Martin Garagnon, porte-parole Ensemble pour la République, était en direct sur BFMTV.
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00:00On entend beaucoup de contre-vérité depuis tout à l'heure sur le sujet de la réélection de Yael Brown-Pivet.
00:06Moi ce que je dénonce c'est une forme de trompisation du discours de la gauche.
00:10Visiblement ces gens-là ont un problème avec la démocratie.
00:12Les élections ne sont valides qu'à partir du moment où ils les gagnent.
00:15Donc il se trouve que c'est une assemblée qui est composée de 577 députés qui ont tous la même légitimité
00:20et que ce sont ces députés-là qui ont voté pour la présidence de l'Assemblée nationale.
00:24Je ne vois pas où il y a un problème démocratique dans cette élection-là.
00:27Donc en fait, si vous voulez, j'ai quand même le sentiment que leur discours était écrit un peu à l'avance.
00:31Il y avait deux scénarios pour eux.
00:32Soit Yael Brown-Pivet gagnait cette élection avec une courte avance et on sortait la carte joker, les ministres députés.
00:39Et on est finalement sur le différentiel des 17 ministres députés.
00:42Et donc on remet en question la légitimité de l'élection.
00:44Même si, comme l'a dit M. Morel, il n'y a pas de recours possible en la matière.
00:48Soit il y avait une grosse avance et à ce moment-là on condamnait l'élection de Yael Brown-Pivet
00:52en disant, vous voyez, elle a été élue avec les voix du RN.
00:54Donc il n'y avait pas de solution pour eux où tout était simple.
00:57C'était la seule solution qu'ils envisageaient, c'était leur victoire à eux.
01:00Il se trouve que cette élection montre que ce groupement-là, cette coalition-là n'a pas de majorité à l'Assemblée.
01:05Et ce qui est valable pour le perchoir, le sera aussi demain pour Matignon.