La Matinale Été (Émission du 30/07/2024)

  • il y a 3 mois
Tous les matins et pendant tout l'été, #LaMatinaleEte, ses chroniqueurs et ses invités vous informent de 6h à 9h

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00:00:00À la une de votre journal de 6h, la cérémonie d'ouverture des JO, une honte pour Donald
00:00:08Trump, le candidat républicain à la présidentielle américaine, ça avance déjà sur les JO
00:00:14de Los Angeles en 2028, nous n'aurons pas de scène des peintes comme ils l'ont fait
00:00:17l'autre jour.
00:00:18Donald Trump qui fait référence au tableau des Dracuines, interprété comme une moquerie
00:00:22du dernier repas de Jésus.
00:00:23Avec ses apôtres, on sera en direct de New York avec notre correspondante Fanny Chauvin
00:00:28dès le début de ce journal.
00:00:29Et on ira également au Royaume-Uni, encore sous le choc, moins de 24h après cette ignoble
00:00:34attaque au couteau dans une école de danse au nord-ouest du pays.
00:00:36Deux enfants sont morts, onze personnes sont blessées, la police a arrêté un adolescent
00:00:40de 17 ans.
00:00:41Notre correspondant Olivier Weber est avec nous dans ce journal.
00:00:45Quelques jours après l'opération de sabotage des lignes TGV de la SNCF, des réseaux de
00:00:49fibre optique de plusieurs opérateurs français ont été visés, des actes de sabotage nocturne
00:00:54en plein Jeux Olympiques de Paris, d'autres actions contre les JO ont également été
00:00:58empêchées ces derniers jours, des actions qui, pour la plupart, portent la marque des
00:01:02groupuscules d'ultra-gauche.
00:01:03On en parle à 6h15 avec Claude Moniquet, spécialiste des questions de renseignements.
00:01:08Et puis enfin, le palais présidentiel mène-t-il la vie de château.
00:01:12La cour des comptes pointe du doigt les dépenses de l'Elysée en 2023.
00:01:14Elles sont en hausse de près de 11 millions d'euros par rapport à l'année précédente.
00:01:18Des dépenses de déplacement ou de réception qui ne cessent de croître depuis 2017.
00:01:22On en parle justement avec Benjamin Cuc, notre journaliste éco.
00:01:28Tout d'abord, c'est au tour de Donald Trump de donner son avis sur la cérémonie
00:01:31d'ouverture des JO de Paris.
00:01:33C'est une honte, voilà ce qu'il nous dit aujourd'hui.
00:01:35L'ancien président américain a beau être très ouvert d'esprit, c'est ce qu'il a dit,
00:01:39la scène avec les drag queens ne lui a pas plu du tout.
00:01:41On rejoint tout de suite notre correspondante à New York aux Etats-Unis, Fanny Chauvin.
00:01:45Fanny, bonjour aux Etats-Unis aussi.
00:01:47Cette cérémonie divise.
00:01:52En effet, dans le camp présidentiel, la première dame, Jill Biden, était présente à Paris
00:01:58et elle a qualifié la cérémonie de spectaculaire, alors que dans le camp adverse, c'est un autre
00:02:04son de cloche.
00:02:05Le fils de Donald Trump, Junior, parle même d'imaginaire satanique.
00:02:10Quant à son père, Donald Trump, il a été interrogé par la chaîne conservatrice Fox
00:02:16News sur ce sujet.
00:02:17Et même s'il ne répond pas à la question s'il a vu ou non la cérémonie, eh bien
00:02:21il qualifie la scène, la séquence des drag queens de honte, il fait référence au tableau
00:02:27qui a été interprété par certains comme une moquerie de la scène, la célèbre peinture
00:02:32de Leonard de Vinci qui représente le dernier repas de Jésus entouré de ses apôtres.
00:02:37Mais ce n'était pas la source d'inspiration du directeur artistique de la cérémonie,
00:02:42Thomas Joly, qui a voulu rendre hommage au dieu de la fête, Dionysos.
00:02:47Alors Donald Trump s'y méprend.
00:02:49Mais ça ne l'empêche pas d'assurer que s'il est élu président, il n'y aura pas
00:02:54de représentation de la scène dépeinte de cette façon lors des prochains Jeux Olympiques,
00:03:00lors de la prochaine cérémonie des Jeux Olympiques qui aura lieu ici, à Los Angeles,
00:03:05en 2028.
00:03:06Un discours électoraliste censé séduire les chrétiens et les évangélistes qui l'ont
00:03:12conduit au pouvoir en 2016.
00:03:15Fanny Chauvin, notre correspondante à New York, merci à vous.
00:03:18On va commenter ces mots de Donald Trump avec vous, Régis Lesaumier.
00:03:22Tout d'abord, je voudrais vous faire écouter les mots précis du candidat républicain
00:03:26à la présidentielle américaine.
00:03:27« J'ai trouvé que la cérémonie d'ouverture était une honte.
00:03:31Nous n'aurons pas de scène comme ils l'ont dépeint l'autre soir.
00:03:34Je pense simplement que je suis pour tout le monde.
00:03:40Je suis très ouvert d'esprit.
00:03:41Je suis très ouvert d'esprit, mais je pense que ce qu'ils ont fait était une honte. »
00:03:48On ne va pas se leurrer, Régis, ces mots, ils s'inscrivent aussi dans une campagne
00:03:52présidentielle américaine.
00:03:53Oui, tout à fait, puisque Kamala Harris, on sait, elle n'est pas encore nominée.
00:03:57On va quand même attendre un petit peu le 19 août, ou en tout cas au moins encore une
00:04:03semaine puisque les délégués vont peut-être la nommer avant.
00:04:05Mais on sait que sa concurrente est très pro-LGBTQ+.
00:04:13Et donc, clairement, la question de la théorie du genre va rentrer dans la campagne.
00:04:20Et quelque part, on va dire, cette cérémonie, c'est un peu du pain béni pour Donald Trump
00:04:26pour revenir vers l'électorat conservateur, vers le front de l'Amérique, vers l'électorat
00:04:31religieux en particulier.
00:04:32Parce qu'en fait, finalement, ce qu'on se rend compte dans cette cérémonie, ce qui
00:04:35a choqué le plus partout dans le monde, c'est la question de la scène.
00:04:40C'est la question, justement, de la caricature, ou en tout cas de cette moquerie des chrétiens
00:04:47et des catholiques qui a eu un écho, une résonance.
00:04:50Alors là, en l'occurrence, c'est la campagne électorale américaine qui s'en saisit.
00:04:53Mais on sait qu'ailleurs également, il y a eu des réactions plutôt hostiles.
00:04:58Je rappellerai que 59 pays dans le monde ont coupé certaines parties de cette cérémonie
00:05:05et que cette cérémonie n'est plus disponible aujourd'hui sur le site du Comité international
00:05:10olympique.
00:05:11Ce qui veut bien dire qu'il y a quand même une gêne et qu'on se rend compte, ça fait
00:05:16quand même un petit moment, plusieurs jours que ça s'est passé, mais il y a toujours
00:05:20cet écho.
00:05:21Et là, aujourd'hui, aux Etats-Unis, Donald Trump s'en saisit pour sa propre campagne,
00:05:28en fait, en réalité.
00:05:29Et ce qui est intéressant, Chana, c'est que quelques heures plus tôt, la ministre
00:05:31Aurore Berger tentait de répondre aux critiques sur cette cérémonie d'ouverture.
00:05:34Oui, la ministre des missionnaires chargée de l'égalité femmes-hommes a tenu à rappeler
00:05:38que la grande majorité des Français est fière de cette cérémonie.
00:05:41Écoutez.
00:05:42J'ai entendu quelques grincheux pendant la cérémonie d'ouverture, mais en vérité,
00:05:46ces grincheux, ils sont très, très, très minoritaires.
00:05:49Je crois que les Français, ils étaient fiers de cette cérémonie d'ouverture, fiers des
00:05:53valeurs qui ont été diffusées pendant cette cérémonie d'ouverture, fiers du message
00:05:57que la France a passé à cette occasion-là.
00:06:00C'est une France diverse, c'est une France ouverte au monde.
00:06:02C'est une France, tout simplement, qui fait vivre nos valeurs, nos combats féministes,
00:06:07qui était aussi à l'honneur et les combats pour l'inclusion.
00:06:10Aurore Berger dit quelques grincheux, ça vous a fait tiquer ?
00:06:13Non, ça m'a fait tiquer parce qu'en réalité, c'est pas quelques grincheux, c'est beaucoup
00:06:19de gens.
00:06:20Moi, j'en vois autour de moi des gens qui ont été choqués.
00:06:22Puis j'entends des combats féministes.
00:06:23Je ne suis pas sûr que montrer Marie-Antoinette la tête coupée, ça fait partie des combats
00:06:27féministes.
00:06:28Quand même, un peu regarder ce qui a été fait, c'est un peu sur certains tableaux,
00:06:32c'était n'importe quoi.
00:06:33Donc, il faut reconnaître aussi que des erreurs ont été faites, qu'il y a des gens qui ont
00:06:36été choqués.
00:06:37Et ce n'est pas quelques grincheux ou l'extrême droite ou je ne sais quoi, c'est assez caricatural
00:06:42et assez léger de penser de cette façon.
00:06:44Alors justement, Jean-Luc Mélenchon s'est exprimé aussi sur cette cérémonie d'ouverture.
00:06:48Il avait déjà donné son avis sur son blog, il avait expliqué que ce spectacle n'était
00:06:52pas sa tasse de thé.
00:06:53Mais il a voulu encore préciser sa pensée hier, notamment avec la séquence, et vous
00:06:56en parliez, sur Marie-Antoinette.
00:06:57Oui, regardez ce qu'il écrit, cette forme de résumé de la grande révolution de 1789
00:07:01met mal à l'aise tous ceux qui savent à quel point la réduction de celle-ci à la
00:07:04guillotine est une manipulation pour éloigner le peuple de sa révolution.
00:07:08Et puis c'est une femme, et cette violence symbolique est écœurante parce qu'elle
00:07:12entre en résonance avec d'autres meurtres de femmes très contemporains.
00:07:16On pourra néanmoins reparler de la violence symbolique à l'égard des femmes chez LFI.
00:07:21Oui, c'est sûr.
00:07:22Certains élus de la France insoumise ont été protégés en tout cas par le parti
00:07:28concernant des faits de violence.
00:07:30Après le sabotage de la SNCF, le sabotage de fibres optiques, le parquet de Paris a
00:07:34ouvert une enquête et la juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée
00:07:38s'est saisie de l'affaire.
00:07:39Plusieurs opérateurs français ont été visés dans la nuit de dimanche à lundi, c'est
00:07:42le cas de SFR et de FRI, notamment dans les Bouches-du-Rhône, Laude, Loise, Léros, Lameuse
00:07:47et la Drôme.
00:07:48Les informations de notre journaliste police-justice Célia Barotte.
00:07:51Ces dégradations de câbles de fibres optiques ont été constatées dans plusieurs communes
00:07:54notamment à Contrysson, Cap-Eustan, Catigny, Béhancourt et entre l'Euro et l'Estac.
00:07:59Le parquet de Paris s'est saisi de cette affaire au titre de la juridiction nationale
00:08:04de lutte contre la criminalité organisée.
00:08:06Une enquête est donc en cours et elle est ouverte pour trois chefs.
00:08:09Détérioration de biens de nature à portaire atteinte aux intérêts fondamentaux de la
00:08:13nation, atteinte à un système de traitement automatisé de données en bande organisée
00:08:18et association de malfaiteurs en vue de commettre des crimes et délits.
00:08:22Pour ces faits, les peines encourues vont jusqu'à 15 ans de prison et 300 000 euros
00:08:26d'amende.
00:08:27Comme pour les sabotages de la SNCF, c'est la sous-direction de l'antiterrorisme et la
00:08:31direction générale de la gendarmerie nationale qui se charge des investigations.
00:08:35Ces actes de malveillance sont affectés aussi bien des clients fixes que des clients mobiles
00:08:39de SFR ainsi que les opérateurs étrangers empruntant ces réseaux.
00:08:43A ce stade, ces actes n'ont fait l'objet d'aucune revendication.
00:08:47Et on reviendra sur les différentes pistes possibles concernant ces actes de malveillance
00:08:52et de sabotage, ces différents actes avec Claude Moniquet, notre spécialiste des questions
00:08:57de renseignement.
00:08:58Ce sera dans quelques minutes à 6h15.
00:08:59Le Royaume-Uni se réveille sous le choc ce matin.
00:09:02Southport, petite ville côtière près de Liverpool, deux enfants sont morts dans une
00:09:05attaque au couteau hier.
00:09:06Oui, ça s'est passé dans une école de danse.
00:09:0911 personnes ont également été blessées, 8 sont dans un état critique, un suspect
00:09:12âgé de 17 ans a été interpellé.
00:09:14On rejoint tout de suite notre correspondant à Londres, Olivier Weber.
00:09:17Bonjour Olivier, la police ne privilégiait pas la piste terroriste pour le moment ?
00:09:21Non, effectivement, ce n'est pas la piste privilégiée.
00:09:28Olivier, le suspect a 17 ans, la police ne révèle rien de plus sur son identité, sinon
00:09:35qu'il a grandi, en tout cas qu'il vivait dans un village local et qu'il était originaire
00:09:40de Cardiff.
00:09:41Un quotidien, tout de même, le Daily Télégraphe précise que ses parents sont Rwandais.
00:09:46Alors, l'attaque, toujours avec un motif inconnu.
00:09:51La police, d'ailleurs, lance un appel à témoins pour essayer de comprendre ce qui
00:09:55s'est passé.
00:09:56C'était véritablement une scène tirée d'un film d'horreur.
00:09:59Le petit atelier de danse Taylor Swift était plein à craquer, de fillettes de 6 à 11
00:10:05ans.
00:10:06Hier, quand le meurtrier présumé est entré avec un couteau et a attaqué absolument tout
00:10:11le monde, deux petites fillettes sont mortes, neuf sont à l'hôpital, six dans un état
00:10:17critique et deux adultes responsables également qui tentaient de défendre les enfants ont
00:10:21été attaqués.
00:10:22Le pays, vous le disiez, est sous choc.
00:10:24L'affaire fait la une de tous les journaux.
00:10:26Les réactions sont nombreuses.
00:10:27Du premier ministre Kirsten Tammer, qui se dit profondément choqué.
00:10:30Le roi et la reine également offrent leur deuil, de même que pour les familles endeuillées.
00:10:37Et avec une question qui revient ce matin tout le temps et qui n'a pas de réponse
00:10:41pour l'instant.
00:10:42Pourquoi ce carnage ?
00:10:44Merci infiniment Olivier Weber, notre correspondant à Londres pour cette affaire qui s'est
00:10:51donc déroulée hier dans le nord-ouest du pays, le Royaume-Uni justement qui connaît
00:10:55une recrudescence des violences par armes blanches.
00:10:58Alors en fait, je dirais qu'il y a une recrudescence en effet, mais ça fait des années que l'Angleterre
00:11:04est frappée par justement ce mode opératoire, ça fait au moins cinq ans que c'est un véritable
00:11:12fléau en Angleterre, peut-être plus qu'en France encore.
00:11:15Elles ont été multipliées par deux en dix ans, selon l'Office national des statistiques.
00:11:20Non, c'était vraiment un phénomène très inquiétant, lié ou non à la mouvance radicale
00:11:25islamiste, mais en tout cas c'est vraiment très préoccupant ce qui se passe chez nos
00:11:31amis britanniques.
00:11:32On a aussi, nous il faut le reconnaître, une multiplication de ce type d'attaques.
00:11:37Quand c'est motivé pour des raisons religieuses ou politiques, ce qu'on se rend compte c'est
00:11:41que le couteau c'est souvent l'arme qui est le moins facile à détecter.
00:11:46Et quand il y a passage à l'acte de certains radicaux, justement pour la police c'est très
00:11:52difficile d'anticiper ce passage à l'acte et ça fait des ravages, on le voit dans ce
00:11:58cas.
00:11:59En tout cas avec un véritable massacre en fait, c'est une boucherie ce qui s'est passé.
00:12:03Je vous propose pour finir quelque chose de plus léger, de plus surprenant, une image
00:12:08assez étonnante qu'on a observée ce matin avec Shana Arney, Sainte-Libellule qui a envahi
00:12:11une plage aux Etats-Unis.
00:12:13Oui, alors ça s'est passé samedi à la plage de Miss Caming Cut dans l'état de Rhode Island.
00:12:19Regardez, la scène a été filmée par de nombreux vacanciers stupéfaits, alors moi
00:12:22ce qui m'étonne c'est que personne ne bouge.
00:12:24Moi je serais partie en courant, personnellement.
00:12:26Je ne serais pas rassuré non plus, c'est toutefois moins inquiétant qu'un essaim
00:12:29de frelons, on est bien d'accord, mais je vous avoue je ne serais pas très à l'aise
00:12:33non plus sur une plage avec autant de libellules autour de moi, aussi jolies soient-elles ces
00:12:37petites libellules.
00:12:38Allez on va finir avec les sports maintenant.
00:12:43Groupe Verlaine, installateur de panneaux solaires pour professionnels et propriétaires
00:12:47exploitant leur commerce.
00:12:48Groupe Verlaine.pro
00:12:49Votre programme avec les déménageurs bretons, des déménagements d'exception, on dit
00:12:54chapeau les bretons ! Informations sur déménageurs-breton.fr
00:12:57Et on va parler des JO et de cette médaille d'or tricolore en canoë slalom.
00:13:02Nicolas Gestin a survolé la finale avec un parcours sans faute et plus de 5 secondes
00:13:07d'avance sur ses adversaires.
00:13:08Et oui, JO de ses 24 ans, il s'est offert le plus beau titre de sa jeune carrière sous
00:13:12les yeux de celui qui lui a donné envie de se lancer dans la discipline, Tony Estanguet.
00:13:17Je vous propose d'écouter sa réaction juste après la course.
00:13:20C'était juste énorme, c'était dingue, en fait on a forcément envie de se préparer
00:13:25à vivre un moment comme ça, mais je crois que c'est juste pas possible.
00:13:28J'ai lu un article de journal ce matin qui a interviewé trois de mes copains d'enfance,
00:13:33ça m'a foutu la larme à l'œil et je me suis dit allez maintenant tu les fais kiffer
00:13:36au bord et ils sont pas venus pour rien donc fais-toi kiffer, fais-les kiffer et juste
00:13:41après il y avait 100 quimperlois au bord mais il y avait surtout 10 000 français qui
00:13:47ont fait un bruit énorme et juste cœur sur eux, je les remercie parce qu'ils m'ont
00:13:52fait vivre un moment qui restera aggravé pour toujours.
00:14:12Face aux diverses opérations de sabotage ou tentatives de sabotage en pleine compétition
00:14:18des Jeux Olympiques de Paris, quelles sont les différentes pistes évoquées ? Autre
00:14:23piste même que celle de l'ultra gauche, on va évoquer tout ça avec Claude Moniquet,
00:14:27notre spécialiste des questions de renseignements, dans un instant juste après la pause.
00:14:30A tout de suite Claude.
00:14:34Quasiment 6h15 sur CNews si vous vous réveillez, le rappel de l'actualité avec Chana Lousteau.
00:14:4245 départements placés sous vigilance orange canicule ce matin, c'est 6 de plus par rapport
00:14:47à hier et on attend encore des températures très élevées, 39 degrés à Bordeaux et
00:14:52à Lyon, 37 degrés à Toulouse, des valeurs en moyenne 10 degrés au-dessus des normales
00:14:56de saison et ce matin il fait déjà chaud avec 22 degrés à Paris, 24 à Limoges et
00:15:0128 à Nice.
00:15:02Une personne est morte dans des manifestations au Venezuela cette nuit, ils étaient des
00:15:07centaines à se rassembler pour contester la réélection du président Nicolas Maduro,
00:15:11jette-pierre, tir de grenade lacrymogène, il y a eu de violents affrontements avec les
00:15:15forces de l'ordre dans deux quartiers de Caracas, 46 personnes ont été interpellées
00:15:20et placées en détention.
00:15:21Et puis les JO se poursuivent aujourd'hui au programme, c'est le jour J pour Clarisse
00:15:26Agbeignenou, la judoka française entre dans la compétition ce matin et entend bien conserver
00:15:31son titre après sa victoire à Tokyo en 2021 et puis autre grand rendez-vous, Léon Marchand
00:15:36se lancera un nouveau défi, après avoir décroché l'or sur le 400 mètres quatrennage,
00:15:40il va tenter sa chance sur le doublé 200 mètres brasses, 200 mètres papillons.
00:15:44Quelques jours après les opérations de sabotage des lignes de TGV de la SNCF, ce sont des
00:15:53réseaux de fibres optiques de plusieurs opérateurs français qui ont été visés des actes de
00:15:57sabotage nocturne en plein Jeux Olympiques de Paris, des investigations ont été confiées
00:16:01à la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire ainsi qu'à la direction
00:16:05générale de la gendarmerie nationale et on en parle avec vous ce matin, Claude Moniquet,
00:16:09spécialiste des questions de renseignements, merci d'être avec nous, il y a ces opérations
00:16:13de sabotage qui ont été menées à bout et dont je viens de parler mais aussi un certain
00:16:17nombre de tentatives qui ont échoué et qui portent à peu près toutes, à peu près,
00:16:22la marque des groupuscules d'extrême gauche, plus précisément des écologistes radicaux.
00:16:26Oui tout à fait, on est en fait en face de deux vagues qui semblent quand même un peu
00:16:33différentes d'actions qui ont été réalisées ou qui ont été tentées.
00:16:36D'abord on a des opérations classiques de l'ultra-gauche ou des écologistes radicaux
00:16:41plus exactement, des opérations de blocage qui ont été essayées avec vendredi matin
00:16:45des arrestations qui ont eu lieu à Paris, 14 arrestations d'écologistes radicaux d'extinction
00:16:50rébellion qui voulaient mener une opération de blocage et qui ont été arrêtées dans
00:16:54l'île de la cité et à la station Châtelet du métro, c'était samedi, vendredi on a
00:17:02eu des actions qui ont été empêchées à Vincennes contre le contrôle à montre de
00:17:11cyclistes, donc ça ce sont des opérations très classiques et puis on a eu les sabotages
00:17:17de la SNCF et trois autres actions, les actions contre des fibres optiques, une action contre
00:17:23une antenne de relais de téléphonie mobile près de Toulouse et une tentative et un jeune
00:17:30homme qui a été arrêté, connu des services apparemment, qui a été arrêté dans une
00:17:33installation SNCF en Seine-Maritime et là on est plus sur des actions de sabotage donc
00:17:40ce sont des choses qui sont à la fois liées, le but est toujours le même, perturber les
00:17:45géos et perturber la vie des français mais on est quand même sur des modes opératoires
00:17:50qui sont différents donc il faudra voir si ces actions sont liées, celles qui concernent
00:17:54le sabotage le sont probablement.
00:17:56Claude, existe-t-il d'autres pistes que celles de l'ultra gauche ?
00:18:01Alors effectivement il existe une autre piste, d'autant plus qu'il y a quelque chose qui
00:18:04est passé totalement inaperçu en France, c'est que des sabotages de chemin de fer
00:18:09ont eu lieu également en Allemagne lundi matin entre Brême et Hambourg avec le même
00:18:14mode opératoire des incendies de câbles comme ça avait été fait vendredi matin dans trois
00:18:19départements en France donc on est sur quelque chose qui a peut-être une dimension européenne
00:18:24ou en tout cas franco-allemande.
00:18:25Alors de nouveau ça peut être des écologistes radicaux parce qu'il y a des écologistes
00:18:30radicaux let's generation en Allemagne qui prêtent souvent main forte ou qui veulent
00:18:39prêter main forte à leurs homologues français, on leur prête entre autres une volonté de
00:18:43bloquer des aéroports dans les jours à venir mais ça peut aussi être une opération d'ingérence
00:18:49parce que nos amis venus du froid ont, et ça aussi s'est passé relativement sous
00:19:00le radar ces dernières semaines, avaient projeté par exemple une accélération et
00:19:04une intensification de leurs opérations d'ingérence en planifiant des assassinats d'industriels
00:19:11européens d'armement qui sont responsables entre guillemets de livraison d'armes à l'Ukraine.
00:19:17Donc on est peut-être soit dans une opération d'extrême gauche ou d'écologie radicale,
00:19:22soit dans une opération d'ingérence russe, soit, ce qui n'est pas du tout exclu, une
00:19:28opération russe qui téléguiderait des éléments radicaux puisqu'on imagine assez mal quand
00:19:33même des petits soldats russes en uniforme venir saboter eux-mêmes des chemins de fer
00:19:37en France ou en Allemagne.
00:19:39Ils passent obligatoirement par des proxys et ces proxys pourraient être des éléments
00:19:44radicaux de l'extrême gauche ou de l'écologie, manipulés d'ailleurs probablement si c'est
00:19:48le cas à leur insu.
00:19:49Merci Claude Moniquet, je le rappelle vous êtes spécialiste des questions de renseignements.
00:19:56On parlait tout à l'heure avec Shana de 45 départements en vigilance orange à la
00:20:00canicule.
00:20:01Alors cette question, est-ce que des épreuves des Jeux Olympiques devront être reportées
00:20:06à cause de la chaleur ? La question se pose avec ces températures très élevées qui
00:20:10nous attendent encore aujourd'hui.
00:20:11Oui, on attend encore jusqu'à 34 degrés à Paris aujourd'hui.
00:20:15Alors comment s'organise le comité des JO pour faire face à cette situation ? Toutes
00:20:18les explications de Célia Gruyère.
00:20:20Pas de report d'épreuves pour l'instant, la chaleur n'impacte pas encore les Jeux
00:20:25Olympiques.
00:20:26Au siège du comité d'organisation des JO à Saint-Denis, on surveille scrupuleusement
00:20:31la météo.
00:20:32Chaque fédération internationale a ses propres seuils de tolérance pour les athlètes.
00:20:37Pour l'instant, on n'a pas des épreuves qui dépassent ce seuil et si jamais il se
00:20:43trouve qu'on dépasse ce seuil, on a la possibilité de reporter certaines épreuves, ce qui n'est
00:20:48pas le cas pour l'instant.
00:20:49Des seuils qui pourraient notamment impacter la santé des athlètes.
00:20:52On attend jusqu'à 35-36 degrés sur la région parisienne, ce qui commence à pouvoir impacter
00:20:57la santé des athlètes et du public, donc Paris 2024 va prendre des mesures, a déjà
00:21:02pris des mesures pour atténuer l'effet de ces fortes chaleurs.
00:21:05Et certaines de ces mesures ont été mises en place, notamment à Bordeaux ou à Lyon.
00:21:09En ce qui concerne les prochains jours, nous avons déjà activé des protocoles dans nos
00:21:13différents sites.
00:21:14Par exemple, à Bordeaux, nous avons prévu un accès supplémentaire à de l'eau et veillé
00:21:18à ce que nos espaces climatisés soient disponibles pour les personnes qui ne se sentiraient pas
00:21:22bien.
00:21:23Il y a un accès à des espaces ombragés pour les personnes qui font la queue.
00:21:26Au total, 45 départements sont en alerte orange canicule ce mardi, dans une large moitié
00:21:32sud de la France.
00:21:33La majorité des régions du Nord sont quant à elles en vigilance jaune, pour la chaleur
00:21:38ou pour les orages.
00:21:39On en vient à cette question que je vous posais en titre, le palais présidentiel mène-t-il
00:21:44la vie de château ? La cour des comptes a publié hier son rapport sur les dépenses
00:21:48de l'Elysée, elles sont en forte hausse et Benjamin Cuc, dans quelques instants, va
00:21:52nous détailler tout ça, ce sera juste après la pause, restez avec nous.
00:21:586h23 sur CNews, c'est l'heure de l'édito, écho de Benjamin Cuc, on va parler avec vous
00:22:03des dépenses de l'Elysée, comme chaque année depuis 2009, les magistrats de la
00:22:06cour des comptes ont passé au crible la gestion des services de la présidence de la République
00:22:11pour 2023 et la nouvelle, c'est que les comptes sont dans le rouge.
00:22:15En effet Anthony, et pas qu'un peu, les magistrats enquêteurs ont établi que les
00:22:19comptes de l'Elysée étaient en déficit de 8,3 millions d'euros à la fin 2023, alors
00:22:25que le budget initialement prévu pour le président de la République et son équipe
00:22:29était de 117 millions, la dépense a dérapé pour atteindre 125,5 millions d'euros, soit
00:22:38une dépense de 7,1% supplémentaire.
00:22:40Le problème est que depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron en 2017, les dépenses du château
00:22:46n'ont cessé de croître, elles étaient de 102 millions en 2017, à l'époque Emmanuel
00:22:52Macron a partagé avec François Hollande, réputé pour sa bonne gestion des finances
00:22:58Ce qui plombe en 2023, c'est d'abord l'inflation qui selon l'INSEE était de 4,9% et les voyages.
00:23:07Ceux-ci ont progressé de 7% par rapport à 2022 pour s'établir à 23,2 millions d'euros
00:23:14de voyages.
00:23:15La Cour des comptes remarque que ces dépenses ont presque doublé en 5 ans.
00:23:20En 2019, les 108 déplacements d'Emmanuel Macron ont coûté 13,9 millions d'euros.
00:23:25En 2023, 112 déplacements présidentiels ont coûté 23,2 millions d'euros.
00:23:31Seuls les déplacements extra-européens représentent 43% des voyages hors de France.
00:23:37Et alors qu'est-ce que conseillent les magistrats pour réduire ces dépenses ?
00:23:40C'est bien simple, pour limiter la dépense, les magistrats de la rue Cambon recommandent
00:23:44de partir un peu moins nombreux, en plafonnant la taille des délégations officielles et
00:23:49non officielles par destination.
00:23:52Ça paraît du bon sens.
00:23:54Toutes destinations confondues, le coût moyen d'un déplacement présidentiel est passé
00:23:59entre 2019 et 2023 de 150 000 à 207 000 euros.
00:24:04Et ceci s'explique par une explosion du coût moyen d'un voyage au sein même de l'Europe,
00:24:1164 775 euros en 2019, 177 411 en 2023 précisément.
00:24:18Alors, quand il ne se déplace pas, le président de la République reçoit, et là aussi, ça a un coût.
00:24:23Exactement, Anthony, et la Cour des comptes relève que l'Elysée a organisé plus de réceptions
00:24:27en 2023, 171 au total, qu'elle n'en avait fait en 2019, avant la crise Covid.
00:24:33Cette année-là, la présidence de la République avait organisé 146 événements.
00:24:37Et pour chacun d'entre eux, l'Elysée a dépensé en moyenne 35 euros par habité.
00:24:44Pour les réceptions qui ont lieu à l'Elysée, les trois plus coûteuses ont été l'exposition
00:24:52fabriquée en France, 233 000 euros, la fête de la musique, 210 000 euros,
00:24:58les journées européennes du patrimoine, 208 000 euros.
00:25:01Les deux dîners d'État organisés en dehors du palais de l'Elysée ont finalement coûté assez peu en regard de leur importance.
00:25:07Celui en l'honneur du Premier ministre indien, Narendra Modi, a coûté 412 000 euros,
00:25:15c'était le 14 juillet au Louvre, et celui donné à Versailles le 20 septembre
00:25:20en l'honneur du roi Charles III d'Angleterre a coûté 475 000 euros.
00:25:23Le report de ce dernier, pour cause de manifestations contre les réformes de retraite,
00:25:28avait généré 80 000 euros d'excédent.
00:25:31Alors la question c'est, faut-il contrôler davantage les dépenses de l'Elysée ?
00:25:35Une question qu'on vous pose à travers notre QR code, c'est la question du jour.
00:25:39Vous enregistrez vos réponses, vous nous donnez votre avis, on diffusera les réponses dans le courant de cette matinale.
00:25:45Voici tout de suite la météo des plages.
00:25:50L'agence Bédéor vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
00:25:54L'agence Bédéor, partenaire de votre nouvelle épargne.
00:25:58Place à présent à votre météo des plages où les températures restent estivales,
00:26:01notamment à Deauville ou encore à Grandville, où vous aurez localement entre 29 et 31 degrés.
00:26:05Dans l'eau, vous aurez 17 degrés au Touquet.
00:26:08Sur la façade atlantique, le temps restera un peu plus nuageux,
00:26:11avec en moyenne 26 degrés à Noirmoutier ou encore au sable d'Olonne.
00:26:14Dans l'eau, vous aurez localement entre 17 et 19 degrés.
00:26:17En allant vers le Pays Basque, il fera toujours chaud, 35 degrés à Royan, 39 degrés à Arcachon,
00:26:22avec un temps un peu plus nuageux par rapport aux jours précédents.
00:26:25Au temps du golfe du Lyon, les températures s'envolent, 35 degrés à Valras,
00:26:2832 degrés à Argelès, pas un seul nuage à l'horizon.
00:26:31Et dans l'eau, vous aurez localement 26 degrés sous le soleil de Sanari.
00:26:35Entre la côte d'Asiens et la Corse, même type de conditions météo,
00:26:3834 degrés à Antibes ou encore à Hyères.
00:26:40Et dans l'eau, vous aurez localement jusqu'à 26 degrés sous le soleil d'Ajaccio.
00:26:45La météo des plages avec BDR.fr.
00:26:47L'agence BDR vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
00:26:50L'agence BDR, partenaire de votre nouvelle épargne.
00:26:54Et tout de suite, la météo du jour avec Alexandra Blanc,
00:26:58que l'on retrouve dans un instant sur le toit terrasse de CNews.
00:27:02Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:27:04La météo avec Groupe Verlaine.
00:27:06Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
00:27:09Groupe Verlaine.
00:27:11Alexandra, vous êtes à l'extérieur.
00:27:13Vous profitez de la température très douce ce matin.
00:27:16Puisque c'est la journée la plus chaude de la semaine.
00:27:20Oui, ma chère Shana.
00:27:21Déjà 22 degrés en région parisienne.
00:27:24Et notamment ici dans le 15e arrondissement de Paris.
00:27:27Les températures vont s'envoler.
00:27:2945 départements ont d'ailleurs été placés sous surveillance.
00:27:32Alors le bassin parisien n'est pas concerné par cette vigilance canicule.
00:27:35Mais il va tout de même faire particulièrement chaud aujourd'hui.
00:27:3845 départements notamment dans le sud.
00:27:40Entre la Nouvelle-Aquitaine, le centre ou encore l'est du pays.
00:27:44Avec localement jusqu'à 40 degrés attendus.
00:27:47Hier il a déjà fait très très chaud.
00:27:49Il va faire chaud aujourd'hui.
00:27:50On parle bel et bien de 3 journées avec des températures qui s'envolent.
00:27:53Température donc en moyenne 10 à 12 degrés au-dessus des normales de saison.
00:27:58Là où il fera le plus chaud aujourd'hui, c'est dans le sud-ouest.
00:28:01Ou encore dans l'arrière pays provençal.
00:28:03On attend par exemple localement jusqu'à 38-39 degrés entre Bordeaux et Toulouse.
00:28:08Et localement jusqu'à 39 degrés pour le Lyonnais.
00:28:11On pourrait d'ailleurs frôler les 40 degrés dans le Var.
00:28:14Et demain encore de la chaleur.
00:28:16Chaleur qui va d'ailleurs remonter en direction des régions centrales.
00:28:19On attend localement jusqu'à 34-35 degrés entre la Bourgogne et le bassin parisien.
00:28:24Mais garde aux orages.
00:28:26Les orages qui vont se mettre en place à partir d'aujourd'hui.
00:28:29Des orages qui sont donc attendus en fin de journée.
00:28:32Entre les régions centrales, les pays de la Loire ou encore le bassin parisien.
00:28:36Ces orages pourraient être localement assez forts.
00:28:38Notamment entre aujourd'hui et jeudi après-midi.
00:28:42Ces orages qui auront donc pour conséquence de faire dégringoler les températures.
00:28:46La canicule finalement ne durera pas longtemps.
00:28:49Uniquement 3 jours.
00:28:51Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:28:53C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:28:55Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
00:28:58Groupe Verlaine.
00:29:006h30 sur CNews.
00:29:01Bon réveil à tous.
00:29:02Vous êtes les bienvenus dans la matinale été.
00:29:05Avec Jeanne Allousteau, Benjamin Cuc pour l'économie.
00:29:07Régis Le Sommier pour commenter toute l'actualité.
00:29:10Notre éditorialiste politique du matin.
00:29:12Alexandra Blanc, vous venez de la voir pour La Météo sur le toit terrasse de CNews.
00:29:16Elle ne s'embête pas ce matin.
00:29:17On l'a mise au soleil.
00:29:18Elle est bien.
00:29:19On a presque envie de faire la matinale là-haut.
00:29:21Oui, pour la délocaliser.
00:29:22Oui, c'est ça.
00:29:23On devrait la délocaliser de quelques étages.
00:29:26A la une de l'actualité de votre mardi.
00:29:29Ce qui devait arriver, arriva.
00:29:31L'épreuve masculine du triathlon des JO est reportée.
00:29:33Elle devait se tenir aujourd'hui.
00:29:34Elle se tiendra finalement demain.
00:29:36Si toutefois, l'eau de la Seine n'est pas polluée.
00:29:38La décision a été prise dans la nuit.
00:29:40Et nous serons sur le lieu de l'épreuve dans quelques instants.
00:29:42Avec Mathieu Dewez.
00:29:45Les JO toujours et cette polémique autour d'un judoka algérien
00:29:48officiellement disqualifié pour avoir dépassé le poids requis
00:29:51avant d'affronter un sportif israélien hier.
00:29:53Le soupçon pèse sur le comité algérien.
00:29:55Refuse-t-il le combat en raison de la nationalité israélienne de l'adversaire ?
00:29:59Cela s'est déjà produit aux JO de Tokyo.
00:30:01Une enquête est ouverte par la Fédération Internationale de Judo.
00:30:05Paris, sa tour Eiffel, son arc de triomphe.
00:30:08Et peut-être bientôt, sa vasque et ses anneaux olympiques.
00:30:10Face aux JO, la maire de Paris, Anne Hidalgo,
00:30:13veut capitaliser sur l'événement et conserver ses symboles.
00:30:16Bonne idée, opportunisme politique ?
00:30:18Un peu des deux probablement.
00:30:20En tout cas, on en parle dans ce journal.
00:30:22Et puis 45 départements placés en vigilance orange à la canicule
00:30:26parmi lesquels le Vaucluse.
00:30:27On sera justement ce matin à Avignon,
00:30:29où les habitants se préparent aux fortes chaleurs.
00:30:31Le reportage à suivre.
00:30:36On commence tout d'abord avec cette épreuve de triathlon reportée à deux mains.
00:30:39Initialement, elle devait avoir lieu ce matin.
00:30:41Mais la qualité de la scène, la qualité de l'eau de la scène,
00:30:43a été jugée trop polluée.
00:30:45On va tout de suite aller sur le terrain rejoindre notre envoyé spécial Mathieu Devese.
00:30:48Mathieu, vous êtes sur le pont de l'Alma.
00:30:50Les entraînements avaient déjà été annulés hier et avant-hier pour les mêmes raisons.
00:30:57Tout à fait, Chana.
00:30:58C'est l'un des premiers flops de ces Jeux Olympiques.
00:31:01La première épreuve qui devait se dérouler dans la scène
00:31:04est tout simplement annulée en cause, bien sûr, la pollution du fleuve.
00:31:08Cette épreuve, c'est le triathlon.
00:31:10Je vous sais sportif, l'équipe de la matinale,
00:31:12mais laissez-moi quand même vous rappeler en quoi consiste le triathlon.
00:31:15Trois épreuves.
00:31:16La première, et c'est là où c'est intéressant, c'est la natation.
00:31:19Puis le cyclisme et enfin la course à pied.
00:31:22Cette première épreuve de natation devait avoir lieu, l'épreuve masculine, à 8h.
00:31:26Juste en face de nous, à quelques centaines de mètres.
00:31:29On ne peut pas vraiment y accéder car il y a un gros dispositif de sécurité.
00:31:32Mais cette épreuve devait débuter.
00:31:34L'épreuve de natation depuis le pont Alexandre III.
00:31:37Le splendide pont Alexandre III.
00:31:39Mais finalement, les prélèvements sont mauvais.
00:31:42La qualité de l'eau est mauvaise en cause.
00:31:45Les pluies, les fortes pluies et notamment ce déluge.
00:31:48Vous vous en souvenez, ce déluge qui s'est abattu sur la capitale vendredi soir.
00:31:51J'y ai été, je peux vous dire que pendant trois heures, la pluie n'a pas cessé.
00:31:54Samedi également, il a plu.
00:31:56Et donc, des eaux de mauvaise qualité avec des bactéries qui sont présentes ici,
00:32:00sur le sol de Paris, ont pu être déversées dans l'eau du fleuve, dans l'eau de la Seine.
00:32:04Avec bien sûr deux bactéries pointées du doigt qui pourraient rendre les athlètes,
00:32:08les 55 triathlètes malades.
00:32:10Alors, pour le moment, cette épreuve est reportée à demain.
00:32:13Mais il y a en vrai deux possibilités.
00:32:15Soit on continue de reporter les épreuves.
00:32:17Ou alors, tout simplement, le triathlon devient un duathlon.
00:32:20Vous avez compris, on supprime la natation.
00:32:22On garde donc le cyclisme et puis la course à pied.
00:32:25On va en savoir un peu plus dans les prochains jours.
00:32:27Vous avez écouté la météo d'Alexandra Blanc.
00:32:29Les conditions météo et cette canicule pourraient jouer en faveur,
00:32:32donc, d'une reprise de cette épreuve de triathlon.
00:32:35Enfin, sachez tout de même que l'État et les collectivités franciliennes
00:32:38ont investi pas moins d'un milliard 400 millions d'euros
00:32:41pour rendre la Seine baignable en vue des Jeux Olympiques.
00:32:44Et pour le reste du public, eh bien, pour l'instant,
00:32:46on ne va pas se mentir, c'est raté.
00:32:48On était à deux doigts d'assister à un plongeon de Mathieu Devesse.
00:32:51Ce sera peut-être pour demain.
00:32:52Merci Mathieu Devesse.
00:32:53Merci également à Raphaël Lasreg qui vous accompagne.
00:32:56Effectivement, est-ce que la France a eu les moyens de ses ambitions
00:33:01concernant l'eau de la Seine ?
00:33:03Là, c'était quand même un petit peu compliqué.
00:33:051,4 milliard d'euros pour dépolluer le fleuve.
00:33:08Aujourd'hui, on est obligé de reporter à chaque fois les entraînements.
00:33:11Puis, désormais, l'épreuve peut-être à deux mains.
00:33:14Et on nous dit, dans le pire des cas, ce triathlon deviendra...
00:33:17Alors, Mathieu Devesse nous a dit un duathlon.
00:33:19Je ne sais pas si on dit biathlon ou duathlon.
00:33:20Je ne connais pas le terme exact pour le coup.
00:33:22Mais ça voudrait dire que l'épreuve serait quand même
00:33:25amputée d'une partie d'elle-même.
00:33:27Est-ce qu'il serait quand même dramatique comme signal
00:33:30donné pour ces Jeux Olympiques ?
00:33:32Et pour les athlètes qui s'entraînent d'ailleurs à ces épreuves ?
00:33:36Oui, d'une part.
00:33:37Et puis, je ne sais pas si dans l'histoire du triathlon,
00:33:39c'est déjà arrivé un tel cas de figure
00:33:42où l'on soit obligé de supprimer la natation.
00:33:44Parce que c'est quand même un tout, le triathlon.
00:33:47Et comment on peut ensuite juger d'une compétition ?
00:33:50Est-ce que c'est des médailles au rabais ?
00:33:52En tout cas, il y a un vrai problème de définition.
00:33:55Et on peut se dire aussi, quelque part,
00:33:581,4 milliard d'euros investis pour rendre la Seine baignable.
00:34:05Qu'est-ce qui a été fait, finalement ?
00:34:08Ça consiste à quoi ?
00:34:10Alors, il y a l'éternel problème des égouts,
00:34:13du rapport des égouts et du fleuve.
00:34:15Mais on se rend compte, au final,
00:34:17qu'on a beau investir les sommes colossales qu'on voudrait
00:34:22pour que ça se passe,
00:34:24face à la nature et face aux pluies,
00:34:26à ces phénomènes-là, on ne peut rien faire, en fait.
00:34:29Et on se rend compte que tant qu'il y aura des pluies,
00:34:33on n'est pas maître, on ne peut pas maîtriser ça.
00:34:36Et on aura beau investir les sommes qu'on veut,
00:34:38ça ne changera rien.
00:34:40Mieux vaut parler des sportifs qu'on aime
00:34:42et des stars de cette compétition,
00:34:44et notamment la judoka Clarisse Akbenienu,
00:34:47c'est le jour J aujourd'hui pour elle.
00:34:49Elle va se lancer dans la compétition
00:34:51à l'Aréna Champs de Mars, à Paris, ce sera ce matin.
00:34:54Et elle entend bien conserver son titre
00:34:56dans la catégorie des moins de 63 kg
00:34:58après sa victoire à Tokyo, c'était en 2021.
00:35:01Son portrait est signé Amaya Kaznav,
00:35:03journaliste Infosport+.
00:35:06Elle fait partie de ces stars,
00:35:08des athlètes les plus attendus de ces Jeux Olympiques de Paris.
00:35:11Clarisse Akbenienu, double championne olympique à Tokyo,
00:35:15aussi bien en individuelle que par équipe,
00:35:18médaillée d'argent à Rio,
00:35:206 fois championne du monde.
00:35:22A 31 ans, elle vise tout simplement
00:35:25la plus haute marche du podium
00:35:27dans la catégorie des moins de 63 kg.
00:35:30Au premier tour, Clarisse Akbenienu
00:35:32va avoir un très gros morceau à affronter.
00:35:34L'israélienne Gilly Sharir,
00:35:36qui a été victorieuse du grand chlem de Paris
00:35:39l'année dernière, porte drapeau à Tokyo.
00:35:43Clarisse Akbenienu est depuis devenue maman.
00:35:46Une petite Athéna, 2 ans,
00:35:48qu'elle n'a pas quittée pendant la compétition
00:35:50parce qu'elle ne dort pas au village olympique
00:35:52mais dans un hôtel
00:35:54où l'organisation l'a installée
00:35:56pour qu'elle soit au plus près de sa petite fille
00:35:58qui assistera à ses combats aujourd'hui.
00:36:01Clarisse Akbenienu va vouloir montrer
00:36:04qu'elle est bel et bien de retour pour de bon.
00:36:09Et on a hâte de la voir nous rapporter une médaille.
00:36:11Je ne veux pas lui porter de malchance, bien sûr.
00:36:13La polémique, c'est du judo, toujours,
00:36:15autour de la disqualification du judoka algérien
00:36:18Messaoud Redouandris.
00:36:20Il n'a pas pu affronter hier l'israélien Tohar Boudboul
00:36:23parce qu'il a dépassé le Poirot qui part sa catégorie.
00:36:26Ça, c'est la version officielle.
00:36:28Oui, mais le comité israélien dénonce
00:36:30une volonté de ne pas combattre un adversaire israélien.
00:36:33C'était déjà arrivé en 2021 pendant les Jeux de Tokyo.
00:36:36Alors, pour éclaircir la situation,
00:36:38la Fédération internationale de judo va ouvrir
00:36:40une enquête approfondie. Charles Pousseau.
00:36:42400 grammes de trop, et c'est la disqualification
00:36:45pour Redouandris.
00:36:46Une décision qui fait polémique.
00:36:48Le judoka est soupçonné d'avoir volontairement raté sa pesée
00:36:51pour éviter d'affronter son adversaire israélien
00:36:53Tohar Boudboul.
00:36:55Nous pensons que le sport doit rester un domaine d'intégrité
00:36:58à l'abri de l'influence des conflits internationaux.
00:37:00Après les JO, la situation fera l'objet d'un examen
00:37:03et d'une enquête approfondie,
00:37:05et d'autres mesures seront prises si nécessaire.
00:37:08Le comité olympique israélien n'a pas tardé à réagir.
00:37:11Pour eux, aucun doute, c'est le comité algérien
00:37:13qui l'a fait exprès.
00:37:15Mais ne pointe pas du doigt Redouandris pour autant.
00:37:17C'est une honte.
00:37:19Je pense que l'on peut jouer avec la pesée.
00:37:21Mais tout le monde sait qu'il s'agit d'une question politique.
00:37:24Je suis de tout cœur avec cet athlète.
00:37:26Je suis sûre que ce n'est pas sa décision.
00:37:28Je suis sûre que c'est celle de la direction.
00:37:33Mais rater sa pesée, est-ce possible ?
00:37:35Est-ce un carat ? Ou est-ce volontaire ?
00:37:37Pour Céline Géraud, difficile de croire que ce ne soit pas fait exprès.
00:37:40Je n'ai jamais vu ça.
00:37:42Jamais à ce niveau-là, un athlète, un judoka sélectionné pour les JO,
00:37:45n'arrive pas au poids le jour J.
00:37:48Quand bien même il aurait du poids encore à perdre,
00:37:50il aurait la possibilité de le faire puisque la pesée a lieu la veille
00:37:53et qu'il y a un créneau de trois heures pour faire le poids.
00:37:56L'enquête déterminera si, oui ou non, cette prise de poids est volontaire.
00:37:59Cette disqualification rappelle le cas de Fethi Nourine, judoka algérien
00:38:02qui avait déclaré forfait lors des JO de Tokyo,
00:38:04pour ne pas affronter Tohar Boudboul.
00:38:09Elle illumine le ciel de Paris.
00:38:11Les places s'arrachent pour venir la contempler.
00:38:13La Vasque olympique allumée par nos derniers relayeurs,
00:38:15Teddy Riner et Marie-Josée Perrec.
00:38:17Cette question, est-ce qu'il faut conserver définitivement cette Vasque olympique
00:38:21même après les Jeux olympiques ?
00:38:23C'est en tout cas une idée évoquée par Anne Hidalgo, Audrey Berto et Antoine Durand.
00:38:28Et si la Vasque des JO restait dans le ciel des Tuileries pour toujours ?
00:38:32C'est en tout cas le souhait de la maire de Paris.
00:38:35Il y a trois symboles sur lesquels on doit se pencher.
00:38:38Les anneaux olympiques sur la tour Eiffel, la Vasque
00:38:41et les statues des dix femmes françaises apparues sur la Seine.
00:38:44Élevée à 60 m au-dessus du jardin des Tuileries,
00:38:47la Vasque est considérée comme l'un des symboles les plus emblématiques
00:38:50des Jeux de Paris 2024.
00:38:52Les anneaux olympiques installés sur la tour Eiffel début juin
00:38:55ont aussi marqué le paysage parisien.
00:38:58Mais faut-il pour autant les conserver après la compétition ?
00:39:02C'est bien de pouvoir continuer à avoir cette Vasque
00:39:06pour que les gens puissent savoir que les Jeux olympiques ont été à Paris en 2024.
00:39:13Quant aux anneaux olympiques sur la tour Eiffel,
00:39:17certes, ce serait bien de les conserver, mais pas tout le temps.
00:39:20C'est une bonne idée parce que ça fait 100 ans qu'on les attendait
00:39:23et ça sera le symbole qu'on garde.
00:39:25Six mois après, la page est tournée, il faut passer à autre chose.
00:39:28La Vasque aux allures de Montgolfière reste accessible gratuitement
00:39:32au jardin des Tuileries jusqu'à la clôture des Jeux, le 11 août prochain.
00:39:38Alors on l'a vu avec Alexandra Blanc ce matin,
00:39:40qui est revenue du toit terrasse de CNews.
00:39:43Elle se multiplie, elle se téléporte dans cette rédaction.
00:39:4745 départements sont toujours en vigilance orange à la canicule ce matin.
00:39:51Et parmi eux, le Vaucluse où le thermomètre frôle les 40 degrés à l'ombre.
00:39:55Alors la ville d'Avignon s'organise et les habitants et les touristes aussi.
00:39:58Reportage CNews, signé Stéphanie Roquet.
00:40:03La cité des papes, désertée, mais ce n'est qu'une illusion.
00:40:07À la mi-journée, avec un thermomètre qui affiche 38 degrés,
00:40:11les Avignonnais et les vacanciers se réfugient au frais ou à l'ombre.
00:40:16Rester à l'ombre, ne rien faire.
00:40:18J'avoue qu'en étant à l'extérieur, la fraîcheur des arbres est bien meilleure
00:40:23que l'ombre qu'on peut trouver ailleurs.
00:40:26Il faut gérer, on va visiter demi-entre-midi à 14h le palais, on va être au frais.
00:40:30Boire beaucoup, ne pas faire trop de mouvements intempestifs, de sport, etc.
00:40:38À quelques mètres du centre-ville, cette résidence senior accueille
00:40:42dans ces salles climatisées les personnes âgées ou fragiles.
00:40:45Allez, installez-vous.
00:40:47De l'eau ?
00:40:49Oui, de l'eau fraîche.
00:40:51Ça peut être pour une heure, ça peut être pour une journée,
00:40:53vraiment au besoin de la personne.
00:40:55On va limiter l'isolement, on préserve leur santé,
00:40:58et il y a une vigilance, je pense qu'ils prennent conscience
00:41:02de la nécessité de l'hydratation.
00:41:04Dans le Vaucluse, cet épisode caniculaire pourrait se poursuivre en plusieurs jours.
00:41:10Allez, autre image insolite qu'on voulait vous montrer ce matin,
00:41:13cette opération de sauvetage.
00:41:15Dimanche, en pleine épreuve d'équitation des Jeux Olympiques,
00:41:18un chevreuil est tombé dans un grand canal du château de Versailles.
00:41:21Et ça a provoqué l'interruption temporaire de la compétition,
00:41:24puisque vous allez voir les images, les pompiers n'ont pas hésité à se jeter à l'eau.
00:41:28Le chevreuil a finalement été sorti sain et sauf sous les acclamations de la foule.
00:41:33Ça fait réagir Alexandra.
00:41:35Ah oui, moi qui adore les animaux, heureusement qu'il a été sauvé.
00:41:38Ils sont sympathiques ces pompiers qui sont allés sauver...
00:41:40Mais moi j'y serais allée.
00:41:42Je ne doute pas de votre générosité, de votre volonté de sauver tous les animaux.
00:41:46Enfin, je pense qu'un chevreuil, c'est lourd pour vous.
00:41:48Oui, ça aurait été mieux de vous aider.
00:41:50Mais vous seriez venu, vous.
00:41:52Vous aidez vous, Alexandra, qui aide le chevreuil.
00:41:54C'est une belle image.
00:41:56Une complication extrême, mais c'est une très belle image qu'on voulait vous montrer ce matin.
00:41:59Quelque chose de mignon pour alléger un petit peu cette actualité.
00:42:02Cette actualité toujours très lourde.
00:42:04On va finir avec les sports à présent.
00:42:06Votre programme avec Groupe Verlaine.
00:42:08Installateurs de panneaux solaires pour professionnels et propriétaires exploitant leur commerce.
00:42:12Groupeverlaine.pro
00:42:14Votre programme avec les déménageurs bretons.
00:42:16Des déménagements d'exception.
00:42:18On dit chapeau les bretons.
00:42:20Informations sur déménageurs-breton.fr
00:42:22Et Chana, on va parler de cette très belle performance tricolore en Escrime.
00:42:26Oui, Manon Apitibruna et Sarah Balzer se sont affrontées hier pour une finale 100% française.
00:42:32Assurant deux médailles à la France.
00:42:34Ça n'était pas arrivé depuis 1996 aux Jeux d'Atlanta.
00:42:39Et c'est finalement Manon Apitibruna qui a décroché l'or.
00:42:42C'est une première pour la France en sabre individuelle aux Jeux Olympiques.
00:42:48C'était votre programme avec les déménageurs bretons.
00:42:50Des déménagements d'exception.
00:42:52On dit chapeau les bretons.
00:42:54Informations sur déménageurs-breton.fr
00:42:56Jamais le soleil n'a autant brillé.
00:42:58C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
00:43:00Installateurs de panneaux photovoltaïques garantis à vie.
00:43:02Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:43:06Dans un instant avec Chana, on va vous parler de ça.
00:43:08C'est la mascotte des Jeux Olympiques, la fameuse frige.
00:43:11Sachez qu'elle se vend comme des petits pains dans les magasins dédiés, notamment sur les Champs-Élysées.
00:43:16Les maîtres de files d'attente.
00:43:18Elle génère des files d'attente incroyables.
00:43:20Elle est même assortie à la tenue d'Alexandra Blanc.
00:43:23J'allais me l'offrir du coup, ça m'éviterait de faire la queue.
00:43:25Et on va vous l'offrir, vous demanderez à Tony Pitaro, notre rédacteur en chef ce matin,
00:43:29qui détient officiellement cette peluche.
00:43:31Il veut bien vous la donner.
00:43:33Le message est passé, mon cher Tony.
00:43:35Le message est passé, il est sous pression désormais.
00:43:37A tout de suite sur C12.
00:43:42Allez, de retour dans votre matinale.
00:43:446h47, bon réveil à tous ceux qui nous rejoignent.
00:43:46Tout de suite, le rappel de l'actualité avec vous, Chana.
00:43:49Cette information de la matinée.
00:43:53Le triathlon masculin a été reporté à deux mains.
00:43:56Initialement, l'épreuve devait avoir lieu ce matin.
00:43:58Mais la qualité de l'eau de la Seine a été jugée trop polluée.
00:44:01Les entraînements de ces derniers jours avaient déjà été annulés pour les mêmes raisons.
00:44:04Je rappelle que la dépollution de la Seine a coûté plus d'un milliard quatre cents millions d'euros.
00:44:10C'est au tour de Donald Trump de donner son avis sur la cérémonie d'ouverture des Jeux de Paris.
00:44:14C'est une honte, tout simplement.
00:44:16L'ancien président américain a beau être très ouvert d'esprit, c'est ce qu'il a dit,
00:44:19la Seine avec les drag queens ne lui a pas plu du tout.
00:44:22Il répondait aux questions d'une journaliste sur le type de cérémonie qu'il voulait voir en 2028 à Los Angeles.
00:44:27A priori, rien de ce qu'on a vu à Paris, donc.
00:44:31Et puis, la France cumule déjà 16 médailles olympiques.
00:44:34Et parmi elles, deux nouvelles médailles d'or remportées hier.
00:44:37Nicolas Gestin a survolé la finale de canoë slalom.
00:44:40Et Manon Apiti Brunei, sortie vainqueur de la belle finale franco-française en ice cream.
00:44:45La France se hisse actuellement à la deuxième place du classement derrière le Japon.
00:44:52C'est l'une des stars des Jeux olympiques.
00:44:54Alors, je ne vous parle pas d'Alexandra Blanc.
00:44:56Alexandra Blanc, c'est notre star à nous.
00:44:58Je parle de la friche, cette petite mascotte qu'elle tient entre les mains.
00:45:01Très bien assortie à sa robe, je le rappelle.
00:45:04Chana, c'est un magasin qui a ouvert ses portes sur les Champs-Élysées, qui la vend,
00:45:08avec à l'intérieur des centaines de souvenirs olympiques.
00:45:11Vous allez le voir que c'est la petite mascotte qui rencontre le plus de succès.
00:45:14Le reportage est signaux de Roberto et Antoine Durand.
00:45:18Une file d'attente de plusieurs centaines de mètres, rien que pour elle.
00:45:23La petite peluche, moi je la trouve très très mignonne, cette petite peluche.
00:45:27Puis j'ai pris la version paralympique, je la trouve vraiment mignonne.
00:45:31Je vais pouvoir la mettre sur mon sac.
00:45:33C'est la star de la boutique de Paris 2024.
00:45:36La peluche frige, mascotte officielle des Jeux.
00:45:39En doudou, bonnet ou porte-clés, cette mascotte fait l'unanimité.
00:45:43Elle est amusante, disons qu'elle est flashy.
00:45:46Elle est facilement reconnaissable, elle passe partout.
00:45:49On la reconnaît de loin et on la reconnaît facilement.
00:45:51C'est important parce qu'elle porte des valeurs importantes
00:45:53que la France veut mettre en valeur à l'étranger et montre au monde entier.
00:45:56Elle est belle en plus cette mascotte.
00:45:58Les photos, en peluche aussi on peut l'acheter, c'est nickel.
00:46:02Côté prix, comptez 12 euros pour la petite de 15 centimètres,
00:46:0630 euros pour la plus grande et jusqu'à 800 euros pour la mascotte géante.
00:46:10Si pour beaucoup d'acheteurs, c'est le souvenir qu'il faut emporter,
00:46:13d'autres restent plus classiques.
00:46:16Crayons à papier, des magnètes, des porte-clés.
00:46:22C'est le dernier.
00:46:24Située sur les Champs-Elysées, la boutique reste ouverte jusqu'au 15 septembre.
00:46:30Qu'est-ce qu'on en dit de cette peluche Alexandre?
00:46:32Elle est très jolie.
00:46:33Il y a la version paralympique aussi, il faut le souligner,
00:46:36il faut aller l'acheter également.
00:46:38Par contre, c'est vrai que la version à 120 centimètres, un petit peu chère.
00:46:41800 euros, 1,20 m, ça reste...
00:46:44C'est bien d'avoir un petit souvenir comme celui-ci,
00:46:46mais alors la peluche à 800 euros...
00:46:48Le porte-clés, c'est bien.
00:46:49Et la place que ça prend à la maison.
00:46:51Vous avez raison, je n'avais pas noté la place que ça prend à la maison.
00:46:53Au plus du mètre carré à Paris, c'est un peu dommage.
00:46:56En plus de payer une peluche énorme à 800 euros.
00:47:00Cocktail, dîner, invité de prestige,
00:47:03on va parler dans quelques instants des dépenses de l'Elysée.
00:47:06Elles ont fortement augmenté
00:47:08depuis le début du premier quinquennat d'Emmanuel Macron,
00:47:12mais les dépenses se sont encore accentuées depuis un an.
00:47:15Entre 2022 et 2023,
00:47:17la Cour des comptes a publié un rapport sur ce sujet
00:47:20et on en parle juste après la pause.
00:47:266h54 sur CNews, de retour dans votre matinale.
00:47:29Cocktail, dîner, invité de prestige.
00:47:31Les dépenses des réceptions de l'Elysée ont explosé l'année dernière
00:47:34selon un rapport de la Cour des comptes.
00:47:36La juridiction appelle à la vigilance
00:47:38et à poursuivre les efforts pour contenir les dépenses.
00:47:41À titre de comparaison, l'année dernière,
00:47:43elles représentaient 21 millions d'euros
00:47:45contre 13 millions en 2022.
00:47:47Célia Grouillard.
00:47:49Ce sont des réceptions de plus en plus nombreuses
00:47:51et surtout de plus en plus coûteuses.
00:47:53La Cour des comptes alerte sur les dépenses de l'Elysée.
00:47:56En 2023, seconde année du mandat d'Emmanuel Macron,
00:47:59171 réceptions ont été organisées
00:48:02contre 146 en 2019.
00:48:04Même augmentation pour le nombre d'invités
00:48:06qui a grimpé de 13% en un an.
00:48:08Les dépenses par convives ont explosé de 20,5%.
00:48:12Au total, les principaux cocktails organisés par Emmanuel Macron
00:48:16ont coûté 202 000 euros.
00:48:18Et c'est sans compter les deux dîners d'Etat
00:48:20pour la venue du Premier ministre indien et du roi Charles III.
00:48:23Ils ont respectivement coûté 412 000 et 474 000 euros.
00:48:27Les remises de décorations ont quant à elles
00:48:29entraîné des frais de traiteurs
00:48:31qui ont doublé en l'espace d'un an.
00:48:33En 2023, elles ont coûté 66 000 euros.
00:48:36La Cour des comptes explique en partie
00:48:38ces hausses fulgurantes par l'inflation
00:48:40mais aussi par d'importants travaux dans les grandes cuisines
00:48:43qui ont obligé l'Elysée à faire appel à des prestataires extérieurs.
00:48:46Elle parle d'un résultat déficitaire
00:48:48qui fragilise les comptes de la présidence.
00:48:50Un résultat déficitaire de 8,3 millions d'euros en 2023.
00:48:56Et cette question qu'on vous pose grâce à ce QR code,
00:48:59doit-on mieux contrôler les dépenses de l'Elysée ?
00:49:03Vous enregistrez vos réponses,
00:49:04on les diffusera dans le courant de la matinale
00:49:06et on va profiter de l'éclairage de Régis Le Saumier sur ce plateau.
00:49:09Est-ce qu'il faut mieux contrôler les dépenses de l'Elysée ?
00:49:12Je ne sais pas si je vais être capable de beaucoup vous éclairer
00:49:15parce que la vraie question qui se pose,
00:49:17c'est de se demander est-ce qu'Emmanuel Macron a une limite ?
00:49:20Est-ce qu'il y a des règles qui régissent les dépenses présidentielles
00:49:26ou est-ce qu'il peut faire ce qu'il veut ?
00:49:27Est-ce qu'il peut augmenter à discrétion ?
00:49:31Vous savez quoi, on a Benjamin Cuc en face de nous,
00:49:33peut-être que vous avez une réponse là-dessus.
00:49:35La limite, c'est le ciel.
00:49:36C'est-à-dire que le Président peut aller à 150 millions l'année prochaine,
00:49:40personne n'aura rien à lui dire.
00:49:42Et ce n'est pas les magistrats de la Cour des comptes
00:49:44qui ne peuvent faire que des recommandations
00:49:46qui pourront lui dire Monsieur le Président,
00:49:48vous avez trop dépensé, on coupe les vannes, on ferme les vannes.
00:49:51Non, le Président de la République fait ce qu'il veut avec l'argent des Français.
00:49:55On est donc dans le cadre de ce qu'on appelle une monarchie présidentielle.
00:49:59Totalement.
00:50:00Sky is the limit.
00:50:01Alors justement, notre question est d'autant plus pertinente.
00:50:04Faut-il mieux contrôler les dépenses de l'Élysée, imposer des limites ?
00:50:08Je vous le disais, vous scannez le QR code et vous enregistrez vos réponses.
00:50:12On s'engage à les diffuser d'ici la fin de cette émission, même bien avant.
00:50:16Restez avec nous bien évidemment.
00:50:18Un mot pour vous rappeler ce rendez-vous politique,
00:50:20ce sera tout à l'heure à 8h10.
00:50:22L'invité politique de Florian Tardif, ce sera ce matin Sabrina Agresti-Roubach,
00:50:28ministre démissionnaire en charge de la ville et de la citoyenneté.
00:50:32C'est donc notre rendez-vous politique sur CNews et sur Europe 1,
00:50:35à 8h10, interviewée par Florian Tardif.
00:50:38Tout de suite, la météo du jour avec Alexandra Blanc.
00:50:41Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:50:43La météo avec Groupe Verlaine.
00:50:45Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
00:50:48Groupe Verlaine.
00:50:51Alexandra, 45 départements toujours en vigilance orange canicule ce matin.
00:50:55Oui, en effet, il va faire très chaud aujourd'hui.
00:50:57Journée la plus chaude d'ailleurs à l'échelle nationale.
00:50:59Avec ces 45 départements toujours placés sous surveillance par Météo France,
00:51:03les températures vont de nouveau s'envoler.
00:51:05La chaleur qui gagne petit à petit.
00:51:07Les régions centrales ou encore le bassin parisien.
00:51:09On attend localement jusqu'à 35 degrés à Paris.
00:51:12Au programme des températures qui sont dites caniculaires,
00:51:15hier on a eu localement près de 40 degrés à Bordeaux.
00:51:18On va continuer sur cette lignée avec de la chaleur.
00:51:20Notamment entre la Nouvelle-Aquitaine et l'Occitanie.
00:51:23Chaleur également sur le Lyonnais.
00:51:25Et puis je vous le disais, dans ce flux de sud,
00:51:27la chaleur remonte également en direction du centre.
00:51:29Avec localement jusqu'à 38-39 degrés entre Limoges et Clermont-Ferrand.
00:51:33Et localement jusqu'à 34-35 degrés attendus dans les rues de la capitale.
00:51:38Ou encore en Bourgogne.
00:51:39La chaleur va-t-elle durer ?
00:51:40La réponse est oui.
00:51:41Au moins jusqu'à mercredi.
00:51:43Avec donc un pic de chaleur attendu également pour le milieu de semaine.
00:51:47Mais il fera quand même un peu moins chaud.
00:51:49Puisque nous aurons eu les premiers orages sur les régions du nord.
00:51:53Et donc conséquence, on va quand même perdre quelques degrés au nord.
00:51:56Tandis que la chaleur va se maintenir.
00:51:58Notamment entre l'Occitanie, l'arrière-pays provençal.
00:52:01Ou encore en allant vers le Lyonnais.
00:52:03Et puis à partir de vendredi, les températures vont de nouveau chuter.
00:52:06Puisque jeudi sera une journée particulièrement orageuse.
00:52:09Et donc conséquence, ces orages violents vont localement faire dégringoler les températures.
00:52:14Températures donc beaucoup plus respirables prévues en fin de semaine.
00:52:18Finalement, cette canicule n'aura duré que 3 jours et 3 nuits.
00:52:21Ce qui est suffisant pour parler d'une canicule.
00:52:25Température qui devrait baisser à partir de jeudi.
00:52:27Avec les orages qui pourraient être localement assez violents.
00:52:31Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:52:33C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:52:35Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:52:38Groupe Verlaine.
00:52:416h59, bon réveil à tous sur CNews.
00:52:43On est ravis de vous accueillir dans notre matinale.
00:52:45Jusqu'à 9h pour de l'info, de l'analyse, du décryptage.
00:52:48Le plaisir d'être avec Chana Lousteau ce matin pour m'accompagner.
00:52:52Benjamin Cuc pour parler d'économie.
00:52:54Régis Le Sommier, éditorialiste politique.
00:52:57Et Alexandra Blanc, bien sûr, notre star de la matinale.
00:53:00Avec la mascotte.
00:53:01Pour La Météo.
00:53:02Avec sa petite mascotte qu'elle s'est appropriée.
00:53:05Je vous rappelle qu'elle appartient à Tony Pitaro, qu'il va falloir lui demander.
00:53:08Je peux la garder.
00:53:09C'est OK pour Tony Pitaro.
00:53:12Allez, voici tout de suite les titres de votre journal de 7h.
00:53:15La cérémonie d'ouverture des JO qui n'en finit plus de faire polémique.
00:53:18Cette nuit, c'est Donald Trump, candidat républicain à la présidentielle américaine,
00:53:21qui qualifie l'événement de honte.
00:53:23Au JO de Los Angeles en 2028, nous n'aurons pas de scène dépeinte comme ils l'ont faite l'autre jour.
00:53:29Donald Trump qui fait référence là au tableau des drag queens,
00:53:32interprétée comme une moquerie du dernier repas de Jésus avec ses apôtres.
00:53:35On ira également au Royaume-Uni, encore sous le choc.
00:53:37Moins de 24h après cette ignoble attaque au couteau dans une école de danse au nord-ouest du pays.
00:53:41Deux enfants sont morts, onze personnes blessées.
00:53:43La police a arrêté un adolescent de 17 ans.
00:53:46Notre correspondant Olivier Weber est avec nous dans ce journal.
00:53:49Et puis la production de céréales en France est en difficulté.
00:53:52La raison, les conditions météo cette année qui n'ont pas du tout été optimales.
00:53:56On en parlera avec le président de l'association générale des producteurs de blé, Eric Thirouin.
00:54:01Il sera avec nous dans quelques minutes.
00:54:03S'associer pour défier le plus grand,
00:54:05c'est l'ambition des constructeurs japonais Nissan, Honda et Mitsubishi.
00:54:10Face à la puissance de leurs concurrents Toyota, ils n'ont plus d'autre choix.
00:54:13Benjamin Cuk nous expliquera cette situation inédite dans quelques instants.
00:54:20Tout d'abord, c'est au tour de Donald Trump de donner son avis sur la cérémonie d'ouverture des JO de Paris.
00:54:25C'est une honte, ce sont ses mots.
00:54:27Oui, l'ancien président américain a beau être très ouvert d'esprit, c'est ce qu'il a dit,
00:54:30la scène avec les drag queens ne lui a pas plu du tout.
00:54:34J'ai trouvé que la cérémonie d'ouverture était une honte.
00:54:37Nous n'aurons pas de scène comme ils l'ont dépeint l'autre soir.
00:54:44Je pense simplement que je suis pour tout le monde, je suis très ouvert d'esprit.
00:54:50Je suis très ouvert d'esprit, mais je pense que ce qu'ils ont fait était une honte.
00:54:55Après la Russie, après la Hongrie, c'est désormais Donald Trump,
00:54:59candidat à la présidentielle américaine, mais néanmoins ex-président des États-Unis,
00:55:04qui représente une partie de la population américaine.
00:55:08Des propos qu'il tient, qui s'inscrivent aussi dans une campagne présidentielle finalement.
00:55:12Il ne s'adresse pas qu'au monde entier quand il dit ça.
00:55:14Oui, tout à fait. Contexte de campagne, contexte aussi qui va lui permettre
00:55:18de faire le portrait de son opposante probable, Kamala Harris,
00:55:23comme étant un soutien des LGBT, des gays, etc.
00:55:27par rapport à lui, qui va évidemment se montrer comme l'homme de la famille,
00:55:33l'homme de la tradition.
00:55:35Et en effet, ce que vous avez dit, Poutine a fait la même chose.
00:55:39Pas mal de leaders dans le monde le font.
00:55:42On peut se demander finalement si ce tableau,
00:55:50ou ces quelques tableaux qui ont fait polémique, étaient bien nécessaires
00:55:54pour donner du carburant à tous les conservatismes dans le monde
00:55:59et permettre d'avancer leur agenda politique au détriment de la France.
00:56:09On est présenté comme un modèle repoussoir.
00:56:14Et c'est là où il y a quand même une responsabilité politique,
00:56:18même s'il s'agit d'une fête du sport, etc.
00:56:21Et on dit l'esprit olympique.
00:56:23Mais je pense que ce tableau, en particulier de la Seine,
00:56:29puisque c'est vraiment là-dessus que Trump insiste,
00:56:33il aurait peut-être fallu en amont penser aux effets que ça pouvait avoir.
00:56:39Ou alors c'est délibéré de la part des autorités françaises.
00:56:43On y va jusqu'au bout.
00:56:46Mais en tout cas, on voit que c'est utilisé politiquement
00:56:50et qu'on est un contre-modèle.
00:56:54D'ailleurs, nos dirigeants politiques essayent de s'en justifier en permanence.
00:56:59Quelques heures avant les propos tenus par Donald Trump,
00:57:04c'est Aurore Bergé, la ministre française,
00:57:06qui a tenté de répondre aux critiques sur cette cérémonie.
00:57:08Oui, la ministre des missionnaires chargée d'égalité femmes-hommes
00:57:11a tenu à rappeler que la grande majorité des Français
00:57:13est fière de ce qu'elle a vu vendredi soir.
00:57:17J'ai entendu quelques grincheux pendant la cérémonie d'ouverture,
00:57:20mais en vérité, ces grincheux sont très, très, très minoritaires.
00:57:24Je crois que les Français étaient fiers de cette cérémonie d'ouverture,
00:57:27fiers des valeurs qui ont été diffusées pendant cette cérémonie d'ouverture,
00:57:31fiers du message que la France a passé à cette occasion-là.
00:57:34C'est une France diverse, c'est une France ouverte au monde,
00:57:37c'est une France, tout simplement, qui fait vivre nos valeurs,
00:57:40nos combats féministes, qui étaient aussi à l'honneur,
00:57:43et les combats pour l'inclusion.
00:57:46Il y a Aurore Bergé qui utilise cette expression qui, pour vous, est malheureuse.
00:57:51Quelques grincheux, pour parler de ceux qui critiquent la cérémonie.
00:57:55Je sais que ça ne vous plaît pas.
00:57:56Non, ce qui ne me plaît pas, c'est cette globalisation,
00:57:59c'est-à-dire qu'en disant qu'il y a quelques grincheux qui ont critiqué,
00:58:01non, il y a beaucoup de gens, moi compris,
00:58:04qui ont trouvé que cette cérémonie avait des parties absolument magnifiques,
00:58:07qui ont été enthousiastes sur pas mal de tableaux,
00:58:10sur la façon dont ça a été fait.
00:58:12Maintenant, on peut critiquer aussi, et on peut ne pas trouver acceptable,
00:58:17comment caricaturer, de se moquer du moment le plus sacré de la messe des catholiques,
00:58:22qui représente 1,4 milliard de personnes sur Terre,
00:58:26que cette image renvoyée au monde d'une cérémonie
00:58:30qui se passe dans notre capitale, en France, etc.,
00:58:33en tant que Français, on peut la contester,
00:58:35on peut ne pas être d'accord, et on n'est pas forcément des grincheux,
00:58:39des réactionnaires, et ce qui est effrayant dans ces analyses politiques,
00:58:44c'est ce côté binaire, c'est-à-dire, si vous critiquez la cérémonie,
00:58:48tac, vous rentrez dans une catégorie.
00:58:50Non, désolé, on peut juger la France,
00:58:55l'une des grandes valeurs de la France, c'est l'esprit critique,
00:58:58et justement, c'est ce qui nous distingue, on n'est pas uniforme,
00:59:02donc non, on n'est pas du tout des grincheux,
00:59:05et c'est assez, comment dire, détestable d'entendre des propos comme ça, comme celui-ci.
00:59:12De son côté, on a Jean-Luc Mélenchon, qui en met lui aussi une couche.
00:59:15Il avait déjà donné son avis sur son blog,
00:59:17expliquant que ce spectacle n'était pas sa tasse de thé,
00:59:19mais il a voulu préciser sa pensée hier,
00:59:21et s'est notamment exprimé sur la séquence avec Marie-Antoinette,
00:59:24qui avait la tête coupée.
00:59:25Oui, regardez ce qu'il a écrit sur son blog.
00:59:27Voilà pour les propos de Jean-Luc Mélenchon,
00:59:45on peut néanmoins s'interroger sur l'opportunité de tenir de tels propos,
00:59:49quand, parfois, au niveau de la France insoumise,
00:59:51on a un petit peu du mal à reconnaître.
00:59:53Il parlait de l'affaire Quatennens.
00:59:54L'affaire Quatennens, voilà, à reconnaître les violences
00:59:58qui peuvent être commises envers les femmes.
01:00:00En tout cas, ça a généré un malaise au sein même du parti,
01:00:02c'est pour ça que je l'évoque ce matin.
01:00:05Le Royaume-Uni qui se réveille sous choc ce matin.
01:00:07Southport, petite ville côtière près de Liverpool.
01:00:10Deux enfants sont morts dans une attaque au couteau.
01:00:12Ça s'est passé hier dans une école de danse.
01:00:14Onze personnes ont également été blessées,
01:00:16huit sont dans un état critique.
01:00:18Un suspect âgé de 17 ans a été interpellé.
01:00:20On rejoint tout de suite notre correspondant à Londres, Olivier Weber.
01:00:23Olivier, la police ne privilégie pas la piste terroriste pour le moment.
01:00:32C'est exact.
01:00:33Le suspect est toujours interrogé.
01:00:35De son identité, on ne sait pas grand-chose.
01:00:37Il a 17 ans, c'est un mineur donc.
01:00:40Il habitait dans un village tout près de Southport.
01:00:43Seul le Daily Télégraphe ose révéler que ses parents seraient d'origine rwandaises.
01:00:49Quoi qu'il en soit, la police appelle à d'éventuels témoins.
01:00:53Les premières images émergent ce matin sur la chaîne ITV de l'assaillant.
01:00:57Vingt minutes avant l'attaque, il portait un souhait à capuche
01:01:01et un masque chirurgical devant le domicile qui a été perquisitionné hier.
01:01:06C'était une vingtaine de minutes avant que l'horreur s'abatte
01:01:09sur ce centre de vacances pour enfants
01:01:12où des jeunes filles participaient à un atelier Taylor Swift.
01:01:17C'est l'attaquant d'une violence féroce à tuer deux petites fillettes,
01:01:23blesser neuf autres ainsi que deux adultes dont certains sont toujours dans un état critique.
01:01:28Vive émotion ici, vous le disiez, avec des réactions du Premier Ministre
01:01:32qui se dit profondément choqué, du Roi et de la Reine
01:01:35qui donnent leurs condoléances aux familles,
01:01:38de même que l'archevêque de Canterbury.
01:01:42Aujourd'hui, il y a toujours une question lancinante qui revient.
01:01:46Pourquoi ce carnage ?
01:01:48Voilà ce que l'on pouvait dire sur cette affaire.
01:01:50Merci à vous Olivier Weber, vous êtes notre correspondant au Royaume-Uni.
01:01:55Pour finir, cette image assez étonnante, je dois le dire.
01:01:58Un essaim de libellule qui a envahi une plage aux Etats-Unis.
01:02:01Oui, on va voir les images.
01:02:03C'était samedi à la plage de Miss Caming Cut dans l'état de Rhode Island.
01:02:07La chaîne a été filmée par de nombreux vacanciers stupéfaits mais immobiles.
01:02:11C'est ce que je disais tout à l'heure, je suis assez surprise
01:02:13par les gens qui ne bougent pas sur cette plage.
01:02:15Alors Alexandra Blanc, c'est charmant une libellule.
01:02:18Quand on en a des milliers comme ça.
01:02:20Je les aime beaucoup.
01:02:22Vous auriez bougé vous de cette plage ?
01:02:24Vous seriez resté allongé sur votre serviette ?
01:02:26Je pense que je serais resté allongé sur ma serviette
01:02:28parce que je pense que si on part en courant, c'est un peu plus compliqué.
01:02:31Après c'est très gentil, ça ne pique pas.
01:02:33Mais ça doit être assez impressionnant.
01:02:35Reste à savoir pourquoi il y a eu cette invasion de libellules.
01:02:38Je ne sais pas pourquoi effectivement.
01:02:41Est-ce que c'est dû au réchauffement climatique ?
01:02:43Est-ce qu'ils ont fui quelque chose ?
01:02:45Peut-être un produit chimique ?
01:02:47Vous savez quoi, je sais où j'aurais fui.
01:02:49Je serais allé directement dans l'eau.
01:02:51On va commencer par protéger la plage.
01:02:53Il faut quand même le moment où vous réalisez qu'elle ne pique pas.
01:02:56Mais il s'agit de libellules effectivement.
01:02:58Parce qu'il ne s'agit pas d'un essaim de frelons.
01:03:00Ce ne sont pas des frelons.
01:03:02Voilà pour cette image insolite
01:03:04qu'on avait envie de vous montrer ce matin dans la matinale.
01:03:06On va passer au sport à présent.
01:03:13Un sport populaire pour professionnels et propriétaires exploitant leur commerce.
01:03:16Groupe Verlaine.pro
01:03:18Votre programme avec les déménageurs bretons.
01:03:20Des déménagements d'exception.
01:03:22On dit chapeau les bretons.
01:03:24Informations sur déménageurs-breton.fr
01:03:26Et Chana, on va parler de cette médaille d'or en canoë slalom.
01:03:30Nicolas Gestin qui a survolé la finale avec un parcours sans faute.
01:03:33Avec plus de 5 secondes d'avance sur ses adversaires.
01:03:36Du haut de ses 24 ans, il s'est offert le plus beau titre de sa jeune carrière
01:03:40dans les yeux de celui qui lui a donné envie de se lancer dans cette discipline.
01:03:43Tony Estanguet.
01:03:45Je vous propose d'écouter sa réaction juste après la course.
01:03:47C'était juste énorme.
01:03:49C'était dingue.
01:03:51En fait, on a forcément envie de se préparer à vivre un moment comme ça.
01:03:53Mais je crois que ce n'est juste pas possible.
01:03:55J'ai lu un article de journal ce matin
01:03:57qui a interviewé trois de mes copains d'enfance.
01:03:59Ça m'a foutu la larme à l'œil.
01:04:01Je me suis dit, allez maintenant, tu les fais kiffer au bord.
01:04:03Et ils ne sont pas venus pour rien.
01:04:05Donc fais-toi kiffer, fais-les kiffer.
01:04:08Après, il n'y avait qu'un perlois au bord.
01:04:11Mais il y avait surtout 10 000 Français qui ont fait un bruit énorme.
01:04:14Et juste, cœur sur eux, je les remercie.
01:04:18Parce qu'ils m'ont fait vivre un moment qui restera aggravé pour toujours.
01:04:22C'était votre programme avec les déménageurs bretons.
01:04:24Des déménagements d'exception.
01:04:26On dit chapeau les bretons.
01:04:28Informations sur déménageurs-breton.fr
01:04:30Jamais le soleil n'a autant brillé.
01:04:32C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
01:04:34Installateurs de panneaux photovoltaïques garantis à vie.
01:04:36Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:04:39Les conditions météo du printemps ont beaucoup affecté cette année la production de céréales.
01:04:44En France, à l'heure des moissons, certains agriculteurs annoncent des pertes importantes.
01:04:48Pour en parler, nous serons dans un instant avec Eric Thirouin, président de l'AGPB,
01:04:52l'association générale des producteurs de blé.
01:04:55Merci d'être avec nous ce matin.
01:04:56On vous retrouve dans un instant, à tout de suite.
01:05:027h13 sur CNews, c'est l'heure du rappel de l'actualité.
01:05:04Avec vous, Chana.
01:05:0845 départements placés sous vigilance orange.
01:05:10Canicule ce matin.
01:05:12C'est 6 de plus par rapport à hier.
01:05:14Et on attend encore des températures très élevées.
01:05:1639 degrés à Bordeaux et à Lyon.
01:05:1837 degrés à Toulouse.
01:05:20Des valeurs en moyenne 10 degrés au-dessus des normales de saison.
01:05:23Et ce matin, il fait déjà chaud avec 22 degrés à Paris, 24 à Limoges et 28 à Nice.
01:05:29Et puis, une personne est morte dans des manifestations au Venezuela cette nuit.
01:05:32Ils étaient des centaines à se rassembler pour contester la réélection du président Nicolas Maduro.
01:05:37Jette-pierre, tir de grenade lacrymogène.
01:05:39Il y a eu de violents affrontements avec les forces de l'ordre dans deux quartiers de Caracas.
01:05:4446 personnes ont été interpellées et placées en détention.
01:05:51Les conditions météo cette année ont beaucoup affecté la production de céréales en France.
01:05:55A l'heure des moissons, certains agriculteurs annoncent des pertes importantes.
01:05:58Jusqu'à 30% par exemple pour certains dans le département de Haute-Garonne.
01:06:03On en parle avec vous Éric Thirouin.
01:06:05Bonjour et merci d'être avec nous sur CNews.
01:06:08Vous êtes président de la GPB, l'association générale des producteurs de blé.
01:06:12Pour bien comprendre tout d'abord, quelles sont les conditions météo de ce printemps
01:06:16qui ont compliqué pour vous la production de céréales ?
01:06:20En fait, les conditions météo ont été extrêmement mauvaises depuis octobre 2023.
01:06:25C'est-à-dire presque toute l'année culturelle, du semis jusqu'à la récolte maintenant.
01:06:31Aujourd'hui, on est en canicule, mais vous avez vu tous les épisodes pluvieux
01:06:34que nous avons eus au mois de juillet.
01:06:36Donc en fait, on a eu dans la plupart des départements le double de pluie que d'habitude.
01:06:44Donc la plante n'a pas résisté.
01:06:46Effectivement, on a des rendements catastrophiques partout en France.
01:06:51Pour cette année 2024, ça va être une année noire pour nous.
01:06:54Là, les moissons ont commencé.
01:06:56Est-ce que vous avez déjà eu une idée précise de l'impact que ces conditions de météo difficiles
01:07:02ont eu sur les récoltes, c'est-à-dire les pertes engendrées ?
01:07:05Est-ce que vous avez déjà une idée chiffrée pour certains producteurs ?
01:07:09Vous venez de donner le chiffre d'eau de Garonne à moins 30%.
01:07:13La moyenne nationale devrait être...
01:07:17On avait estimé à moins 13 dès le début juillet et alerté le gouvernement.
01:07:21Aujourd'hui, les moins 15 seront dépassés sans doute pas loin des 20% de pertes en moyenne nationale.
01:07:26Mais moi, je connais bon nombre de collègues qui ont perdu plus de 50% de leurs récoltes.
01:07:31Donc bon nombre d'entre nous, en fait, ne vont pas arriver à s'en remettre.
01:07:35Cette situation va être extrêmement, extrêmement difficile.
01:07:39C'est pour ça qu'on a sollicité la présence du ministre.
01:07:42J'ai invité le ministre de l'Agriculture hier à venir sur une ferme, sur une exploitation
01:07:48pour commencer à lancer avec ses services toutes les mesures qui vont être nécessaires
01:07:54de mettre en place pour soutenir les trésoreries des agriculteurs.
01:07:57Et vous avez le sentiment que l'État vous accompagne ?
01:07:59Justement, hier, le ministère de l'Agriculture a publié un communiqué.
01:08:03Il a dit qu'il restait vigilant, qu'il allait rester aux côtés des agriculteurs.
01:08:07Vous avez ce sentiment ? On vous a donné cet engagement ?
01:08:11Écoutez, hier, c'était un premier contact.
01:08:13On a convenu de se revoir dans une dizaine de jours, si possible, avec le Premier ministre.
01:08:18Et c'est dans les actes qu'on verra les choses.
01:08:21Mais aujourd'hui, effectivement, on a eu un ministre de l'Agriculture qui s'est engagé à nous répondre.
01:08:26Bon, on sait très bien la situation politique des pays.
01:08:29Il y aura peut-être un changement de gouvernement dans les prochains jours ?
01:08:31Ce qui rend incertain toute chose.
01:08:34Exactement. On sait que le gouvernement aujourd'hui, c'est un gouvernement des affaires courantes.
01:08:39On estime que la situation dans laquelle on est, c'est bien le cas.
01:08:42Il est donc nécessaire d'enclencher dès maintenant un certain nombre de mesures
01:08:46qui ont cours durant ces périodes catastrophiques.
01:08:50Donc, je pense que ça va être compliqué sans gouvernement effectif.
01:08:54Mais en tout cas, c'est ce qu'on a demandé.
01:08:56Des bêtes de taxes, des reports d'annuité.
01:08:59Enfin, plein de choses sur notre sécurité sociale, la MSA,
01:09:03sur le fonds d'allègement des charges pour l'endettement.
01:09:06Enfin, bref, il y a beaucoup de mesures, y compris sur le système d'assurance récolte nouveau.
01:09:11En 2023, on a eu un nouveau système d'assurance récolte qui s'est mis en place.
01:09:14Et donc, on a regardé point par point comment on pouvait l'appliquer parfaitement.
01:09:20Est-ce qu'il y a une problématique aussi autour des produits pesticides ?
01:09:25Je lisais en préparant cette interview que la pluie avait généré pas mal de nouvelles herbes
01:09:30et que les produits que vous avez aujourd'hui ne sont pas forcément adaptés à ce qui envahit vos cultures.
01:09:37Oui, ça fait partie des points forts, puisque une année fortement pluviométrique
01:09:42fait que toutes sortes d'herbes poussent dans les champs,
01:09:45ce qu'on appelle les mauvaises herbes, et donc concurrencent nos cultures.
01:09:48Et donc, ça a impacté très fortement nos cultures.
01:09:52Alors, le problème, il est simple, c'est qu'au fil des ans,
01:09:55on nous a retiré nos moyens de protection des cultures, les médicaments pour nos plantes.
01:10:01Et donc, on nous pousse à aller vers l'agriculture biologique.
01:10:05Mais aujourd'hui, le consommateur n'est pas au rendez-vous.
01:10:08Donc, mes collègues qui sont en agriculture biologique sont dans le rouge encore plus,
01:10:12puisque effectivement, ces conditions climatiques les ont impactées et il n'y a pas de consommateur.
01:10:17Et ceux qui sont en conventionnel, qui là, pour le coup, on trouve acheteurs,
01:10:21eh bien, en fait, on n'a plus les moyens suffisants pour protéger nos cultures.
01:10:26Je pense que les années qui se sont passées nous ont conduit dans un mur
01:10:30qui fait qu'aujourd'hui, nos plantes, eh bien, on n'arrive plus à les protéger.
01:10:33Et donc, on va se retrouver, si ça continue encore un ou deux ans de cette manière-là,
01:10:38à consommer que des produits étrangers, puisque en France, effectivement,
01:10:41on va plus être en capacité de fournir ce qui est nécessaire pour notre souveraineté.
01:10:46Une dernière question, la double peine pour vous,
01:10:48c'est que vous êtes aussi affecté par la baisse des cours du blé, comme on l'explique.
01:10:52Oui, en fait, je dirais même, c'est une triple peine.
01:10:55On a les pertes de rendement, pour les raisons qu'on vient de dire.
01:10:59On a des prix qui sont extrêmement bas, parce qu'en fait, dans le reste du monde,
01:11:03la production a été bonne, notamment en Russie.
01:11:06Et donc, aujourd'hui, ça pèse sur les cours mondiaux,
01:11:08et le prix du blé était un prix mondial.
01:11:10Et puis, triple peine, parce que malgré tout, comme tous les Français,
01:11:13nous subissons l'inflation de nos charges.
01:11:15Et en fait, que ça soit l'énergie, que ça soit sur les engrais,
01:11:21sur tous les produits qu'on utilise pour pouvoir produire nos plantes,
01:11:24eh bien, on a eu une hausse.
01:11:26Donc, en fait, hausse des charges, baisse des prix de vente, rendement catastrophique.
01:11:31L'année 2024, ça va être extrêmement difficile de s'en remettre.
01:11:34Et donc, c'est pour ça qu'on a demandé aux ministres de venir
01:11:37et de se mobiliser à nos côtés.
01:11:39Écoutez, Éric Thirouan, on tente, comme on peut sur ces news,
01:11:42de relayer vos inquiétudes.
01:11:44Merci d'avoir accepté de témoigner sur notre antenne.
01:11:48On espère que les récoltes se passeront du mieux possible pour les céréaliers.
01:11:52Et on vous souhaite un bon été, malgré tout.
01:11:55Et une réponse rapide du gouvernement.
01:11:58On va marquer une courte pause dans quelques instants.
01:12:00Une autre chronique éco signée.
01:12:03Benjamin Cug qui nous accompagne ce matin.
01:12:05On va parler de l'ambition des constructeurs japonais Nissan, Honda et Mitsubishi
01:12:10qui, face à la puissance de Toyota, ont décidé de s'associer.
01:12:14Une situation inédite.
01:12:16C'est dans quelques instants, juste après la pause.
01:12:21Allez, c'est l'heure de l'édito éco de Benjamin Cug
01:12:24qui est avec nous ce matin.
01:12:25Benjamin, trois grands constructeurs automobiles japonais s'associent pour défier le plus grand.
01:12:29Que se passe-t-il exactement ?
01:12:31Vous connaissez tous Godzilla.
01:12:33On a une petite idée, oui.
01:12:34C'est un kaiju, un titan dans la mythologie japonaise.
01:12:37C'est un peu ce qui est devenu Toyota.
01:12:39Au total, l'an dernier, Toyota a vendu 11 millions de voitures
01:12:43et a enregistré un bénéfice de 31 milliards.
01:12:45Toyota est devenu un tel géant que ses concurrents se retrouvent totalement démunis aujourd'hui.
01:12:52Dans un ordre d'idées, son premier rival est loin derrière avec seulement 4 millions de voitures fabriquées et Nissan 3,3.
01:12:58Or, la transition énergétique engagée par tous les constructeurs nécessitait des dizaines de milliards d'euros d'investissement
01:13:03pour parvenir à la voiture propre.
01:13:05Au niveau mondial, les grandes marques ont déjà investi plus de 250 milliards dans l'électrification.
01:13:11Mais maintenant, il faut sortir de l'argent pour ces voitures et ces voitures.
01:13:14Donc, Toyota et Nissan ont décidé de s'associer pour construire une entité capable de rivaliser avec Toyota.
01:13:22Elle sera forcément électrique et ils doivent rattraper leur retard.
01:13:28Mais normalement, Nissan et Mitsubishi étaient associés aux Français Renault, non ?
01:13:33Oui, ça c'était avant.
01:13:34Depuis novembre dernier, Renault et Nissan se sont séparés, un divorce à l'amiable.
01:13:39Cette fin a été discrète et a mis un terme à 24 ans d'union
01:13:48qui n'aura débouché sur pas grand chose sinon le scandale Carlos Ghosn.
01:13:51En fait, la mayonnaise n'a jamais vraiment pris entre les deux entreprises
01:13:56qui étaient d'une culture vraiment trop différente.
01:13:58Nissan se remarie donc avec Honda, son compatriote,
01:14:02et un autre constructeur, Mitsubishi, qui est une filiale partielle de Nissan, s'associe à la NOS.
01:14:09Et au final, les consommateurs, à quoi ils doivent s'attendre, ceux qui achètent des voitures aujourd'hui ?
01:14:14A une technologie commune en matière de moteur, d'électronique, de plateforme, de confort,
01:14:20donc du très très concret.
01:14:22Parce que ça l'est d'autant plus que si Toyota est le premier adversaire du groupe formé par ce triumvirat,
01:14:29celui-ci va devoir rapidement faire face à d'autres nouveaux géants de l'automobile que sont les Chinois.
01:14:34Encore méconnu en France, le principal c'est BYD.
01:14:38C'est pas très joli en français, mais bon.
01:14:41Au dernier trimestre 2023, il est passé devant Tesla dans le nombre de voitures fabriquées électriques.
01:14:47Donc s'ils veulent continuer d'exister dans les 20 ans qui viennent, dans les 30 ans qui viennent,
01:14:52les constructeurs japonais s'associent.
01:14:54Certains Européens devraient peut-être suivre ce mouvement.
01:14:57Et c'était donc l'édito éco de Benjamin Cuc.
01:15:01Tout de suite, la météo des plages.
01:15:03La météo des plages avec BDH.fr
01:15:05L'agence BDH vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
01:15:08L'agence BDH, partenaire de votre nouvelle épargne.
01:15:12Place à présent à votre météo des plages, où les températures restent estivales,
01:15:15notamment à Deauville ou encore à Grandville, où vous aurez localement entre 29 et 31 degrés.
01:15:19Dans l'eau, vous aurez 17 degrés au Touquet.
01:15:22Sur la façade atlantique, le temps restera un peu plus nuageux,
01:15:25avec en moyenne 26 degrés à Noirmoutier ou encore au sable d'Olonne.
01:15:28Dans l'eau, vous aurez localement entre 17 et 19 degrés.
01:15:31En allant vers le Pays Basque, il fera toujours chaud, 35 degrés à Royan,
01:15:3439 degrés à Arcachon, avec un temps un peu plus nuageux par rapport aux jours précédents.
01:15:39Au temps du Golfe du Lion, les températures s'envolent, 35 degrés à Valras,
01:15:4232 degrés à Argelès, pas un seul nuage à l'horizon.
01:15:45Et dans l'eau, vous aurez localement 26 degrés sous le soleil de Sanari.
01:15:49Entre la Côte d'Azion et la Corse, même type de conditions météo,
01:15:5234 degrés à Antibes ou encore à Hyères.
01:15:54Et dans l'eau, vous aurez localement jusqu'à 26 degrés sous le soleil d'Ajaccio.
01:15:59La météo des plages avec BDH.fr
01:16:01L'agence BDH vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
01:16:04L'agence BDH, partenaire de votre nouvelle épargne.
01:16:08Pour nous parler de la météo du jour, elle s'est téléportée sur le toit terrasse de CNews.
01:16:12Tout de suite, Alexandra Blanc.
01:16:14Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:16:17La météo avec Groupe Verlaine.
01:16:19Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
01:16:21Groupe Verlaine.
01:16:24Alexandra, vous profitez de la journée la plus chaude de la semaine, c'est ça ?
01:16:28Oui, en effet Chana, les températures s'envolent.
01:16:32Ce sera d'ailleurs le cas du côté de Paris.
01:16:34Avec déjà 23 degrés au moment où je vous parle.
01:16:37Et ces températures vont bien grimper cet après-midi.
01:16:39Puisque l'on attend localement jusqu'à 35-36 degrés dans les rues de la capitale.
01:16:43Et notamment pour les épreuves olympiques.
01:16:46Alors au programme, cette canicule avec 45 départements qui ont été placés sous surveillance.
01:16:51Notamment dans le sud, entre la nouvelle Aquitaine, l'Occitanie, le centre.
01:16:55Ou encore vers le Lyonnais où les températures seront de nouveau particulièrement élevées.
01:16:59Aujourd'hui, hier on a eu localement près de 40 degrés à Bordeaux ou encore à Toulouse.
01:17:03Cette canicule va perdurer donc en cette journée de mardi.
01:17:06Puisque l'on attend localement jusqu'à 37 degrés à Toulouse.
01:17:0939 degrés pour le Bordelais.
01:17:12Ou encore localement jusqu'à 39 degrés à Lyon.
01:17:15Ce sont des températures qui sont donc en moyenne entre 10 et 12 degrés.
01:17:19Au-dessus des normales de saison.
01:17:21Et cette chaleur dans un flux de sud, eh bien petit à petit, elle gagne le bassin parisien.
01:17:25Mais également les pays de la Loire.
01:17:27Notamment le Loiret ou encore le nord-ouest du pays.
01:17:30Avec ces températures qui vont localement dépasser les 30 à 35 degrés.
01:17:34Il fera chaud également en Bourgogne, en Dordogne ou encore sur l'arrière-pays provençal.
01:17:39Avec donc ces températures très estivales et parfois caniculaires.
01:17:43Alors ça va durer également demain.
01:17:45Puisque les températures resteront très élevées pour votre journée de mercredi.
01:17:49Mais petit à petit, nous allons avoir un temps orageux par exemple.
01:17:53Et c'est très important de le préciser.
01:17:55Des orages sont attendus cet après-midi.
01:17:57Mais également ce soir entre le massif central et le bassin parisien.
01:18:01Des orages parfois localement assez forts.
01:18:03Avec de bonnes rafales de vent.
01:18:05Donc après la chaleur, place aux orages.
01:18:07C'est assez typique d'avoir ce type de situation à cette période de l'année.
01:18:10Quand il fait chaud, généralement la canicule prend fin avec les orages.
01:18:14Et ça va commencer dès ce soir.
01:18:16On attend également un temps très orageux.
01:18:19Notamment sur le centre ou encore sur le sud-ouest.
01:18:21Donc vraiment une situation à surveiller.
01:18:23Il va encore faire très chaud aujourd'hui.
01:18:25Avec des températures qui vont localement avoisiner les 40 degrés.
01:18:29Entre le bord de l'Est et le Lyonnais.
01:18:32Avant donc une chute prévue d'ici vendredi.
01:18:35Avec donc le retour de ce temps très orageux.
01:18:38Prudence avec les orages puisqu'ils pourraient être localement violents.
01:18:41Accompagnés de grêles mais également de bonnes rafales de vent.
01:18:45Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:18:47C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
01:18:49Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
01:18:52Groupe Verlaine.
01:18:54Paris s'éveille.
01:18:55Alexandra Blanc est sur le toit terrasse de CNews.
01:18:58Et nous, nous sommes là sur le plateau de la matinale.
01:19:00Avec Sean Allousteau pour les JT.
01:19:02Benjamin Cug pour l'économie.
01:19:04Paul Sujit qui nous a rejoint pour son édito politique à 7h50.
01:19:08Bonjour à vous.
01:19:09Et toujours Régis Le Sommier qui nous accompagne pour commenter toute l'actualité.
01:19:12Voici les titres de votre journal de 7h30.
01:19:15A la une, le triathlon masculin a été reporté à demain.
01:19:19Initialement, l'épreuve devait se tenir aujourd'hui.
01:19:23Elle se tiendra finalement demain.
01:19:24Si toutefois l'eau de la Seine n'est pas polluée.
01:19:26La décision a été prise dans la nuit.
01:19:27Nous serons sur le lieu de l'épreuve dans quelques instants.
01:19:29Avec Mathieu Devese.
01:19:32Les JO toujours.
01:19:33Et cette polémique autour d'un judoka algérien.
01:19:35Officiellement disqualifié pour avoir dépassé le poids requis.
01:19:38Avant d'affronter un sportif israélien hier.
01:19:41Le soupçon pèse sur le comité algérien.
01:19:43Refuse-t-il le combat en raison de la nationalité israélienne de l'adversaire ?
01:19:46Cela s'est déjà produit aux JO de Tokyo.
01:19:49Une enquête est ouverte par la Fédération Internationale de Judo.
01:19:52Paris, sa tour Eiffel, son arc de triomphe.
01:19:55Et peut-être bientôt sa vasque et ses anneaux olympiques.
01:19:58Face aux JO, la maire de Paris, Anne Hidalgo,
01:20:01veut capitaliser sur l'événement et conserver ses symboles.
01:20:04Bonne idée.
01:20:05Opportunisme politique ?
01:20:07Peut-être probablement un petit peu des deux.
01:20:09On en parle dans ce journal.
01:20:1145 départements placés en vigilance orange à la canicule,
01:20:14parmi lesquels le Vaucluse.
01:20:16On sera justement à Avignon, dans quelques minutes,
01:20:18où les habitants se préparent aux fortes chaleurs.
01:20:20Le reportage à suivre.
01:20:25Et oui, ce qui devait arriver arriva.
01:20:27Le triathlon masculin était reporté à demain.
01:20:29Initialement, l'épreuve devait avoir lieu ce matin.
01:20:31Mais la qualité de l'eau de la Seine a été jugée trop polluée.
01:20:34Et on rejoint tout de suite notre envoyée spéciale Mathieu Devese.
01:20:37Mathieu, vous êtes toujours sur le pont de l'Alma.
01:20:39Les entraînements avaient déjà été annulés pour les mêmes raisons.
01:20:46Tout à fait, Chana.
01:20:47C'est sans aucun doute l'un des premiers gros flops
01:20:49de ces JO olympiques.
01:20:51La première épreuve qui devait avoir lieu dans la Seine
01:20:53est tout simplement annulée.
01:20:57Parce que le fleuve est toujours pollué.
01:20:59En cause, bien sûr, ce sont ces fortes pluies
01:21:01qui se sont abattues sur la capitale.
01:21:03On se souvient notamment, vendredi,
01:21:05de la grande cérémonie d'ouverture.
01:21:06Il n'a pas arrêté de pleuvoir pendant trois heures.
01:21:08Et samedi également, il a beaucoup plu.
01:21:10Alors, des bactéries présentes ici sur le sol de Paris
01:21:14et des eaux non traitées ont pu être déversées
01:21:16juste derrière moi, dans cette Seine.
01:21:18Alors qu'à 8h30, les premiers triathlètes
01:21:21pour l'épreuve masculine devaient concourir
01:21:23à quelques centaines de mètres de nous
01:21:25sur ce splendide pont Alexandre III.
01:21:28C'est là qu'un ponton avait été installé
01:21:30pour lancer le top départ de l'épreuve.
01:21:32Il y a plusieurs possibilités désormais.
01:21:34Soit on continue à décaler l'épreuve.
01:21:37On sait que l'épreuve masculine,
01:21:39également l'épreuve féminine, sont prévues demain.
01:21:41Mais si la Seine est trop polluée,
01:21:43alors il va falloir continuer de décaler.
01:21:45On peut décaler comme ça pendant plusieurs jours.
01:21:47Mais si la Seine continue d'être de trop mauvaise qualité,
01:21:50eh bien là, tout simplement, on pourrait passer
01:21:52d'un triathlon à un duathlon.
01:21:54C'est-à-dire qu'on supprime l'épreuve de natation
01:21:56et on garde donc le cyclisme et la course à pied.
01:21:59En tout cas, c'est un véritable floc
01:22:01quand on sait que l'État et les collectivités
01:22:03franciliennes ont investi pas moins
01:22:05d'un milliard et quatre cents millions d'euros,
01:22:07oui, pour rendre la Seine baignable
01:22:09en vue donc des Jeux olympiques
01:22:11et puis ensuite pour le grand public.
01:22:13Pour l'instant, c'est raté.
01:22:15Vous l'avez échappé belle, Mathieu Devesse,
01:22:17vous étiez à deux doigts de mouiller la chemise ce matin.
01:22:19Ce ne sera pas le cas finalement.
01:22:21On espère que ce sera le cas dès demain pour nos athlètes.
01:22:23Mais quand même, Régis Le Saumier,
01:22:25un milliard quatre cents millions d'euros
01:22:27pour dépolluer la Seine.
01:22:29Et le résultat, on le voit,
01:22:31c'est que l'épreuve,
01:22:33dans le pire des cas, pourrait devenir un duathlon.
01:22:35Donc elle serait amputée d'une certaine partie
01:22:37de la compétition.
01:22:39Ça voudrait dire qu'il y a une des épreuves
01:22:41des Jeux olympiques de Paris
01:22:43qui resterait une moitié d'épreuve.
01:22:45Qui n'aurait pas la même valeur
01:22:47que pour les autres JO.
01:22:49On s'en souviendrait spécifiquement pour ça,
01:22:51parce que je ne crois pas qu'historiquement
01:22:53il y ait d'exemples de triathlons
01:22:55qui ont été amputés d'une épreuve.
01:22:57Alors ça serait nouveau,
01:22:59on innoverait, on se souviendrait.
01:23:01C'est un petit peu triste.
01:23:03Mais moi, ce qui me fascine
01:23:05avec ces 1,4 milliard
01:23:07d'euros dépensés
01:23:09pour assainir la Seine,
01:23:11c'est qu'est-ce qui a été fait exactement ?
01:23:13Et comment,
01:23:15finalement,
01:23:17malgré et en dépit de toutes ces dépenses,
01:23:19on reste tributaire
01:23:21de...
01:23:23Peut-être que c'était l'ambition de départ qui n'était pas la bonne.
01:23:25Peut-être que ce n'est tout simplement pas faisable.
01:23:27On sait que la question de la pluie,
01:23:29on ne maîtrise pas et on n'y peut rien.
01:23:31Est-ce qu'il fallait faire l'épreuve dans la Seine ?
01:23:33Il faut toujours anticiper en général.
01:23:35Oui, peut-être que là,
01:23:37il fallait prendre une décision.
01:23:39On va dire encore qu'on est grincheux.
01:23:41Il y a aussi des voix parmi les équipes
01:23:43de triathlètes, de sportifs
01:23:45qui sont habitués à ces épreuves de natation
01:23:47et qui ont déjà eu lieu plein de fois
01:23:49dans des fleuves ou dans des eaux de mer
01:23:51mais qui ne sont pas toujours forcément
01:23:53exactement sur les standards de propreté
01:23:55d'une eau de piscine par exemple
01:23:57et qui disent aussi que les critères
01:23:59pour fixer les seuils de pollution sont très drastiques
01:24:01et qu'en réalité,
01:24:03les triathlètes sont habitués à faire des épreuves
01:24:05de natation dans des eaux qui ne sont pas forcément
01:24:07ni les plus propres ni les plus saines.
01:24:09Ça fait partie de la discipline et que
01:24:11jusqu'ici...
01:24:13On prend peut-être trop de précautions.
01:24:15Peut-être. En tout cas, c'est ce que suggèrent certaines équipes
01:24:17en disant est-ce qu'on ne pourrait pas aussi
01:24:19abaisser un petit peu les seuils à partir desquels
01:24:21on dit non, non, l'épreuve ne peut pas se finir.
01:24:23Il existe aussi en région parisienne des bases nautiques
01:24:25dans des endroits, il y a des lacs,
01:24:27des choses dont on aurait pu imaginer aussi que
01:24:29le triathlon c'est ailleurs.
01:24:31Le ferrailleux canal de Versailles.
01:24:33On peut se baigner dans la Seine en amont et en aval.
01:24:35Je connais des gens qui se baignent du côté de Fontainebleau
01:24:37ou un peu plus au nord
01:24:39ou un peu plus vers
01:24:41Mézi sur Seine.
01:24:43L'idée c'était d'avoir une image prestigieuse
01:24:45qui soit au cœur de Paris.
01:24:47Là on va sacrifier les athlètes
01:24:49finalement c'est les athlètes qui vont payer le prix.
01:24:51Parlons des athlètes qu'on aime justement.
01:24:53Ces stars de la compétition,
01:24:55celles qu'on espère voir
01:24:57rapporter des médailles
01:24:59et notamment Clarisse Akbenienou
01:25:01star du judo français.
01:25:03Elle va se lancer dans la compétition
01:25:05aujourd'hui à l'Arena Champs de Mars.
01:25:07Ce sera ce matin, tout à l'heure.
01:25:09Elle entend bien conserver son titre dans la catégorie
01:25:11des moins de 63 kg après sa victoire
01:25:13à Tokyo, c'était en 2021.
01:25:15Son portrait est signé Amaya Kaznav
01:25:17journaliste Infosport+.
01:25:19Elle fait partie de ces stars
01:25:21des athlètes les plus attendus
01:25:23de ces Jeux Olympiques de Paris.
01:25:25Clarisse Akbenienou, double championne
01:25:27olympique à Tokyo
01:25:29aussi bien en individuelle que par
01:25:31équipe, médaillée d'argent à
01:25:33Rio, 6 fois championne
01:25:35du monde. A 31 ans
01:25:37elle vise tout simplement la plus
01:25:39haute marche du podium dans la
01:25:41catégorie des moins de 63 kg.
01:25:43Au premier tour, Clarisse Akbenienou
01:25:45va avoir un très gros morceau
01:25:47à affronter. L'israélienne
01:25:49Gili Sharir, qui a été
01:25:51victorieuse du grand chlem de Paris
01:25:53l'année dernière, porte drapeau
01:25:55à Tokyo.
01:25:57Clarisse Akbenienou est depuis
01:25:59devenue maman. Une petite
01:26:01Athéna, 2 ans qu'elle n'a pas quitté
01:26:03pendant la compétition parce qu'elle ne dort
01:26:05pas au village olympique mais dans un hôtel
01:26:07où l'organisation
01:26:09l'a installé pour qu'elle soit au plus près
01:26:11de sa petite fille qui assistera
01:26:13à ses combats aujourd'hui.
01:26:15Clarisse Akbenienou va vouloir montrer
01:26:17aujourd'hui qu'elle est bel et bien
01:26:19de retour pour de bon.
01:26:21Et on attend
01:26:23avec impatience qu'elle nous rapporte une médaille
01:26:25pour ses Jeux olympiques. Cette polémique
01:26:27toujours autour du judo d'ailleurs.
01:26:29La disqualification du judoka algérien
01:26:31Messaoud Redouandris.
01:26:33Il n'a pas pu affronter l'israélien hier
01:26:35Tohar Boudboul parce qu'il a dépassé le poids
01:26:37requis par sa catégorie
01:26:39et Sachana c'est la version officielle.
01:26:41Oui parce que le comité israélien dénonce une
01:26:43volonté de ne pas combattre un adversaire
01:26:45israélien. C'était déjà arrivé
01:26:47en 2021 pendant les Jeux de
01:26:49Tokyo. Alors pour éclaircir la situation
01:26:51la fédération internationale de judo
01:26:53va ouvrir une enquête approfondie.
01:26:55Charles Pousseau.
01:26:57400 grammes de trop et c'est la disqualification
01:26:59pour Redouandris. Une décision qui fait
01:27:01polémique. Le judoka est soupçonné d'avoir
01:27:03volontairement raté sa pesée pour
01:27:05éviter d'affronter son adversaire israélien
01:27:07Tohar Boudboul.
01:27:09Nous pensons que le sport doit
01:27:11rester un domaine d'intégrité à l'abri
01:27:13de l'influence des conflits internationaux.
01:27:15Après les JO, la situation fera l'objet
01:27:17d'un examen et d'une enquête approfondie
01:27:19et d'autres mesures seront prises si nécessaire.
01:27:21Le comité
01:27:23olympique israélien n'a pas tardé à réagir.
01:27:25Pour eux, aucun doute, c'est le comité
01:27:27algérien qui l'a fait exprès. Mais ne
01:27:29pointe pas du doigt Redouandris pour autant.
01:27:31C'est une honte.
01:27:33Je pense que l'on peut jouer avec
01:27:35la pesée. Mais tout le monde sait qu'il s'agit
01:27:37d'une question politique. Je suis de tout
01:27:39coeur avec cet athlète. Je suis sûr que ce n'est
01:27:41pas sa décision. Je suis sûr que c'est celle
01:27:43de la direction.
01:27:47Mais rater sa pesée, est-ce possible ?
01:27:49Est-ce un caractère ou est-ce volontaire ? Pour Céline
01:27:51Géraud, difficile de croire que ce ne soit pas
01:27:53fait exprès. Je n'ai jamais vu ça.
01:27:55Jamais à ce niveau-là, un
01:27:57athlète, un judoka sélectionné pour les jeux
01:27:59n'arrive pas au poids
01:28:01le jour J. Quand bien même il aurait
01:28:03du poids encore à perdre, il aurait la possibilité
01:28:05de le faire puisque la pesée a lieu la veille
01:28:07et qu'il y a un créneau de trois heures pour
01:28:09faire le poids. L'enquête déterminera si
01:28:11oui ou non, cette prise de poids est volontaire.
01:28:13Cette disqualification rappelle le cas de Fethi Nourine,
01:28:15judoka algérien qui avait déclaré
01:28:17forfait lors des JO de Tokyo pour ne pas
01:28:19affronter Tohar Boudboul.
01:28:21C'est évidemment déplorable
01:28:23quand le monde du sport
01:28:25se mêle de politique.
01:28:27Malheureusement, quand au contraire, tout le monde
01:28:29doit être réuni autour de telles compétitions
01:28:31sportives. La politique n'est
01:28:33jamais loin, malheureusement.
01:28:35On a vu cette vasque
01:28:37olympique allumée par nos derniers
01:28:39relayeurs Teddy Riner et Marie-Josée Perret
01:28:41qui illuminaient le ciel de Paris depuis vendredi.
01:28:43Les places s'arrachent pour venir la contempler.
01:28:45Mais alors faut-il la conserver définitivement
01:28:47même après les Jeux olympiques ? C'est en tout
01:28:49cas une idée évoquée par Anne Hidalgo,
01:28:51Antoine Durand et Audrey Berto.
01:28:53Et si la vasque des JO
01:28:55restait dans le ciel des tuileries pour toujours ?
01:28:57C'est en tout cas le souhait
01:28:59de la maire de Paris. Il y a trois
01:29:01symboles sur lesquels on doit se pencher.
01:29:03Les anneaux olympiques sur la Tour Eiffel,
01:29:05la vasque et les statues des dix
01:29:07femmes françaises apparues sur la Seine.
01:29:09Élevée à 60 mètres au-dessus
01:29:11du jardin des tuileries, la vasque
01:29:13est considérée comme l'un des symboles les plus
01:29:15emblématiques des Jeux de Paris 2024.
01:29:17Les anneaux olympiques installés
01:29:19sur la Tour Eiffel début juin
01:29:21ont aussi marqué le paysage parisien.
01:29:23Mais faut-il pour autant
01:29:25les conserver après la compétition ?
01:29:27C'est bien de pouvoir
01:29:29continuer à avoir
01:29:31cette vasque pour que les gens
01:29:33puissent savoir
01:29:35que les Jeux olympiques ont été à Paris
01:29:37en 2024.
01:29:39Quant aux anneaux olympiques
01:29:41sur la Tour Eiffel, certes, ce serait bien de les conserver
01:29:43mais pas tout le temps, je pense.
01:29:45C'est une bonne idée parce que ça fait 100 ans
01:29:47qu'on les attendait et ça sera le symbole
01:29:49qu'on garde. Six mois après
01:29:51la page est tournée, il faut passer à autre chose.
01:29:53La vasque aux allures de Montgolfière
01:29:55reste accessible gratuitement
01:29:57au jardin des tuileries jusqu'à la clôture des Jeux
01:29:59le 11 août prochain.
01:30:0145 départements
01:30:03sont encore en vigilance.
01:30:05Orange à la canicule ce matin parmi eux
01:30:07le Vaucluse, Chana où le thermomètre frôle
01:30:09les 40 degrés à l'ombre.
01:30:11La ville d'Avignon s'organise, les habitants et les touristes aussi.
01:30:13Reportage CNews de Stéphanie Rouquet.
01:30:17La cité des papes, désertée
01:30:19mais ce n'est qu'une illusion.
01:30:21A la mi-journée, avec un thermomètre
01:30:23qui affiche 38 degrés,
01:30:25les avignonnés et les vacanciers
01:30:27se réfugient au frais
01:30:29ou à l'ombre.
01:30:31Rester à l'ombre, ne rien faire.
01:30:33J'avoue qu'en étant à l'extérieur
01:30:35la fraîcheur des arbres est
01:30:37bien meilleure que
01:30:39l'ombre qu'on peut trouver ailleurs.
01:30:41Il faut gérer, on va visiter demi entre
01:30:431000 et 14h le palais, on va être au frais.
01:30:45Boire beaucoup, ne pas faire
01:30:47trop de mouvements
01:30:49intempestifs, de sport
01:30:51etc.
01:30:53A quelques mètres du centre-ville,
01:30:55dans ce seigneur, accueillent
01:30:57dans ces salles climatisées
01:30:59les personnes âgées ou fragiles.
01:31:01Allez, installez-vous.
01:31:03De l'eau ? Oui, de l'eau fraîche.
01:31:05Ça peut être pour une heure,
01:31:07ça peut être pour une journée,
01:31:09vraiment au besoin de la personne.
01:31:11On va limiter l'isolement, on préserve
01:31:13leur santé et il y a une vigilance
01:31:15je pense qu'ils prennent conscience
01:31:17de la nécessité de l'hydratation.
01:31:19Dans le Vaucluse, cet épisode
01:31:21caniculaire pourrait se poursuivre
01:31:24Les dépenses de l'Elysée
01:31:26qui explosent en 2023
01:31:28par rapport à 2022.
01:31:30On en parle dans un instant dans la chronique
01:31:32éco de Benjamin Cuc et vous avez
01:31:34ce QR code qui apparaît à l'écran
01:31:36Faut-il mieux contrôler les dépenses
01:31:38de l'Elysée ? C'est la question qu'on vous pose
01:31:40aujourd'hui. Vous scannez le QR code, vous enregistrez
01:31:42votre réponse et on diffusera
01:31:44vos avis dans la matinale
01:31:46de CNews dans quelques minutes.
01:31:48A tout de suite.
01:31:54Le palais présidentiel mène-t-il
01:31:56la vie de château ? C'est ce qu'on va voir dans un instant
01:31:58juste après le rappel de l'actualité
01:32:00signé Chana Lusto.
01:32:23Un président américain a beau être
01:32:25très ouvert d'esprit, c'est ce qu'il a dit, la scène
01:32:27avec les Dread Queens ne lui a pas plu du tout.
01:32:29Il répondait aux questions d'une journaliste sur le type
01:32:31de cérémonie qu'il voulait voir en 2028
01:32:33à Los Angeles. A priori,
01:32:35rien de ce qu'on a vu à Paris.
01:32:39Et nous sommes donc avec
01:32:41notre éditorialiste éco Benjamin Cuc
01:32:43comme chaque année depuis 2009
01:32:45les magistrats de la Cour des Comptes ont passé au crible
01:32:47la gestion des services de la présidence
01:32:49de la République pour 2023
01:32:51et surprise, les comptes sont dans le rouge.
01:32:53En effet Anthony, et pas qu'un peu.
01:32:55Alors que le budget initial
01:32:57initialement prévu pour le président de la République
01:32:59et son équipe était de 117
01:33:01millions d'euros, la dépense a dérapé
01:33:03pour atteindre plus de 125,5
01:33:05millions d'euros.
01:33:07Soit 7,1% de dépenses supplémentaires.
01:33:09Le problème est que depuis
01:33:11l'arrivée d'Emmanuel Macron en 2017
01:33:13les dépenses du château ont cessé
01:33:15de croître. Elles étaient de 102 millions
01:33:17d'euros en 2017 et à cette époque
01:33:19il avait partagé
01:33:21il était en collocation
01:33:23provisoire avec
01:33:25François Hollande
01:33:27peu réputé pour sa
01:33:29sobriété
01:33:31en matière de sa bonne gestion
01:33:33des finances lyséennes. Ce qui plombe en
01:33:352023, c'est d'abord
01:33:37l'inflation et les voyages
01:33:39présidentiels. Ceux-ci ont progressé
01:33:41de 7% par rapport à 2022
01:33:43et coûtent au total
01:33:4523 millions d'euros.
01:33:47La Cour des Comptes remarque que
01:33:49les dépenses de voyages ont presque doublé en 5 ans.
01:33:51Sur les 108 déplacements
01:33:53d'Emmanuel Macron
01:33:55en 2019, les 108 déplacements
01:33:57d'Emmanuel Macron avaient coûté
01:33:5913,9 millions d'euros.
01:34:01En 2023, 112 ont
01:34:03coûté 23 millions d'euros.
01:34:05A eux seuls, les déplacements
01:34:07extra-européens représentent 43%
01:34:09des voyages
01:34:11hors de France.
01:34:13Que conseillent les magistrats de la Cour des Comptes pour réduire
01:34:15ces dépenses ?
01:34:17Pour limiter la dépense, les magistrats
01:34:19de la rue Cambon recommandent de partir
01:34:21moins nombreux en plafonnant
01:34:23les délégations officielles et non officielles
01:34:25par destination.
01:34:27Toutes les destinations confondues,
01:34:29le coût moyen d'un déplacement présidentiel
01:34:31est passé entre 2019 et 2023
01:34:33de 150 000 à 207 000 euros.
01:34:37Et quand il ne se déplace pas,
01:34:39le président le reçoit aussi.
01:34:41Et ça coûte.
01:34:43La Cour des Comptes relève que l'Elysée a organisé
01:34:45plus de réceptions en 2023 qu'elle n'en avait
01:34:47fait en 2019, avant la crise
01:34:49Covid. Cette année-là,
01:34:51la présidence de la République
01:34:53n'avait organisé que 146
01:34:55événements. Mais pour chacun d'entre eux,
01:34:57en 2023, ça coûte
01:34:5935 euros
01:35:01par invité.
01:35:03Pour les réceptions qui ont lieu
01:35:05à l'Elysée, les trois plus coûteuses ont été
01:35:07l'exposition du Fabriqué
01:35:09en France, la fête de la musique
01:35:11et les Journées européennes du patrimoine.
01:35:13En revanche,
01:35:15deux dîners d'Etat ont été organisés
01:35:17à l'extérieur de l'Elysée.
01:35:19Le premier pour le Premier ministre indien
01:35:21le 14 juillet 2023
01:35:23au Louvre.
01:35:25Et le second pour
01:35:27le roi d'Angleterre, Charles III,
01:35:29à Versailles au mois de mars.
01:35:31Ça devait avoir lieu
01:35:33au mois de mars, mais ça a été reporté
01:35:35au mois de septembre. Ça a coûté un peu plus cher
01:35:37du fait du report. Faut-il mieux
01:35:39contrôler les dépenses de l'Elysée ?
01:35:41C'est la question qu'on vous a posée ce matin
01:35:43avec notre QR code. Je vous propose
01:35:45d'écouter quelques-unes de vos réponses.
01:35:47Moi, je pense que
01:35:49quand on passe d'un président à l'autre, il devrait y avoir
01:35:51un bilan des dépenses
01:35:53que le président sortant
01:35:55a pu effectuer.
01:35:57Donc, ce serait intéressant de faire des enquêtes là-dessus.
01:35:59Parce que c'est vrai qu'à chaque fois, on passe d'un président
01:36:01à l'autre sans savoir où va l'argent.
01:36:03Est-ce qu'elle va à l'international ?
01:36:05Est-ce qu'elle va au niveau national ?
01:36:07Est-ce qu'elle sert à certains endroits
01:36:09plus que d'autres ?
01:36:11C'est vrai qu'on nous parle toujours de sommes,
01:36:13mais on ne nous dit jamais exactement où elle va.
01:36:15Je pense qu'il faut sérieusement
01:36:17contrôler les dépenses de l'Elysée.
01:36:19Parce que quand on entend qu'il n'y a pas
01:36:21d'argent pour l'école, qu'il n'y a pas d'argent
01:36:23pour l'hôpital et bien
01:36:25d'autres dépenses utiles
01:36:27et que par contre,
01:36:29il y en a pour faire la fête,
01:36:31je pense
01:36:33qu'effectivement, il y a un problème.
01:36:35Non mais franchement, où va-t-on ?
01:36:37Bien sûr que la Cour des comptes
01:36:39doit contrôler les dépenses de l'Elysée,
01:36:41surtout avec un Emmanuel Macron
01:36:43qui dépense sans compter, qui n'a
01:36:45aucune barrière concernant toutes les dépenses,
01:36:47qui vient nous dire et nous répéter
01:36:49à longueur de temps que c'est la fin
01:36:51de l'abondance, qu'il faut que les Français
01:36:53fassent attention, qu'ils se restreignent
01:36:55et que Monsieur se permet, entre parenthèses,
01:36:57de faire tout un tas de dépenses
01:36:59inconsidérées. Mais là,
01:37:01il y a un drame, il faut faire quelque chose,
01:37:03absolument.
01:37:05Allez, dans un instant, c'est l'édito politique
01:37:07de Paul Sujit à 7h50.
01:37:09Avec vous, Paul, on va revenir
01:37:11sur les sabotages qui se sont produits
01:37:13dans le cadre des JO, de câbles électriques
01:37:15de la SNCF, de fibres optiques
01:37:17aussi de certains opérateurs. Gérald Darmanin
01:37:19est convaincu que c'est l'ultra-gauche qui est à la manœuvre.
01:37:21Vous allez nous donner votre avis
01:37:23dans quelques minutes. A tout de suite.
01:37:297h53 sur CNews, l'édito politique
01:37:31de Paul Sujit qui est avec nous sur ce plateau.
01:37:33Paul, vous vouliez revenir ce matin sur les
01:37:35actes de sabotage contre la SNCF
01:37:37et puis également sur des réseaux de fibres optiques.
01:37:39On a Gérald Darmanin qui est convaincu
01:37:41que c'est l'ultra-gauche qui est à la manœuvre.
01:37:43Oui, effectivement, dès les premières heures,
01:37:45dans les échanges qu'on avait avec les services du ministre
01:37:47de l'Intérieur, qui n'avaient pas encore
01:37:49réuni d'éléments de preuve, mais il y avait déjà,
01:37:51en tous les cas, le mode d'action qui leur permettait
01:37:53de dire que c'est certainement l'ultra-gauche.
01:37:55Depuis, tous les services de renseignement du pays
01:37:57se sont mis sur l'enquête, a annoncé le ministre.
01:37:59Et donc, il y a, j'imagine,
01:38:01en tous les cas, on l'espère, si le ministre affiche
01:38:03une telle conviction, des indices concordants
01:38:05qui leur permettent de continuer de suivre cette piste
01:38:07et donc d'écarter, en tout cas, pour l'instant,
01:38:09même si on le dit encore avec prudence, l'hypothèse
01:38:11d'une manipulation, d'une ingérence étrangère, par exemple,
01:38:13qui reproduirait des modes d'action connus de la gauche.
01:38:15En tous les cas, sur ce mode opératoire,
01:38:17on retrouve l'histoire de toute la gauche
01:38:19du sabotage, histoire
01:38:21qui a commencé bien avant, d'ailleurs,
01:38:23la résistance, et c'est même parce que
01:38:25les communistes avaient déjà, depuis la fin
01:38:27de la Première Guerre mondiale, une longue expérience dans les sabotages
01:38:29en tout genre, qu'ils ont pu si facilement
01:38:31mettre en œuvre leur savoir-faire pendant la Seconde Guerre mondiale
01:38:33sous l'occupation allemande.
01:38:35L'arme du sabotage
01:38:37est maintenant, effectivement,
01:38:39du coup, d'autant plus dangereuse
01:38:41que, puisqu'elle imite, au fond,
01:38:43des modes d'action héroïques qui conduit
01:38:45pendant la Seconde Guerre mondiale,
01:38:47et bien, finalement, elle sabote
01:38:49l'idée même que l'on se fait de l'idéal de résistance,
01:38:51en confondant
01:38:53toutes les choses, si vous voulez, et en faisant croire
01:38:55que l'on vivrait encore aujourd'hui sous un régime d'occupation
01:38:57ou un régime illégitime.
01:38:59Surtout, les actes de sabotage sont une insulte
01:39:01à la civilisation. Saboter le réseau TGV,
01:39:03c'est saboter l'une des rares fiertés
01:39:05françaises, quand même, en termes d'industrie
01:39:07et de transport, et puis c'est évidemment s'en prendre
01:39:09à toutes les familles du pays
01:39:11qui partent en vacances en TGV
01:39:13à défaut d'avoir une voiture. C'est donc un acte
01:39:15contre la civilisation, contre le peuple
01:39:17aussi, et à plus forte raison lorsque
01:39:19l'on s'en prend au réseau de télécommunication, et notamment
01:39:21à la fibre optique, en plus dans les territoires.
01:39:23Donc à des endroits où on ne retrouve pas
01:39:25forcément que des parisiens nantis, et bien
01:39:27c'est évidemment s'en prendre au peuple tout entier.
01:39:29Si c'est effectivement signé par
01:39:31l'ultra-gauche, alors c'est extrêmement
01:39:33dommage pour l'idéologie que la
01:39:35gauche est censée défendre.
01:39:36Et ça fait partie de l'idéologie de la gauche, le sabotage ?
01:39:38Bah oui, paradoxalement, pourtant, malgré
01:39:40la démonstration que je viens de vous faire, historiquement,
01:39:42et ça l'est d'autant plus à l'heure du combat
01:39:44écologique, puisque évidemment,
01:39:46les alter mondialistes en tout genre, et les
01:39:48écologistes ont repris à leur compte cette tradition
01:39:50du sabotage syndical, mis en place
01:39:52par la gauche socialiste depuis
01:39:54le début du siècle. Et aujourd'hui, il y a même
01:39:56des militants qui le théorisent, par exemple
01:39:58Andréa Smalm, vous savez, c'est un militant suédois
01:40:00qui prône l'action violente et le sabotage,
01:40:02et qui considère que
01:40:04les luttes ne peuvent plus être pacifiques,
01:40:06compte tenu de la dégradation actuelle
01:40:08de l'environnement sous l'effet du capitalisme,
01:40:10c'est le discours qu'il défend. C'est l'un des penseurs
01:40:12du sabotage, il l'a théorisé dans des manuels
01:40:14concrets d'action, dans lesquels il
01:40:16liste, évidemment, point
01:40:18par point, le mode opératoire
01:40:20à mettre en oeuvre. L'un d'entre eux,
01:40:22le plus connu, s'appelle « How to blow up a pipeline »,
01:40:24comment saboter un pipeline, un manuel
01:40:26de combat politique, à l'heure, dit-il,
01:40:28du feu. Andréa Smalm est
01:40:30un auteur suédois, mais il a pignon sur rue en
01:40:32France, il est invité à de nombreuses reprises
01:40:34lors des conférences ou des
01:40:36tables rondes, notamment en date
01:40:38une des dernières fois où il est venu,
01:40:40c'était il y a deux ans, c'était à l'invitation de l'Institut
01:40:42Labo Essie, qui est le think tank
01:40:44de la France Insoumise, la plateforme d'idées voulue par
01:40:46Jean-Luc Mélenchon pour redonner
01:40:48des idées à son courant politique. Et à deux reprises,
01:40:50donc, ce penseur du sabotage qui a mis en
01:40:52place un mode d'emploi concret
01:40:54à l'usage des saboteurs, eh bien donc, est venu
01:40:56donner des conférences.
01:40:58Il est par ailleurs enseigné et élu dans
01:41:00de nombreux cercles écologistes où l'on théorise
01:41:02la désobéissance civile
01:41:04ou les actions contre les infrastructures.
01:41:06Et, rapidement, vous trouvez qu'on laisse
01:41:08trop facilement s'installer ce genre de discours
01:41:10sans réagir en France ? Oui, de toute évidence, oui.
01:41:12Alors, évidemment, les auteurs, s'ils sont pris,
01:41:14on l'espère, auront, je
01:41:16le souhaite, des peines qui seront à la hauteur de la gravité des actes
01:41:18commis. Mais les actes sont le résultat
01:41:20d'un discours qui s'est installé et que l'on a
01:41:22laissé s'installer dans les cercles de gauche
01:41:24et d'écologie radicale. Aujourd'hui,
01:41:26eh bien, les saboteurs peuvent s'appuyer
01:41:28sur de nombreuses conférences ou tables rondes
01:41:30qui posent la question de la désobéissance civile
01:41:32et du sabotage, parfois au nez et à la barbe des autorités.
01:41:34Et ça se fait même jusque dans l'Académie du
01:41:36Climat de Paris, qui est un lieu pensé
01:41:38par Anne Hidalgo pour promouvoir la réflexion
01:41:40écologique. Il faudrait, je crois, installer
01:41:42des frontières beaucoup plus étanches entre
01:41:44ceux qui réfléchissent de bonne foi à l'avenir, à la transition
01:41:46écologique du pays et à ceux qui le pensent
01:41:48en réfléchissant à l'action
01:41:50violente ou au sabotage, comme d'ailleurs
01:41:52les militants de Sainte-Sauline qui, eux,
01:41:54ne l'ont pas fait à visage masqué comme les saboteurs
01:41:56de ces quelques jours, mais à visage découvert
01:41:58devant les caméras du monde entier.
01:42:00C'était l'édito politique de 7h50 de Paul Fugy.
01:42:02Autre rendez-vous politique dans
01:42:04la matinale de CNews,
01:42:06c'est l'invité de Florian Tardif
01:42:08tout à l'heure, Sabrina Agresti-Roubach,
01:42:10ministre démissionnaire en charge de la
01:42:12citoyenneté, pour la grande interview
01:42:14CNews Europe 1.
01:42:16Restez avec nous.
01:42:18Voici tout de suite la météo, Alexandra Blanc.
01:42:30Alexandra, 45 départements sont
01:42:32toujours en vigilance orange canicule ce matin.
01:42:34Oui, en effet, les températures
01:42:36vont s'envoler. 45 départements
01:42:38placés sous surveillance par Météo France,
01:42:40notamment entre la Nouvelle-Aquitaine,
01:42:42l'Occitanie, les régions centrales ou encore
01:42:44le Lyonnais. De la chaleur également
01:42:46prévue en Corse. Un peu à l'image d'hier,
01:42:48les températures seront donc en moyenne
01:42:50entre 10 et 12 degrés au-dessus des normales
01:42:52de saison. Alors concrètement,
01:42:54à quoi doit-on s'attendre ? Les températures s'annoncent
01:42:56particulièrement élevées, vous le voyez,
01:42:58le long de la Garonne, sur le Lyonnais, sur l'arrière-pays
01:43:00provençal. Et puis, petit à petit, cette chaleur
01:43:02gagne également les régions centrales
01:43:04ou encore le bassin parisien où l'on attend
01:43:06localement jusqu'à 35 degrés
01:43:08Aujourd'hui, dans les rues de la capitale,
01:43:10de la chaleur également à Lyon ou encore
01:43:12à Bordeaux, vous aurez en moyenne cet après-midi
01:43:14entre 38 et
01:43:1639 degrés. Donc, températures
01:43:18particulièrement élevées. Ce soir, les premiers
01:43:20orages vont arriver entre les Pays de la Loire
01:43:22et le bassin parisien. Et donc,
01:43:24conséquence, demain, on va retrouver
01:43:26un temps un peu moins étouffant, un peu moins
01:43:28chaud sur les régions du nord. D'ailleurs,
01:43:30en Bretagne, on aura moins de 25
01:43:32degrés. Mais, sur les régions centrales
01:43:34ou encore en allant vers le Var
01:43:36ou les Alpes-Maritimes, la chaleur va se maintenir
01:43:38avec des pointes qui pourraient
01:43:40localement avoisiner les 37
01:43:42à 38 degrés, notamment le long de la
01:43:44Garonne, sur la Drôme, sur l'Ardèche
01:43:46ou encore en allant vers le département
01:43:48de la Loire. Des températures qui devraient
01:43:50d'ailleurs dégringoler à partir de demain
01:43:52avec donc le retour
01:43:54des orages. Des orages qui pourraient être d'ailleurs
01:43:56localement assez violents.
01:43:58À surveiller évidemment ces orages.
01:44:00Ça commence ce soir et ça perdure au moins
01:44:02jusqu'à jeudi.
01:44:04Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:44:06C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
01:44:08Pour devenir franchisé dans les énergies
01:44:10renouvelables. Groupe Verlaine.
01:44:12Bon réveil
01:44:14à tous ! Si vous nous rejoignez sur ces news,
01:44:16on est ravis de vous accueillir. On est encore ensemble jusqu'à
01:44:189h dans la matinale avec Sean Alusto,
01:44:20avec Benjamin Cug pour l'économie,
01:44:22Paul Sujit, notre éditorialiste politique,
01:44:24Alexandra Blanc pour La Météo,
01:44:26Régis Le Sommier pour décrypter, commenter
01:44:28toute l'actualité avec nous. Voici les titres
01:44:30de votre journal. À la une,
01:44:32c'est la cérémonie d'ouverture des JO qui n'en finit plus
01:44:34de faire polémique. Cette nuit, c'est Donald Trump,
01:44:36candidat républicain à la présidentielle
01:44:38américaine, qui qualifie l'événement
01:44:40de honte. Au JO de Los Angeles
01:44:42en 2028, dit-il, nous n'aurons pas
01:44:44de scène dépeinte comme ils l'ont fait l'autre jour.
01:44:46Donald Trump qui fait référence au tableau
01:44:48des drag queens, interprété comme une moquerie
01:44:50du dernier repas de Jésus avec ses apôtres.
01:44:52On ira également au Royaume-Uni,
01:44:54encore sous choc. Moins de 24h
01:44:56après cette ignoble attaque au couteau dans une école
01:44:58de danse au nord-ouest du pays. Deux enfants sont
01:45:00morts, onze blessés.
01:45:02La police a arrêté un adolescent de 17 ans
01:45:04et nous serons avec notre correspondant
01:45:06Olivier Weber dans ce journal.
01:45:10C'est donc au tour de Donald Trump de donner son avis
01:45:12sur la cérémonie d'ouverture des JO de Paris.
01:45:14C'est une honte, ce sont ses mots. L'ancien président
01:45:16américain a beau être très ouvert d'esprit,
01:45:18c'est ce qu'il a dit, la scène avec les drag queens
01:45:20ne lui a pas plu du tout. Alors il a promis
01:45:22que s'il était réélu, une scène
01:45:24comme celle-ci n'aurait jamais lieu pendant
01:45:26les JO de Los Angeles en 2028.
01:45:28Maxime Legay.
01:45:30Quatre jours après le début officiel des JO,
01:45:32la cérémonie d'ouverture
01:45:34continue de susciter la polémique.
01:45:36Outre-Atlantique,
01:45:38c'est l'ex-président et le candidat républicain
01:45:40Donald Trump qui a fustigé le spectacle
01:45:42parisien lors d'une interview
01:45:44donnée à la chaîne Fox News.
01:45:46J'ai trouvé que la cérémonie d'ouverture
01:45:48était une honte.
01:45:50Nous n'aurons pas de scène comme ils l'ont dépeint
01:45:52l'autre soir.
01:45:54Je pense simplement
01:45:56que je suis pour tout le monde.
01:45:58Je suis très ouvert d'esprit, mais je pense
01:46:00que ce qu'ils ont fait était une honte.
01:46:02En cause, la séquence parodiant
01:46:04la scène, tableau qui dépeint le dernier
01:46:06repas de Jésus avec ses apôtres,
01:46:08une représentation perçue
01:46:10comme une offense faite aux chrétiens du monde
01:46:12entier. Devant l'ampleur des critiques,
01:46:14le comité d'organisation
01:46:16des JO avait dû se défendre
01:46:18et présenter ses excuses.
01:46:20Il n'y a jamais eu
01:46:22l'intention de manquer de respect à quelques groupes religieux
01:46:24que ce soit. Au contraire,
01:46:26je pense que Thomas Joly a vraiment essayé,
01:46:28vraiment eu l'intention de célébrer
01:46:30la tolérance communautaire.
01:46:32Si des personnes ont été offensées,
01:46:34nous sommes bien sûr vraiment désolés.
01:46:36En 2028,
01:46:38ce sont les Etats-Unis et la ville de Los Angeles
01:46:40qui accueilleront les jeux olympiques
01:46:42et seront chargés d'organiser
01:46:44la prochaine cérémonie d'ouverture.
01:46:48Régis Le Saumier, cette critique de Donald Trump,
01:46:50elle s'inscrit évidemment dans un contexte politique
01:46:52pour lui, un contexte national
01:46:54qui est celui de la campagne présidentielle américaine.
01:46:56Oui, tout à fait.
01:46:58Il y a déjà eu des réactions
01:47:00à propos de la cérémonie,
01:47:02notamment celle de Jill Biden qui était à Paris
01:47:04et qui a trouvé ça extraordinaire.
01:47:06Évidemment, Donald Trump s'engouffre dans la brèche,
01:47:08utilise finalement,
01:47:10on lui fait un cadeau à Donald Trump,
01:47:12comme à pas mal d'ailleurs de leaders
01:47:14dans le monde qui ont réagi négativement
01:47:16sur cette cérémonie en disant
01:47:18que c'est une honte.
01:47:20On pense à la Russie,
01:47:22on pense à Orban en gris.
01:47:24C'est pour ça que ces quelques tableaux
01:47:26qui sont venus émailler,
01:47:28on peut débattre sur l'esprit
01:47:30de cette cérémonie,
01:47:32la façon dont elle a été pensée,
01:47:34pourquoi est-ce qu'on a fait ça.
01:47:36Mais si vous voulez, je pense que la question du tableau,
01:47:38de la scène précisément, était totalement inutile
01:47:40et qu'en effet, on prête le flanc
01:47:42pour se faire battre en fait
01:47:44et pour servir
01:47:46pour la campagne de Donald Trump
01:47:48de repoussoir. C'est-à-dire que Donald Trump
01:47:50évidemment n'a aucun problème pour dire
01:47:52moi je suis ouvert d'esprit
01:47:54mais je défends la famille, je défends
01:47:56les valeurs américaines.
01:47:58Et ça, ça a un écho, ça a une résonance particulière
01:48:00bien au-delà des républicains.
01:48:02Dans la société américaine
01:48:04qui évolue,
01:48:06mais qui reste une société où l'empreinte
01:48:08religieuse est importante et où
01:48:10finalement la moquerie d'une religion, d'une seule religion,
01:48:12en l'occurrence le christianisme,
01:48:14le catholicisme est perçu comme une offense
01:48:16et donc, voilà.
01:48:18D'ailleurs, vous n'appréciez pas les mots de justification
01:48:20de la ministre française Aurore Berger qui parle
01:48:22de quelques grincheux pour dénoncer ceux qui
01:48:24critiquent la cérémonie.
01:48:26Oui, c'est d'abord faux, ce n'est pas quelques grincheux,
01:48:28je pense qu'il y a des gens qui ont été authentiquement
01:48:30choqués et il ne s'agit pas
01:48:32d'ailleurs, quand je vois dans les réactions
01:48:34autour de moi, je ne suis pas
01:48:36quelqu'un d'engagé
01:48:38politiquement mais je regarde
01:48:40les gens et je regarde leurs réactions,
01:48:42et c'est des gens tout à fait ordinaires, ce n'est pas
01:48:44quelques grincheux, ce que
01:48:46semble dire Aurore Berger
01:48:48et d'autres représentants du gouvernement
01:48:50qui veulent béquillon, défendre cette cérémonie,
01:48:52c'est qu'on critique
01:48:54cette cérémonie, on aimait
01:48:56une critique sur la cérémonie, paf,
01:48:58on est immédiatement dans une catégorie
01:49:00d'extrême droite, de réactionnaire,
01:49:02on n'a pas compris le message,
01:49:04voire on est ignare
01:49:06et on fait partie des bas-fombes
01:49:08ou du Moyen-Âge ou je ne sais quoi.
01:49:10En réalité, non, cette scène,
01:49:12le problème de cette scène, de faire représenter
01:49:14par des travestis et des drag queens
01:49:16ce qui est censé être les apôtres
01:49:18et Jésus-Christ, c'est quelque chose d'extrêmement
01:49:20choquant pour beaucoup de gens.
01:49:22Je pense que le gouvernement ferait bien de l'entendre
01:49:24et de dire on a peut-être fait une erreur, mais
01:49:26malheureusement, dans le logiciel de la Macronie,
01:49:28l'erreur n'existe pas.
01:49:30Un joli prétend qu'il s'agit du festin
01:49:32des dieux de l'Olympe.
01:49:34Oui, on l'a vu, c'est
01:49:36l'argument qui est avancé par Thomas de Gaulle.
01:49:38L'intériorie d'essayer de trouver ce tableau
01:49:40dans un obscur musée à Dijon
01:49:42qu'on a ressorti pour dire
01:49:44oui, c'est le festin de Dionysos.
01:49:46Non, ce n'est pas ça.
01:49:48Je voudrais qu'on parle de ce qui s'est passé au Royaume-Uni.
01:49:50Hier, le pays se réveille sous le choc ce matin
01:49:52à Southport, une petite ville côtière près de Liverpool.
01:49:54Deux enfants sont morts dans une attaque au couteau.
01:49:56Ça s'est passé hier dans une école de danse.
01:49:58Onze personnes ont également été blessées.
01:50:00Huit sont dans un état critique.
01:50:02Un suspect âgé de 17 ans
01:50:04a été interpellé. On rejoint tout de suite
01:50:06notre correspondant à Londres, Olivier Weber.
01:50:08Olivier, la police ne privilégie pas
01:50:10pour le moment la piste terroriste ?
01:50:14Non, pour l'instant
01:50:16pas de piste terroriste.
01:50:18Le suspect, un individu
01:50:20de 17 ans, est
01:50:22en état d'arrestation. Il est actuellement interrogé.
01:50:24La police qui ignore tout du motif
01:50:26du jeune homme.
01:50:28Son identité,
01:50:30on n'en sait pas grand-chose. Jusqu'il est
01:50:32né au Royaume-Uni, à Cardiff,
01:50:34immédiat, le Daily Telegraph
01:50:36signale que ses parents seraient du Rwanda.
01:50:38Alors, une question qui revient.
01:50:40Pourquoi ce carnage ?
01:50:42Pourquoi tant de sauvagerie ?
01:50:44Pourquoi un jeune homme de 17 ans
01:50:46a attaqué un centre pour enfants
01:50:48bondé de petites filles
01:50:50qui dansaient à la musique
01:50:52de Taylor Swift ?
01:50:54Les a sauvagement attaquées au couteau.
01:50:56Des scènes atroces hier, avec des parents
01:50:58qui découvrent leurs enfants
01:51:00baignant dans le sang, des ambulanciers en larmes.
01:51:02Même la police choquée
01:51:04par le niveau de violence.
01:51:06Le Premier ministre
01:51:08Kirsten Stammer s'est lui aussi
01:51:10profondément choqué. Le roi
01:51:12Charles et la reine Camilla
01:51:14ont annoncé leurs condoléances
01:51:16aux familles, de même que
01:51:18l'archevêque de Canterbury.
01:51:20Aujourd'hui, c'est un pays
01:51:22sous le choc, sous
01:51:24la stupeur, mais également
01:51:26une colère qui commence à monter.
01:51:28Un pays qui connaît aussi une recrudescence
01:51:30des attaques à l'arme blanche.
01:51:32Merci infiniment, Olivier Weber,
01:51:34pour toutes ces explications.
01:51:36Vous êtes notre correspondant à Londres
01:51:38pour CNews. On va parler
01:51:40à présent d'un sujet plus léger,
01:51:42beaucoup plus sympathique et réconfortant.
01:51:44C'est cette star des Jeux Olympiques que vous tenez entre vos mains,
01:51:46Alexandra Blanc. Vous, Alexandra, vous êtes la star
01:51:48de CNews, mais là vous avez entre les mains
01:51:50la star des Jeux Olympiques, la mascotte
01:51:52des Jeux Olympiques, la petite frige,
01:51:54cette mascotte qui fait fureur,
01:51:56Chana. Oui, un méga-store a ouvert ses portes
01:51:58sur les Champs-Elysées et il y a des fils
01:52:00d'attente interminables pour avoir
01:52:02cette fameuse mascotte.
01:52:04Vous le voyez sur ces images. Pourtant, à l'intérieur
01:52:06de cet établissement,
01:52:08il y a beaucoup de souvenirs, mais c'est vraiment
01:52:10la peluche qui a le plus de succès.
01:52:12C'est la peluche qui se vend le plus,
01:52:14qui peut parfois coûter jusqu'à 800 euros
01:52:16pour la plus grande d'entre elles, on l'a vu tout à l'heure,
01:52:181m20. Il faut se la payer.
01:52:20Je crois que celle que vous tenez entre les mains coûte beaucoup moins cher.
01:52:2230 euros. Voilà, une trentaine d'euros.
01:52:24C'est déjà beaucoup plus accessible.
01:52:26Une autre image qu'on voulait vous montrer pour finir,
01:52:28assez étonnante. Un essaim
01:52:30de libellules qui envahit une plage aux Etats-Unis.
01:52:32Oui, c'était samedi à la plage de
01:52:34Miss Caming Cut dans l'état de
01:52:36Rhode Island. La scène a été filmée
01:52:38par de nombreux vacanciers stupéfaits
01:52:40mais immobiles.
01:52:42Ah oui, moi je ne serais pas resté immobile, je me serais jeté dans l'eau
01:52:44immédiatement. Je n'aurais pas su tout de suite.
01:52:46C'est un essaim de frelons
01:52:48ou de gentils libellules. J'aurais été
01:52:50plutôt inquiet. Voilà, ces deux images
01:52:52pour finir. On revient dans un instant avec
01:52:54l'interview politique sur CNews Europe 1.
01:52:58La grande interview
01:53:00CNews Europe 1 ce matin, c'est Sabrina Agresti-Roubach,
01:53:02ministre
01:53:04des missionnaires en charge de la ville et de la citoyenneté
01:53:06qui est l'invité de Florian Tardif.
01:53:08Bonjour Sabrina Agresti-Roubach,
01:53:10vous êtes secrétaire d'Etat chargée de la
01:53:12citoyenneté et de la ville. Depuis plusieurs jours, nous
01:53:14devons faire face à des actes de sabotage.
01:53:16Le réseau ferroviaire en fin de semaine dernière,
01:53:18puis hier contre le réseau de
01:53:20fibre optique. Votre ministère est rattaché
01:53:22à celui du ministère de l'Intérieur.
01:53:24Est-ce que l'on sait aujourd'hui qui est derrière
01:53:26tout cela ? Et de la transition écologique.
01:53:28Donc bonjour à tous. Bonjour Florian Tardif, bonjour
01:53:30à tout le monde. Donc non, on ne sait pas
01:53:32qui est derrière tout cela. Ce qui est sûr,
01:53:34ce sont des actes criminels.
01:53:36Parce que je rappelle juste quelques chiffres.
01:53:38800 000 personnes empêchées de voyager
01:53:40ce jour-là. Donc grand départ
01:53:42de vacances pour
01:53:44nos concitoyens. Ceux qui ont été
01:53:46impactés, ce sont les gens qui ont
01:53:48mis de l'argent de côté
01:53:50toute l'année pour partir en vacances.
01:53:52Donc ça, c'est la première chose. La deuxième chose,
01:53:54effectivement, je suis rattachée au ministère de l'Intérieur
01:53:56et au ministère de la Transition écologique.
01:53:58Donc où est rattaché mon très
01:54:00cher collègue, le ministre des
01:54:02Transports, Patrice Vergritte. Et ce qui est sûr,
01:54:04c'est qu'on a eu
01:54:06des cellules interministérielles de crise
01:54:08qui ont été très réactives. Nous avons eu des
01:54:10agents SNCF extrêmement
01:54:12mobilisés et qui ont travaillé
01:54:14nuit et jour, 24 heures sur 24,
01:54:16pour rétablir le réseau
01:54:18et pour que les Françaises
01:54:20et les Français soient le moins impactés.
01:54:22Ça, deuxième chose. Troisième chose,
01:54:24des actes criminels innommables.
01:54:26Moi, je réussirai
01:54:28jamais à m'expliquer
01:54:30comment est-ce qu'on peut faire des choses pareilles. Parce que
01:54:32avoir essayé, par exemple, d'incendier
01:54:34de la fibre,
01:54:36ça aurait pu être
01:54:38un carnage, ça aurait pu être beaucoup
01:54:40plus dramatique avec des pertes de vie, avec des blessés.
01:54:42Donc... Votre collègue
01:54:44Gérald Darmanin, en
01:54:46charge justement de l'Intérieur, estime
01:54:48que la piste privilégiée
01:54:50est potentiellement liée à l'ultra-gauche.
01:54:52Est-ce que vous estimez
01:54:54aujourd'hui que
01:54:56c'est peut-être l'une des principales
01:54:58menaces durant cette période
01:55:00que sont les Jeux Olympiques ?
01:55:02Entre autres, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin
01:55:04a bien fait de préciser
01:55:06cela ressemble, ça s'apparente
01:55:08plutôt à des actes de l'ultra-gauche.
01:55:10Et encore une fois, il l'avait dit et il l'a dit
01:55:12et je le dis de la même manière avec beaucoup de prudence.
01:55:14Il faut laisser les enquêteurs
01:55:16travailler, il faut laisser la justice faire son travail.
01:55:18Ce qui est sûr, c'est que ce genre
01:55:20de menaces, vous savez, le risque
01:55:22zéro n'existe pas. Et si vous
01:55:24le permettez aussi, quand on voit le dispositif
01:55:26pour la cérémonie des JO,
01:55:28des Jeux Olympiques, des cérémonies
01:55:30d'ouverture, quand on voit le nombre de forces
01:55:32de l'ordre mobilisées, je rappelle quand même
01:55:34aux Françaises et aux Français que nos forces de l'ordre
01:55:36n'ont pas de vacances cette année.
01:55:38Donc, 50 000 policiers
01:55:40mobilisés pour cette soirée,
01:55:42sans oublier le reste du territoire
01:55:44parce que les JO se sont
01:55:46passées évidemment à Paris, mais de l'autre côté,
01:55:48la France continue à vivre et puis les sites
01:55:50balnéaires, les sites touristiques continuent
01:55:52aussi à être protégés par nos
01:55:54forces de l'ordre. Donc, rappelez aussi
01:55:56une chose toute simple, ne jamais
01:55:58oublier de remercier notre police,
01:56:00nos gendarmes. Il n'y a pas eu de défaillance
01:56:02des services de renseignement sur ces différents...
01:56:04Non, vous savez, enfin, on peut toujours
01:56:06essayer de trouver des défaillances. C'est comme lorsqu'il y a
01:56:08un attentat, on peut toujours essayer de pointer
01:56:10la défaillance de ceci ou de cela
01:56:12ou d'un tel ou d'un tel.
01:56:14Non, ce que je crois, c'est que ce sont des actes
01:56:16en tout cas, en l'occurrence
01:56:18absolument prémédités,
01:56:20bien préparés, on le voit,
01:56:22puisque ça a été simultané sur plusieurs sites
01:56:24en même temps. Donc non, au contraire,
01:56:26moi, je trouve que l'intervention
01:56:28de nos policiers, l'intervention
01:56:30des enquêteurs, tout de suite,
01:56:32a été... a empêché le pire d'arriver
01:56:34et encore une fois, avec une police
01:56:36comme la nôtre, mobilisée sur
01:56:38l'événement du siècle, on va le dire comme ça.
01:56:40Sans prendre de vacances,
01:56:42en laissant leurs familles, en se mobilisant
01:56:44pour que chaque Française et chaque Français
01:56:46puissent vivre ces Jeux Olympiques
01:56:48dans la sérénité la plus totale
01:56:50et la plus grande joie. Et moi,
01:56:52je l'ai vu, j'ai vu aussi nos forces
01:56:54de l'ordre, avec le sourire, être très avenants
01:56:56avec les passants,
01:56:58les touristes qui étaient là, qui demandaient leur chemin.
01:57:00Non, vraiment, un immense bravo
01:57:02et un immense merci à eux.
01:57:03Peut-être, dernière question sur ces sabotages.
01:57:05Est-ce que vous estimez que les forces politiques,
01:57:07notamment de gauche, ont une responsabilité, peut-être
01:57:09morale, à force de flirter
01:57:11comme elles peuvent le faire,
01:57:13parfois avec ce que l'on pourrait qualifier
01:57:15de zone grise, je fais référence
01:57:17par exemple à ce qui s'était passé
01:57:19à Sainte-Sauline, où on en avait vu
01:57:21un certain nombre, sein de leur écharpe
01:57:23tricolore. Est-ce qu'ils peuvent
01:57:25promouvoir, justement, ce type
01:57:27d'actes ? Non, c'est alors,
01:57:29je vais vous dire, la responsabilité,
01:57:31je me rappelle très bien de Sainte-Sauline,
01:57:33quand vous êtes représentante de la nation,
01:57:35un élu, un député, en l'occurrence,
01:57:37puisque là, on parle de certains députés,
01:57:39bien sûr qu'il y a
01:57:41une responsabilité lorsque
01:57:43vous soutenez des actes violents
01:57:45ou des actions violentes contre nos forces
01:57:47de l'ordre ou contre le bien commun.
01:57:49Évidemment qu'il y a une responsabilité,
01:57:51je ne le relie pas du tout à ce qui s'est
01:57:53passé au niveau de la SNCF, mais ce que
01:57:55je comprends le fond de votre question,
01:57:57c'est, est-ce que cette ambiance généralisée
01:57:59n'emmène pas,
01:58:01justement, à se libérer,
01:58:03à libérer la parole, la parole
01:58:05violente et à libérer les actes violents ?
01:58:07Vous savez, j'ai toujours pensé que
01:58:09les responsables politiques, oui, avaient
01:58:11un devoir d'exemplarité et
01:58:13que lorsque c'est organisé,
01:58:15prémédité, je ne parle pas de quelqu'un qui se fait attaquer
01:58:17un élu, et ça arrive, vous l'avez vu
01:58:19pendant la campagne, un élu qui se défend
01:58:21qui est attaqué, ce n'est pas la même chose
01:58:23qu'un élu qui va soutenir
01:58:25certaines personnes qui veulent bloquer,
01:58:27casser, arracher,
01:58:29empêcher, donc bien sûr qu'il y a une responsabilité,
01:58:31mais à la fois, quand vous regardez
01:58:33l'hémicycle maintenant
01:58:35tel qu'il est constitué, il est assez
01:58:37représentatif de ce qu'est la France,
01:58:39donc, d'en tact.
01:58:41Donald Trump s'est montré très critique, vous l'avez peut-être
01:58:43entendu sur ces news européens, vis-à-vis de la
01:58:45cérémonie d'ouverture, je le cite, je suis très ouvert d'esprit,
01:58:47mais j'ai trouvé que ce qu'ils ont fait,
01:58:49c'était une honte. Le contraire vous aurait étonné ?
01:58:51Absolument, absolument,
01:58:53il suffit de voir les propos
01:58:55qu'il réussit à tenir quand même
01:58:57sur sa misogynie
01:58:59qu'il arrive à peine à cacher
01:59:01sur certains propos sexistes,
01:59:03sur certains propos, en France,
01:59:05je pense que de tels propos
01:59:07ne sauraient être tenus
01:59:09par un ancien président.
01:59:11Donc non, je ne suis pas du tout étonnée,
01:59:13mais je rappelle quand même que ce qu'a fait,
01:59:15c'est un exploit, Thomas Joly, et encore une fois,
01:59:17là, c'est un exploit.
01:59:19C'est un exploit, déjà dans les conditions
01:59:21dans lesquelles, rappelez-vous,
01:59:23le temps n'était pas avec nous,
01:59:25et c'est la Marseillaise qui parle.
01:59:27C'est la plus belle ville du monde.
01:59:29Paris a été ce soir-là, selon moi,
01:59:31à l'image de ce que la France
01:59:33peut être de meilleure.
01:59:35Thomas Joly, bien sûr, c'est de l'art,
01:59:37c'est la culture. L'art et la culture
01:59:39ont toujours emmené le débat, et heureusement,
01:59:41depuis que le monde est monde.
01:59:43Moi, ça me rassure plutôt que Donald Trump
01:59:45n'ait pas aimé
01:59:47notre cérémonie d'ouverture.
01:59:49Est-ce que vous savez ce que vous ferez
01:59:51après la nomination d'un nouveau Premier ministre
01:59:53qui pourrait intervenir à la mi-août ?
01:59:55Non, à titre personnel.
01:59:57Est-ce que vous pourriez rejoindre, par exemple,
01:59:59un futur gouvernement, y compris
02:00:01si c'est un Premier ministre
02:00:03issu de la droite ? Je pense notamment à
02:00:05Xavier Bertrand, dont le nom circule en ce moment.
02:00:07Homme absolument grand républicain
02:00:09parmi les républicains avec un grand R.
02:00:11Grand président de région, il a fait beaucoup de choses
02:00:13sur les industries créatives, donc j'ai toujours suivi
02:00:15très attentivement ce qu'il faisait
02:00:17dans sa région, donc pour la première chose.
02:00:19Deuxième chose, c'est le Président de la République qui nomme
02:00:21que ce soit le Premier ministre
02:00:23ou le gouvernement, donc le Premier ministre soumettra
02:00:25un gouvernement et la décision
02:00:27revient toujours, vous savez, moi je suis quelqu'un
02:00:29de très, je pense que maintenant
02:00:31on commence un petit peu à me connaître,
02:00:33très loyale et
02:00:35très républicaine dans le sens où
02:00:37je respecte toutes les décisions
02:00:39qui sont prises. Que je sois d'accord
02:00:41ou pas d'accord, je respecte toujours la décision
02:00:43du Président de la République, quelle qu'elle soit.
02:00:45Donc ce qui est sûr, c'est que
02:00:47cette décision revient au Président de la République
02:00:49et si vous, un dernier mot sur Xavier Bertrand,
02:00:51il me semble que le ministre de l'Intérieur
02:00:53aussi a rappelé ses grandes qualités
02:00:55donc moi, voilà,
02:00:57le Président de la République reviendra mi-août
02:00:59comme il l'avait dit et prendra sa décision
02:01:01en son âme et en sa conscience comme d'habitude.
02:01:03Est-ce qu'il n'y a pas de vacances du pouvoir en ce moment ?
02:01:05Non, vous savez, regardez,
02:01:07au ministère de l'Intérieur vous avez l'impression que
02:01:09qui que ce soit, personne n'est en vacances.
02:01:11Moi-même, je suis
02:01:13sur les politiques de la ville
02:01:15par exemple, qui sont rattachées et au ministre de l'Intérieur
02:01:17et à Christophe Béchut, le ministre de la Transition
02:01:19écologique,
02:01:21on prépare les vacances
02:01:23pour les enfants, donc il y a les vacances d'été.
02:01:25J'ai par exemple décidé
02:01:27d'affecter 3 millions d'euros sur le
02:01:29budget crédit politique de la ville
02:01:31pour que chaque enfant dans les quartiers
02:01:33prioritaires, j'ai eu
02:01:35la chance d'avoir 20 000 places,
02:01:37donc c'est ma très chère collègue Amélie
02:01:39Oudéa Kassara, la ministre des Sports,
02:01:41qui m'a donné pour les enfants des quartiers
02:01:43prioritaires 20 000 places pour que
02:01:45les enfants qui sont loin, les gamins qui sont loin
02:01:47des sites olympiques puissent accéder
02:01:49aux Jeux olympiques et paralympiques.
02:01:51Et pourquoi les 3 millions ? C'est pour qu'on puisse
02:01:53les loger, les déplacer et bien sûr
02:01:55les nourrir correctement pendant
02:01:57cette période qui est une grande période de
02:01:59fête nationale et je vous le dis aussi,
02:02:01les enfants des Outre-mer n'ont
02:02:03pas été oubliés, donc 1 000 enfants
02:02:05des Outre-mer vont venir
02:02:07sur la métropole, assister
02:02:09au JO, donc c'est
02:02:11un grand moment de fête mais aussi
02:02:13un grand moment de mobilisation de tous
02:02:15les ministères impliqués et concernés
02:02:17donc non, pas de vacances.
02:02:19Malgré ce contexte
02:02:21incertain, on en parle depuis plusieurs minutes,
02:02:23le gouvernement prépare le budget,
02:02:25est-ce que vous avez eu des demandes de Bercy
02:02:27pour réduire par exemple les dépenses
02:02:29concernant la ville ? Oui, on les a déjà eues
02:02:31la dernière fois. Est-ce que vous en avez eu de nouvelles ?
02:02:33J'ai toujours les mêmes, 50 millions d'euros
02:02:35de réduction
02:02:37sur l'enveloppe politique de la ville
02:02:39qui n'est pas le même que la citoyenneté
02:02:41et en fait, on est
02:02:43en train de réfléchir évidemment avec Bercy
02:02:45pour l'inscrire au prochain PLF
02:02:47voir où sont les sources
02:02:49et où sont les marges de manœuvre
02:02:51pour faire des économies. Moi, j'ai toujours pensé que tout le monde
02:02:53devait participer à un effort national
02:02:55quand il y a un effort national à faire
02:02:57donc ça, c'est la première chose. La deuxième chose,
02:02:59par exemple, puisque vous me parlez,
02:03:01je relis votre sujet des vacances
02:03:03au prochain projet de loi de finances
02:03:05les zones franches urbaines, j'avais lancé
02:03:07la réforme des zones franches urbaines, des ZFU
02:03:09au mois d'avril
02:03:11et donc là, elles vont être inscrites
02:03:13dans le prochain PLF
02:03:15le travail continue, mon grand plan ascenseur
02:03:17que j'ai lancé juste avant le dernier
02:03:19Conseil des ministres, on va dire
02:03:21de plein exercice, avant que le Président
02:03:23n'accepte la démission du Premier ministre
02:03:25Gabriel Attal. On continue
02:03:27à travailler, nos équipes, nos cabinets
02:03:29les administrations
02:03:31et toujours encore une fois, féliciter
02:03:33et remercier les administrations
02:03:35de leur mobilisation à chaque fois qu'on a des moments
02:03:37de tension, des moments compliqués
02:03:39des moments où on doit être hyper réactif
02:03:41les administrations sont là, donc pareil
02:03:43Vous n'avez pas peur justement que ce soit
02:03:45l'État profond qui prenne le pouvoir
02:03:47en France avec cette...
02:03:49On ne parle pas de vacances du pouvoir mais néanmoins
02:03:51votre champ d'action est considérablement
02:03:53réduit depuis que le
02:03:55Président de la République a accepté la démission
02:03:57de Gabriel Attal. Alors vous parlez de quelqu'un
02:03:59qui n'a jamais été fonctionnaire et pourtant
02:04:01j'ai beaucoup de respect et d'admiration pour les fonctionnaires
02:04:03nous sommes un État sévré
02:04:05suradministré, rappelez-vous la crise
02:04:07Covid. Si nous n'avions pas eu
02:04:09un État suradministré, nous n'aurions
02:04:11pas pu passer la crise Covid
02:04:13comme nous l'avons passé. Grâce aux administrations
02:04:15et comme vous dites l'État profond
02:04:17l'État a tenu. Et justement c'est dans
02:04:19les périodes de crise politique où c'est
02:04:21crispé, où c'est tendu, où il y a des tensions
02:04:23heureusement que l'État profond est là
02:04:25et que ce que vous, vous appelez l'État profond, moi j'appelle
02:04:27ça l'État sur lequel, l'administration
02:04:29sur laquelle on s'appuie quand
02:04:31le politique est en grande tension
02:04:33On parle du budget depuis tout à l'heure
02:04:35La Cour des comptes s'est intéressée aux dépenses
02:04:37liées aux déplacements présidentiels
02:04:39Dans un rapport publié hier, elle révèle
02:04:41que le prix moyen d'un voyage présidentiel s'est élevé
02:04:43l'année dernière à 207 000 euros
02:04:45en augmentation de 20% par rapport
02:04:47à 2022, de 8% par rapport à
02:04:492018. Est-ce que c'est sérieux dans le
02:04:51contexte actuel ? Écoutez, le Président de la République
02:04:53moi je ne suis pas là pour commenter les
02:04:55dépenses du Président de la République. Mais ce que je sais
02:04:57c'est que nous avons été un pays qui a accueilli
02:04:59beaucoup. Rappelez-vous le Roi Charles
02:05:01nous avons accueilli le Pape, nous avons eu
02:05:03beaucoup de voyages. Il y a eu Schuss France à Versailles
02:05:05où nous avons accueilli
02:05:07tous les chefs d'entreprise. Nous avons été le pays
02:05:09qui a reçu le plus
02:05:11et qui a réussi à collecter le plus
02:05:13d'investissements étrangers. Je le rappelle
02:05:1515 milliards. Donc tout ça
02:05:17est très lié. Quand vous recevez beaucoup
02:05:19quand vous vous déplacez beaucoup, regardez le
02:05:21contexte international. Le Président a eu
02:05:23beaucoup à faire, par exemple aux Outre-mer
02:05:25la Nouvelle-Calédonie par exemple
02:05:27Je pense que tout ça est très lié
02:05:29quand je regarde comme ça. Moi je l'ai fait comme vous
02:05:31je lis la presse, je ne m'intéresse pas précisément
02:05:33mais je pense que c'est trop facile
02:05:35de jeter l'opprobre
02:05:37vraiment sur telle ou telle dépense
02:05:39en oubliant tout ce que la France
02:05:41et tout ce que le Président de la République
02:05:43a fait ces derniers mois et ces dernières années.
02:05:45Donc c'est à dessein pour améliorer, on comprend
02:05:47selon ce que vous dites, l'attractivité
02:05:49du pays. Mais c'est
02:05:51du plein temps pour le Président
02:05:53de promouvoir la France. C'est du plein temps
02:05:55donc est-ce qu'on va aller chercher dans sa
02:05:57note de téléphone. Moi ça me paraît toujours
02:05:59très curieux de venir
02:06:01l'attaquer sur des détails alors qu'on oublie
02:06:03tout ce qu'il fait de formidable. 15 milliards
02:06:05d'investissement en étant le pays le plus attractif
02:06:07d'Europe sur la dernière année
02:06:09je trouve ça formidable. Pas d'attaque
02:06:11personnelle mais des questions auxquelles vous apportez
02:06:13des réponses ce matin sur Europe 1 et C News.
02:06:15Une large partie du pays est en vigilance orange
02:06:17canicule. Les services de l'Etat sont-ils
02:06:19prêts pour cette journée considérée comme
02:06:21la plus chaude de cet épisode
02:06:23caniculaire ? Toujours, toujours.
02:06:25Bien sûr l'Etat toujours. Je rappelle un numéro
02:06:27d'urgence le 0800 06 66 66
02:06:29donc plusieurs messages
02:06:31à passer à nos concitoyens. Si vous savez
02:06:33par exemple qu'il y a une personne qui est plutôt isolée
02:06:35plutôt les personnes âgées, prenez des nouvelles
02:06:37très régulièrement. La réalité
02:06:39c'est aussi la Présidente
02:06:41de la région donc Valérie
02:06:43Pécresse qui a pris des décisions
02:06:45assez... Elles savent
02:06:47faire, on sait faire 2 millions et demi
02:06:49de briques d'eau par exemple pour pouvoir
02:06:51alimenter tout le réseau mobile
02:06:53de mobilité en Ile-de-France
02:06:55On a réussi
02:06:57comme d'habitude à mobiliser les
02:06:59ARS donc les agences régionales
02:07:01de santé donc oui évidemment que
02:07:03nous sommes prêts même au niveau de
02:07:05l'organisation des Jeux Olympiques
02:07:07tout a été prévu, des brumisateurs
02:07:09pareil des distributions
02:07:11de bouteilles d'eau. C'est une
02:07:13séquence caniculaire qu'on
02:07:15attendait un petit peu donc elle était prévue
02:07:17donc oui les services de l'Etat évidemment sont
02:07:19prêts pour anticiper
02:07:21et surtout pour essayer de faire passer
02:07:23le mieux possible cet épisode caniculaire
02:07:25Merci beaucoup Sabrina Agresti-Roubach
02:07:27C'était votre grande interview donc sur CNews et sur Europe 1
02:07:29Merci à vous Florian Tardif
02:07:35De retour dans votre matinale, dernière
02:07:37partie, on est encore ensemble jusqu'à 9h à la
02:07:39une, ce qui devait arriver
02:07:41arriva, l'épreuve masculine du
02:07:43triathlon des JO est reportée
02:07:45elle devait se tenir aujourd'hui, elle se tiendra finalement
02:07:47demain, si toutefois l'eau de la Seine
02:07:49n'est pas polluée, la décision a été prise
02:07:51dans la nuit et nous serons sur le lieu
02:07:53de l'épreuve dans quelques instants avec
02:07:55Mathieu Devez
02:07:57Le palais présidentiel mène-t-il la vie
02:07:59de château ? La cour des comptes pointe du doigt les dépenses
02:08:01de l'Elysée en 2023, elles sont en hausse
02:08:03de près de 11 millions d'euros par rapport
02:08:05à l'année précédente, des dépenses de déplacement
02:08:07de réception qui ne cessent de croître depuis
02:08:09déjà 2017 et on en parle
02:08:11dans ce journal
02:08:13Les JO toujours et cette polémique
02:08:15autour d'un judoka algérien officiellement
02:08:17disqualifié pour avoir dépassé le poids
02:08:19requis avant d'affronter un sportif israélien
02:08:21hier, le soupçon pèse sur le
02:08:23comité algérien, refuse-t-il le combat en raison
02:08:25de la nationalité israélienne de l'adversaire ?
02:08:27Cela s'est déjà produit aux JO de
02:08:29Tokyo, une enquête est ouverte par la
02:08:31Fédération Internationale de Judo
02:08:33Et puis quelques jours après l'opération
02:08:35de sabotage des lignes TGV de la
02:08:37SNCF et des réseaux de fibre optique
02:08:39de plusieurs opérateurs français ont été visés
02:08:41des actes de sabotage nocturne
02:08:43d'autres actions contre les JO ont également
02:08:45été empêchées ces derniers jours, des actions qui pour
02:08:47la plupart portent la marque des groupuscules
02:08:49d'ultra-gauche, on en parle avec
02:08:51Claude Moniquet spécialiste des questions de
02:08:53renseignements
02:08:57Et puis Paris, sa tour Eiffel
02:08:59son arc de triomphe, peut-être bientôt
02:09:01sa vasque et ses anneaux olympiques face
02:09:03aux JO, la maire de Paris Anne Hidalgo
02:09:05veut capitaliser sur l'événement et conserver
02:09:07ses symboles, bonne idée ?
02:09:09opportunisme politique, probablement un petit
02:09:11peu des deux et on en parle dans ce journal
02:09:13C'est donc le triathlon masculin
02:09:15l'épreuve des JO qui a été reportée
02:09:17à deux mains finalement
02:09:19initialement l'épreuve devait avoir lieu ce matin
02:09:21mais la qualité de l'eau de la Seine
02:09:23a été jugée trop polluée
02:09:25On va tout de suite aller sur le terrain rejoindre
02:09:27notre envoyé spécial Mathieu Devez
02:09:29Mathieu vous êtes toujours sur le pont
02:09:31de l'Alma, les entraînements avaient déjà été
02:09:33annulés pour les mêmes raisons
02:09:37Et oui Shana c'est sans aucun doute l'un des
02:09:39premiers gros flops de ces Jeux Olympiques
02:09:41la première épreuve qui devait donc se dérouler
02:09:43dans la Seine a été annulée
02:09:45car la Seine, le fleuve est tout simplement
02:09:47toujours toujours autant polluée
02:09:49et c'est donc cette épreuve masculine qui devait
02:09:51avoir lieu à 8h du matin
02:09:53qui aurait dû commencer il y a une demi-heure
02:09:55juste en face de nous
02:09:57donc au niveau du pont Alexandre III
02:09:59un cadre sublime et bien non car les
02:10:01derniers prélèvements qui ont eu lieu cette nuit
02:10:03sont mauvais en cause notamment
02:10:05de bactéries qui pourraient rendre donc
02:10:07les triathlètes, 55 triathlètes
02:10:09malades
02:10:11alors pourquoi cette Seine est-elle polluée ?
02:10:13tout simplement parce qu'il y a
02:10:15beaucoup de pluie qui est tombée sur la capitale
02:10:17souvenez-vous notamment vendredi soir
02:10:19lors de la grande cérémonie d'ouverture
02:10:21pendant 3h et j'y étais
02:10:23il n'y a pas arrêté de pleuvoir
02:10:25samedi également il a beaucoup plu
02:10:27alors forcément il y a des bactéries présentes sur le sol parisien
02:10:29qui ont été déversées donc
02:10:31avec des eaux non traitées dans la Seine
02:10:33et donc cette Seine qui est toujours aujourd'hui polluée
02:10:35alors l'épreuve masculine a été reportée
02:10:37demain le même jour
02:10:39que l'épreuve féminine
02:10:41on sait qu'il y a d'autres jours où on pourrait
02:10:43planifier ces épreuves
02:10:45les organisateurs ont prévu le coup
02:10:47mais cependant si demain on apprend que l'eau
02:10:49est toujours polluée, on pourrait se diriger
02:10:51vers un duathlon et non un triathlon
02:10:53c'est-à-dire qu'on enlève l'épreuve de natation
02:10:55et on garde donc les deux autres épreuves
02:10:57à savoir le cyclisme et la course au pied
02:10:59en tout cas c'est un gros couac, le premier gros couac
02:11:01de ces Jeux Olympiques quand on sait que
02:11:031 milliard et 400 millions d'euros
02:11:05ont été investis par l'Etat et les collectivités franciliennes
02:11:07pour rendre la Seine bénable
02:11:09donc en vue des Jeux Olympiques
02:11:11et aussi pour le reste du public
02:11:13pour l'instant, c'est raté.
02:11:15Et vous faites bien Mathieu Devesse de souligner
02:11:17le coût de cette opération de dépollution
02:11:191 milliard et 400 millions d'euros
02:11:21merci à vous Mathieu Devesse, merci à Raphaël Lazaret
02:11:23qui vous accompagne derrière la caméra
02:11:25Régis Le Saumier
02:11:27évidemment c'est le premier, comme le disait
02:11:29Mathieu Devesse très justement, gros couac
02:11:31de cette compétition
02:11:33si toutefois, et on vient de l'entendre
02:11:35et ça c'est plus inquiétant, si l'épreuve
02:11:37devait encore être annulée ou reportée
02:11:39demain, si l'eau de la Seine n'était pas
02:11:41finalement dépolluée
02:11:43dès demain, l'épreuve pourrait être
02:11:45carrément transformée et devenir
02:11:47un duathlon, ça veut dire que
02:11:49la médaille d'or de 2024
02:11:51ou la médaille d'argent ou de bronze en tout cas
02:11:53n'aurait pas la même valeur que celle des compétitions
02:11:55précédentes. Mais c'est très étrange
02:11:57on aurait que la partie
02:11:59course à pied, la partie vélo
02:12:01qui viendrait finalement
02:12:03ça fait une épreuve
02:12:05un triathlon...
02:12:07C'est même pas respectueux pour ceux qui se sont aussi entraînés à nager
02:12:09Non mais bien sûr, et d'imaginer
02:12:11alors bon, ok, il y a le symbole
02:12:13la Seine, Paris
02:12:15c'est vrai que de vouloir faire le triathlon
02:12:17pour des images
02:12:19c'est formidable, mais peut-être qu'il aurait fallu
02:12:21aussi, il y a des plans d'eau
02:12:23en Ile-de-France, il y en a quand même pas mal
02:12:25qui auraient très bien pu
02:12:27servir de cadre pour
02:12:29ce triathlon, pour lui permettre
02:12:31de lui donner une légitimité complète
02:12:33plutôt que d'attendre
02:12:35avec cette épée de Damoclès, ce qui nous rappelle d'ailleurs
02:12:37ce chiffre incroyable
02:12:39de 1,4 milliard
02:12:41investis, d'ailleurs on ne sait pas très bien
02:12:43techniquement qu'est-ce qui a été fait
02:12:45mais ce qu'on sait et ce dont on est sûr
02:12:47c'est que ça ne fonctionne pas
02:12:49et que la nature, avec les pluies
02:12:51continue finalement
02:12:53à faire que la Seine
02:12:55est polluée
02:12:57parce qu'il y a la question du rapport entre
02:12:59la Seine et les égouts de Paris
02:13:01et que dès qu'il pleut
02:13:03immédiatement, à ce moment-là
02:13:05la Seine n'est plus
02:13:07on ne peut plus s'y baigner
02:13:09et donc en fait
02:13:11on le sait
02:13:13tout ça quand même
02:13:15pourquoi avoir bec et ongle
02:13:17pourquoi s'être acharné
02:13:19à faire en sorte que l'épreuve ait lieu dans cette Seine
02:13:21visiblement
02:13:23où on n'arrive pas à se baigner
02:13:25comme Amélie Oudéa Castena
02:13:27et comme Anne Hidalgo
02:13:29s'y sont baignés à grand renfort
02:13:31de publicité mais finalement
02:13:33c'est un échec et en effet c'est le premier gros couac
02:13:35et vous l'avez dit 1,4 milliard
02:13:37ça fait cher l'épée de Damoclès
02:13:39ce qui fait cher aussi sont les dépenses de l'Elysée
02:13:41manifestement, ce n'est pas moi qui le dis
02:13:43c'est la cour des comptes selon un tout dernier rapport
02:13:45qui vient d'être rendu
02:13:47La juridiction appelle à la vigilance et à poursuivre les efforts
02:13:49pour contenir les dépenses
02:13:51à titre de comparaison, l'année dernière
02:13:53on avait 21 millions d'euros
02:13:55contre 13 millions en 2022
02:13:57Célia Grouillard
02:13:59Ce sont des réceptions de plus en plus nombreuses
02:14:01et surtout de plus en plus coûteuses
02:14:03La cour des comptes alerte sur les dépenses
02:14:05de l'Elysée. En 2023
02:14:07seconde année du mandat d'Emmanuel Macron
02:14:09171 réceptions ont été
02:14:11organisées contre 146
02:14:13en 2019. Même augmentation
02:14:15pour le nombre d'invités qui a grimpé
02:14:17de 13% en un an. Les dépenses
02:14:19par convives ont, elles, explosé
02:14:21à 20,5%. Au total
02:14:23les principaux cocktails organisés
02:14:25par Emmanuel Macron ont coûté
02:14:27202 000 euros. Et c'est sans compter
02:14:29les deux dîners d'Etat pour la venue du premier
02:14:31ministre indien et du roi Charles III
02:14:33Ils ont respectivement coûté 412 000
02:14:35et 474 000 euros
02:14:37Les remises de décorations ont quant à elles
02:14:39entraîné des frais de traiteurs qui ont doublé
02:14:41en l'espace d'un an. En 2023
02:14:43elles ont coûté 66 000 euros
02:14:45La cour des comptes explique
02:14:47en partie ces hausses fulgurantes par l'inflation
02:14:49mais aussi par d'importants travaux
02:14:51dans les grandes cuisines qui ont obligé
02:14:53l'Elysée à faire appel à des prestataires extérieurs
02:14:55Elle parle d'un résultat déficitaire
02:14:57qui fragilise les comptes de la présidence
02:14:59un résultat déficitaire
02:15:01de 8,3 millions d'euros
02:15:03en 2023
02:15:05Alors Benjamin Cuque, j'ai une question pour vous
02:15:07Il y a des limites aujourd'hui à la dépense
02:15:09présidentielle ? L'Elysée peut indéfiniment
02:15:11dépenser dans son budget ?
02:15:13Indéfiniment, il n'y a aucune limite
02:15:15sinon celle du ciel. Si demain
02:15:17Emmanuel Macron veut augmenter encore de 50 millions
02:15:19les dépenses, il pourra
02:15:21personne n'aura rien à lui dire
02:15:23et les magistrats de la cour des comptes pourront toujours lui dire
02:15:25prenez moins de gens avec vous en voyage
02:15:27invitez moins de gens à boire des cocktails
02:15:29C'est des recommandations
02:15:31C'est des recommandations, c'est des petites choses
02:15:33faites attention
02:15:35à vos sous, du moins aux sous des français
02:15:37parce qu'au final c'est quand même le contribuable
02:15:39qui règle la note. Ca vous surprend
02:15:41Régis ? Non, alors il y a quand même
02:15:43des circonstances atténuantes à Emmanuel Macron
02:15:45on ne reçoit pas non plus le roi d'Angleterre
02:15:47comme ça dans sa cuisine
02:15:49donc il y a effectivement des dîners
02:15:51d'Etat qui ont été... mais bon
02:15:53on se rend compte en effet que c'est plutôt un problème
02:15:55alors il y a ce fait de dîner
02:15:57fastueux que la République se doit
02:15:59d'honorer
02:16:01bien sûr
02:16:03mais en effet le problème
02:16:05principal semble être le nombre de personnes
02:16:07présentes
02:16:09à chaque déplacement
02:16:11à chaque fête, à chaque route
02:16:13il y a toujours un petit peu plus de monde
02:16:15et ce qui serait bien c'est peut-être de limiter
02:16:17parce qu'on n'est pas obligé de venir. Rationaliser
02:16:19ça tombe sous le sens effectivement, c'est ce qu'il faudrait
02:16:21pouvoir faire. D'ailleurs on a posé la question à nos téléspectateurs
02:16:23est-ce qu'il faut mieux contrôler
02:16:25les dépenses de l'Elysée ? Je vous propose d'écouter
02:16:27quelques-unes de vos réponses
02:16:29Eh bien évidemment qu'on devrait des fois
02:16:31surveiller les dépenses de l'Elysée
02:16:33parce que quand on voit ce qu'ils dépensent
02:16:35des fois les sommes que l'on entend
02:16:37mais c'est incroyable
02:16:39on ne peut pas laisser l'argent public
02:16:41comme ça
02:16:43à un gouvernement et faire ce qu'il veut
02:16:45nous avec notre argent on ne fait pas ce qu'on veut
02:16:47parce que la preuve
02:16:49on travaille mais on paye des impôts
02:16:51et ce qui est tout à fait normal
02:16:53parce que c'est comme ça
02:16:55mais
02:16:57on devrait le faire. Non seulement le budget
02:16:59doit être contrôlé mais il doit être limité
02:17:01il doit être voté par l'Assemblée
02:17:03un budget qu'ils ne peuvent pas dépasser
02:17:05et puis
02:17:07bien sûr les premiers mois
02:17:09ils auraient déjà tout dépensé
02:17:11et en fin d'année ils devraient se serrer la ceinture
02:17:13comme tous les français
02:17:15parce que les français ont la tête sous l'eau
02:17:17et eux sont sur les yachts et tout va bien
02:17:19un milliard et demi pour se baigner dans la Seine
02:17:21où s'arrêtera
02:17:23leur folie dépensière ?
02:17:25Il faudrait peut-être contrôler
02:17:27les dépenses de l'Elysée
02:17:29c'est surtout le pire de tout ça c'est qu'à nous
02:17:31le peuple on nous dit de faire attention
02:17:33on subit toutes les augmentations
02:17:35on a du mal à s'en sortir
02:17:37parce qu'ils ont le petit train de train
02:17:39ils ont la belle vie
02:17:41surtout c'est notre argent, nos impôts
02:17:43qui vont là-dedans
02:17:45alors c'est pour ça qu'ils veulent tous le pouvoir
02:17:47aller là-haut pour pouvoir avoir la belle vie
02:17:49et nous le peuple comme d'habitude
02:17:51on est toujours les petits
02:17:53Autre sujet dans votre matinale
02:17:55quelques jours après l'opération de sabotage
02:17:57des lignes TGV de la SNCF
02:17:59des réseaux de fibre optique de plusieurs opérateurs français
02:18:01ont été visés, des actes de sabotage nocturnes
02:18:03en plein Jeux Olympiques de Paris
02:18:05et d'autres opérations ont été confiées
02:18:07à la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire
02:18:09ainsi qu'à la direction générale de la gendarmerie nationale
02:18:11pour en parler, nous sommes avec
02:18:13Claude Moniquet, notre spécialiste des questions
02:18:15de renseignements. Bonjour Claude Moniquet
02:18:17et merci d'être avec nous ce matin
02:18:19alors il y a ces opérations de sabotage
02:18:21on vient de le voir qui ont été menées à bout
02:18:23il y a aussi un certain nombre
02:18:25d'autres tentatives qui ont échoué
02:18:27et qui portent à peu près toute la marque
02:18:29des groupuscules d'ultra-gauche
02:18:31plus précisément des écologistes radicaux
02:18:33Oui Andoni, bonjour
02:18:35effectivement on a
02:18:37c'est pas une surprise
02:18:39les écologistes radicaux avaient annoncé
02:18:41qu'ils allaient s'en prendre aux Jeux Olympiques
02:18:43on avait observé beaucoup de trafics
02:18:45sur les boucles Telegram ou autres
02:18:47sur lesquels ils communiquent
02:18:49et par exemple il y a eu beaucoup de tentatives
02:18:51contre le parcours de la flamme
02:18:53mais qui ont toutes échoué lamentablement
02:18:55donc il y a une soif de revanche chez ces gens
02:18:57et ce qu'on constate c'est deux types d'actions différentes
02:18:59d'une part des actions classiques
02:19:01des écologistes radicaux, des actions
02:19:03de désobéissance civile, de blocage
02:19:05avec des arrestations qui ont eu lieu
02:19:07vendredi au beau de Vincennes
02:19:09samedi sur l'île de la Cité
02:19:11et puis des menaces contre les aéroports
02:19:13qui sont un peu plus inquiétantes parce que là
02:19:15les écologistes radicaux français agiraient
02:19:17en symbiose avec des écologistes radicaux
02:19:19venus d'Allemagne
02:19:21ou de Grande-Bretagne, du Royaume-Uni
02:19:23et puis un deuxième type
02:19:25d'actions qui sont des sabotages
02:19:27là c'est quand même très différent
02:19:29il y a eu les sabotages à la SNCF
02:19:31comme vous le rappeliez, bien sûr, vendredi matin
02:19:33il y a eu une antenne relais de téléphonie
02:19:35qui a été sabotée près de Toulouse
02:19:37il y a eu les attaques contre la fibre optique
02:19:39dans six départements différents
02:19:41donc de nouveau, comme pour la SNCF
02:19:43des attaques coordonnées
02:19:45et pas plus tard que dimanche
02:19:47on a arrêté en Seine-Maritime
02:19:49à Oiselles, on a arrêté un militant d'ultra-gauche
02:19:51connu dans une installation SNCF
02:19:53qui était porteur
02:19:55de matériel de sabotage
02:19:57donc il y a des installations
02:19:59de la SNCF
02:20:01ce qui d'ailleurs permettra probablement à l'enquête
02:20:03d'avancer et de déterminer
02:20:05qui sont exactement
02:20:07les protagonistes et les organisateurs de ces actions
02:20:09Alors justement Claude, est-ce qu'il existe
02:20:11d'autres pistes que l'ultra-gauche
02:20:13et de quelle façon l'enquête
02:20:15va-t-elle progresser ?
02:20:17L'enquête va progresser
02:20:19d'une manière, heureusement
02:20:21si on peut dire, c'est malheureux d'une part
02:20:23mais ça permettra à l'enquête de progresser
02:20:25Il y a plusieurs faits qui se sont produits
02:20:27et dans beaucoup de ces faits, des traces ont été laissées
02:20:29Vendredi, on a les traces d'une camionnette
02:20:31qui a été abandonnée sur le quatrième site
02:20:33d'action, celle qui a échoué
02:20:35dans Lyon
02:20:37On a un message de ravendication
02:20:39du sabotage de l'antenne
02:20:41relais à Toulouse
02:20:43qui doit être expertisé
02:20:45On a l'arrestation surtout de dimanche
02:20:47là où on peut identifier directement
02:20:49une personne, donc fouiller dans ses contacts
02:20:51dans ses réseaux sociaux, dans sa téléphonie
02:20:53dans l'ordinateur, pour tenter d'identifier
02:20:55sa mouvance et d'identifier
02:20:57les autres membres de son réseau
02:20:59et puis
02:21:01on va évidemment rechercher des complicités
02:21:03puisque, je vous ai dit, il y a eu ces clés de la SNCF
02:21:05qui ne sont quand même pas à la portée des premiers venus
02:21:07qui ont été découvertes sur cet homme
02:21:09arrêté à Oiselles, donc ça c'est très intéressant
02:21:11et puis certainement
02:21:13nos enquêteurs vont se rapprocher de l'Allemagne
02:21:15parce qu'en Allemagne aussi, lundi matin
02:21:17il y a eu des sabotages
02:21:19un sabotage sur la ligne
02:21:21à grande vitesse entre Brême et Hambourg
02:21:23commis de la même manière
02:21:25avec un incendie volontaire sur des câbles
02:21:27que celui de vendredi
02:21:29et là, les services de renseignement allemand
02:21:31suspectent très fortement
02:21:33une ingérence russe
02:21:35qui peut-être serait passée
02:21:37probablement d'ailleurs serait passée
02:21:39par des proxys, qu'ils soient d'ultra-gauche
02:21:41ou écologistes radicaux
02:21:43et qui bien entendu très probablement
02:21:45auraient été manipulés à leur insu
02:21:47via des intermédiaires
02:21:49Merci à vous
02:21:51Claude Moniquet, pardonnez-moi
02:21:53un instant puisque nous sommes en direct
02:21:55depuis le ministère de l'Intérieur
02:21:57où Gérald Darmanin est en train de s'exprimer
02:21:59face à 350 élèves
02:22:01d'école de police dans les jardins
02:22:03du ministère de l'Intérieur, il veut les remercier
02:22:05de leur engagement pour ces Jeux Olympiques
02:22:07Écoutez
02:22:09C'est une chance pour nous
02:22:11de vous avoir
02:22:13pour vous
02:22:15de faire vos premières armes en sortant de l'école
02:22:19d'être sur le bitume
02:22:21parisien en Ile-de-France
02:22:23et participer au plus grand événement
02:22:25planétaire qu'un pays
02:22:27peut organiser, que ce soit la cérémonie
02:22:29d'ouverture ou le reste des
02:22:31épreuves olympiques où nous accueillons 13 millions
02:22:33de touristes et de spectateurs
02:22:35plus évidemment les français
02:22:37qui viennent voir ces magnifiques
02:22:39épreuves
02:22:41Je veux dire que
02:22:43j'ai pour chacune et chacun d'entre vous beaucoup
02:22:45de remerciements à formuler
02:22:47d'avoir accepté
02:22:49de prendre le risque d'aller
02:22:51mettre votre uniforme au moment
02:22:53où votre formation n'est pas totalement finie
02:22:55et pour être ceux qui
02:22:57au contact de vos collègues prennent les mêmes risques
02:22:59que les autres, des risques
02:23:01terroristes évidemment auxquels nous pensons
02:23:03des risques
02:23:05de mouvement de foule que nous aurions
02:23:07pu connaître et que nous pourrons encore connaître
02:23:09si nous ne faisons pas attention
02:23:11des risques
02:23:13de délinquance, ceux qui s'en prennent
02:23:15aux policiers, aux gendarmes
02:23:17et qui je le sais
02:23:19sont parfois
02:23:21d'une lâcheté sans nom
02:23:23et s'en prennent d'abord à l'uniforme
02:23:25des risques aussi
02:23:27pour sauver
02:23:29comme c'est le cas de vos aussi camarades
02:23:31qui sont devant moi et qui
02:23:33n'ont pas hésité à plonger
02:23:35pour pouvoir récupérer
02:23:37un homme suicidaire qu'ils ont sauvé de la vie
02:23:39et je voudrais ici les féliciter
02:23:41et dans quelques instants les décorer
02:23:43les décorer eux mais à travers eux
02:23:45tous les policiers, tous les gendarmes
02:23:47valeureux qui chaque jour
02:23:49non seulement protègent les françaises et les français
02:23:51du terrorisme et de la délinquance
02:23:53mais apportent soutien
02:23:55réconfort, bonheur
02:23:57et parfois sauvent la vie
02:23:59de ceux qui voient la vie s'abattre
02:24:01sur eux et c'est pour ça que vous avez voulu
02:24:03j'en suis sûr être policier gendarme
02:24:05c'est d'abord pour aider votre prochain
02:24:07et remettre du sourire aux yeux
02:24:09des femmes et des hommes et des enfants
02:24:11qui vont venir tout au long de votre carrière
02:24:13je sais aussi et mes remerciements vont à votre
02:24:15famille que vous prenez beaucoup de temps
02:24:17de vie personnelle pendant cet été
02:24:19même si c'est une expérience
02:24:21qui est utile pour vous-même et pour la société
02:24:23qui prend du temps pour ceux qui ont
02:24:25des charges de famille, pour ceux qui avaient légitimement
02:24:27prévu d'être auprès d'eux
02:24:29souvent en province ou en
02:24:31outre-mer pour être comme tous vos camarades
02:24:33comme tous les agents du ministère de l'intérieur
02:24:35comme tous vos directeurs sans vacances
02:24:37cet été pour que la France puisse montrer
02:24:39que c'est le plus grand pays du monde
02:24:41capable d'organiser le plus grand événement mondial
02:24:43je veux dire un mot
02:24:45de remerciement tout appuyé également au directeur général
02:24:47de la police nationale, au directeur général
02:24:49de la gendarmerie nationale
02:24:51et à leur cabinet
02:24:53à vos encadrants, à vos formateurs
02:24:55à tous ceux qui ont contribué à cette belle opération
02:24:57logistique des écoles
02:24:59de province pour venir à Paris
02:25:01en Ile-de-France et qui vous ont permis
02:25:03d'être prêts rapidement pour faire face
02:25:05à cet incroyable événement
02:25:07des remerciements aussi pour M. le préfet de police
02:25:09et à ses équipes qui vous emploient
02:25:11et organisent vos missions au quotidien
02:25:13j'espère dans les meilleures conditions
02:25:15pour dormir et pour manger
02:25:17je crois que devant
02:25:19cet événement extraordinaire, le ministère de l'intérieur
02:25:21a su avoir une logistique militaire
02:25:23pour être au rendez-vous
02:25:25de cette impressionnante présence de bleu
02:25:27partout en Ile-de-France
02:25:29et comme j'ai pu le dire à plusieurs reprises
02:25:31je pense que nous pouvons
02:25:33tous être collectivement fiers de notre engagement
02:25:35un engagement souvent de jeunesse
02:25:37ceux qui choisissent
02:25:39n'ont pas le profit mais le service public
02:25:41le service au public
02:25:43en remettant le plus bel uniforme
02:25:45celui de la République
02:25:47qui nous permet à chacune et à chacun de voir devant nous
02:25:49l'avenir de la police nationale et de la gendarmerie nationale
02:25:51et je vous souhaite
02:25:53une belle et grande carrière
02:25:55à chacune et à chacun d'entre vous
02:25:57le ministre démissionnaire de l'intérieur
02:25:59Gérald Darmanin
02:26:01qui reçoit ce matin
02:26:03des 350 élèves
02:26:05issus d'écoles de police
02:26:07qu'il veut remercier
02:26:09pour leur engagement au cours de ces Jeux Olympiques
02:26:11des policiers
02:26:13Régis Le Saumier qui prennent des risques
02:26:15des risques liés au terrorisme
02:26:17au mouvement de foule
02:26:19à la délinquance, dit-il
02:26:21il leur rend hommage
02:26:23à ceux qui prennent tous ces risques
02:26:25pour sauver des vies aujourd'hui
02:26:27qui sacrifient aussi, il fait bien de le rappeler
02:26:29leurs vacances et j'ai presque envie de dire
02:26:31qui ont fait aussi beaucoup de sacrifices
02:26:33ces dernières années puisque
02:26:35au-delà des Jeux Olympiques, il y a eu
02:26:37les gilets jaunes, les manifestations
02:26:39contre la réforme des retraites
02:26:41tout un tas de mouvements sociaux
02:26:43les émeutes également l'an dernier
02:26:45on peut dire
02:26:47qu'il a bien raison, Gérald Darmanin,
02:26:49de remercier les forces de l'ordre
02:26:51il peut les remercier parce que
02:26:53les critiques qui avaient été émises
02:26:55non seulement sur la cérémonie
02:26:57mais sur l'ensemble des JO
02:26:59je vous rappelle qu'il y a
02:27:01encore 3 ou 4 mois, on se disait
02:27:03est-ce qu'il ne faut mieux pas
02:27:05annuler les JO
02:27:07c'était aussi une hypothèse
02:27:09qui avait été émise
02:27:11et on se souvient aussi particulièrement
02:27:13à propos de Gérald Darmanin
02:27:15qui est en passe de réussir son pari
02:27:17justement d'une forme d'impeccabilité
02:27:19du déroulement des JO
02:27:21maintenant
02:27:23l'événement n'est pas fini
02:27:25il reste encore
02:27:27beaucoup d'épreuves, il reste encore
02:27:29la cérémonie de clôture, il y a encore
02:27:31les paralympiques à suivre
02:27:33mais force est de constater que Gérald Darmanin
02:27:35part de très loin
02:27:37souvenez-vous le stade de France
02:27:39les supporters anglais
02:27:41toute cette cacophonie
02:27:43qui avait alerté à un an
02:27:45des JO sur
02:27:47qu'est-ce qui se passe, comment on va faire
02:27:49est-ce que c'est possible
02:27:51d'assurer
02:27:53le continuum sécurité public-privé
02:27:55vous vous souvenez
02:27:57qu'il manquait
02:27:5950 000 agents de sécurité
02:28:01à l'époque, est-ce qu'on pourra
02:28:03les avoir pour les JO, est-ce qu'on pourra
02:28:05tenir cette cérémonie sur la Seine
02:28:07est-ce que ce n'est pas trop
02:28:09force est de constater que Gérald Darmanin
02:28:11en particulier lui, puisque c'est quand même
02:28:13de sa responsabilité
02:28:15c'est lui qui est en cadre et qui est à la manoeuvre
02:28:17pour le moment c'est un parcours
02:28:19sans faute
02:28:21on peut ergoter
02:28:23dire oui au match Argentine
02:28:25comment Maroc
02:28:27s'est mal passé mais il y a eu
02:28:29quelques couacs mais pour le moment
02:28:31à part l'épreuve de
02:28:33triathlon annulée pour les raisons dont on a
02:28:35parlé beaucoup depuis ce matin
02:28:37tout se passe bien
02:28:39et oui effectivement il faut le souligner grâce
02:28:41à l'action des forces de l'ordre
02:28:43il est bienvenu de les remercier
02:28:45c'est ce que fait donc Gérald Darmanin
02:28:47Place Beauvau ce matin
02:28:49il reçoit 350 élèves
02:28:51d'école de police, il est en train
02:28:53d'en décorer au moment où l'on se parle
02:28:55vous le voyez sur ces images
02:28:57il a tenu à les remercier pour leur engagement
02:28:59durant ces Jeux Olympiques
02:29:01elle illumine justement le ciel de Paris
02:29:03depuis vendredi soir, les places s'arrachent pour venir
02:29:05la contempler, je vous parle de la vasque olympique
02:29:07allumée par nos tout derniers
02:29:09relayeurs Teddy Riner et
02:29:11Marie-Josée Perrec
02:29:12Mais alors cette question est-ce qu'il faut la conserver
02:29:14définitivement même après les Jeux Olympiques
02:29:16en tout cas c'est une idée évoquée
02:29:18par Annie Dalgo, Audrey Bertheau et
02:29:20Antoine Durand
02:29:22Et si la vasque des J.O. restait dans le ciel
02:29:24des Tuileries pour toujours
02:29:26c'est en tout cas le souhait de la maire de Paris
02:29:28il y a trois symboles sur lesquels on doit
02:29:30se pencher, les anneaux olympiques
02:29:32sur la tour Eiffel, la vasque
02:29:34et les statues des dix femmes françaises
02:29:36apparues sur la scène
02:29:38élevée à 60 mètres au-dessus du jardin des Tuileries
02:29:40la vasque est considérée
02:29:42comme l'un des symboles les plus emblématiques
02:29:44des Jeux de Paris 2024
02:29:46les anneaux olympiques installés sur la tour
02:29:48Eiffel début juin ont aussi marqué
02:29:50le paysage parisien
02:29:52mais faut-il pour autant les conserver
02:29:54après la compétition
02:29:56C'est bien de pouvoir continuer
02:29:58à avoir cette vasque
02:30:00pour que les gens puissent
02:30:02savoir que les Jeux Olympiques
02:30:04ont été à Paris quand même
02:30:06en 2024. Quant aux
02:30:08anneaux olympiques sur la tour Eiffel
02:30:10certes ce serait bien de les conserver mais pas
02:30:12tout le temps je pense. C'est une bonne idée
02:30:14parce que ça fait cent ans qu'on les attendait
02:30:16et ça sera le symbole qu'on garde
02:30:18Six mois après la page est tournée
02:30:20il faut passer à autre chose
02:30:22La vasque aux allures de Montgolfière
02:30:24reste accessible gratuitement au jardin des Tuileries
02:30:26jusqu'à la clôture des Jeux le 11 août prochain
02:30:308h50 c'est déjà le moment
02:30:32de se dire au revoir. Un grand merci
02:30:34à Régis Le Sommier,
02:30:36Alexandra Blanc, Benjamin Cuc
02:30:38et bien sûr Chana Lusso
02:30:40que je retrouve demain matin pour une nouvelle émission
02:30:42avec Alexandra Blanc. On remercie
02:30:44la petite frige, la mascotte
02:30:46de ces Jeux olympiques qui nous a accompagnés tout au long
02:30:48de cette matinale. On le disait
02:30:50elle est très recherchée par les amateurs
02:30:52de ces Jeux olympiques. Des queues immenses
02:30:54devant les magasins, notamment sur les Champs-Elysées
02:30:56en ce moment. Elle peut coûter parfois un petit peu cher
02:30:58mais bon voilà.
02:31:00Alexandra Blanc, Benjamin Cuc, Chana Lusso, Benjamin Cuc, Chana Lusso, Benjamin Cuc, Chana Lusso, Benjamin Cuc, Chana Lusso, Benjamin Cuc, Chana Lusso, Benjamin Cuc, Chana Lusso, Benjamin Cuc, Chana Lusso, Benjamin Cuc, Chana Lusso, Benjamin Cuc, Chana Lusso, Benjamin Cuc, Chana Lusso, Benjamin Cuc, Chana Lusso, Benjamin Cuc, Chana Lusso, Benjamin Cuc, Chana Lusso, Benjamin Cuc, Chana Lusso, Benjamin Cuc, Chana Lusso, Benjamin Cuc, Chana Lusso, Benjamin Cuc, Chana Lusso, Benjamin Cuc, Chana Lusso, Benjamin Cuc, Chana Lusso, Benjamin Cuc, Chana Lusso, Benjamin Cuc, Chana Lusso, Benjamin Cuc,

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