• il y a 5 mois
Le coordinateur de la France insoumise et député des Bouches-du-Rhône revient sur les menaces de grèves à l'approche des Jeux olympiques :  «Ce ne sont pas des menaces, ça s'appelle du rapport de force, je ne vois pas ce qu'il y a de scandaleux».

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Transcription
00:00Je ne sais pas ce que vous appelez la facture des concessions.
00:02S'il s'agit de dire que les travailleuses et les travailleurs
00:04qui vont être mobilisés pendant tout l'été ont le droit
00:07d'avoir accès à des primes, vous pouvez appeler ça une concession.
00:11Moi, je pense juste que c'est...
00:12Qu'il y ait des primes, oui,
00:13qu'on fasse pression sur certaines organisations
00:15pour essayer d'obtenir de l'argent,
00:19tout simplement en menaçant la tenue des Jeux olympiques.
00:22Est-ce que c'est une méthode viable ou non, selon vous ?
00:24Non, mais attendez, monsieur, à partir du moment
00:25où il y a des travailleurs qui vont être mobilisés
00:27pendant tout l'été pour travailler, il est légitime...
00:29La menace, par exemple, qui a été opérée vis-à-vis
00:32de la cérémonie d'ouverture ou autre par certaines organisations...
00:33Ce ne sont pas des menaces, monsieur,
00:35ça s'appelle du rapport de force.
00:36Et à partir du moment où le gouvernement
00:38ne voulait pas accorder à ses travailleuses ou à ses travailleurs
00:41les droits sociaux auxquels ils avaient le droit,
00:43il est normal que ceux-ci se mobilisent
00:46pour faire en sorte de faire valoir leurs droits, tout simplement.
00:48Donc, je ne vois pas qu'est-ce qu'il y a de scandaleux à dire
00:51qu'une personne qui va être monopolisée,
00:54mobilisée pendant tout l'été,
00:55oui, a le droit à faire en sorte que sa mobilisation...
00:57C'est pas un moyen de pression tout de même,
00:58vous l'avez compris, je pense.
00:59Faire en sorte que sa mobilisation
01:01soit reconnue par le gouvernement,
01:04ça me paraît assez légitime.

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