Thomas Jolly, directeur artistique de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, a démenti chez nos confrères de BFM TV s'être «inspiré» de la Cène dans l'un de ses tableaux qui fait aujourd'hui polémique dans le monde entier et qui a même été censuré sur certaines chaînes comme jeanmarcmorandini.com vous l'expliquait ce matin.
Interrogé sur la Cène avec des drag-queens, il a expliqué :
"Vous ne trouverez jamais chez moi une quelconque volonté de moquerie, de dénigrer quoi que ce soit. J'ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie. Aussi qui réaffirme les valeurs de notre République (...)
La Cène ? Ce n’était pas mon inspiration. Il y a Dionysos qui arrive sur cette table. Il est là, pourquoi, parce qu’il est dieu de la fête, du vin, et père de Sequana, déesse reliée au fleuve. L'idée était plutôt de faire une grande fête païenne reliée aux dieux de l'Olympe... Olympe... l'Olympisme..."
Au sujet du tableau représentant une Marie-Antoinette décapitée (tenant sa tête dans ses bras) à la Conciergerie, il a assuré qu'il n'y avait pas de «glorification de cet instrument de mort qu'était la guillotine».
«Si on utilise notre travail pour régénérer (...) de la division, de la haine (...) et qu'elle continue à progresser, alors que je crois qu'on a fait un peu de paix (...), alors ce serait très dommage», a-t-il souligné.
Seul problème, même France 2 qui diffusait la cérémonie affirmait le contraire... avant de se rétracter et de supprimer le tweet ci-dessous qui a été conservé par de nombreux internautes..
Alors qui dit vrai ?
Interrogé sur la Cène avec des drag-queens, il a expliqué :
"Vous ne trouverez jamais chez moi une quelconque volonté de moquerie, de dénigrer quoi que ce soit. J'ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie. Aussi qui réaffirme les valeurs de notre République (...)
La Cène ? Ce n’était pas mon inspiration. Il y a Dionysos qui arrive sur cette table. Il est là, pourquoi, parce qu’il est dieu de la fête, du vin, et père de Sequana, déesse reliée au fleuve. L'idée était plutôt de faire une grande fête païenne reliée aux dieux de l'Olympe... Olympe... l'Olympisme..."
Au sujet du tableau représentant une Marie-Antoinette décapitée (tenant sa tête dans ses bras) à la Conciergerie, il a assuré qu'il n'y avait pas de «glorification de cet instrument de mort qu'était la guillotine».
«Si on utilise notre travail pour régénérer (...) de la division, de la haine (...) et qu'elle continue à progresser, alors que je crois qu'on a fait un peu de paix (...), alors ce serait très dommage», a-t-il souligné.
Seul problème, même France 2 qui diffusait la cérémonie affirmait le contraire... avant de se rétracter et de supprimer le tweet ci-dessous qui a été conservé par de nombreux internautes..
Alors qui dit vrai ?
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TVTranscription
00:00On a entendu quoi ?
00:02Certains ont été choqués, même Jean-Luc Mélenchon
00:04qu'on n'attendait pas forcément sur cette thématique-là
00:06a dit la peine de mort et l'exécution
00:08de Marie-Antoinette sont d'un âge des punitions
00:10que nous ne voulons plus revoir.
00:12Mais alors, les questions de représentation
00:14alors dans ce cas-là, on va enlever beaucoup de films
00:16beaucoup de théâtres,
00:18beaucoup de représentations artistiques.
00:20Et d'ailleurs,
00:22j'ai voulu être très théâtral
00:24en faisant d'ailleurs un hommage
00:26à une théâtralité de grand guignol,
00:28c'est-à-dire on a poussé les maquillages,
00:30ça se voit que tout est en plastique
00:32et d'ailleurs on a poussé le trait
00:34juste pour dire
00:36qu'on est vraiment dans une représentation artistique
00:38et certainement pas dans
00:40une glorification
00:42de cet instrument de mort
00:44qu'était la guillotine, évidemment pas.
00:46Et puis surtout, on a suivi le cours du fleuve
00:48et le cours de l'histoire, on passe devant la conciergerie
00:50on s'est dit qu'on va évoquer la révolution française
00:52et puis tout d'un coup, ça devient
00:54un spectacle, avec du sourire aussi
00:56et puis l'air de rien,
00:58Marie-Antoinette, c'est devenue une icône pop
01:00donc elle fait partie de la pop culture aussi
01:02donc c'est intéressant de raconter comme ça
01:04et puis de faire venir le plus grand groupe
01:06de heavy metal en France, Gojira
01:08qui accepte d'être
01:10suspendu comme ça
01:12sur la conciergerie,
01:14c'était du jamais vu, en tout cas
01:16dans les cérémonies olympiques.
01:18C'est vrai qu'il y avait un condensé de dingueries
01:20dans cette cérémonie, c'était compliqué
01:22de pouvoir réfléchir sur tout et c'est comme les films
01:24qu'on a envie de revoir ensuite parce qu'il y a d'autres grilles
01:26des lectures qu'on découvrira forcément, vous y avez
01:28tellement travaillé sur chaque détail, les costumes
01:30les lumières, l'histoire.
01:32C'est pour ça que c'est marrant ceux qui réagissent un peu
01:34trop à chaud, alors que
01:36il y a un immense respect
01:38évidemment de l'histoire de France, de l'histoire
01:40de l'olympisme et dont les deux
01:42piliers encore une fois sont le sport et la culture
01:44et on est là pour essayer
01:46d'en faire un immense chaud
01:48sur 6 kilomètres et je pense que ça a été
01:50d'abord avant tout très bien perçu.
01:52Oui, on l'a vu notamment à l'international
01:54déluge de
01:56commentaires
01:58positifs forcément
02:00et puis l'autre sujet
02:02qui a beaucoup fait réagir, c'est cette
02:04scène, en tout cas
02:06ce dîner
02:08que beaucoup ont assimilé à la scène
02:10sans qu'on sache si c'est vraiment
02:12ça d'ailleurs. Alors d'ailleurs toujours pas.
02:14Ce n'est pas mon inspiration
02:16d'ailleurs je crois que c'était assez clair
02:18il y a Dionysos qui arrive
02:20sur cette table
02:22Dionysos qui est là pourquoi ? Parce qu'il
02:24est d'abord le dieu de la mythologie
02:26grecque de la fête et le tableau s'appelle
02:28Festivité, dieu du vin
02:30qui est un des fleurons aussi de la France
02:32et père de Séquana
02:34Séquana qui est la déesse qui est reliée
02:36au fleuve, la scène
02:38et l'idée était plutôt de faire une grande fête
02:40païenne reliée au dieu de l'Olympe
02:42Olympe, olympisme
02:44et vous ne trouverez jamais chez moi
02:46ni chez moi ni dans mon travail
02:48une quelconque volonté de moquerie
02:50ou de dénigrer qui que ce soit
02:52j'ai voulu faire une cérémonie qui répare
02:54une cérémonie qui réconcilie
02:56mais aussi une cérémonie qui réaffirme
02:58des valeurs qui sont celles
03:00de notre république, liberté, égalité, fraternité
03:02et absolument pas
03:04d'aller moquer qui que ce soit
03:06par contre
03:08si on utilise notre travail
03:10pour régénérer
03:12derrière ce moment d'union
03:14à nouveau de la division
03:16à nouveau de la haine
03:18alors là et qu'elle continue
03:20à reprogresser alors sachant qu'on a
03:22je crois refait un peu de
03:24de paix les uns avec les autres
03:26et constater que quand on est
03:28ensemble dans toutes nos différences
03:30on peut faire des choses
03:32grandes et belles et émouvantes
03:34alors ce serait très dommage