Alors qu'il s'apprête à disputer le double avec son compatriote Carlos Alcaraz, Rafael Nadal avait profité de l'inauguration d'un de ses hôtels il y a quelques semaines pour se pencher sur ses souvenirs olympiques.
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00:00Les jeux sont l'événement sportif le plus important du monde.
00:22C'est vrai qu'en jeu, c'est différent de tout ce que nous vivons.
00:27Nous avons la grande chance d'avoir un grand circuit professionnel monté,
00:31où nous gagnons très bien la vie, où nous avons toutes les conforts du monde.
00:36Et les Olympiades, c'est vivre avec le sport de vrai,
00:41avec le sport du jour au jour, l'effort quotidien,
00:44l'effort simplement par pure passion personnelle.
00:48Et là, tu n'es pas différent de personne.
00:50Tu n'as pas de privilèges par rapport à d'autres sportifs.
00:54Je pense que les Olympiades donnent à l'athlète
00:58ce qu'est le principe basique du sport.
01:02Et je pense que c'est quelque chose que nous ne pouvons pas trouver,
01:05au moins les tennisistes,
01:07dans n'importe quel autre événement de l'année.
01:13Je suis très heureux de tout.
01:15J'ai eu la chance de gagner les Olympiades aussi.
01:18Je n'ai pas besoin de changer rien.
01:21J'ai réussi à gagner les Olympiades en double, en individuel.
01:25Ce sont des moments très, très émouvants pour moi,
01:28au niveau d'un grand slam, sincèrement.
01:30Et je l'ai apprécié au maximum.
01:35Mon meilleur souvenir, c'est le jour au jour de la ville,
01:37partager avec les autres sportifs,
01:39connaître un peu différentes réalités
01:42et ressentir une partie,
01:44non seulement d'un équipe qui s'occupe de moi,
01:49mais aussi d'une équipe très grande,
01:52qui est l'équipe olympique espagnole.
01:54Cette sensation, c'est difficile de la dire en mots,
01:58mais c'est vraiment une sensation très spéciale.
02:02Et en plus, tu célèbres toutes les choses bonnes
02:05qui se passent dans tes compagnons.
02:07Tu souffres, tu apprécies et tu vis avec tous tes compagnons
02:11les choses du jour au jour, les différents sports,
02:13de façon très, très jolie.
02:18J'ai de mauvais souvenirs de jeux où je n'ai pas pu être.
02:20Je n'ai pas pu être à Tokyo, je n'ai pas pu être à Londres.
02:23Ce sont toujours des mauvais souvenirs,
02:25parce que, surtout, les Jeux Olympiques de Londres
02:28m'ont beaucoup fait mal de ne pas pouvoir y être.
02:30C'est la vérité.
02:35Bien sûr, au final, porter la flamme de ton pays
02:38et tenir derrière tous les autres sportifs,
02:43c'est la responsabilité de porter le maximum d'emblème
02:50que représente ton pays dans les Jeux Olympiques,
02:53qui est la flamme.
02:54Je ne peux que remercier les personnes
02:56qui pensaient que j'étais la personne adéquate
02:59pour avoir ce grand honneur.
03:04Michael Phelps, Usain Bolt.
03:06Je pense qu'il faut toujours penser à ce genre de sport,
03:09parce qu'au final, pour ce genre de sport,
03:11les Jeux Olympiques sont le maximum.
03:13Pour nous, les Jeux Olympiques sont le maximum,
03:17mais au même niveau que les grands slams, je pense.
03:23Dans le musée.
03:24Dans le musée de l'Académie, j'ai toutes les médailles.
03:28Et j'ai aussi la médaille de Marc Lopez,
03:30qui n'est pas là.
03:32On l'a exposée là-bas,
03:33à côté de la Dolméas.
03:36On l'a exposée là-bas, à côté de la Dolméas.