"Du sol au plafond", Bruno Retailleau estime qu'il faut "tout changer" chez les Républicains

Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, est l'invité de BFMTV-RMC ce mardi.

Transcript

00:00La marque LR, elle est morte selon vous ?

00:01Bien sûr, je l'ai dit il y a deux ans, quand je m'étais présenté d'ailleurs contre Éric Ciotti

00:05pour présider le parti Les Républicains, j'avais fait ce constat qu'il fallait tout changer, du sol au plafond.

00:12Et ça va être le cas ou pas ?

00:13Et c'est ce qu'on va faire avec Laurent Wauquiez et avec beaucoup d'autres, beaucoup d'autres de nos militants.

00:17Je pense qu'il y a en France un espace politique, parce que Marine Le Pen se réclame de la fermeté et de l'autorité,

00:23mais elle est socialiste sur le plan économique.

00:26Quand moi j'avais fait voter les 15 heures de contrepartie d'activité pour le RSA, elle s'y est opposée.

00:31Nous sommes les seuls qui voulons à la fois la liberté sur le plan économique et l'autorité à la fermeté,

00:37on veut la prospérité mais l'ordre en même temps.

00:40Un espace entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, au milieu Les Républicains,

00:44Éric Ciotti sera toujours votre président à la rentrée ?

00:47Peu importe, je vais vous dire, on va régler ce problème là.

00:51Vous avez du mal.

00:53Oui mais bien sûr, parce qu'il a tout fait.

00:56Bien sûr qu'il s'accroche, bien sûr, mais peu importe.

00:59Pour moi c'est du détail, c'est de l'ordre du détail.

01:01Ce que je sais moi aujourd'hui...

01:02Vous, le président des Républicains notamment, enfin le nouveau Républicain, ça vous dit ça ?

01:05Non, non, ce qui me dit...

01:06Il y a un poste à prendre.

01:07Non, non, je m'en fiche des postes, vous me connaissez mal.

01:10Mais moi ce qui me dit, c'est les idées qu'on peut porter, c'est des idées nouvelles, des idées en rupture.