7-à-dire | Prof Abdoulaye Bamba, spécialiste en histoire des relations internationales (1)

  • il y a 3 mois
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Transcription
00:00Il affirme détenir les preuves d'un projet de déstabilisation de son pays depuis la Côte d'Ivoire.
00:10Ibrahim Traoré, le président de la transition au Burkina Faso, accuse aussi le Bénin de servir de base arrière pour des attaques djihadistes sur le territoire Burkina Bé.
00:21Des accusations qui viennent aggraver les tensions entre les membres de l'AES, l'Alliance des États du Sahel et de ceux de la CEDAO.
00:30Pourquoi Ibrahim Traoré s'en prend-il à la Côte d'Ivoire ?
00:34Quelles conséquences cette sortie pourrait-elle avoir sur les relations entre le Burkina Faso et ses voisins ?
00:40C'est pour répondre à toutes ces questions que nous recevons sur ce plateau aujourd'hui le professeur Abdoulaye Bamba.
00:47Il est spécialiste en histoire des relations internationales.
00:51Merci d'être venu ici sur notre plateau.
00:54Je vous en prie.
00:55Alors, pensez-vous qu'on approche du point de non-retour dans les relations entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso ?
01:03Merci, monsieur Koulibaly. Je dirais que pour les citoyens lambda, on peut penser qu'il y a le feu à la demeure et qu'on pourrait arriver donc à un stade de non-retour.
01:14Mais pour nous qui avons l'habitude d'étudier les relations internationales en matière de diplomatie, c'est des situations qui arrivent où les deux camps sont fâchés.
01:24Et puis après, autour d'une table de négociation, on essaie de faire des concessions de part et d'autre.
01:29Et on reprend donc le cours normal des relations.
01:32Donc on parlera des détentes et parfois des périodes de tension.
01:36Donc on en est là à la période de tension entre les deux pays.
01:39Et donc je dirais simplement qu'il faut que les gens comprennent que ça n'a pas toujours été comme ça.
01:45Il est bon de rappeler d'abord ce qui unit les deux pays pour qu'on comprenne ce qui est en jeu et comprendre pourquoi on n'est pas à un stade de non-retour.
01:53Le Burkina et la Côte d'Ivoire, c'est environ plus de 500 kilomètres de frontières.
01:58Malheureusement, c'est une frontière très poreuse.
02:02Les deux pays n'ont pas le moyen.
02:04Il y a un problème de délimitation.
02:06De délimitation, ils ne sont pas encore parvenus à délimiter véritablement la frontière.
02:12J'insiste là-dessus parce que c'est un élément important pour comprendre après tout ce qui va se passer.
02:16Bien sûr.
02:17Premier élément.
02:18Deuxième élément, l'histoire a réuni ces deux pays déjà pendant la colonisation.
02:22Pour rappel, pendant environ 15 ans, les deux pays ont formé le même territoire.
02:27Et donc, il y a des liens séculaires, historiques, des liens culturels, des peuples qu'on retrouve de part et d'autre.
02:34Et des moments heureux entre les deux pays où les chefs d'État ont entretenu des relations interpersonnelles très profondes.
02:43Je vais parler du premier président de la Côte d'Ivoire, le président Fobwani, Maurice Yamihogo au Burkina.
02:48Je vais parler également de Haricot-Dambédier avec Brest-Comparé.
02:54C'est vrai qu'avec Laurent Gbagou et Brest-Comparé, il y a eu deux phases.
02:57Oui.
02:58Une phase de tension.
02:59Et après, ils sont devenus de bons amis.
03:01Et même avec le président, sous le président Ouattara.
03:04Oui.
03:05Avec Roque, ce n'étaient pas vraiment de grands amis, mais au moins, il y avait un respect mutuel.
03:10Bien sûr.
03:11Et lorsqu'il y a eu le coup d'État, avec Dabimba.
03:14Il a reçu Dabimba, oui.
03:15Les choses, voilà, les choses sont rentrées dans l'ordre et les choses sont dégradées avec l'arrivée au pouvoir d'Ibrahim Traoré.
03:22Oui.
03:23Donc, pour dire aux citoyens que c'est des relations circulaires.
03:26Oui.
03:27Il y a eu parfois des hauts et des bas, mais les deux pays sont toujours tombés sur les pieds comme un chat.
03:31Ils ont toujours trouvé des solutions aux différends qui, parfois, peuvent animer leurs relations.
03:36Donc, pour vous, Ibrahim Traoré a sorti ses propos simplement parce qu'il est fâché.
03:41Oh, je ne dis pas comme ça.
03:43C'est ce que vous expliquez.
03:44On peut, dans des relations, on peut se fâcher.
03:46C'est ce que vous expliquez.
03:47Voilà.
03:48Je ne veux pas sous-estimer son degré d'énervement.
03:51Oui.
03:52Mais je dis que dans le cours normale des choses, ça se passe.
03:55Maintenant, il faut analyser ce qu'il dit, les arguments qu'il avance pour comprendre s'il a raison de se fâcher ou pas.
04:01Voilà.
04:02D'accord.
04:03Parlant de ses arguments pour envenimer la situation, selon les médias locaux, un sous-officier ivoirien en tenue militaire aurait été arrêté le lundi 22 juillet à la frontière avec le Burkina Faso.
04:16aurait avoué que son unité préparait une attaque contre le Burkina Faso.
04:21Est-ce que vous croyez en cette histoire?
04:23Alors, c'est tout à l'heure que j'ai appris cette information.
04:25Qui fait le tour des médias.
04:26Voilà, je ne suis pas spécialiste militaire, mais je dirais que pour préparer un coup de cette ampleur, ce n'est pas un élément qu'on va envoyer comme ça, de cette façon.
04:34C'est un sous-officier qui a été arrêté, oui.
04:36Donc, je dirais qu'il faut avoir de la retenue, en premier temps.
04:40Et puis, ça vient s'ajouter à la série d'acquisitions mutuelles.
04:44Oui.
04:45Tantôt, c'est le Burkina qui dit à des militaires, on franchit ma frontière.
04:49Oui.
04:50Tantôt, c'est la Côte d'Ivoire.
04:51Donc, c'est un élément en plus.
04:53Oui.
04:54Mais tout cela s'inscrit donc dans ce climat de crispation des relations entre les deux pays.
04:58D'accord.
04:59En temps normal, c'est des choses, quand ça arrive rapidement en interne, de façon officieuse, on règle.
05:04Donc, il faut s'y conscrire, donc, toutes ces accusations dans un contexte de tension.
05:09Et lorsque vous verrez que la tension va baisser, ça va devenir banal, ce genre d'événement.
05:15Alors, on cherche à comprendre d'où viennent ces différentes tensions.
05:19Pourquoi le Burkina se méfie-t-il de ses voisins, aujourd'hui ?
05:23Parlons de la Côte d'Ivoire et du Bénin, précisément.
05:27Alors, on va plutôt dire pourquoi Ibrahim Traoré se méfie d'Ansan Ouattara, dans un premier temps.
05:32Bon, ok, d'accord.
05:33Parce que vous savez que depuis son coup d'État, que ce soit au Mali, au Burkina ou au Niger,
05:39les autorités au pouvoir ont réussi à mettre dans la tête de l'opinion, de l'opinion,
05:44que le président Ansan Ouattara est le bourreau de ces trois pays,
05:48et que c'est lui qui, de par son aura, impacte les décisions de la CEDEAO.
05:54Et donc, tout le malheur de ces trois pays vient du président Ansan Ouattara, dans un premier temps.
06:01Vous dites qu'ils ont réussi à mettre dans la tête de leur population.
06:05Donc, ce n'est pas forcément vrai.
06:07Non, ce n'est pas forcément vrai.
06:09Vous savez, les textes de la CEDEAO n'ont pas existé depuis 2022.
06:14Ce que les autres chefs d'État défendent comme élément au niveau des textes de la CEDEAO
06:19ont été pris depuis les années 90, de façon assez lucide par les chefs d'État.
06:24Parce que l'objectif, c'était de faire en sorte qu'il y ait une stabilité sous-régionale
06:29ou déclencher de façon soit globale, mais en tout cas un développement qui pouvait profiter à la population.
06:36Il n'y a que ces coups d'État, ces coups de force mettent à mal ces textes
06:43et surtout mettent à mal même le développement des différents pays.
06:48Et dans le cas de la Côte d'Ivoire, avoir ces frontières des pays qui connaissent une stabilité,
06:55des pays qui conjuguent les coups d'État comme on va prendre un petit déjeuner,
07:01ensuite des pays qui combattent le terrorisme, ce n'est pas fait pour que vous ayez le sommeil tranquille.
07:08Donc le président Abassane Ouattara n'a aucun intérêt, en tout cas mon même avis,
07:12qu'il y ait ce genre de situation au Burkina, parce que ça va trouver son sommeil.
07:17Il faut que lui, il assure la quiétude de sa population en partant du nord jusqu'au sud.
07:22D'accord, donc vous venez de dire que ça part déjà de ce premier fait,
07:25du fait que Ibrahim Traoré a l'impression que par son aura, le président ivoirien,
07:32le président Abassane Ouattara appuie cette indécision venant de l'Occident.
07:38Appuierait.
07:39Appuierait.
07:40Appuierait cette indécision, mais il y a aussi la vision idéologique.
07:43Oui.
07:44Ibrahim Traoré s'est inscrit dans une dynamique beaucoup plus révolutionnaire
07:49en remettant en cause les acquis du passé avec l'ex-pays colonisateur.
07:54Oui.
07:55Et donc, naturellement, Mme Ouattara, qui est dans la ligne, la même ligne que le président Oubouani,
08:01a préservé les relations avec l'Occident.
08:03Oui.
08:04A préservé les relations avec la France.
08:05On ne peut pas lui en vouloir.
08:07Oui.
08:08Comme on ne peut pas en vouloir à Ibrahim Traoré de changer.
08:10De cap.
08:11De cap.
08:12Oui.
08:13Mais il faut que chacun respecte la décision de l'autre.
08:15Et puis après, pour parler, comme le président Oubouani, lorsqu'il recevait Kwame Nkrumah ici,
08:20il lui disait, vous avez choisi le socialisme, moi j'ai choisi le capitalisme.
08:25Oui.
08:26Je vous donne rendez-vous dans dix ans, on fera le bilan.
08:28Je pense que ça devait être comme ça.
08:30Plutôt que de s'insulter à longueur de journée.
08:33Et de se méfier de ses voisins.
08:35Et déjà, les autorités ivoiriennes ont répondu à ces propos d'Ibrahim Traoré.
08:43Et c'est par la voix du ministre d'État, ministre de la Défense, Tené Birayma Ouattara.
08:48Il dit que la Côte d'Ivoire n'a aucun intérêt à déstabiliser le Burkina.
08:53Cela n'a aucun sens.
08:55Ce sont ses propos.
08:57Comment vous appréciez la réaction des autorités ivoiriennes ?
09:00C'est une réaction, je dirais, responsable, pondérée, modérée.
09:04Oui.
09:05Qui se justifie à plus d'un titre.
09:07Vous avez plus de trois à quatre millions de Burkinabés en Côte d'Ivoire.
09:11Oui.
09:12Vous avez plus de 55.000 réfugiés Burkinabés au nord de la Côte d'Ivoire.
09:17Qui sont entretenus par la Côte d'Ivoire.
09:19Oui.
09:20Je voudrais que si la paix revient au Burkina, ces 55.000 réfugiés retourneront chez eux.
09:26L'argent que l'État de Côte d'Ivoire dépense là, va servir à autre chose.
09:30Oui.
09:31Ensuite, la stabilité au Burkina, comme je vous l'ai dit tantôt,
09:34va amener la Côte d'Ivoire à dormir un peu tranquille au niveau de sa frontière septentrionale.
09:38Vous savez, quand il y a l'instabilité chez le voisin, il est obligé de veiller au grain.
09:42Donc, pour moi en tout cas, je pense que la Côte d'Ivoire n'a aucun intérêt.
09:46Oui.
09:47Ce qui se pose ici comme problème, c'est que les autorités Burkinabés ont du mal à accepter,
09:53je vais dire en griffes, un peu le silence du président Ouattara.
09:58Oui.
09:59Le silence qu'ils considèrent un peu comme un mépris.
10:02Ils auraient souhaité que ce soit le président Ouattara qui réponde.
10:05Non, pas qu'ils auraient souhaité.
10:07Vous savez, j'ai eu l'impression aussi que que ce soit au Mali ou au Burkina,
10:11les deux chefs d'État qui sont là-bas, s'attaquer à Alassane Ouattara,
10:15c'est de montrer aussi à l'opinion qu'on peut.
10:18Parce qu'il reste quand même une figure emblématique en Afrique de l'Ouest.
10:22En Afrique de l'Ouest, oui.
10:23Donc tout ça va permettre, à mon avis, de parfois détourner l'attention de l'opinion nationale
10:30sur les véritables problèmes que ce pays rencontre.
10:33D'accord.
10:34Vous avez donné les arguments qui ont milité en faveur des coups d'État
10:37et que vous faites un bilan.
10:39Est-ce que ceux qui ont fait le coup d'État ont atteint leurs objectifs?
10:43Oui.
10:44Si oui, tant mieux.
10:45Sinon, les difficultés ne font que s'accumuler.
10:48Et naturellement, à un moment donné, on entend même des sons des cloches.
10:52Dans certains villages, on voit déjà que les populations commencent à vraiment
10:56ne plus apprécier les solutions proposées par les autorités.
10:59Alors quand c'est comme ça, il faut chercher des boucs émissaires à l'extérieur
11:03pour détourner pendant un moment donné l'attention de l'opinion nationale.
11:07Mais jusqu'à quand?
11:08On aura le temps de revenir sur les résultats de la transition au Burkina.
11:14Mais cette sortie d'Ibrahim Traoré, le président de la transition,
11:17n'est-elle pas la conséquence directe de faits sécuritaires
11:21qui se sont produits entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso?
11:26On va rappeler ces faits rapidement.
11:29Depuis septembre 2023, deux gendarmes ivoiriens sont détenus au Burkina Faso.
11:35Ils avaient été arrêtés alors qu'ils se trouvaient sur un site d'opayage clandestin.
11:39Des négociations ont été entamées.
11:41C'est ce qu'on a entendu, mais jusque-là, rien.
11:44C'est le silence.
11:45En novembre 2023, le Burkina a rapatrié 14 enfants de troupes en formation
11:50à l'école militaire préparatoire technique de Benjaminville et MPT.
11:55Enfin, en mars 2024, il y a l'armée ivoirienne qui a arrêté un militaire burkinabéen
12:01volontaire pour la défense de la patrie supplétif civile
12:04dans le village frontalier de Dantou, en territoire ivoirien.
12:08Est-ce que ce n'est pas tout ça qui a provoqué le problème
12:12ou qui a provoqué la réaction d'Ibrahim Traoré?
12:15Ce n'est pas la goutte d'eau qui fait des choses.
12:18Je dirais qu'il faut peut-être ajouter aussi que la semaine dernière,
12:20une centaine de Burkinabés ont été rapatriés au Burkina.
12:23Les autorités burkinabées ont parlé de non-respect des conditions humaines,
12:28et ainsi de suite.
12:29Mais en fait, il faut dans un premier temps comprendre
12:32que la situation de sécurité au Burkina crée beaucoup de faibilité
12:36au niveau des autorités burkinabées.
12:38Deuxième élément, la frontière entre la Côte d'Ivoire et le Burkina,
12:43c'est plus de 500 kilomètres, qui n'est pas délimité clairement.
12:47Parfois, vous avez des villages qui sont sur le tour de Paris d'autres,
12:51des quartiers qui sont sur les deux frontières,
12:54et les deux pays n'ont pas le moyen pour l'instant de délimiter leurs frontières
12:58tant qu'il n'y a pas une stabilité, une quiétude dans leurs relations.
13:02Du coup, un soldat va faire un pas de plus et se retrouve au Burkina,
13:08qui est mal interprété du côté du Burkina.
13:11Un soldat burkinabé fait un pas, sans même savoir qu'il vient de franchir
13:14la frontière ivoirienne, et tout ça s'inscrit dans un climat
13:18de tensions entre les deux pays, qui fait que tout est devenu matière
13:23à crisper ces relations.
13:25Maintenant, la déclaration même du président burkinabé,
13:29dans sa forme, personnellement, m'a gêné.
13:32J'aurais voulu... Bon, ce n'est pas de conseils que je vais donner,
13:35mais c'est juste mon avis que je donne.
13:37Tel que ça a été dit, l'environnement qui prévalait,
13:42ça ressemblait plus à du populisme.
13:45– Vous avez l'impression que c'est du populisme ?
13:48– Oui, ça c'est mon impression personnelle.
13:51Il aurait peut-être fallu, à mon avis, que ce soit le ministre des Affaires étrangères,
13:55le ministre de la Défense, et lui rester en arrière, et puis réagir après.
14:00Mais je vous l'ai dit, je n'ai pas de leçons à donner à quelqu'un,
14:03c'est juste mon avis que je donne.
14:05Mais quand vous voyez la réaction du côté ivoirien,
14:07ce n'est pas le président Ouattara qui intervient,
14:09c'est le ministre de la Défense qui intervient,
14:11pour même apaiser, vous voyez, les esprits,
14:14pour dire qu'il n'y a pas de feu à la demeure.
14:16Donc il y a plus de fébrilité du côté du Burkina,
14:19et je pense que les autorités burkinabées gagneraient à mettre balle à terre.
14:24S'il y a des vrais problèmes, je ne sous-estime pas ce qu'ils avancent comme arguments,
14:28mais il y a des canaux diplomatiques pour pouvoir présenter ces problèmes
14:33et trouver ensemble des solutions.
14:35Vous avez vu quand, lorsque les deux parties se sont retrouvées au Burkina,
14:40le ministre de la Défense des deux pays,
14:43les deux pays se sont retrouvés,
14:45dans un cadre assez convivial,
14:47ils avaient plus ou moins trouvé, je dirais, un compromis.
14:52C'est ce genre de cadre qu'il faut créer pour essayer de régler les différends
14:58qui pourraient donc se réunir entre les deux pays.
15:01On aura le temps de revenir sur les solutions proposées,
15:04mais on est déjà à la fin de la première partie de cet entretien.
15:09Avec vos professeurs Abdoulaye Bamba, vous êtes spécialiste en relations internationales.
15:15Nous parlons de la petite brouille, si on peut le dire,
15:18entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso.
15:20En tout cas, c'est ce que vous dites, vous dites qu'ils sont simplement fâchés
15:23et qu'on peut facilement arrondir les bords.
15:27On marque une petite pause et on revient tout à l'heure.

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