[#Journal ] Le 19H30 du 23 juillet 2024

  • il y a 3 mois
[#Journal ] Le 19H30 du 23 juillet 2024


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00:00Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, bonsoir à tous, c'est ravi de vous retrouver dans
00:19le 19h30 de Game of Media Time dans l'actualité de ce mardi 23 juillet 2024. Elle avait été
00:25traduite en conseil de discipline. Aux côtés de cette autre personne, la magistrate et
00:31fille de l'ancien président, Linda Bongo-Ndimba a finalement écopé d'une lourde sanction du
00:37conseil supérieur de la magistrature. Les déplacements fanfares du président de la
00:42transition dans le cadre de sa tournée républicaine ne plaisent visiblement pas
00:47à certains acteurs politiques, à l'instar de Pierre Claverma Angamoussavou, nous le verrons.
00:52Une fois de plus, bienvenue à tous. Première information dans cette édition,
00:57après la tenue du conseil de discipline convoqué ce 22 juillet 2024 par le conseil supérieur de la
01:04magistrature Linda Bongo-Ndimba qui était visé par trois affaires a finalement écopé d'une
01:09suspension administrative de cinq ans suivant cet élément. C'est le coup du marteau sur la
01:15tête de la magistrate populaire Linda Pauline Epiga Bongo-Ndimba. En effet, le conseil de
01:21discipline du conseil supérieur de la magistrature tenu le lundi 22 juillet 2024 a scellé le sort de
01:29la justicière de la toile. Citée dans trois affaires, sur les onze du rôle, la fille de feu
01:35Omar Bongo-Ndimba a écopé d'une suspension administrative allant jusqu'en 2029 à sortie
01:43d'une retrogradation. Magistrate du premier degré, par ailleurs directrice des affaires
01:49sociales et de la protection de l'enfance au ministère de la justice, Linda Pauline Epiga
01:56Bongo-Ndimba a été sévèrement punie par ses pères lors du conseil de discipline du conseil supérieur
02:03de la magistrature. Annoncée par Paulette Akoli, secrétaire permanente du dit organe, la convocation
02:11a débouché sur une suspension lourde à laquelle se greffe une retrogradation. Nous l'annoncions
02:18dans notre article daté du lundi 22 juillet dernier sur la traduction au conseil de discipline
02:24de huit magistrats qui auraient vraisemblablement maillé à partir avec notre justice. Atteintes à
02:32la noble étiquette de magistrats dont l'exercice de leurs fonctions regaliennes, ces compatriotes
02:37qui semblent n'avoir pas pesé le poids de leur tunique noir ont goûté à la ceinture de la
02:44justice malgré leur qualité de justicier. Sur les onze affaires retenues au rôle de ce jour,
02:50le conseil supérieur de la magistrature a délivré quatre non-lieux au profit de quatre magistrats,
02:57au nombre desquels Audrey Balkiso Bongo-Ndimba, discrète et réservée sur la toile, la fille
03:06d'Omar Bongo-Ndimba a évité le sabre de la sanction. Sa sœur Linda Pauline Epiga Bongo-Ndimba
03:14a été punie puisque coupable d'atteinte à l'honorabilité du magistrat en s'exhibant
03:21avec la tunique du parti démocratique gabonais, neutralité qu'il oblige oublié. Blâmé pour ses
03:28dérives répétées sur la toile ponctuée de récidive qui aurait été couverte par le
03:34saut de sa parenté au chef de l'état déchu. Les choses ont changé et les comportements
03:40doivent suivre. C'est en substance les admonestations faites par le conseil supérieur
03:46de la magistrature. En représailles, la justicière a été rétrogradée, passant de la première à la
03:54deuxième catégorie de magistrats. En Suisse, elle est interdite d'occuper une fonction nominative
04:01pendant cinq ans, soit jusqu'en 2029. Ouverture ce mardi 23 juillet 2024 du quatrième congrès du
04:11réseau des psychologues du travail des pays du sud sous le thème la psychologie du travail face
04:17aux transformations et aux crises sociales et économiques dans les pays du sud. Un événement
04:23important qui a vu la participation de plusieurs congrésistes. Voyons tout cela dans ce reportage.
04:29Ce mardi 23 juillet 2024 s'est ouvert à Libresil le quatrième congrès du réseau des psychologues du
04:36travail des pays du sud sous le thème la psychologie du travail face aux transformations et aux crises
04:42sociales et économiques dans les pays du sud. Une rencontre scientifique au cours de laquelle les
04:48congrésistes auront l'occasion d'échanger sur l'importance du psychologue de travail dans un
04:54monde en constance mutation. L'université au Marbongois a servi de cadre au lancement du quatrième
04:59congrès du réseau des psychologues du travail et les organisations des pays du sud. Un événement
05:05qui s'est ouvert en présence du président du réseau PTO Sud René Mokonkolo, du vice recteur de l'UOB,
05:12le professeur Charles Edgar Mombo et de nombreux participants. Nous sommes cette année au Gabon,
05:19après la Côte d'Ivoire en 2016, le Cameroun en 2019, l'Algérie en 2022. Ce congrès rassemble les
05:31professionnels, les enseignants et chercheurs ici au Gabon à partir de ce jour 23 juillet jusqu'au
05:3826 juillet pour échanger sur les recherches, les interventions réalisées par les psychologues du
05:46travail dans leurs pays respectifs, ce qui permet de partager les expériences et permettre aux
05:54collègues de pouvoir mener à bien leurs activités et de recherche et d'intervention dans les
06:01entreprises. Dans un pays en proie à plusieurs évolutions et dans un contexte de transition,
06:07le vice recteur de l'université au Marbongois a tenu à rappeler au congrès 6 l'importance du thème
06:13retenu. Cet événement scientifique constitue l'aboutissement d'un travail collectif considérable
06:20entrepris depuis plusieurs années et c'est dans cet esprit que l'université au Marbongois en général
06:27et le département de psychologie en particulier ont mobilisé d'une manière ou d'une autre leurs
06:34efforts à l'organisation et à la réussite de cette grande rencontre scientifique. Notons que trois
06:41jours durant, les panélistes auront à coeur de réfléchir à des pistes d'évolution dans le monde
06:47du travail en prenant notamment en compte les facteurs qui entravent le bien-être des travailleurs.
06:53Alors que le président de la transition, le général Brice Clotaire Oleguine Gemassa prête
07:01à boucler sa tournée républicaine avec l'étape de l'estuière, des voix commencent à s'élever
07:06pour dénoncer l'usage des moyens de l'état aux fins de campagne électorale dans un entretien
07:12accordé à l'hebdomadaire l'Aube. Pierre Claverma Rangamoussa, vous, n'est pas allé de même ordre,
07:18on regarde. La tournée républicaine entreprise depuis plusieurs mois par le président de la
07:23transition, le général de brigade Brice Clotaire Oleguine Gemassa, aura été inversement appréciée
07:30au sein de la classe politique gabonaise. La preuve avec l'ancien vice-président de la république Pierre
07:36Claverma Rangamoussa, vous, qui dans une interview accordée à l'hebdomadaire l'Aube de ce mardi 23
07:42juillet 2024, s'est insurgé sur ses déplacements aux allures de campagne électorale. Au cours de
07:48cet entretien, Fleuve, le président du parti social-démocrate, s'est montré très critique
07:55vis-à-vis de l'actuel chef de l'État et plus précisément de ses deux derniers déplacements
08:00dans les provinces de l'Ayanga et du Otowé. A cet effet, Pierre Claverma Rangamoussa, vous,
08:06a souligné que ses étapes auront permis de révéler aux yeux des gabonais les intentions du général
08:11Brice Clotaire Oleguine Gemassa concernant le processus de transition entamé depuis le coup
08:17d'état du 30 août 2023. Pour le bouvier de Mutassou, le coup d'état n'aurait pas été perpétré pour
08:24sauver le Gabon mais plutôt pour prendre et préserver le pouvoir, le conserver dans un camp
08:30tout en faisant croire au peuple qu'il le faisait pour les gabonais. D'ailleurs, il n'a pas manqué de
08:35se questionner sur l'utilité de ces tournées républicaines qui ne profiteraient qu'au seul
08:40président de la transition. Selon ce dernier, « je ne sais pas à quoi servent ces tournées
08:45républicaines si ce n'est qu'à profiter des moyens de l'État pour faire sa campagne ». Il
08:51en tient pour preuve le fait que durant ces déplacements accompagnés d'une cohorte d'affilés,
08:55le président de la République n'évoquerait que très peu rarement la restauration des institutions,
09:01un fait révélateur selon l'ancien vice-président de la République qui a le mérite de mettre en
09:07lumière l'intention du général de brigade Brice Clotaire Oleguine Gemassa de garder le pouvoir.
09:13Pour ceux qui analysent, le peuple gabonais doit se rendre compte de ce qu'il arrive et
09:20que nous allons favoriser, si on ne fait pas attention, l'éclosion d'une dictature pire
09:26que celle que nous avons connue jusque-là, a-t-il déclaré. Alors que le pays croupit sous une dette
09:34abyssale qui risque de compromettre ses marges d'investissement, les dépenses ne cessent de
09:40s'additionner entre opérations de rachats d'assalats, subventions diverses, dépenses liées
09:46aux bourses scolaires, entrées au capital d'agro-business groupes. Le risque que fait
09:51peser ces dépenses sur l'économie du pays est réel. Si certaines dépenses sont indispensables
09:57pour la souveraineté économique du Gabon, d'autres au contraire sont très discutables.
10:02Regardons cette analyse.
10:033 696 milliards de francs CFA prévus au titre du plan national de développement pour la
10:11transition. Déjà 636 milliards de francs CFA injectés dans le cadre du rachat d'assalats.
10:20Et 720 milliards de francs CFA prévus d'ici 5 ans pour le remboursement à Gunvor, partenaire de
10:28l'État dans ce rachat. 4 milliards de francs CFA de plus pour le rachat de 35 % des parts
10:35d'agro-business groupes. 12 milliards de francs CFA par mois en subventions diverses. 100 milliards
10:42de plus pour les bourses au secondaire et au supérieur. L'État gabonais est engagé dans un
10:47rythme de dépenses infernales. Si certaines sont dites prioritaires et stratégiques, d'autres le
10:55sont moins, faisant peser de nombreux risques sur notre économie. Selon le tableau de borde,
11:01l'économie élaborée par les services de la Direction Générale éponyme, le taux de croissance
11:07du produit intérieur brut ne devrait pas dépasser les 4,77 % d'ici 2025. Moins de 4 % pour ce qui
11:17est du PIB marchand. Le secteur primaire porté par l'agriculture, l'élevage, la pêche, l'exploitation
11:25forestière, le pétrole brut et les mines, principaux leviers de notre économie, devraient
11:31voir sa participation au PIB passer de 4 114 milliards de francs CFA à 3 615,2 milliards
11:41de francs CFA, soit une baisse d'un peu plus de 12 %. Seul le secteur secondaire, avec notamment
11:49les industries agroalimentaires, l'industrie du bois, le raffinage ou encore l'énergie,
11:54devrait être en mesure de porter nos espoirs. Pourtant, malgré ces données auxquelles il
12:01faut ajouter un niveau d'endettement de plus de 8 milliards de francs CFA d'ici cette fin d'année,
12:06l'exécutif multiplie les acquisitions souvent peu stratégiques mais non moins coûteuses. En plus
12:14du coût marginalement excessif du rachat avec plus de 636 milliards de francs CFA,
12:21des investissements de plusieurs milliards de francs CFA qu'il faudra réaliser pour maintenir
12:26l'outil productif performant et le remboursement auprès de Gunvor, qui devrait s'élever à plus
12:33de 720 milliards de francs CFA d'ici cinq ans. Dans le meilleur des cas, cette opération qui
12:39témoigne de la boulimie financière des autorités de la transition souligne une
12:43stratégie illisible en plus de faire peser de nombreux risques sur notre économie.
12:49Coûts de financement accrus, risques de déficit budgétaire,
12:53diminution des recettes fiscales. En effet, en nationalisant notre économie tout en maintenant
12:59sa volonté d'investir dans des projets structurants et en maintenant le niveau
13:04actuel de subvention, l'État gabonais s'expose à plusieurs risques budgétaires.
13:08D'abord, les coûts de fonctionnement devraient s'accroître au regard de l'appétence des
13:14autorités pour les hausses incontrôlées de la masse salariale. Au contraire,
13:19des investissements qui devraient, eux, diminuer. Les subventions déjà colossales devraient,
13:25elles, aussi continuer d'augmenter avec des injections de capitaux régulières ou des
13:31soutiens financiers pour maintenir le niveau d'activité de ces entreprises désormais nationales.
13:37Ensuite, dans un scénario plus ou moins mitigé, les exemptions fiscales,
13:43qui devraient logiquement être accordées à ces entreprises nationalisées, devraient faire
13:48réculer les recettes fiscales, alors même que l'assiette n'est déjà pas aussi large,
13:53ce qui devrait avoir une incidence majeure sur la capacité de l'État à financer
13:59d'autres secteurs prioritaires, tels que la santé, l'éducation et les infrastructures.
14:05Dernier point, et non des moindres, les déficits budgétaires et la nécessité
14:10d'investir des fonds publics dans ces entreprises nationalisées pourraient
14:14affecter négativement la notation de crédit du Gabon, rendant plus coûteux l'emprunt sur
14:21les marchés financiers internationaux, une notation assez à à deux aujourd'hui.
14:26Renforçant la dépense au prix des matières premières, cette stratégie du gouvernement
14:32entre populisme et hausse des charges des finances de l'État, le tout dans un contexte
14:38d'inquiétude grandissante au sujet de la dette, pourrait créer et entretenir les
14:43risques budgétaires significatifs en augmentant de manière exponentielle les charges financières
14:49pour le gouvernement et en impactant négativement ses finances publiques.
14:54Seule option que les entreprises nationalisées soient gérées de manière rentable et efficace,
15:01et ce qui, au regard de la crise de gouvernance actuelle, n'est pas gagné.
15:06Dans la suite de ce journal, quelques jours après l'annonce du CTRI de la mise en vente
15:14de 500 parcelles constructibles du projet d'aménagement foncier d'Egounier dans la
15:19commune de Vendôme, le ministre de l'Habitat, Ludovic Meuniondon, a fait le point ce 22 juillet
15:242024 de la première phase de l'opération. Devant les médias nationaux, le membre du
15:30gouvernement a reconnu une forte demande tout en assurant que 1 500 parcelles seront
15:35prochainement disponibles. La question du foncier au Gabon est au cœur des préoccupations du
15:41gouvernement de transition. Dans l'optique de répondre à la demande, un programme d'aménagement
15:46d'espaces constructibles a été entrepris à Egounier dans la commune d'Ovindo, lequel programme a
15:52connu une avancée qui a permis une première livraison du projet. À la faveur d'une conférence
15:57de presse animée ce 22 juillet, le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et du Cadastre,
16:03Ludovic Meuniondon, a fait un point complet sur le lotissement. Le communiqué 063 du CTRI
16:10annonçant la matérialisation de la phase 1 du projet d'aménagement foncier à Egounier a entraîné
16:15une ruée des Gabonais vers le cabinet de Mme Suzanne Ogoulard-Récan-Diouvé. En effet,
16:21au cours de sa conférence de presse, le ministre de l'Habitat a reconnu que la demande était
16:25largement supérieure à l'offre. Toutefois, le membre du gouvernement a indiqué que le projet
16:31Egounier prévoit à terme la livraison de 1 500 lots supplémentaires. Le projet d'aménagement
16:37foncier d'Egounier vise à répondre à la problématique du foncier au Gabon en rendant
16:42accessible des terrains sécurisés et à coût raisonnable. C'est le fruit d'un partenariat
16:46public-privé. Construits sur près de 120 hectares, seuls 25 hectares ont déjà été affectés. La
16:53superficie totale des parcelles produites dans la première phase du programme est de 25 hectares
16:58et le nombre de parcelles est de 500 m². La livraison de 1 500 lots restants se fera,
17:03progressivement, à indiquer Ludovic Meunier dedans. Cependant, au regard de l'importance
17:10des dossiers enregistrés lors de la première phase, ces 1 500 lots seront prioritairement
17:14attribués aux dossiers déjà déposés. Notre objectif est de satisfaire tous les Gabonais,
17:19mais vu la demande actuelle, nous pensons qu'il est d'abord mieux de déjà satisfaire
17:24ceux qui ont leurs dossiers déjà enregistrés. À mardi, Ludovic Meunier dedans, invitant au passage
17:30le reste de la population à attendre puisque, selon le membre du gouvernement, d'autres projets
17:34d'aménagement sont prévus. Rappelons que les parcelles mises à disposition à Egounier s'inscrivent
17:39dans le cadre du programme gouvernemental dénommé « Un Gabonais, une parcelle », lequel vise à
17:45donner la possibilité à chaque compatriote de se doter à coût raisonnable d'une parcelle
17:49avec titre de propriété. Rappelons qu'à l'échelle du pays, la demande en logement est évaluée à 300 000.
17:56Un peu moins d'un an après le début de la transition et la série des chantiers initiés
18:04par le CETIERI, Gabon Media Time a donné la parole à quelques Gabonais suivant cet élément.
18:09La période de transition politique au Gabon amorcée après des changements significatifs
18:14dont le gouvernement suscite des avis partagés parmi la population. Alors que certains voient
18:20des progrès notables, d'autres estiment que des efforts supplémentaires sont nécessaires
18:25pour atteindre une stabilité et un développement durable. Pour une partie de la population
18:30gabonaise, la période de transition a été marquée par des avancées significatives.
18:36Il y a un très très très grand changement parce que déjà il y a beaucoup de travaux
18:41qui concernent l'urbanisme, qui étaient inachevés mais aujourd'hui qui sont achevés.
18:47Il y a beaucoup de postes et de possibilités qui ont été offertes aux Gabonais par rapport
18:52à certaines activités. Et puis nous sommes confiants aussi que nous les jeunes qui
18:57sommes sans emploi, le président va trouver une solution pour nous.
19:00La période de transition est donc perçue avec des sentiments mitigés.
19:05Si certains apprécient les progrès réalisés, d'autres attendent des actions plus concrètes
19:10et rapides. La patience des Gabonais est mise à l'épreuve, mais l'espoir d'un avenir meilleur persiste.
19:16Aujourd'hui quand on regarde le Gabon, on voit une libération, on voit une amélioration
19:20des infrastructures qui viennent vraiment donner une image plus nette par rapport au
19:25pays. Des routes qui sont travaillées, qui étaient déjà dégradées depuis des années.
19:29Aujourd'hui ces routes sont travaillées qui donnent accès aux véhicules de pouvoir
19:33vraiment circuler dans une liberté où quand on regarde la route, il y a une joie en fait.
19:38Si on prend en compte le fait que les autorités de la transition ont quand même réussi à
19:47accélérer un certain nombre de petits projets en matière d'infrastructures, de routes
19:53et tout le reste qui sont en train d'essayer de faire l'effort par rapport au pouvoir
19:58de jeu, on peut exprimer une certaine satisfaction à ce niveau.
20:03Mais maintenant de façon globale, il y a quand même des choses à redire. Parce que
20:07dès l'annonce, le président a donné le ton, il a précisé la mission de cet érie
20:13qui était de restaurer les institutions et surtout les mentalités. Moi je me focalise
20:17sur la mentalité, mais la question c'est de savoir est-ce que la mentalité a évolué
20:22entre temps ? Parce que malgré les efforts que la transition peut consacrer, derrière
20:28tout ça, la mentalité ne change pas. Je ne vois pas comment on peut faire pour progresser.
20:33Parce que la transition c'est nous tous, nous souhaitons que ça réussisse. Maintenant
20:37le problème c'est est-ce que notre mentalité, celle qui nous a empêchés juste à présent
20:41de progresser, est-ce qu'elle a changé ? C'est la grande interrogation.
20:45Le sentiment mitigé des Gabonais face à la période de transition reflète la complexité
20:50des défis auxquels le pays est confronté. Entre satisfaction pour les progrès réalisés
20:55et impatience pour des réformes plus profondes, la population reste attentive et espère des
21:01actions concrètes pour un avenir meilleur. Les autorités doivent maintenant relever
21:06le défi de transformer ces attentes en réalité tangible pour le bien-être de tous les Gabonais.
21:12Le chiffre du jour est 61%. C'est le taux d'hommes au Gabon ayant plusieurs partenaires.
21:23La source n'est autre que l'enquête démographique et de santé 3, datée de 2019 à 2021.
21:29Et le verbatim ? Je ne sais pas à quoi servent ces tournées républicaines du président
21:34de la transition, si ce n'est qu'à profiter des moyens de l'État pour faire sa campagne.
21:40L'auteur de ce verbatim est Pierre Claveyre Marangamou Savou, président du PSD.
21:44La source n'est autre que l'aube, datée du 23 juillet 2024.
21:48C'est ainsi que se referme cette principale édition d'information.
21:52Merci pour votre attention et votre fidélité qui nous honore.
21:55N'oubliez pas les gestes simples, liker, commenter, partager.
21:58Bonne soirée à vous et à demain.
22:00Retrouvez GNT TV sur vos différents réseaux sociaux.

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