Enseignants réunionnais : Frédéric Maillot réagit à la situation locale
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00:00Il y a une absence de visibilité sur le nombre de postes qu'ils pourraient avoir.
00:03Écoute, nous ne nous l'est pas compte que nos néo-étudiants tentent l'aventure hexagonale.
00:09Sauf que beaucoup d'entre eux le voient comme une maltraitance, le voient comme une souffrance
00:14parce que derrière là, il y a des familles qui l'ont brisé, il y a un départ forcé.
00:18Et ça, il ramène à nous de sombre page de l'histoire.
00:21Donc nous, nous faisons nous chambre d'écho, caisse de résonance de ces jeunes-là qui disent
00:25qu'ils veulent vivre et travailler au pays et moi, ça a été une promesse de campagne.
00:28Donc, tant que moi je serai député, tant que moi je serai le porte-parole des Réunionnais
00:32et des jeunes Réunionnais qui plus est, moi je vais faire porte-parole des autres messages.
00:36Nous voulons vivre et travailler au pays pour exercer ce beau métier que l'est l'éducation nationale
00:42parce que nous en avons besoin ici et que la matière grise, notre intelligentsia,
00:48les jeunes Réunionnais puissent exercer leur métier ici à la Réunion.
00:51Nous parlons de familles brisées, nous parlons de gens que l'obligé de vendre
00:54le petit peu des affaires hexagonales n'est pas en tirant catastrophe.
00:57Il y a un autre sujet qui heurte à l'autre, c'est de trouver un loyer là-bas,
01:00c'est de trouver de quoi vivre correctement là-bas, nous parlons de ça.
01:03Donc, les querelles de droite et de gauche, pour moi aujourd'hui,
01:07il est secondaire à ce qui se passe là.
01:09Il y a des familles que l'obligé de laisser leurs enfants trois ans derrière
01:12pour aller exercer le métier qu'elles ont durement gagné par le biais d'un concours.
01:15La loi a été proposée en 2023, sauf que le gouvernement Macron a joué la montre,
01:20a fait de l'obstruction parlementaire pour que la loi Kabidi,
01:23auxquelles m'a été soutenue pleinement la loi de ma collègue Kabidi,
01:26n'a pas été présentée. Dans cette loi-là, en cinq articles,
01:29nous te donnes cinq raisons, nous te donnes des raisons valables
01:33pour maintenir le fonctionnaire de l'État sur son territoire natif
01:37ou de faire en sorte que les fonctionnaires d'État puissent retourner vivre et travailler
01:42au plus près de leur territoire natif, en l'occurrence que Bonne-Réunionnais
01:46retournent travailler ici à la Réunion.
01:48Les chiffres, ils en avaient à dessus d'être ni de droite ni de gauche,
01:52mais de toujours dire une forme de vérité.
01:54Donc, c'est les néo-tutelaires aujourd'hui qui mènent leur enquête
01:57et qui ont connaissance de nombre de postes disponibles.
02:00Mais nous, parlementaires, les syndicats, affirment que quand nous demandons
02:04les chiffres à l'académie pour savoir combien de postes est-à-poivoir,
02:08ces chiffres, on ne les obtient pas.
02:10Et ça, c'est assez dramatique parce que nous les garants, nous,
02:13de la chose publique, de la res publica.
02:15Donc, nous devons pouvoir avoir des chiffres pour mettre une action en face
02:19pour savoir quelle est notre marge de manœuvre.
02:22Les cinq critères, déjà de un, de faire en sorte que le titulaire
02:25maîtrise la culture régionale pour pouvoir exercer ici et au mieux.
02:31Après, on n'a pas en tête le nombre de tous les critères,
02:35mais nous, il nous a fallu remonter de terrain.
02:39Nous avons eu des auditions avec des gens experts en loi
02:43qui donnent à nous toutes les raisons pour que le Réunionnais,
02:47le Martiniquais, le Guadeloupéen, a potentiellement une chance,
02:50après un début de carrière sur les territoires hexagonaux,
02:53de retourner travailler et vivre au plus près des siens.