Avec neuf millions d’habitants et une côte longue de 3 300 km, la Somalie est, depuis 1991, un patchwork formé au sud par la Somalie proprement dite, au nord-ouest par le Somaliland bordant le Golfe d’Aden et au nord-estpar le Puntland, région semi autonome perchée sur sa corne. Dans chaque zone, la situation diffère, le nord-est et le sud, étant les plus instables.
Comme la majorité des pays africains décolonisés - dans les conditions lamentables que l’on sait - la Somalie a sombré dans le chaos puis la guerre civile. S’en est suivi une terrible famine et, en 1992, l’intervention, sous l’égide de l’ONU, d’une force militaire internationale à prépondérance américaine qui, se retrouvant en position d’échec, dut quitter les lieux en laissant le pays en proie à l’anarchie.
Des vérités pas très bonnes à révéler
C’est dans les années 80 qu’apparaît la piraterie, tout d’abord sous l’instigation de simples pêcheurs réagissant à l’incursion de navires étrangers pénétrant illégalement dans les eaux territoriales somaliennes. Malheureusement, ce système d’autodéfense se transforme peu à peu en un business lucratif et, suscitant des envies, dégénère en gangstérisme. Ce que réfute pourtant l’un des leaders des pirates, Sugule Ali qui affirme : « Nous ne nous considérons pas comme des bandits. Ceux qui sont des bandits, [sont] ceux qui pêchent dans nos mers et s’en servent comme dépotoirs ».
Lire la suite > http://www.mecanopolis.org/?p=5363
Comme la majorité des pays africains décolonisés - dans les conditions lamentables que l’on sait - la Somalie a sombré dans le chaos puis la guerre civile. S’en est suivi une terrible famine et, en 1992, l’intervention, sous l’égide de l’ONU, d’une force militaire internationale à prépondérance américaine qui, se retrouvant en position d’échec, dut quitter les lieux en laissant le pays en proie à l’anarchie.
Des vérités pas très bonnes à révéler
C’est dans les années 80 qu’apparaît la piraterie, tout d’abord sous l’instigation de simples pêcheurs réagissant à l’incursion de navires étrangers pénétrant illégalement dans les eaux territoriales somaliennes. Malheureusement, ce système d’autodéfense se transforme peu à peu en un business lucratif et, suscitant des envies, dégénère en gangstérisme. Ce que réfute pourtant l’un des leaders des pirates, Sugule Ali qui affirme : « Nous ne nous considérons pas comme des bandits. Ceux qui sont des bandits, [sont] ceux qui pêchent dans nos mers et s’en servent comme dépotoirs ».
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