Philippe Guibert : «C'est complètement d'aller à l'encontre de l'esprit olympique que de vouloir mettre de la politique dans les Jeux olympiques»

  • il y a 3 mois
L'ancien directeur du service d'information du gouvernement Philippe Guibert était l’invité de Punchline Été ce mercredi 24 juillet sur CNEWS. Il s’est exprimé au sujet des Jeux olympiques : «C'est complètement d'aller à l'encontre de l'esprit olympique que de vouloir mettre de la politique dans les Jeux olympiques»

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Transcription
00:00Et l'esprit olympique, c'est ça, c'est de dire ce ne sont pas des régimes ou des gouvernements qui sont représentés sur le terrain, ce sont des peuples.
00:07Et donc, c'est une volonté d'organiser des rencontres sportives.
00:13Entre les peuples, il y a une compétition, mais ça reste des rencontres sportives.
00:18Et tous ceux qui contestent ça, qui veulent empêcher telle ou telle équipe ou tel ou tel pays de participer au JO,
00:26vont complètement à l'encontre de l'esprit olympique.
00:28Je rappelle quand même qu'à la grande époque de la guerre froide, où la guerre entre les Etats-Unis et l'Union soviétique de l'époque était quand même particulièrement relevée,
00:39on arrivait à organiser des Jeux olympiques et il y avait des compétitions entre les Etats-Unis et l'Union soviétique.
00:44Il y a eu quelques exceptions dans les JO de 1980, je crois, à cause de l'Afghanistan.
00:491982, 1980 et 1984.
00:501980, invasion de l'Afghanistan, boycott des Etats-Unis, des Jeux de Moscou.
00:531984, boycott de ceux de Los Angeles par les Pays-Bas.
00:57Tu as raison, et puis en même temps, il y a eu les Jeux olympiques en 1992.
00:59Voilà, elle est unique, surtout, vous avez vu ça.
01:01Ce que je voulais dire par là, c'est qu'à l'exception de 1980 et 1984, on a réussi à organiser des Jeux olympiques depuis l'après-guerre jusqu'aux années au moins 1970,
01:11où tous les pays participaient, y compris ceux qui étaient les plus engagés dans la guerre froide.
01:15Et donc, c'est complètement aller à l'encontre de l'esprit olympique que de vouloir mettre de la politique dans les Jeux olympiques.

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