"Thalassa, le magazine de la mer" est une émission télévisée française emblématique qui a débuté en 1975. Voici les principaux points à retenir sur ses débuts :
Date de lancement : L'émission a été créée le 27 septembre 1975
.
Créateur : Georges Pernoud est le fondateur de Thalassa. Il était à l'origine un jeune cameraman qui s'est fait connaître grâce à une course à la voile
.
Chaîne de diffusion : Thalassa a été initialement diffusée sur FR3 (qui deviendra plus tard France 3)
.
Concept : L'émission est entièrement consacrée à la mer et à ses différents aspects
.
Longévité : Avec 46 ans d'antenne, Thalassa est devenue l'une des émissions les plus durables de la télévision française
.
Premier sujet : L'un des premiers reportages de l'émission portait sur l'élevage des huîtres
.
Évolution : Au fil des années, l'émission s'est développée pour couvrir une grande variété de sujets liés à la mer, allant de l'écologie marine aux aventures maritimes.
Impact culturel : Thalassa est devenue une institution de la télévision française, reconnue pour sa qualité et sa longévité
.
Cette émission a marqué l'histoire de la télévision française en offrant un regard unique sur le monde maritime et en sensibilisant le public aux enjeux liés à la mer pendant plusieurs décennies.
Date de lancement : L'émission a été créée le 27 septembre 1975
.
Créateur : Georges Pernoud est le fondateur de Thalassa. Il était à l'origine un jeune cameraman qui s'est fait connaître grâce à une course à la voile
.
Chaîne de diffusion : Thalassa a été initialement diffusée sur FR3 (qui deviendra plus tard France 3)
.
Concept : L'émission est entièrement consacrée à la mer et à ses différents aspects
.
Longévité : Avec 46 ans d'antenne, Thalassa est devenue l'une des émissions les plus durables de la télévision française
.
Premier sujet : L'un des premiers reportages de l'émission portait sur l'élevage des huîtres
.
Évolution : Au fil des années, l'émission s'est développée pour couvrir une grande variété de sujets liés à la mer, allant de l'écologie marine aux aventures maritimes.
Impact culturel : Thalassa est devenue une institution de la télévision française, reconnue pour sa qualité et sa longévité
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Cette émission a marqué l'histoire de la télévision française en offrant un regard unique sur le monde maritime et en sensibilisant le public aux enjeux liés à la mer pendant plusieurs décennies.
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TVTranscription
00:30eur
00:4615 juin, 3000 au large de Monte Carlo,
00:49altitude moins 307 m,
00:51pression 31 atmosphères.
01:00Réussi, 14, B1 à sortir, B1 fera sa pesée sous la jupe, ensuite récupérer sa poignée
01:27de la sonde extérieure, et évolution, puis descente vers le trapeau.
01:34L'opération Saturation Triton 9 va nous permettre d'évaluer nos procédures d'intervention
01:41jusqu'à la profondeur de 300 mètres avec plongeurs à partir du bâtiment Triton spécialisé
01:50pour les plongées à saturation.
01:52Ce bâtiment met en oeuvre un ensemble hyperbar dans lequel vivent les plongeurs à la pression
01:59équivalente à 250 mètres de profondeur et également d'un ancrage dynamique qui lui
02:05permet de se positionner sur un point choisi sur le fond.
02:08A partir du Triton, la tourelle est descendue sur le fond et les plongeurs ont une activité
02:16à eau sur le chantier sous-marin ou sur la tâche à réaliser.
02:34Le petit sous-marin Griffon, qui est en pression atmosphérique, nous informait des activités
02:41des plongeurs et également apportait son soutien au point de vue projecteur, effectuait
02:47également les prises de vue et puis au point de vue psychologique, il était quand même
02:54important d'avoir un soutien sur le fond, car évoluer en nageant par 300 mètres de
03:01profondeur, il était agréable d'avoir ses camarades dans la petite tourelle.
03:06Si vous voulez, ça permettait d'annuler un petit peu la barrière du néant qui se
03:11trouve tout autour de la tourelle, car il n'y a qu'un allot de lumière de 10 mètres
03:17environ autour de la tourelle et pour le plongeur qui sort, c'est le néant.
03:29Intervenir par ces profondeurs est quand même épuisant, c'est un peu comme un
03:34rapprochement par ces profondeurs est quand même éprouvant, mais nous pensons qu'actuellement
03:40les plongeurs peuvent évoluer dans la tranche de profondeur qui va jusqu'à 400 mètres.
03:47Quel résultat peut-on tirer d'une telle expérience ?
03:50Pour nous, ce résultat est intéressant, car il nous permet d'intervenir pour les
03:55besoins de la défense jusqu'à la profondeur de 300-310 mètres, c'est à dire récupération
04:00d'objets sur le fond, information, renseignements sur le fond et dans le cadre du sauvetage
04:05des sous-marins.
04:06Et d'une façon civile ?
04:08Et sur le plan civil, mise au point de procédure ou d'essai d'équipement pour nos camarades civils.
04:22Michel, Michel Rocque, veuillez répéter, nous n'avons pas compris, vous étiez en
04:28fait Donald Duck, répétez, alors qu'avez-vous à nous dire ?
04:33Alors, pour commencer, de la palade de tomates et haricots d'herbes.
04:42Les 4 sous-officiers mariniers et le groupe d'intervention sous la mer peuvent s'estimer
05:00pleinement satisfaits.
05:01Aujourd'hui, des plongeurs entraînés sont parfaitement capables de descendre à moins
05:05de 300 mètres de fond pour effectuer des tâches bien précises.
05:08Mais au-delà de cette prouesse technique et humaine, pour bien comprendre la satisfaction
05:12des participants à cette opération, il faut se souvenir qu'il y a 7 ans encore, on estimait
05:17que l'homme ne pourrait jamais descendre en scaphandre au-delà des 150 mètres.
05:21Pourtant, à force d'études sur les mélanges gazeux, études réalisées en étroite collaboration
05:27marine nationale-société civile, à force de recherches sur le matériel et sur les
05:31problèmes posés par la décompression, il semble qu'aujourd'hui une étape importante
05:35ait été franchie dans l'adaptation de l'homme au milieu sous-marin.
05:38La descente à de beaucoup plus grandes profondeurs semble maintenant acquise.
05:42Dans cette perspective, en novembre prochain, le gis-mer, avec l'opération Janus, tentera
05:48de descendre encore plus profond au large de la Norvège.
06:05Alain Collard sur le chemin de la guérison.
06:12Le navigateur a effectué une première sortie de l'hôpital de Nantes où il se remet lentement
06:16de l'accident qui a failli lui coûter le pied.
06:18Il espère bien être l'année prochaine à la barre de son voilier géant pour le départ
06:21de la Transat.
06:22Il y a des jours où l'on peut regretter de ne pas être anglais, surtout pour le départ
06:27d'une course comme la Clipper Race qui s'est donnée à Londres le 31 août dernier.
06:32Les concurrents vont tenter de rivaliser de vitesse avec les fameux Clippers qui transportaient
06:36la laine d'Australie en Angleterre au siècle dernier et qui n'hésitaient pas à risquer
06:40leur précieux chargement pour arriver les premiers et vendre leur laine au meilleur
06:43prix.
06:44Actuellement en tête de la course, un seul bateau français, Critter 2, catch d'acier
06:48de 25 mètres de long barré par Olivier de Carceauxon, l'ex-second d'Eric Tabart.
06:55Nous terminerons en vous présentant Bruce, première star d'Hollywood cette année et
06:58rôle principal du film Yoz, requin.
07:00Numéro 1 au hit parade cinématographique des Etats-Unis.
07:19La voile française au cours de ces dernières années a pris son essor.
07:22Du petit dériveur d'initiation à la machine de course olympique, le nombre des unités
07:26a flot et celui des pratiquants s'est accru à une vitesse vertigineuse.
07:30Si les progrès ont été rapides en dériveurs légers et si les français furent souvent
07:34habiles et brillants dans les courses solitaires comme la transatlantique ou dans les courses
07:38lointaines, l'Admirals Cup, elle, leur a toujours échappé.
07:46L'Admirals Cup est un espèce de championnat du monde de gros bateaux qui se court tous
07:50les deux ans en Angleterre.
07:53C'est un défi que chacun porte à l'Angleterre et nous sommes trois bateaux par nation.
07:59Des bateaux relativement importants puisqu'il s'agit de bateaux ayant un minimum de 12
08:04mètres jusqu'à environ 16-17 mètres.
08:10De plus en plus, la course de haute mer tente à devenir une longue régate.
08:17J'entends par là que la technique qui était jusqu'à présent employée sur des courses
08:23de 15-20 milles ou de parcours olympique devient pratiquement la même sur des courses qui
08:29vont même jusqu'à 600 milles.
08:32Cette année, pour la première fois et pour la dixième Admirals Cup, la France présentait
08:38une douzaine de bateaux candidats à la sélection et il fallait en choisir trois.
08:46Nous avons fait des épreuves de sélection au mois de juin.
08:51Préalablement, nous avons entraîné les différents bateaux pour essayer de créer un esprit d'équipe
08:58tout à fait nécessaire pour ce genre de compétition et qui vient à l'encontre de l'esprit individualiste
09:07d'abord des Français et ensuite des gens qui font de la voile et il est assez difficile
09:12de créer cet esprit d'équipe.
09:42L'Admirals Cup se court en manche et donc on pense qu'il faut courir les sélections en manche,
09:58qu'il faut que les bateaux se préparent en manche, il faut donc que les méditerranéens
10:03acceptent de monter leur bateau suffisamment tôt pour faire connaissance avec la manche
10:09qui est tout de même très différente de la méditerranée.
10:12Il est certain que cela engage des frais importants au niveau des transports des équipiers
10:19et on n'a pas encore trouvé une formule pour arriver à alléger le budget des skippers méditerranéens.
10:28Les Français ayant enfin compris qu'il faut se préparer ensemble, en 77 il faudra compter avec la France.
11:104 août 15h, feu à bord d'un ayaut anglais.
11:14Les deux occupants parviennent à quitter l'épave quelques secondes avant l'explosion.
11:18Au crossas, les veilleurs reçoivent l'appel de détresse. Mayday, mayday, mayday.
11:40Mayday, mayday, mayday.
11:56On vient d'obtenir la ligne de détresse.
12:00Oui, allez-y, mettez-vous sur zone.
12:10Sur les côtes, 24h par jour, toute l'année, 67 personnes sont en veille.
12:15Aucun appel, aucune fusée rouge d'où qu'elle vienne n'est laissée sans réponse.
12:19C'est ainsi que 4600 personnes ont pu être assistées l'an passé.
12:40Dragon 2, Dragon 2, Dragon 2 du crossas, m'entendez-vous ?
12:44Dragon 2, Dragon 2, je vous reçois fort à clair, à vous ?
12:47Fort à clair également. On vient de recevoir un message de détresse d'un bateau de plaisance
12:51qui a coulé dans le surroi, je répète surroi, de la pointe de l'échelle.
12:55Deux personnes à bord, dont une blessée, ils tentent d'évacuer sur radeau climatique.
13:00Zone de recherche entre le 180 et le 240, distance 1 à 3000, avez-vous reçu ?
13:05Ici Dragon 2, bien reçu, votre message, à vous ?
13:08On envoie la vedette d'affaire Marigny-Marmois sur zone.
13:11Donc au même temps sur zone vous-même, à vous ?
13:13Dragon 2, je serai sur le lieu dans 5 minutes, bien reçu.
13:17Alors pour l'instant, c'est la fin de marche.
13:19Gardons le contact également, merci.
13:36Il faut d'abord dire ce que signifie le cycle CROSS.
13:40Le cycle CROSS signifie Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage.
13:46Il y en a trois en France, un par façade maritime.
13:49Le CROSSMA implanté à Jobourg, le CROSSA implanté à Etel,
13:53le CROSSMED implanté à Toulon, avec des antennes qui sont grinées,
13:58qui est permanent pour le CROSSMA, sous-lac permanent pour le CROSSA,
14:03et des antennes saisonnières, CAMARET pour le CROSSA et HAGUE dans saison estivale.
14:27Le rôle du CROSS, c'est de recueillir l'alerte
14:30et de faire cette coordination qui est nécessaire pour mener à bien la sécurité des gens en zone côtière.
15:00Le drapeau de l'embarcation repéré, je le dirige sur eux.
15:04Sa position est estimée par le 200 degrés de la pointe de l'échelle environ 1,8.
15:09Deux personnes à bord, à vous.
15:11Bien reçu, déroutons la fenêtre armoire sur la zone.
15:13Préparez-vous à croyer le blessé à vous.
15:16Le drapeau 2 vient par là.
15:21Québec de foie, Québec de foie, Québec de foie de Charlie-Romeu Alpha, de Charlie-Romeu Alpha,
15:25métage pour vous, métage pour vous.
15:27Bateau coulé, bateau coulé dans le furroi de la pointe de l'échelle à 2000.
15:33Deux personnes à bord, dans une blessée.
15:36Évacuez sur rade automatique.
15:38Ceux qui évacuent sur rade automatique, je vous demande de faire route immédiatement sur zone.
15:42Je vous reçus.
15:44Bien reçu, Charlie-Romeu Alpha, bien reçu.
15:46Nous faisons route immédiatement, nous faisons route immédiatement.
15:50Bien compris, on a la fréquence.
15:53Route au foc, au foc 70, 170, 1400 tours.
16:05La vie humaine n'a pas de prix.
16:07Le sauvetage des vies humaines est gratuit.
16:09Alors comment ça se passe ?
16:11En fait, pour l'année dernière, 1974, au Crossat,
16:17le coût des moyens mis en oeuvre a été de 4 278 000 francs lourds.
16:23Alors comment ça se passe ?
16:25Chaque administration supporte ses propres frais.
16:27Par exemple, l'hélicoptère de la protection civile qui intervient,
16:29le kérosène qui est consommé, c'est la protection civile qui le paye.
16:33Dès que les moyens côtiers s'avèrent insuffisants,
16:36et on y est vers en particulier par certains types de temps,
16:39il est très difficile de mettre des moyens côtiers à la mer.
16:42C'est les gros moyens de la marine nationale qui interviennent.
16:44Ce sont des moyens lourds, des moyens qui coûtent cher.
16:47Les deux tiers de cette somme sont dépensés sur le budget de la marine nationale.
16:53Il est important que les alertes transitent par les Crosses,
16:57toujours dans le but de secourir les gens le plus vite possible.
17:45Nous recommandons aux plaisanciers d'informer les Crosses de leur trajet
17:49et de leur date probable d'arrivée à destination.
17:51S'ils s'arrêtent en chemin pour une raison ou pour une autre,
17:54ils doivent le faire savoir afin que l'on n'envoie pas à leur secours
17:57les moyens nécessaires à ceux qui ont un réel besoin d'assistance.
18:15L'initiation à quoi ?
18:17Au dériveur. Pour mieux te le présenter, je l'ai tiré sur le sable
18:21et j'ai disposé à ses côtés tout ce qui est nécessaire pour le manœuvrer correctement.
18:28Maintenant, vue de l'avant, c'est la partie du bateau que l'on appelle la coque.
18:32Elle est en plastique, qui demande peu d'entretien.
18:35Et ça ?
18:36C'est le mât qui supporte la voilure, creux,
18:39en bois ou en aluminium comme celui-ci.
18:41Posé sur le fond du bateau, il est soutenu par trois fils d'acier,
18:44à l'avant, les terres, et sur chaque côté, les haubans.
18:56C'est la quille ?
18:57Non, c'est la dérive dans son puits.
18:59On la baisse ou on la relève à volonté.
19:01Au tableau arrière, le gouvernail, composé d'une planche en bois mobile
19:05qui plonge dans l'eau, appelée safran,
19:07et d'un bras de levier que l'on appelle la barre.
19:09L'action de la barre sur le safran dirige le bateau dans un sens ou dans l'autre.
19:15C'est une nappe ?
19:16Non, non, c'est la voile. Tu vas nous faire profiter du vent.
19:19Qu'est-ce qu'il fait ?
19:20Il glisse de petite largeur vers le bas.
19:22C'est la voile.
19:23C'est la voile.
19:24C'est la voile.
19:25C'est la voile.
19:26C'est la voile.
19:27C'est la voile.
19:28C'est la voile.
19:29C'est la voile.
19:30Il glisse de petites lattes qui vont la tendre pour lui éviter de battre.
19:36Cette voile, autrefois en coton, aujourd'hui en tergal,
19:39vient s'enfiler par un de ses trois côtés dans la gorge d'une pièce de bois
19:44que l'on appelle la baume.
19:45Tu suis ? C'est pas trop compliqué ?
19:47Oui, je peux t'aider.
19:55A l'avant, on dispose d'une seconde voile, plus petite que l'autre,
19:57que l'on appelle le phoque.
19:58Comme l'animal ?
19:59Non, non.
20:00F-O-C.
20:01De forme triangulaire, on la fixe à l'extrémité du bateau,
20:04au point d'amur de l'été avant,
20:06l'un des trois fils d'acier dont je t'ai parlé avant qui tient le mât.
20:09On attache l'autre extrémité du phoque à une corde que l'on appelle la drisse
20:13et il ne reste plus qu'à le hisser.
20:19Le phoque hissé en revient à la grande voile
20:21dont on fixe la baume au mât par une sorte de charnière,
20:24le vide mulet, qui permettra d'orienter la voile à sa convenance.
20:28On dégage alors la drisse de grande voile
20:31et on y fixe la voile par son extrémité supérieure,
20:34par une pièce métallique triangulaire que tu peux voir là, la têtière.
20:38Ça n'a pas l'air d'être simple.
20:40Non, il y a du vent, le mistral gêne la manœuvre.
20:42On commence à hisser en veillant de garder le bateau face au vent.
20:45Pourquoi ?
20:46Si le vent vient de travers, la voile peut donner prise et le renverser.
20:52La voile hissée, il ne reste plus qu'à fixer la drisse.
20:55On fait plusieurs tours au taquet à la base du mât à droite.
20:58On tend soigneusement.
20:59Il ne reste plus qu'à porter le bateau à l'eau.
21:01Cela fera l'objet de notre prochaine initiation.
21:03Alors à bientôt.
21:26Vendredi 27 juin, 14 heures.
21:28Sur l'île Saint-Germain, ici les Moulineaux,
21:30Gérard Moreau procède à la dernière inspection de coque.
21:33Dans moins d'une heure, le voilier nouveau né sera mis à l'eau.
21:56Chaque jour, 70 coques s'installent à l'eau.
22:15Je trouve formidable de voir
22:18tous ces garçons qui sont lancés dans cette affaire.
22:22L'idée est venue de deux amis.
22:24Serge Binotto et Gérard Moreau qui, perdus dans un désert en Afghanistan,
22:30ont bien décidé qu'un jour ils ne navigueraient plus qu'en bateau.
22:34L'idée est née de là et puis le projet a pris corps.
22:37Ils se sont retrouvés à construire un bateau et puis aujourd'hui,
22:41vous voyez que ce n'était pas une idée si folle que ça.
22:49On s'est d'abord beaucoup documenté.
22:52On est allé voir des chantiers navals où on a très bien été accueillis.
22:55Ils nous ont expliqué comment ils procédaient et puis on a appris, disons, nous-mêmes.
23:00Pourquoi vous avez décidé de les aider?
23:03Parce qu'on aime ça.
23:06On n'est pas des oisifs.
23:08On a l'habitude de travailler, parfois très dur.
23:11Et puis pour nous, c'était normal.
23:15Par obligation.
23:18Monsieur le héros représentant du Secrétariat d'État à la Jeunesse et au Sport,
23:22Monsieur le maire d'ici,
23:24je tiens à remercier toute l'équipe qui m'a choisi pour ma reine
23:27et je te baptise de Patriarche.
23:48Allez, dépêche-toi, vite!
23:52Entre ici!
23:58Abattre doucement, là!
24:00Envoie-la doucement!
24:03Hé!
24:04Allez vite, ça va!
24:17Vous avez le trac, vous croyez qu'il va flotter?
24:19Tu rigoles, mon ami? C'est sûr qu'il va flotter!
24:26C'est un bateau Goëlet à 2 maillots de 21,5 mètres.
24:30Il fait 23 mètres de long partout et 21,5 mètres sur le pont.
24:35La surface de voilue, à peu près, sera de 335 mètres carrés.
24:38Le lait, c'est de 9 tonnes et il y a 2 000 litres d'eau et 2 000 litres de fil dans le soute.
24:45Nous allons faire le Triangle Atlantique, qui est une course qui va être aussi assez passionnante.
24:49Sur les parcours Saint-Malo-le-Cap, Le Cap-Rio et Rio-Porcou.
24:58Deux ans, six mois et quatre jours de travail, de joie, de découragement pour tous
25:02pour aboutir à cet extraordinaire instant où la quille de Patriarche va pénétrer dans l'eau.
25:07Bien sûr, le bateau est encore loin d'être terminé.
25:09Il faut encore le mater, l'armer, l'équiper, le régler avant qu'il puisse s'aligner au départ d'une course.
25:14Mais maintenant, le plus dur est fait.
25:16Et pour les quatre amis, le rêve fou qu'ils portaient en eux, construire leur propre bateau, est maintenant réalisé.
25:44Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
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