• il y a 5 mois
Le Français Mattéo Vercher du Team TotalEnergies à l'arrivée de la 18e étape de ce Tour de France 2024 à Barcelonnette.

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Sport
Transcription
00:30Mathéo, il y a énormément d'émotions, de frustrations, mais ce que vous avez réalisé
00:38aujourd'hui, c'est juste exceptionnel.
00:40Sur le coup, forcément, un compétiteur, il veut gagner, donc deuxième, c'est sûr
00:45que ça fait chier, mais si on regarde la journée, oui, c'est un bon résultat.
00:49Dans deux, trois heures, demain, je serai content, mais là, sur le coup, faire deuxième,
00:53ça fait chier.
00:54Mais bon, c'est comme ça, c'est le jeu, c'est dommage.
00:56Qu'est-ce qui se passe dans les dix derniers kilomètres ? Vous vous retrouvez avec Campena,
00:59Skiatowski, qui sont deux vieux roublards.
01:03Vous vous dites quoi ? Comment je vais réussir à les piéger ? Qu'est-ce qui s'est passé
01:07dans votre tête ?
01:08Déjà, avant d'arriver là, j'ai sauté à mi-course, je me suis accroché, je voulais
01:15faire le boulot pour les mecs.
01:16Quand je suis revenu, j'ai ramené des bidons qui ont été vite piégés, donc j'ai roulé,
01:18je ne pensais vraiment pas que ça allait être pour moi aujourd'hui.
01:20Et après, dans la fin, j'ai suivi Victor Campena, du coup, on s'est retrouvé à l'avant.
01:24Et après, je n'étais pas sûr de mes canettes, donc je l'ai essayé de faire le tempo, je
01:27pensais pas que ça allait aller.
01:28Puis après, on s'est approché de l'arrivée, j'ai essayé de ne pas penser qu'on était
01:31sur le tour, je pensais que c'était une course ordinaire.
01:33Après, je suis battu par plus fort, donc ça fait chier.
01:38C'était dans les derniers mètres, c'est quoi ? C'est les jambes ?
01:43Là, depuis la flamme rouge, c'est le tunnel.
01:46Je n'entendais plus rien, j'attendais juste la pancarte des 250 ou 200 pour lancer mon
01:50sprint.
01:51J'avais visé Kiatko, je pensais qu'il était plus rapide que Campena, et puis du coup,
01:54on s'est fait prendre par l'arrière avec l'aspiration.
01:57Je suis battu de large, donc ça va passer.
02:00C'est vrai que si ça avait été d'une demi-route, on aurait pu se faire chier, mais c'est que
02:04partie remise.
02:05Mais on est arrivé pour une victoire sur le tour, ce n'est pas tous les jours.
02:07Je suis content quand même de ce que j'ai fait, mais c'est dommage, j'aurais voulu
02:12forcément concrétiser le travail de l'équipe, on avait fait une bonne course en étant quatre
02:15devant.
02:16Mais bon, c'est comme ça, c'est le jeu.
02:17En tout cas, bravo au grand public qui vous a découvert sur ces routes et vous avez fait
02:21un sacré numéro.
02:22Merci.
02:23Mathéo, est-ce que vous réalisez dans le fictif cette chute avec la barrière, cette
02:28journée, elle avait mal commencé, vous terminez votre deuxième étape sur les routes du Tour
02:31de France, derrière un paquet d'énormes noms.
02:33Oui, mais c'est la chute au fictif, j'ai pris une barrière bêtement, mais rien de
02:38bien grave, j'ai juste arraché le cul-sar, mais on n'avait pas oublié de mettre des
02:42coureurs à l'avant.
02:43C'était une des dernières courses qui pouvaient aller au bout, donc on a bataillé fort pour
02:48prendre l'échappée.
02:49On était quatre devant sur 30, les plus représentés, donc on a fait ce qu'il fallait faire.
02:53Après, on a essayé de jouer collectivement.
02:55Je ne pense pas que c'était à mon tour d'aller devant, mais au final, c'est retrouvé
03:00comme ça.
03:01On a joué comme ça, mais on a fait encore une belle course aujourd'hui, donc c'est
03:05bon pour l'équipe.
03:06On va faire un bon tour.
03:08Tactiquement, quand Kwiatkowski part, vous vous dites quoi ?
03:10Je n'ai même pas vu, j'ai pris mon relais au pied de la boîte parce qu'on était piégés
03:15et je pensais me relever, honnêtement.
03:16Après, je me suis mis dans les roues, j'ai juste basculé ma boîte, mais pour moi, la
03:19course était finie.
03:20De l'arrière, j'ai vu Victor qui m'a attaqué, donc j'ai juste suivi sa roue.
03:23Après, ça a fait rideau, donc vraiment surpris d'être devant, comme quoi, il ne faut jamais
03:26perdre espoir, c'est sûr, mais après, j'ai retrouvé Kako dans la descente et on a fait
03:31le boulot à trois.
03:32On s'est mis d'accord sur le fait de sprinter et de ne pas s'attaquer pour être sûr d'arriver
03:35au moins pour la gagne.
03:36Après, on a joué le jeu à la femme rouge et il ne sait pas ce qui s'est passé.
03:40Je n'ai pas voulu, à la femme rouge, j'ai attaqué, ce qui m'a laissé un trou, mais
03:42je ne voulais pas forcément.
03:43C'est comme ça, j'ai pris l'opportunité et puis voilà.
03:47A ce moment-là, tu te disais que tu ne sprintais pas pour le Tour de France, tu as essayé de
03:50changer un peu de ta manière.
03:51Non, mais là, je ne savais plus trop, c'était juste une course de vélo avec une ligne d'arrivée
03:55à franchir le premier.
03:56C'était le tunnel.
03:57Le tunnel, les derniers kilomètres, j'ai juste construit sur mon sprint et j'avais
04:02des crampes, donc j'ai essayé d'emmener pas trop fort pour ne pas cramper.
04:05On a fait un sprint très court, mais bon, c'est comme ça.

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