La Matinale Été (Émission du 06/08/2024)

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Tous les matins et pendant tout l'été, #LaMatinaleEte, ses chroniqueurs et ses invités vous informent de 6h à 9h

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00:00:00À la une de votre journal, cette question, faut-il bunkériser nos hôpitaux ?
00:00:05Les agressions dans les services d'urgence sont de plus en plus fréquentes.
00:00:09Dernier événement en date à Bayonne, deux agressions ultra-violentes en moins de douze heures.
00:00:13Le personnel soignant n'en peut plus, nous nous sommes rendus sur place.
00:00:17Et puis le malaise toujours en Grande-Bretagne.
00:00:19Le Premier ministre a promis une réponse ferme et des condamnations rapides pour mettre fin aux émeutes.
00:00:23Les pires qu'a connu le pays en l'espace de 13 ans.
00:00:26Des manifestants en colère après le meurtre de trois fillettes la semaine dernière par un jeune homme au couteau.
00:00:30Et qui dénoncent la situation migratoire du pays.
00:00:33Nous rejoindrons notre correspondant à Londres, Olivier Weber.
00:00:36Au moins quatre personnes sont mortes aux Etats-Unis, dont un adolescent de 13 ans.
00:00:41Conséquences dramatiques de l'ouragan Debbie.
00:00:43Le risque désormais est celui d'inondations catastrophiques dans le sud-est du pays.
00:00:48Les images impressionnantes à suivre dans ce journal.
00:00:51Et puis la compagnie ferroviaire espagnole, Renfe, à l'assaut des voyageurs français.
00:00:55Plus d'autres, plus de lignes, avec des tarifs plus attractifs.
00:00:58Enfin une véritable ouverture à la concurrence du rail français.
00:01:02C'est l'avis ce matin de Benjamin Cuc, notre éditorialiste éco.
00:01:08On commence tout d'abord avec ce déchaînement de violence au sein du service des urgences de l'hôpital de Bayonne.
00:01:13Deux membres du personnel ont été agressés en moins de douze heures.
00:01:17Des coups ont été portés, un des agresseurs a même sorti deux couteaux.
00:01:20Le membre du personnel soignant est à bout.
00:01:23Reportage de Jérôme Rampenoux avec le récit de Juliette Sadate.
00:01:27Deux agressions en douze heures dans l'enceinte du service des urgences de l'hôpital de Bayonne.
00:01:32La première a eu lieu ce samedi soir.
00:01:34Un patient s'est énervé à son réveil dans une chambre des urgences
00:01:38et a donné des coups, proféré des menaces de mort à l'encontre du personnel et dégradé du matériel.
00:01:44La police a dû intervenir pour maîtriser l'individu.
00:01:48La deuxième agression a eu lieu tôt ce dimanche.
00:01:51Un homme sous l'emprise de stupéfiants a été admis aux urgences.
00:01:54Lui aussi s'est emporté, a insulté et menacé de nombreuses personnes
00:01:58avant de sortir un cutter qu'il avait dans sa poche.
00:02:01Une fois encore, la gendarmerie et la police sont intervenus pour le neutraliser.
00:02:06Des agressions envers le personnel soignant qui semblent se multiplier d'après ce syndicat.
00:02:11Malheureusement pour nos collègues des urgences, c'est quelque chose qui devient de plus en plus récurrent.
00:02:16Qui n'existait pas il y a quelques années mais qui depuis post-covid devient assez récurrent.
00:02:23Une situation intolérable dénoncée par la direction de l'hôpital
00:02:27qui annonce la mise en place d'un protocole de sécurité renforcé prochainement.
00:02:31On essaye de tout faire dans notre établissement pour préserver le personnel.
00:02:35Les dispositifs d'alerte du personnel vont être positionnés très vite
00:02:39parce qu'il faut que les personnels, surtout de nuit isolés, puissent pouvoir appeler des collègues.
00:02:45On va essayer de multiplier ces dispositifs pour préserver nos professionnels.
00:02:49Suite à ces agressions, deux médecins ont porté plainte.
00:02:52Deux autres devraient en faire de même dans les prochains jours.
00:02:55Olivier Dardigolle, on a de plus en plus d'agressions aujourd'hui
00:03:00et à peu près tous les guichets de nos services publics.
00:03:02L'hôpital n'y échappe pas.
00:03:04On se rend compte que dans beaucoup d'établissements de santé aujourd'hui,
00:03:07on a recours à des personnels de sécurité, parfois même des patrouilles de police.
00:03:12En tout cas, à minima, des vidéos de caméras-surveillance dans les services d'urgence.
00:03:17C'est une situation complètement anormale dans notre société.
00:03:20Est-ce que c'est le signe d'un ensauvagement ?
00:03:22Et à terme, faut-il aussi bunkériser nos hôpitaux ?
00:03:24Totalement insupportable.
00:03:26Je fais écho à ce qui vient d'être dit par le directeur de ressources humaines.
00:03:29Il faut bien évidemment en priorité assurer la sécurité des personnels soignants.
00:03:34Il y a peut-être deux dimensions.
00:03:35D'abord une dimension avec notre société où des personnes ne supportent plus la frustration,
00:03:40l'attente, veulent immédiatement avoir le service rendu.
00:03:45Donc là, ce sont des comportements inacceptables.
00:03:48Et puis, il y a une autre dimension.
00:03:50C'est que la crise de la médecine de ville fait que les soignants nous le disent,
00:03:55les urgentistes, les services d'urgence sont embolisés par ce qu'on appelle la bobologie.
00:04:00Il y a beaucoup de soins qui ne devraient pas arriver dans les hôpitaux d'un service d'urgence.
00:04:05Ce qui crée une situation très tendue pour les personnes qui doivent être soignées
00:04:13et pour le personnel médical.
00:04:15On le sait, chaque été notamment, la situation est très dure.
00:04:19Donc il va falloir vraiment se saisir de ce sujet
00:04:22parce que de reportage en reportage, on voit que la situation s'aggrave.
00:04:26Cette nouvelle nuit de tension au Royaume-Uni à présent.
00:04:29Une semaine après l'attaque au couteau qui a coûté la vie à trois fillettes,
00:04:33le pays est confronté à ses pires émeutes depuis 13 ans.
00:04:36Le Premier ministre promet une réponse ferme et des condamnations rapides pour y mettre fin.
00:04:40400 personnes ont été arrêtées en une semaine et certaines comparaissent déjà devant les tribunaux.
00:04:45On va retrouver notre correspondant à Londres, Olivier Weber.
00:04:48Bonjour Olivier, c'est une justice expéditive qui se met en place.
00:04:55Oui, comme l'avait promis le Premier ministre, justice accélérée qui se veut dissuasive.
00:05:02Les premières arrestations, vous en parliez, 400 déjà.
00:05:06Et les premiers prévenus comparaissent depuis hier devant des tribunaux
00:05:09qui fonctionnent parfois tard dans la nuit, qui peuvent même fonctionner toute la nuit.
00:05:12Ces prévenus ont entre 14 ans et 69 ans.
00:05:16Ils ont attaqué des mosquées, attaqué des magasins, jeté des projectiles contre la police.
00:05:21Certains font dans l'arme devant le juge
00:05:24car pour beaucoup, ils risquent de sévères peines de prison pour dissuader d'autres émeutiers.
00:05:29Cette nuit, vous le disiez, nouveaux incidents dans plusieurs villes.
00:05:34A Plymouth, plusieurs policiers ont été blessés alors qu'ils tentaient de s'interposer entre deux groupes de manifestants.
00:05:41Des manifestants anti-immigration et d'autres anti-racisme.
00:05:45A Belfast, les émeutiers ont lancé des cocktails Molotov.
00:05:50Et à Birmingham, plusieurs centaines de jeunes musulmans,
00:05:54des hommes musulmans masqués et parfois armés de battes,
00:05:58se sont réunis autour d'une mosquée pour la défendre d'une nouvelle attaque.
00:06:02Vous le voyez, une semaine après l'attaque au couteau de Southport qui avait tué trois petites fillettes,
00:06:08le calme n'est toujours pas revenu ici au Royaume-Uni.
00:06:12Olivier Weber, notre correspondant en Grande-Bretagne, à Londres.
00:06:16Merci à vous pour ces explications.
00:06:19Olivier d'Artigol, aujourd'hui, beaucoup de manifestants en Grande-Bretagne font un lien avec la situation migratoire.
00:06:26Enough is enough, c'est assez, ça suffit, disent-ils.
00:06:29Il y a un malaise profond qui semble agiter aujourd'hui la société britannique.
00:06:34Est-ce que vous l'entendez aujourd'hui ? Quelle est votre analyse là-dessus ?
00:06:37À partir d'un drame absolu, celui de l'attaque sur ces trois jeunes filles,
00:06:43bien évidemment le pays s'est embrasé avec un phénomène sur les réseaux sociaux.
00:06:48Beaucoup de fake news qui ont circulé et avec des groupes d'ultra-droites
00:06:53qui mènent un combat à la fois sur la toile mais aussi sur le terrain,
00:06:58avec un discours véritablement de haine.
00:07:01Bien évidemment, la question migratoire à l'échelle du Royaume-Uni comme à l'échelle de l'Europe
00:07:05est une question sérieuse à laquelle il faut apporter des réponses sérieuses.
00:07:09Mais le problème en l'occurrence, et le nouveau Premier ministre travailliste s'en empare,
00:07:14c'est que la violence raciste, le pillage de magasins,
00:07:18des attaques visant les forces de l'ordre ne sont bien évidemment pas acceptables
00:07:22comme ne le sont pas les attaques de mosquées ou de centres d'hébergement de demandeurs d'asile.
00:07:27Donc c'est un premier défi important pour le Premier ministre travailliste
00:07:31dans un pays qui, pendant longtemps, a œuvré à le vivre ensemble
00:07:37à partir de toutes les communautés rassemblées,
00:07:40ce modèle étant aujourd'hui en très grande difficulté et sous tension.
00:07:43Allez, de nouveaux tirs de roquettes depuis Cagnounès, dans le sud de la bande de Gaza, vers Israël.
00:07:48Hier, l'état hébreu est bien sûr sur le qui-vive,
00:07:51à l'instar de la banque de sang de Ramlah, la mieux protégée au monde.
00:07:54Afin de faire face à toutes les éventualités, une partie de l'établissement est installée dans des souterrains.
00:07:59Une partie du sang collecté est quant à lui transféré à l'armée israélienne en cas de besoin.
00:08:03Le récit est signé Antoinette de Laroulière.
00:08:08Dans ce laboratoire souterrain blindé et ultra sécurisé
00:08:11sont collectées entre 1000 et 1200 unités de sang par jour.
00:08:15Objectif, être à l'abri des armes ou encore des tremblements de terre pour travailler en toute sécurité.
00:08:21Ce complexe de 300 mètres carrés de laboratoire et de chambres fortes permet le stockage du sang pour fournir les hôpitaux en cas d'urgence.
00:08:45Nous voulons toujours nous assurer que nous disposons d'une réserve de sang en cas d'urgence majeure,
00:08:50que ce soit au nord, au sud, en Judée, en Samarie, en Cisjordanie.
00:08:54Quoi qu'il arrive, quoi qu'il se passe, nous voulons y être préparés.
00:08:59Et même si personne ne peut venir donner son sang sur une longue durée, comme lors de l'attaque du 7 octobre,
00:09:05la banque du sang dispose de suffisamment de réserves pour tenir pendant plusieurs jours.
00:09:11La situation au Proche-Orient avec bien sûr le sort des otages qui inquiètent tous les israéliens et une partie du monde entier.
00:09:17Le petit Ariel Bibas, toujours retenu dans la bande de Gaza, a eu cinq ans hier.
00:09:22Un visage qui a marqué les esprits comme celui de son petit frère Kfir.
00:09:25Le 7 octobre dernier, ils étaient enlevés par les terroristes du Hamas dans le kiboutz Niros.
00:09:30Des milliers de personnes se sont réunies à Tel Aviv hier pour réclamer leur libération et celle des 113 autres otages.
00:09:36Mathilde Ibanez.
00:09:39C'est un anniversaire douloureux pour la famille du petit Ariel Bibas.
00:09:43Hier, le petit garçon a fêté ses cinq ans loin de ses proches, toujours otage à Gaza.
00:09:50Une marche s'est organisée dans les rues de Tel Aviv.
00:09:53Comme pour son petit frère, les israéliens se sont réunis pour ne pas oublier ces enfants.
00:10:00Nous pensons à eux parce que les enfants ne devraient pas être retenus prisonniers, en captivité, pris en otage dans leur maison.
00:10:08Nous ne pouvons pas accepter cela.
00:10:11Nous ne pouvons pas accepter une telle chose comme étant normale.
00:10:14Cela fait bien trop longtemps.
00:10:16Plus de 300 jours qu'ils sont là. Ce n'est pas normal.
00:10:19Ils doivent rentrer chez eux et être ici avec nous.
00:10:23Portant des ballons, des vêtements orange rappelant la couleur des cheveux de l'enfant mais aussi de son frère et de sa mère,
00:10:30c'est un anniversaire extrêmement atroce pour ses proches.
00:10:34C'est la chose la plus difficile que nous ayons faite en neuf ou dix mois.
00:10:42Nous avons organisé l'anniversaire de Kfir qui a été extrêmement difficile et cet anniversaire est encore plus difficile.
00:10:48Parce que le temps passé, depuis janvier, c'est comme si au début nous avions compté les heures,
00:10:52puis nous avons commencé à compter les jours, les semaines et les mois et nous sommes arrivés à une année.
00:10:58Dans deux mois, dans moins de deux mois.
00:11:01Des hommes et des femmes ont défilé une nouvelle fois pour demander la libération immédiate.
00:11:05Des 115 otages toujours détenus par le Hamas.
00:11:10Et puis enfin, ces images impressionnantes aux Etats-Unis.
00:11:13La tempête tropicale débit a frappé la Floride hier matin.
00:11:16Au moins quatre personnes sont mortes dont un adolescent de 13 ans.
00:11:19Les autorités craignent des inondations sans précédent.
00:11:22Toute la côte ouest de l'Etat est placée en alerte tropicale.
00:11:25Le point sur la situation avec Marie-Victoire Diodonné.
00:11:28Les secours s'activent auprès des habitants après le vent.
00:11:31Les inondations ont déjà frappé Sarasota en Floride.
00:11:35Débit a causé la mort d'au moins quatre personnes.
00:11:38L'ouragan a été rétrogradé en tempête tropicale.
00:11:41Mais la menace reste permanente.
00:11:44La vitesse de débit va ralentir de façon spectaculaire à mesure que les courants s'effondrent.
00:11:49Nous aurons des précipitations extrêmes et prolongées,
00:11:52avec des risques d'inondations catastrophiques.
00:11:56À certains endroits de la côte, l'eau pourrait monter jusqu'à près de deux mètres.
00:12:00Des niveaux historiques qu'il faut anticiper au plus vite.
00:12:03Des maisons et des entreprises seront inondées.
00:12:06Il y aura des évacuations et des sauvetages dans des bâtiments inondés.
00:12:09Les routes inondées peuvent rendre les déplacements impossibles et les évacuations difficiles.
00:12:13Les routes risquent de s'éroder par en dessous,
00:12:16ce qui crée un danger à l'environnement.
00:12:19L'inondation risque d'arrêter l'évacuation.
00:12:22Les routes risquent de s'éroder par en dessous, ce qui crée un danger caché.
00:12:26Des endroits qui ne sont normalement pas inondés le seront.
00:12:29Le président Joe Biden a décrété l'état d'urgence en Floride et en Caroline du Sud.
00:12:33Les prévisionnistes s'attendent, eux, à une saison très active avec 4 à 7 ouragans majeurs.
00:12:39En cause, la chaleur des océans qui intensifie ces phénomènes.
00:12:45Allez, on ouvre une page port avec les JO à présent.
00:12:49Votre programme avec les déménageurs bretons.
00:12:51Des déménagements d'exception, on dit.
00:12:53Chapeau les bretons.
00:12:54Informations sur déménageurs-breton.fr
00:12:58Et Marine, l'équipe de France ajoute deux médailles à son palmarès.
00:13:01Oui, avec les épreuves de sport en Polynésie française,
00:13:05le prodige franceco, l'Iva Asta, a décroché la médaille d'or face à l'australien Jack Robinson.
00:13:10Il s'est imposé seulement quelques minutes après le bronze remporté par sa compatriote Johanne Deffey.
00:13:15C'est la première fois dans l'histoire que les bleus sont médaillés dans cette discipline.
00:13:22C'était votre programme avec les déménageurs bretons.
00:13:24Des déménagements d'exception, on dit.
00:13:26Chapeau les bretons.
00:13:27Informations sur déménageurs-breton.fr
00:13:31En Corse, le Parc N, arsenal antiterroriste, ouvre une enquête après l'irruption de trois hommes
00:13:36lors d'un rassemblement indépendantiste dimanche.
00:13:38Nous serons sur place avec notre correspondante Christina Lutzi.
00:13:466h14 sur CNews, bon réveil à tous si vous nous rejoignez.
00:13:50C'est l'heure du rappel de l'actualité avec vous Marine Sabourin.
00:13:56Des américains blessés par des tirs de roquettes sur une base militaire en Irak.
00:14:00Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, plus de 175 tirs de roquettes et frappes de drones
00:14:06ont visé ces bases américaines situées en Irak et en Syrie.
00:14:09Quelques 2500 militaires américains sont stationnés en Irak et 900 en Syrie.
00:14:14Ce pourrait être un procès sans précédent.
00:14:17Après plus de 7 ans d'instruction, l'ancien anesthésiste de Besançon, Frédéric Péchy,
00:14:21a été renvoyé hier devant les assises du DOU pour l'empoisonnement de 30 patients, dont 12 mortels.
00:14:27Pour ces faits, l'ex-médecin encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
00:14:31Et puis deux alpinistes allemands toujours introuvables dans le massif du Mont Blanc.
00:14:35Un Français de 57 ans est mort et 4 personnes blessées dans la chute d'un énorme bloc de glace
00:14:40qui s'est détaché d'un glacier dans la nuit de dimanche à lundi.
00:14:43Des moyens importants ont été mobilisés dès le déclenchement de l'alerte.
00:14:49En Corse, une enquête ouverte par le parquet national antiterroriste.
00:14:54Après l'irruption de trois hommes lors d'un rassemblement d'indépendantistes ce dimanche,
00:14:58le commando s'est revendiqué du mouvement clandestin Front de Libération Nationale de la Corse, le FLNC.
00:15:04L'un d'eux est revenu sur les résultats au législatif et le score historiquement haut du RN sur l'île.
00:15:10Les précisions de notre correspondante en Corse, Cristina Luzzi.
00:15:14Un commando de trois personnes encagoulées et armées se revendiquant du FLNC
00:15:19a fait irruption lors d'un rassemblement indépendantiste à Corte.
00:15:23L'un des hommes a lu un texte de quatre pages, la voix masquée par un système audio
00:15:28où il a notamment évoqué les échéances politiques récentes et le score historiquement haut
00:15:33du RN aux dernières élections législatives sur l'île.
00:15:37Le FLNC a également dit faire du refus des droits extrêmes.
00:15:41L'une de ses priorités précisant, je cite, qu'elle soit française ou qu'elle se drape dans le drapeau à tête de mort,
00:15:48l'extrême droite reste une gangrène pour le peuple corse.
00:15:51Cette déclaration fait référence à la création récente du parti Mossabaladine,
00:15:56un mouvement politique autonomiste qui entend lutter contre le jacobinisme, le wauquisme et l'islamisme.
00:16:02Le texte du commando assurait enfin que leur combat politique entamait une phase essentielle
00:16:08à travers la demande d'inscription de la Corse sur la liste des territoires non autonomes à décoloniser.
00:16:14Au lendemain de cette irruption inattendue, le parquet national antiterroriste a confirmé ce lundi
00:16:19avoir ouvert une enquête pour association de malfaiteurs terroristes.
00:16:24Et puis dans le reste de l'actualité, le réseau social TikTok s'engage à retirer définitivement de l'Union Européenne une de ses fonctions.
00:16:30Elle récompensait financièrement les utilisateurs pour leur temps passé sur l'application.
00:16:35Un résultat de taille pour la nouvelle législation européenne sur le numérique.
00:16:39La commission européenne a estimé que le mécanisme posait des risques graves pour la santé mentale des utilisateurs.
00:16:45Les détails avec Noémie Ardy.
00:16:48Les utilisateurs regardent des vidéos, plus il est récompensé.
00:16:52D'habitude je scrolle dans le vide, là ça paie.
00:16:54Tu gagnes de l'argent juste en regardant des vidéos simples, faciles et aucun effort à fournir.
00:16:59Je kiffe trop, j'avais gagné 7 euros en une semaine.
00:17:02Dommage que cela soit déjà fini.
00:17:04Instaurés au printemps, ces récompenses permettaient de gagner de l'argent
00:17:07ou d'échanger ses points contre des cartes cadeaux sur des sites partenaires.
00:17:11Cette nouvelle fonctionnalité, TikTok a dû y renoncer.
00:17:15Le temps de cerveau disponible des jeunes européens n'est pas une monnaie d'échange pour les réseaux sociaux.
00:17:20Nous avons obtenu le retrait définitif du programme de récompense TikTok Lite
00:17:24qui aurait pu avoir des conséquences très addictives.
00:17:27Ce risque d'addiction était une évidence pour ce spécialiste.
00:17:30Il y a quelque chose de très intéressant dans cette décision.
00:17:33Bien sûr qu'attirer des publics et les récompenser parce qu'ils vont rester connectés le plus longtemps possible,
00:17:39c'est le rêve de toute entreprise capitaliste.
00:17:42On sait très bien que leur intérêt, c'est bien sûr de fidéliser cette clientèle
00:17:45et de la mener à des conduites addictives, c'est-à-dire à ne plus se passer de ces jeux.
00:17:51L'Union européenne insiste, elle surveillera attentivement le respect de cette interdiction.
00:17:56TikTok s'est engagé à ne pas lancer d'autres programmes qui contourneraient ce retrait.
00:18:03Pour une fois qu'on peut parler d'une action positive de l'Europe
00:18:07pour nous protéger de ces géants du numérique comme TikTok.
00:18:11En l'occurrence, c'est une bonne décision qui a été prise Olivier Dartigold ?
00:18:15C'est une bonne décision, d'autant plus que d'ores et déjà avec les applications actuelles,
00:18:20c'est terriblement addictif.
00:18:22C'est-à-dire que dans nos utilisations, je ne sais pas où vous en êtes les uns et les autres,
00:18:27mais il faut veiller quand même à se garder du temps de cerveau disponible,
00:18:31en effet, pour pourquoi pas se balader, lire, rêver.
00:18:35C'est surtout grave pour les plus jeunes.
00:18:38Alexandra Blanc, vous utilisez les réseaux sociaux ?
00:18:40Oui, j'utilise évidemment les réseaux sociaux,
00:18:43mais je mets de moins en moins d'éléments privés qui concernent la vie privée.
00:18:47Et en fait, le problème, je pense, qui concerne les adolescents, j'en ai dans mon entourage,
00:18:52c'est que sur TikTok, sur Instagram ou encore sur Facebook,
00:18:55on a l'impression que tout le monde est beau, tout le monde est riche,
00:18:57tout le monde est mince, tout le monde est intelligent.
00:19:00Et c'est terrible pour les gamins, parce que vraiment,
00:19:02ils se retrouvent forcément à se dire mais moi je ne suis pas riche,
00:19:06je ne suis pas forcément si beau, je ne suis pas forcément si mince.
00:19:08Et ça peut créer de vrais complexes,
00:19:11et je trouve que c'est terrible pour les générations qui ont actuellement 13-14 ans.
00:19:15On peut se sentir très complexé par les autres, par la vie des autres,
00:19:20alors qu'on sait bien que souvent, derrière de belles photos,
00:19:23on ne se cache pas le bonheur.
00:19:25Nous, on est adultes, et quand on a 14-15 ans...
00:19:27Souvent, il y a un poster sur la photo, derrière, tu as un poster.
00:19:30Oh, pas toujours, il y a quand même des...
00:19:32Pas une plage.
00:19:33Voilà, il faut se méfier évidemment des réseaux sociaux.
00:19:3630 000 policiers et gendarmes mobilisés pour les Jeux Olympiques,
00:19:39après 10 jours de compétition, même 45 000 sur la capitale.
00:19:44Les chiffres sont plutôt satisfaisants,
00:19:46mais quelques délinquants passent toujours entre les mailles du filet marine.
00:19:48Oui, ces délinquants s'en prennent à des spectateurs, voire des athlètes.
00:19:51Vols de téléphone, de bijoux, et même de pneus de vélo,
00:19:54le tout est raconté par notre journaliste Régine Delfour.
00:19:58Si Gérald Darmanin a salué la baisse de la délinquance depuis le début des Jeux Olympiques,
00:20:03car à Paris et dans la Petite Couronne, les vols avec violence ont diminué de 24%,
00:20:08certains voleurs arrivent tout de même à passer au travers des mailles du filet.
00:20:13Nous avons eu la confirmation de plusieurs plaintes, des vols assez insolites.
00:20:18Les journalistes qui sont en nombre pour cet événement mondial sont pris pour cible.
00:20:23Un photographe de presse américain s'est fait dérober un de ses appareils photo
00:20:28alors qu'il était en tribune presse.
00:20:31Les sportives sont également victimes.
00:20:34Au village olympique, le 29 juillet, l'entraîneur de l'équipe Slovaque de cyclisme
00:20:39a porté plainte pour le vol de dix pneus et d'un gonfleur de pneus.
00:20:44Le matériel était rangé dans un casier, un casier qui n'était pas fermé
00:20:48puisqu'il était accessible aux autres équipes des Jeux Olympiques.
00:20:52Un entraîneur de l'équipe de France de basket a déclaré le 30 juillet le vol de sa tablette.
00:20:58Le problème, c'est que dans sa tablette, il y avait des données tactiques.
00:21:02Le vol a été commis dans la zone qui est réservée aux athlètes ou aux personnes accréditées.
00:21:07C'est une zone hautement surveillée.
00:21:10La tablette a été retrouvée le lendemain près de Lille, dans un camping.
00:21:14C'est un homme de 68 ans qui a été interpellé.
00:21:17Il a déclaré qu'il avait besoin d'un souvenir des Jeux Olympiques.
00:21:22Un souvenir qui, en fait, va lui coûter un petit peu cher
00:21:26puisqu'il fait l'objet d'une ordonnance pénale de 400 euros.
00:21:29Depuis fin 2020, la concurrence est officiellement ouverte sur les grandes lignes de train.
00:21:34Si la SNCF est encore hégémonique, les compagnies italiennes et espagnoles
00:21:37comptent bien s'installer sur le marché national.
00:21:39C'est ce qu'on va voir dans un instant avec la chronique éco de Benjamin Cuc.
00:21:42À tout de suite.
00:21:486h23 sur CNews, la chronique éco Benjamin Cuc.
00:21:51Benjamin, légalement, des compagnies étrangères peuvent opérer des trains
00:21:54sur le réseau ferré français, mais ils sont encore rares.
00:21:57Est-ce que cela pourrait changer bientôt ?
00:21:59Eh bien, Anthony, souhaitons-le.
00:22:01Officiellement, la concurrence est ouverte depuis décembre 2020,
00:22:04mais elle reste encore très marginale, trop marginale.
00:22:07De fait, la situation de la SNCF est en quasi-monopole.
00:22:12En décembre 2021, l'italien Trenitalia ouvert une ligne Paris-Lyon-Milan
00:22:17avec des trains à partir de 23 euros.
00:22:20Rapidement, ils ont été remplis à plus de 65%,
00:22:23mais tout s'arrête il y a un an.
00:22:26Quand un éboulement à Saint-Jean-de-Maurienne a tout arrêté,
00:22:2912 000 m3 de roche.
00:22:32Reste, malgré tout, 6 Paris-Lyon quotidiens,
00:22:36jusqu'à trois fois moins cher que la SNCF.
00:22:38De l'autre côté, vers les Pyrénées, il y a aussi l'Espagnol-Renfe,
00:22:42déjà présent sur les lignes Lyon-Barcelone et Madrid-Marseille.
00:22:48Là aussi, les trains sont moins chers, aussi confortables,
00:22:51ponctuels et remplis à 80%.
00:22:53C'est une concurrence bénéfique pour le consommateur.
00:22:56Et justement, ces compagnies étrangères,
00:22:58elles veulent se développer sur le réseau ferré français ?
00:23:01Oui, clairement, encore faut-il qu'elles le puissent.
00:23:05En attendant la réouverture du Paris-Milan,
00:23:08Trenitalia vient ouvrir un train touristique entre Nice et Milan.
00:23:12Elle aimerait proposer aussi un Marseille-Milan, elle attend.
00:23:15Renfe veut s'étendre avec de nouvelles liaisons entre Paris et Barcelone,
00:23:20Paris-Toulouse et même Paris-Marseille.
00:23:23L'objectif de l'Espagnol, c'est 1 million de voyageurs transportés en 2025.
00:23:29Et que fait la SNCF en réponse ?
00:23:32L'État, qui est l'unique actionnaire de la SNCF,
00:23:36fait tout pour freiner l'arrivée de concurrences éventuelles
00:23:41avec la bénédiction des syndicats.
00:23:43De son côté, la SNCF fait tout pour se développer,
00:23:47devinez où ? En Espagne, via Wego, sa filiale low-cost.
00:23:51SNCF Réseau, qui gère le réseau ferré,
00:23:55refuse, enfin ne refuse pas, mais a des difficultés
00:23:59à trouver des créneaux pour les concurrents.
00:24:01La SNCF a racheté à Alstom tout son stock de boîtiers KVB
00:24:05qui permettent de faire rouler les trains en France.
00:24:08Donc, il n'y en a plus pour les autres, ces boîtiers électroniques.
00:24:11La SNCF est même accusée par le gouvernement espagnol de dumping
00:24:16puisque ses billets Wego entre Marseille et Barcelone
00:24:20sont bradés parfois à 10 euros.
00:24:22Résultat, le ministre des Affaires économiques espagnol
00:24:27a porté plainte contre la SNCF auprès de l'Union européenne.
00:24:30La conclusion, c'est que cette Union européenne
00:24:32a contraint ses membres à ouvrir leur réseau ferré
00:24:35à la concurrence sur le modèle réussi des lignes aériennes.
00:24:39Pour l'instant, l'État et la SNCF font tout
00:24:43pour empêcher ce développement de la concurrence,
00:24:47pour préserver l'or précaré et la paix sociale.
00:24:50Mais ça va durer combien de temps ? C'est la question.
00:24:52Et on suivra ça, bien sûr, évidemment, avec vous.
00:24:55Merci beaucoup Benjamin Cux, c'était Lady Toéco.
00:24:57Tout de suite, la météo des plages.
00:24:59La météo des plages avec BDOR.fr
00:25:01L'agence BDOR vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
00:25:04L'agence BDOR, partenaire de votre nouvelle épargne.
00:25:08Place à présent à votre météo des plages
00:25:10où les conditions météo resteront mitigées
00:25:12près des Côtes-de-la-Manche.
00:25:1324 degrés à Deauville avec en prime le maintien d'un temps très nuageux.
00:25:16Dans l'eau, vous aurez localement 18 degrés à Pérosse-Guirec.
00:25:19Même type de conditions météo sur la façade ouest.
00:25:2222 degrés à Noirmoutier.
00:25:23Maintien également d'un temps très nuageux.
00:25:25Dans l'eau, vous aurez en moyenne entre 19 et 21 degrés.
00:25:28Dans le sud-ouest, la chaleur se maintient.
00:25:3025 degrés à Saint-Jean-de-Luz, 28 degrés à Arcachon.
00:25:33Le temps restera brumeux et vous aurez localement
00:25:35jusqu'à 24 degrés dans l'eau à Royan.
00:25:38C'est toujours l'été autour du Golfe du Lion.
00:25:4035 degrés à Valras.
00:25:41Pas un seul nuage à l'horizon.
00:25:43Dans l'eau, vous aurez localement jusqu'à 25 degrés à Saint-Larry
00:25:46entre la Côte d'Azur et la Corse.
00:25:48Il fait beau, il fait chaud avec en moyenne entre 30 et 31 degrés.
00:25:51Dans l'eau, vous aurez localement jusqu'à 27 degrés
00:25:54sous le soleil d'Ajaccio.
00:25:57L'agence BDEUR vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
00:26:01L'agence BDEUR, partenaire de votre nouvelle épargne.
00:26:05Allez tout de suite, la météo de votre mardi, c'est avec Alexandra Blanc.
00:26:20La météo avec quelques orages, Alexandra.
00:26:22Oui, on est fait un temps partiellement orageux,
00:26:24notamment en montagne.
00:26:25Et puis, le département des Pyrénées-Orientales,
00:26:27placé en vigilance orange en cause,
00:26:29eh bien, toujours cette canicule, les fortes chaleurs attendues.
00:26:32Donc, en cette journée de mardi,
00:26:34on attend localement jusqu'à 34, 35 degrés à Perpignan
00:26:38ou encore à Carcassonne.
00:26:39Et puis, des températures qui vont rester également très élevées
00:26:42autour du Golfe du Lion ou encore du côté de la Corse.
00:26:45Au programme donc ce matin, un temps relativement lumineux.
00:26:47On a néanmoins une petite perturbation assez peu active
00:26:51qui arrive par la Bretagne.
00:26:52Perturbation qui donne actuellement quelques ondées,
00:26:55notamment entre la Bretagne et la pointe du Côte Antin.
00:26:58Un temps partiellement nuageux également,
00:27:00en allant vers le Golfe de Gascogne
00:27:01et puis partout ailleurs du Grand-Botan dans l'après-midi.
00:27:04Attention aux orages, vous le disiez,
00:27:06des orages parfois localement assez violents
00:27:08au pied des Pyrénées, sur le massif central
00:27:10ou encore en allant vers la montagne Corse.
00:27:12On retrouve également toujours cette perturbation
00:27:14qui fait en quelque sorte du surplace,
00:27:16que l'on retrouvera notamment en allant vers la Côte d'Opale.
00:27:18Elle va un peu avancer, mais vraiment pas beaucoup
00:27:21avec localement quelques ondées
00:27:23et surtout un temps assez nuageux.
00:27:25Côté température, grande douceur ce matin déjà.
00:27:2818-19 degrés pour le bassin parisien,
00:27:3022 degrés pour le Pays Basque
00:27:32et 25 degrés pour nos amis niçois.
00:27:34Et dans l'après-midi, les températures restent caniculaires
00:27:37autour du Golfe du Lion.
00:27:38Il fait chaud, notamment à Marseille
00:27:40ou encore à Perpignan avec 34 degrés.
00:27:42Chaleur également sur le Lyonnais
00:27:44avec 34 degrés entre Lyon et Grenoble.
00:27:47Et puis, chaleur un peu plus modérée
00:27:49entre le bassin parisien et la Bourgogne
00:27:51avec en moyenne 30 degrés cet après-midi.
00:27:53Demain, un temps plutôt estival.
00:27:55Encore quelques orages en montagne.
00:27:57Et puis, vous le voyez, jeudi et vendredi,
00:27:59deux très belles journées.
00:28:00C'est globalement vraiment une très belle semaine
00:28:02avec de la chaleur et des températures
00:28:04qui vont rester à peu près conformes aux normales de saison.
00:28:06Il fera chaud dans le sud
00:28:08et surtout, il fera très beau.
00:28:10Si vous êtes en vacances, c'est le temps quasiment idéal.
00:28:12Profitez-en !
00:28:19Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:28:21Groupe Verlaine.
00:28:23Il est tout pile 6h30 sur CNews.
00:28:25Bon réveil à tous si vous nous rejoignez
00:28:27avec toute l'équipe qui m'accompagne.
00:28:29Marine Sabourin, Benjamin Cuc, Alexandra Blanc
00:28:31et Olivier D'Artigolle pour décrypter l'actualité.
00:28:34Voici tout de suite les titres de votre journal.
00:28:36A la une, cette course contre la montre
00:28:38pour empêcher une escalade dramatique au Proche-Orient.
00:28:40Les Etats-Unis se disent engagés.
00:28:4224h sur 24 sur ce dossier
00:28:44après une réunion de crise à la Maison-Blanche.
00:28:46La crainte de tous aujourd'hui,
00:28:48c'est le repos de l'Iran et de ses alliés
00:28:50après la mort, la semaine dernière, du chef du Hamas.
00:28:52On en parlera notamment avec le général Bruno Clermont
00:28:54à 6h45.
00:28:56En plein JO, le Grand Palais
00:28:58ainsi qu'une quarantaine d'autres musées en France
00:29:00ont été victimes d'une attaque par rançon jicielle
00:29:02ce week-end, c'est ce qu'on a appris de sources policières.
00:29:04L'objectif de ces cybercriminels,
00:29:06extorquer des fonds en échange du déblocage
00:29:08des systèmes informatiques,
00:29:10on vous explique tout dans ce journal.
00:29:12Avec ces températures caniculaires
00:29:14et le risque élevé d'incendie,
00:29:16il est possible d'affronter les flammes.
00:29:18Le doute est permis au vu de l'état de notre flotte de Canadair.
00:29:20On manque d'appareils disponibles selon le Syndicat National
00:29:22du Personnel de l'Aviation Civile
00:29:24et on vous en parle dans ce journal.
00:29:26A Paris, c'est la fête pour les JO.
00:29:28Mais en Provence, un petit peu moins.
00:29:30Dans les stations balnéaires,
00:29:32l'heure est plutôt au Farniente.
00:29:34Reportage au Pulligan en Loire-Atlantique.
00:29:36A suivre dans ce journal.
00:29:40Les Etats-Unis font tout, jour et nuit,
00:29:42pour empêcher une guerre au Proche-Orient.
00:29:44Voici le discours du secrétaire d'Etat américain
00:29:46Anthony Blinken.
00:29:48Des mots prononcés à l'issue d'une réunion d'urgence
00:29:50à la Maison-Blanche sur la menace iranienne.
00:29:52L'escalade n'est dans l'intérêt de personne
00:29:54selon le chef de la diplomatie américaine.
00:29:56On l'écoute.
00:29:58Nous sommes engagés
00:30:00dans une diplomatie intense,
00:30:02pratiquement 24h sur 24,
00:30:04avec un message très simple.
00:30:06Toutes les parties doivent s'abstenir
00:30:08de toute escalade.
00:30:10Toutes les parties doivent prendre des mesures
00:30:12pour apaiser les tensions.
00:30:16L'escalade n'est dans l'intérêt de personne.
00:30:18Elle ne fera qu'aggraver les conflits,
00:30:20la violence et l'insécurité.
00:30:24C'est la crainte d'une guerre totale
00:30:26qui enfle dans la région.
00:30:28L'armée israélienne et les Etats-Unis se préparent
00:30:30à une riposte de l'Iran et de ses alliés.
00:30:32Mais le pays est-il en capacité
00:30:34de mettre à exécution ses menaces
00:30:36et que représente la puissance
00:30:38de son arsenal militaire ?
00:30:40Alors que le monde s'inquiète
00:30:42d'une escalade des tensions dans la région,
00:30:44l'Iran montre les muscles
00:30:46et revendique le droit de punir Israël
00:30:48pour la mort du numéro 1 du Hamas.
00:30:50Mais de quoi se compose la force militaire
00:30:52de la République islamique ?
00:30:54L'armée iranienne est divisée en deux groupes.
00:30:56L'armée régulière composée d'environ 415 000 soldats
00:30:58et les gardiens de la révolution islamique
00:31:00qui comptent 300 000 hommes
00:31:02dans leur rang.
00:31:04S'ajoute à cela un arsenal important,
00:31:06l'Iran possède le plus grand nombre
00:31:08d'armes de la région, suivant les modèles
00:31:10nord-coréens, russes et chinois.
00:31:12L'Iran, grand producteur de drones,
00:31:14fièrement exposé, comme ici,
00:31:16à la télévision iranienne.
00:31:18Enfin, la principale inquiétude de l'Occident,
00:31:20c'est la capacité nucléaire
00:31:22de la République islamique.
00:31:24Difficile pour les experts de savoir
00:31:26à quel point l'Iran s'approche de la bombe atomique,
00:31:28même si Téhéran prétend des activités pacifiques.
00:31:30L'Agence internationale de l'énergie atomique
00:31:32alerte sur le stock d'uranium
00:31:34enrichi par l'Iran
00:31:36et dépasse largement le taux autorisé
00:31:38par l'accord sur le nucléaire iranien.
00:31:40Olivier Dartigolle,
00:31:42chef du commandement militaire américain
00:31:44pour le Moyen-Orient.
00:31:46L'Iran est arrivé sur place en Israël
00:31:48pour évaluer la situation.
00:31:50On voit que les États-Unis
00:31:52s'agitent d'un point de vue diplomatique
00:31:54pour essayer d'éviter
00:31:56une escalade irréversible.
00:31:58Qu'est-ce que cela nous dit de la situation ?
00:32:00Cela ne nous dit rien de bon dans le sens
00:32:02où le Moyen-Orient est bien évidemment
00:32:04dans des équilibres précaires
00:32:06et un avenir incertain.
00:32:08Mais là, toutes les cases sont cochées
00:32:10pour aller vers un scénario du pire
00:32:12et d'une catastrophe,
00:32:14d'une escalade guerrière.
00:32:16Dans le sens où nous savons
00:32:18que l'Iran va réagir,
00:32:20va réagir très certainement
00:32:22avec une ampleur
00:32:24tout autre à la dernière attaque
00:32:26où, on s'en souvient,
00:32:28le dôme de fer avait eu son efficacité.
00:32:30Été éprouvé, mais démontré son efficacité.
00:32:32C'est le terrain des cibles civiles
00:32:34dans une région qui peut bien évidemment
00:32:36s'embraser parce qu'il y a
00:32:38à la fois la tension
00:32:40Iran-Israël,
00:32:42mais il y a le Hezbollah libanais,
00:32:44il y a le Hamas palestinien,
00:32:46il y a d'autres
00:32:48groupes armés en lien
00:32:50à l'Iran.
00:32:52Les éléments sont là pour, encore une fois,
00:32:54un scénario extrêmement
00:32:56douloureux, notamment pour les peuples
00:32:58de la région. Parce que n'oublions pas
00:33:00que derrière ces tensions internationales
00:33:02et diplomatiques, il y a aussi
00:33:04derrière des conflits armés qui font
00:33:06un nombre très important de pertes civiles.
00:33:08Et tout à l'heure, à 6h45,
00:33:10nous serons avec le général
00:33:12Bruno Clermont, notre consultant en défense,
00:33:14pour évoquer plus en détail
00:33:16cette situation en pleine compétition
00:33:18des JO. Le Grand Palais,
00:33:20qui accueille plusieurs épreuves et une quarantaine
00:33:22de musées en France, ont été victimes d'une
00:33:24cyberattaque ce week-end. Les auteurs du piratage
00:33:26ont accédé à leurs données financières
00:33:28et ont menacé de les diffuser.
00:33:30Ils ont ensuite exigé une rançon via un logiciel.
00:33:32Une enquête a été ouverte,
00:33:34notamment pour extorsion en bande organisée.
00:33:36Quelle est la méthode utilisée
00:33:38par ces cybercriminels ?
00:33:40Une rançon qui est
00:33:42générée par un logiciel.
00:33:44C'est-à-dire que ce logiciel malveillant
00:33:46va empêcher d'utiliser
00:33:48les systèmes informatiques
00:33:50dans le but d'exiger une rançon.
00:33:52C'est une manière
00:33:54de vous empêcher de travailler
00:33:56avec vos outils informatiques
00:33:58et de dire que si vous voulez retrouver
00:34:00ces outils informatiques, il va falloir vous payer.
00:34:02Il y a eu beaucoup de travail de montée en maturité
00:34:04ces dernières années, puisque c'est le type de cyberattaque
00:34:06qu'on a le plus vu en France
00:34:08et dans le monde.
00:34:10Ils se sont préparés.
00:34:12L'Agence Nationale de la Sécurité et des Systèmes
00:34:14d'Information intervient à leur côté aussi.
00:34:16Ce sont des experts de très haut niveau.
00:34:18Après, ce sont des attaques qui sont toujours
00:34:20difficiles à contrer, en fonction du niveau de profondeur,
00:34:22en fonction de ce que le pirate a pu faire
00:34:24et de ce qu'il a pu détecter.
00:34:26C'est difficile aujourd'hui de dire si l'attaque est grave ou pas.
00:34:28Ce qui est certain, c'est qu'elle n'est pas innocente,
00:34:30elle n'est pas anodine
00:34:32et il y a du travail d'experts
00:34:34à faire pour la contenir au mieux
00:34:36et minimiser les dégâts.
00:34:38Alors que Paris
00:34:40s'enflamme pour les Jeux olympiques,
00:34:42ce n'est pas Alexandra qui nous dira le contraire,
00:34:44ce n'est pas forcément le cas
00:34:46partout dans le pays. Pourquoi ?
00:34:48Parce que la plupart des compétitions
00:34:50se tiennent dans les grandes villes
00:34:52ici, parce que les Français en ce moment
00:34:54ont un petit peu la tête aux vacances.
00:34:56La plage plutôt que les épreuves sportives,
00:34:58c'est ce qu'a constaté Mickaël Chailloux
00:35:00au Pouliguin en Loire-Atlantique.
00:35:02A l'extrémité
00:35:04de la baie de la Bôle, le port du
00:35:06Pouliguin et sa plage
00:35:08où le sport préféré, c'est la
00:35:10bronzette baignade, une discipline
00:35:12non retenue pour les JO de Paris
00:35:142024. Difficile de trouver
00:35:16un bar qui diffuse des compétitions
00:35:18pour une question de droits payants
00:35:20mais pas que.
00:35:22Ici au Pouliguin, on a la chance d'avoir un très beau temps
00:35:24en ce moment et en plus vous voyez,
00:35:26le plus beau spectacle est juste en face de vous,
00:35:28c'est l'océan Atlantique. En période de vacances,
00:35:30on se promène,
00:35:32on va au resto, on va se baigner.
00:35:34Les JO,
00:35:36ça passe après. Le légendaire
00:35:38pendwick de Tabarly mouille à l'entrée du
00:35:40Chenal. Dans cette ville baignée
00:35:42par l'Atlantique, les habitants un peu
00:35:44râleurs ont quelques reproches à faire
00:35:46aux Jeux Olympiques. Aux JO, on ne voit pas
00:35:48beaucoup de voiles, ce qui est
00:35:50intéressant quand on habite le bord de mer.
00:35:52Voilà, donc
00:35:54c'est un peu dommage. En province, on ne
00:35:56ne ressent pas du tout l'ambiance parisienne.
00:35:58On a vraiment l'impression
00:36:00qu'il n'y a que Paris de concerné.
00:36:02C'est vrai qu'il y a certains sites
00:36:04en province mais ils sont rares
00:36:06et on est vraiment mis à côté
00:36:08du reste des JO. En Pays de
00:36:10Loire, seul le stade de la Beaujoire à Nantes
00:36:12accueille 8 matchs de foot et une fan
00:36:14zone est installée en centre-ville.
00:36:1680 kilomètres plus loin,
00:36:18au Poulignan, la seule médaille d'or
00:36:20qui vaille, c'est celle du plus beau bronzage.
00:36:24C'est vrai que quand on a la plage
00:36:26et des paysages bretons magnifiques, pourquoi
00:36:28se préoccuper des JO après tout ?
00:36:30Avant et pendant la sieste peut-être ?
00:36:32Avant et pendant la sieste, oui.
00:36:34La télévision pour soutenir
00:36:36nos athlètes français. Avec ces
00:36:38températures caniculaires qui surviennent
00:36:40ces derniers jours, les autorités craignent
00:36:42de nouveaux départs de feu, à l'instar de
00:36:44l'année 2022, où plus de 70 000 hectares
00:36:46ont été ravagés. Deux ans plus tard,
00:36:48cette question. Sommes-nous capables
00:36:50d'affronter de nouveaux feux dans le pays ?
00:36:52Les inquiétudes persistent sur l'état
00:36:54des canadaires. Maintenance insuffisante,
00:36:56vieillissement des appareils, le renouvellement
00:36:58de la flotte aérienne ne pourra pas
00:37:00intervenir avant plusieurs années.
00:37:02On fait le point avec Mathilde Ibanez
00:37:04et Tancrede Guillotel.
00:37:06En pleine saison des
00:37:08feux de forêt, les pompiers sont
00:37:10à pied d'oeuvre pour éviter le moindre incendie.
00:37:12Si le dispositif humain est
00:37:14conséquent, niveau matériel, c'est
00:37:16une autre histoire. Sur les 12
00:37:18canadaires, seulement 5 sont utilisables,
00:37:20les autres sont jugés trop
00:37:22vétustes et dangereux.
00:37:24Nous avons atteint un niveau record
00:37:26de 0 à 2 canadaires
00:37:28disponibles début juin. D'année en
00:37:30année, le taux de disponibilité
00:37:32diminue. Effectivement,
00:37:34les avions sont âgés, mais c'est
00:37:36essentiellement dû à
00:37:38des problèmes de maintenance
00:37:40liés à des manques d'effectifs
00:37:42chez notre mainteneur. En 2022,
00:37:44près de 72 hectares ont été
00:37:46ravagés par des incendies en France
00:37:48dans une cinquantaine de départements.
00:37:50Une situation inédite,
00:37:52Emmanuel Macron avait annoncé
00:37:54l'augmentation des moyens matériels pour
00:37:562027. Nous en avons
00:37:5812 aujourd'hui,
00:38:00nous allons investir
00:38:02massivement pour que d'ici la fin du quinquennat,
00:38:04ces 12 soient remplacés et que
00:38:06leur nombre soit porté jusqu'à 16.
00:38:08Pourtant, pour Benoît Kenpoir,
00:38:10cette promesse est difficilement réalisable.
00:38:12Il devrait y avoir la concrétisation
00:38:14d'une commande de
00:38:16deux nouveaux canadaires, les DHT
00:38:18515, mais qui n'arriveront
00:38:20certainement pas avant 2030.
00:38:22Et pour le renouvellement
00:38:24intégral de la flotte,
00:38:26il faudra être très patient puisque
00:38:28les capacités de production seront lentes.
00:38:30La majorité de la flotte date
00:38:32de 1995 et aurait dû
00:38:34être changée après 25 ans minimum
00:38:36de service. Une situation
00:38:38critique qui avait conduit
00:38:40début juin le personnel de la sécurité
00:38:42civile à exercer leur droit
00:38:44de retrait. Les employés de
00:38:46la société et en charge de la maintenance
00:38:48des appareils s'étaient également mis en grève.
00:38:52Et justement, les Pyrénées
00:38:54orientales en vigilance orange caniculent
00:38:56à partir de ce midi, et on en parle avec vous
00:38:58Alexandra Blanc, les températures
00:39:00s'annoncent particulièrement élevées, y compris la nuit.
00:39:02Oui, en effet, les températures caniculaires
00:39:04sont donc attendues sur le département
00:39:06des Pyrénées orientales. Alors la semaine dernière,
00:39:08on avait vraiment eu très très chaud avec
00:39:10des températures de l'ordre de 38 à 39 degrés.
00:39:12Nous avions quasiment la moitié de la France
00:39:14concernée par la canicule. Là, ça va
00:39:16un peu mieux puisque nous avons plusieurs départements
00:39:18en vigilance jaune autour du
00:39:20Golfe du Lion et nous avons donc ce fameux
00:39:22département des Pyrénées orientales
00:39:24qui est donc placé en
00:39:26vigilance jaune. Alors concrètement,
00:39:28à quoi doit-on s'attendre ? On attend localement
00:39:30jusqu'à 34 degrés cet après-midi
00:39:32notamment à Perpignan avec
00:39:34en prime le maintien d'un temps sec et très
00:39:36ensoleillé. On le sait, ce département souffre
00:39:38de sécheresse. Et puis, pourquoi cette canicule ?
00:39:40Pourquoi cette vigilance canicule ? Tout simplement
00:39:42parce qu'il va faire très chaud la nuit
00:39:44prochaine. Actuellement, il fait 23
00:39:46degrés 4 à Perpignan
00:39:48la nuit prochaine. Au moment où je vous parle, dans
00:39:5024 heures, les températures
00:39:52dépasseront les 25 degrés.
00:39:54C'est pourquoi on parle donc de températures caniculaires.
00:39:56Ça va durer au moins jusqu'à la fin
00:39:58de la semaine avec d'ailleurs un pic
00:40:00de chaleur attendu ce week-end.
00:40:02Les températures s'annoncent de nouveau
00:40:04caniculaires autour du Golfe du Lyon. Il va faire
00:40:06vraiment très très chaud entre
00:40:08le Lyonnais et le sud-est du
00:40:10pays entre vendredi et
00:40:12dimanche avec des températures qui vont
00:40:14donc s'envoler. Préparez-vous à avoir
00:40:16chaud. En attendant, c'est vraiment une semaine pleinement
00:40:18estibale. Attention également aux orages
00:40:20en montagne au pied des Pyrénées.
00:40:22Des orages localement violents sont
00:40:24attendus cet après-midi, ce soir
00:40:26et cette nuit. Merci Alexandra
00:40:28et on souhaite bon courage à tous ceux
00:40:30qui vont avoir du mal à dormir dans les
00:40:32prochaines nuits. On finit avec les sports.
00:40:44Marine, les victoires s'enchaînent
00:40:46pour les Bleus. L'équipe de foot olympique a
00:40:48remporté son match hier soir. Oui, la France
00:40:50est en finale. Les Bleus ont su
00:40:52s'imposer 3 buts à 1 face à
00:40:54l'Egypte. D'abord mener 1-0.
00:40:56Les Français ont su prendre les devants
00:40:58puis le large dans la prolongation. Cela
00:41:00n'aurait pas été possible sans
00:41:02Jean-Philippe Mateta, auteur d'un doublé
00:41:04et Mickaël Olizé. La médaille
00:41:06est donc assurée pour nos joueurs.
00:41:08Ils joueront l'or face à l'Espagne vendredi soir.
00:41:12Et puis on va parler également
00:41:14de cette médaille d'argent pour nos
00:41:16basketteurs. Et oui, ils se sont inclinés
00:41:1818 à 17 face aux Néerlandais
00:41:20au cœur du parc urbain érigé sur la
00:41:22place de la Concorde. Un match cruel
00:41:24pour les Français emmenés en prolongation par les
00:41:26Oranges qui ont maintenu la pression jusqu'au bout.
00:41:28Le dernier panier est signé par De Jong,
00:41:30l'un des 3 meilleurs joueurs du monde.
00:41:32Les Français terminent tout de même avec la
00:41:3446ème médaille de la délégation tricolore.
00:41:38C'était votre programme avec les déménageurs
00:41:40bretons. Des déménagements d'exception, on
00:41:42dit. Chapeau les bretons. Informations
00:41:44sur déménageurs-breton.fr
00:41:48Les Etats-Unis font tout jour et nuit
00:41:50pour empêcher une guerre au Proche-Orient.
00:41:52Le chef du commandement militaire américain
00:41:54pour le Moyen-Orient est d'ailleurs arrivé en Israël
00:41:56pour évaluer la situation.
00:41:58Qu'est-ce que cela signifie ?
00:42:00On en parle avec le général Bruno Clermont,
00:42:02notre consultant défense, dans un instant
00:42:04juste après la pause.
00:42:08Quasiment 6h45
00:42:10sur CNews. C'est l'heure du rappel de l'actualité
00:42:12avec Marine.
00:42:16Au Royaume-Uni, une semaine après l'attaque au couteau
00:42:18qui a coûté la vie à trois fillettes, le pays est
00:42:20confronté à ses pires émeutes depuis 13 ans.
00:42:22Le premier ministre britannique veut
00:42:24mobiliser une armée de policiers spécialisés
00:42:26pour y mettre un coup d'arrêt.
00:42:28Les sanctions pénales doivent être rapides, dit-il.
00:42:30Et puis le géant américain du numérique
00:42:32Google, reconnu coupable de pratiques
00:42:34anti-concurrentielles concernant son moteur
00:42:36de recherche, notamment via des
00:42:38contrats qu'il impose comme logiciel
00:42:40par défaut sur des appareils.
00:42:42Une nouvelle audience devra déterminer le montant de l'amende
00:42:44infligée à l'entreprise.
00:42:46Google veut faire appel de cette décision.
00:42:50Nous sommes en direct
00:42:52avec le général Bruno Clermont.
00:42:54Bonjour à vous. Les Etats-Unis font
00:42:56tout jour et nuit pour empêcher une guerre
00:42:58au Proche-Orient. Ce sont les mots du secrétaire
00:43:00d'Etat américain Anthony Blinken
00:43:02alors que la tension sur place est maximale,
00:43:04que tout le monde aujourd'hui s'attend à la riposte
00:43:06de l'Iran et de ses affidées
00:43:08contre Israël. Et on l'a appris
00:43:10hier soir, je le disais, le chef du commandement militaire
00:43:12américain pour le Moyen-Orient est
00:43:14arrivé en Israël pour évaluer la situation.
00:43:16Qu'est-ce que cela signifie selon vous,
00:43:18mon général ? Oui, Anthony,
00:43:20bonjour. Vous avez raison. Les Américains veulent
00:43:22absolument éviter l'escalade
00:43:24parce qu'ils seraient les premiers concernés par un conflit
00:43:26direct avec l'Iran.
00:43:28La diplomatie, on y reviendra,
00:43:30qui s'active. Mais également, ils envoient sur le théâtre
00:43:32le grand chef militaire américain
00:43:34qui dirige l'ensemble des opérations dans le théâtre,
00:43:36que ce soit en Irak, en Syrie,
00:43:38éventuellement dans une guerre en Iran
00:43:40ou en Israël. Il est venu
00:43:42pour plusieurs choses, plusieurs raisons. Le général
00:43:44Kurila, il est venu à la fois pour
00:43:46effectivement prendre la mesure sur le terrain
00:43:48en discutant avec les responsables militaires israéliens
00:43:50de la situation, de la menace
00:43:52iranienne et des éventuelles ripostes
00:43:54possibles, scénarios de ripostes. On sait
00:43:56qu'il y aura une riposte, qu'on n'est pas le scénario.
00:43:58Il est également là pour coordonner l'action
00:44:00des forces américaines et des forces israéliennes
00:44:02dans les différents types de scénarios,
00:44:04en particulier dans un modèle défensif.
00:44:06C'est ce qui s'est produit, vous le souvenez,
00:44:08le 13 et le 14 avril. Les Américains
00:44:10ont contribué à l'interception des missiles
00:44:12et des drones dirigés par l'Iran. Et d'ailleurs,
00:44:14je précise que la dernière fois qu'on a vu
00:44:16le général Kurila à Tel Aviv,
00:44:18c'était le 12 avril, la veille du
00:44:2013 et du 14 avril qui ont été les dates
00:44:22de la riposte des Iraniens. Donc on est vraiment
00:44:24dans ce scénario dans lequel on sait qu'il y a
00:44:26une riposte, on veut s'y préparer et on
00:44:28veut limiter les dégâts. Enfin, il faut rappeler
00:44:30que le général Kurila a son état
00:44:32majeur aux Etats-Unis, en Floride à
00:44:34Tampabé, mais il a un état majeur en Irak
00:44:36et un état majeur au Qatar, et en particulier
00:44:38celui du Qatar. Tous les
00:44:40pays internationaux sont présents dans l'état majeur
00:44:42au Qatar. C'est celui qui coordonne toutes les réponses
00:44:44aériennes. Les Français sont présents
00:44:46et c'est au travers de cet état majeur
00:44:48qui est au Qatar que les Américains coordonneront
00:44:50la réponse défensive
00:44:52des alliés d'Israël ou des partenaires d'Israël
00:44:54en cas d'attaque massive
00:44:56de l'Iran ou d'Hezbollah.
00:44:58Et malgré ces attaques qui semblent
00:45:00imminentes, il y a tout de même une
00:45:02diplomatie intense qui se poursuit pour
00:45:04éviter l'escalade ?
00:45:06Alors il y a une diplomatie intense en particulier de la part
00:45:08des Américains, mais pas uniquement. On voit bien qu'ils n'ont
00:45:10absolument pas intérêt à ce
00:45:12qu'il y ait à nombreusement. Le général
00:45:14Kurila, les militaires américains jouent
00:45:16totalement ce jeu d'essayer de faire diminuer
00:45:18la pression en dissuadant
00:45:20leur présence. La mission principale de
00:45:22l'état majeur que commande le général Kurila, c'est d'être
00:45:24présent avec beaucoup de force pour dissuader
00:45:26l'Iran d'intervenir. Donc
00:45:28les Américains sont dans la manœuvre. L'escalade
00:45:30n'est pas inévitable. Il y aura des ripostes,
00:45:32on le sait. Une riposte éventuellement
00:45:34israélienne à la riposte des Iraniens
00:45:36et du Hezbollah. L'escalade n'est pas inévitable.
00:45:38Il faut rappeler un certain nombre d'éléments. Elle n'arrange pas les Américains.
00:45:40Elle n'arrange pas non plus les Iraniens
00:45:42dont le pays est fragile. Elle n'arrange
00:45:44pas les Russes qui sont toujours très présents
00:45:46en Syrie et qui ont d'autres
00:45:48priorités actuellement
00:45:50que cette zone de la région.
00:45:52Et puis enfin,
00:45:54il faut rappeler quelque chose qui
00:45:56est peu évoqué, mais
00:45:58je pense que tout le monde l'a en tête et c'est pas la peine de
00:46:00l'évoquer pour le savoir. Les Iraniens le
00:46:02savent très bien. Israël est une puissance
00:46:04nucléaire. Il y a un seuil de destruction
00:46:06qu'elle ne sera pas
00:46:08en mesure d'accepter sans faire
00:46:10la menace de l'arme nucléaire, ce qu'elle
00:46:12n'a pas fait. Et à différence de Poutine,
00:46:14elle n'a pas besoin de le faire pour que les Iraniens le sachent.
00:46:16Un dernier mot général sur
00:46:18ces frappes qui ont eu lieu dans le
00:46:20sud de Liban, des frappes israéliennes.
00:46:22Sahal annonce avoir éliminé un terroriste,
00:46:24un commandant du Hezbollah dans la région d'Eba.
00:46:26C'était un responsable
00:46:28important du Hezbollah ?
00:46:30Le Hezbollah est structuré comme
00:46:32à peu près toutes les forces de ce type.
00:46:34C'est-à-dire qu'il y a une force régulière,
00:46:36le Hezbollah, avec des miliciens armés,
00:46:38des combattants plutôt efficaces,
00:46:40qui sont plutôt bien entraînés. Et puis,
00:46:42elle a des forces spéciales. Alors, les forces spéciales
00:46:44du côté de l'Iran s'appellent la force
00:46:46Al-Qods. Du côté de Hezbollah, ça s'appelle
00:46:48la force Radouane,
00:46:50une force spéciale de quelques
00:46:52milliers d'hommes, très bien entraînés,
00:46:54qui s'est aguerrie lors des combats
00:46:56en Syrie puisqu'ils ont combattu aux côtés des forces
00:46:58d'Assad, et qui est capable,
00:47:00qui est une des menaces principales pour Israël
00:47:02parce que c'est la force qui est capable de passer à la frontière,
00:47:04la frontière du Liban vers Israël,
00:47:06pour faire des repérations militaires,
00:47:08pour faire des attentats, pour faire des enlèvements.
00:47:10Donc, l'élimination des responsables
00:47:12militaires de l'ensemble du Hezbollah
00:47:14et en particulier de la force Radouane
00:47:16est une priorité pour Israël.
00:47:18Ce n'est pas le premier chef militaire qui a été éliminé.
00:47:20Il y en a eu un précédemment
00:47:22au mois de janvier 2004,
00:47:24à peu près le même scénario, un bombardement
00:47:26aérien ciblé. Donc oui,
00:47:28la stratégie d'Israël, que ce soit
00:47:30vis-à-vis du Hamas ou vis-à-vis du Hezbollah,
00:47:32c'est l'élimination des chefs militaires
00:47:34afin de désorganiser
00:47:36militairement le fonctionnement de ces organisations.
00:47:38Et je pense que le mot le plus important,
00:47:40peut-être pour conclure ces quelques secondes,
00:47:42c'est de dire que la vraie priorité
00:47:44d'Israël, ce n'est pas l'Iran,
00:47:46qui est une menace
00:47:48qu'elle peut neutraliser par la dissuasion.
00:47:50J'évoquais les armes nucléaires. La vraie priorité,
00:47:52c'est la menace du Hezbollah, qui est permanente,
00:47:54qui est brutale, qui empêche
00:47:56si elle n'est pas diminuée, si elle n'est pas maîtrisée,
00:47:58qui est vraiment un frein maximum
00:48:00à la sécurité d'Israël dans les années qui viennent.
00:48:02C'est clair, c'est précis,
00:48:04c'est l'analyse du général Bruno Clermont,
00:48:06notre consultant en défense. Merci infiniment d'avoir
00:48:08accepté de témoigner sur notre antenne
00:48:10ce matin, général. Restez avec nous dans un instant,
00:48:12l'édito politique d'Olivier Dartigolle.
00:48:14Avec vous, Olivier, on va parler
00:48:16de l'après-gio pour Emmanuel Macron.
00:48:18Est-ce qu'il risque la gueule de bois ?
00:48:20Vous allez nous le dire.
00:48:22L'édito politique de 6h54,
00:48:24avec vous, Olivier Dartigolle.
00:48:26Vous allez nous parler ce matin
00:48:28du 12 août.
00:48:3012 août, c'est le lendemain
00:48:32de la cérémonie de clôture des JO.
00:48:34C'est ce jour où la réalité politique
00:48:36va rattraper Emmanuel Macron.
00:48:38Alors, cher Anthony, cher ami,
00:48:40je vous emmène, suivez-moi,
00:48:42dans une machine à légèrement
00:48:44accélérer le temps. D'abord, dimanche ce soir,
00:48:4621h, Stade de France,
00:48:48c'est l'anniversaire de Emmanuel Macron.
00:48:50Ce soir, 21h, Stade de France,
00:48:52cérémonie de clôture des JO,
00:48:54de ce rêve olympique
00:48:56que nous vivons aujourd'hui
00:48:58et qui s'achèvera donc avec cette cérémonie.
00:49:00Et bien évidemment,
00:49:02dès le lendemain,
00:49:04nous rentrons dans une autre séquence.
00:49:06À partir du lundi 12,
00:49:08Emmanuel Macron doit penser,
00:49:10doit passer d'une France
00:49:12qui gagne, d'une France qui est
00:49:14dans l'enthousiasme, d'une France médaillée
00:49:16à une France qui doute,
00:49:18d'une France fracturée
00:49:20sur le plan politique.
00:49:22Alors, il doit aller
00:49:24d'un casting de rêve, celui de nos médaillés,
00:49:26au choix d'un Premier ministre.
00:49:28Je sens que je casse un peu l'ambiance,
00:49:30j'en suis désolé, on voit
00:49:32à peu près les critères. Il faut que ce Premier ministre
00:49:34donne un parfum de cohabitation,
00:49:36ça ne peut pas donc être un macroniste.
00:49:38Il faut qu'il ne s'attaque pas
00:49:40au totem du bilan
00:49:42d'Emmanuel Macron depuis son élection
00:49:44en 2017. On pense notamment peut-être
00:49:46à la réforme des retraites ou à la fiscalité,
00:49:48il ne faut pas y toucher. Et il faut que ce
00:49:50Premier ministre puisse
00:49:52résoudre l'équation parlementaire,
00:49:54je ne la développe pas, on sait que c'est
00:49:56très difficile. Alors des noms circulent,
00:49:58je vais vous les
00:50:00donner, mais bien évidemment
00:50:02c'est difficile.
00:50:04C'est difficile pour nous faire oublier
00:50:06nos médaillés français. On parle beaucoup
00:50:08de Xavier Bertrand, mais peut-être que c'est un leurre,
00:50:10que c'est une diversion pour travailler
00:50:12à d'autres scénarios.
00:50:14Aurore Bergé a évoqué
00:50:16Michel Barnier,
00:50:18Gérard Larcher, il y a Bernard Cazeneuve
00:50:20aussi qui est disponible.
00:50:22En tout cas, cette dissolution n'a
00:50:24pas amené de clarification.
00:50:26Alors le 11, c'est la fête,
00:50:28c'est ce Stade de France avec
00:50:30certainement une cérémonie d'ouverture
00:50:32sous la houlette de Thomas Joly,
00:50:34nous verrons ce que cela
00:50:36fait, ce que cela inspire.
00:50:38Et puis l'épreuve
00:50:40du 12, donc, pour
00:50:42Emmanuel Macron, avec, chère Alexandra,
00:50:44un choc thermique, puisque nous allons
00:50:46passer du chaud des
00:50:48JO à une ambiance beaucoup
00:50:50plus polaire, dans le sens où
00:50:52la politique doit nous donner
00:50:54un peu d'imaginaire, or
00:50:56elle est en panne d'imaginaire, ce que les
00:50:58JO, eux, ont réussi à faire.
00:51:00Et voilà, le risque d'une gueule de
00:51:02bois au 12 août prochain
00:51:04et dans les jours qui vont suivre. Merci
00:51:06Olivier Dartigold pour cet
00:51:08édito. Si je ne me trompe pas tout de suite, c'est
00:51:10l'heure de la météo à 6h57, avec vous
00:51:12Alexandra Blanc.
00:51:14Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:51:16La météo avec Groupe Verlaine.
00:51:18Pour devenir franchisée dans les énergies
00:51:20renouvelables. Groupe Verlaine.
00:51:24C'est une journée estivale qui nous attend, Alexandra.
00:51:26Oui, avec de fortes chaleurs attendues
00:51:28autour du Golfe du Lion ou encore sur les
00:51:30Pyrénées-Orientales, avec localement jusqu'à
00:51:3234-35 degrés attendus
00:51:34sur ce département. Vous le voyez également,
00:51:36de la chaleur, notamment entre les Bouches-du-Rhône,
00:51:38le Cap-Maritime ou encore la Corse
00:51:40avec des températures qui pourraient avoisiner
00:51:42les 35 à 36 degrés.
00:51:44Il fait donc encore très chaud autour du Golfe du Lion
00:51:46ou encore au pied des Pyrénées
00:51:48avec le département des Pyrénées-Orientales
00:51:50qui, je vous le rappelle, est placé en vigilance orange
00:51:52par Météo France. Alors au programme ce matin,
00:51:54un temps relativement calme. On a néanmoins
00:51:56une nouvelle perturbation qui arrive
00:51:58par le Nord-Ouest. Perturbation assez
00:52:00peu active mais qui gâche l'ambiance, notamment
00:52:02entre la Bretagne, la pointe du Cotentin
00:52:04ou encore en allant vers l'estuaire de la Gironde
00:52:06où le temps restera assez nuageux
00:52:08ce matin. Partout ailleurs du grand beau temps
00:52:10et puis dans l'après-midi, attention aux orages.
00:52:12Des orages bien localisés, notamment
00:52:14au pied des Pyrénées, sur le massif central
00:52:16ou encore sur la montagne Corse. Ces orages
00:52:18pourraient être localement assez violents. Ce sera
00:52:20d'ailleurs le cas sur l'est des Pyrénées
00:52:22avec peut-être un petit peu de grêle
00:52:24et de fortes rafales de vent.
00:52:26Les températures, grande douceur ce matin avec
00:52:28localement jusqu'à 17-18 degrés
00:52:30notamment entre l'Orléanais et le bassin
00:52:32parisien. 22 degrés pour le Pays Basque
00:52:34ou encore déjà 25 degrés
00:52:36à Nice et dans l'après-midi, les températures
00:52:38s'envolent de nouveau. Il fait quand même moins
00:52:40chaud que la semaine dernière. Mardi
00:52:42dernier à Paris, on avait 37 degrés
00:52:44on aura 30 degrés cet après-midi.
00:52:4630 degrés également à Dijon ou encore à Besançon.
00:52:48Vous aurez 32 degrés à Toulouse
00:52:50et localement 34 degrés à Lyon
00:52:52ou encore à Marseille avec donc
00:52:54des températures relativement élevées
00:52:56pour la saison. La suite du programme
00:52:58des conditions météo-estivales, mercredi,
00:53:00jeudi et vendredi, on aura toujours quelques
00:53:02orages en montagne et des températures
00:53:04qui ne devraient pas bouger. Néanmoins, un pic
00:53:06de chaleur est attendu ce week-end
00:53:08avec des températures qui vont de nouveau
00:53:10repartir à la hausse.
00:53:14Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique
00:53:16c'était La Météo avec Groupe Verlaine
00:53:18pour devenir franchisé dans les énergies
00:53:20renouvelables. Groupe Verlaine.
00:53:226h59,
00:53:24je vous souhaite à tous un excellent réveil
00:53:26sur CNews avec toute l'équipe
00:53:28Marine Sabourin, Benjamin Cugpole, Edito Echo
00:53:30Olivier Dartigolle qui commente avec moi
00:53:32toute l'actualité et Alexandra Blanc
00:53:34pour La Météo. Voici les titres de votre
00:53:36journal. A la une, cette question, faut-il
00:53:38bunkeriser nos hôpitaux ? Les agressions dans
00:53:40les services d'urgence sont de plus en plus fréquentes.
00:53:42Dernier événement en date à Bayonne,
00:53:44deux agressions ultra-violentes en moins de 12h.
00:53:46Le personnel soignant n'en peut plus.
00:53:48Nous nous sommes rendus sur place.
00:53:50Et puis le malaise, toujours
00:53:52en Grande-Bretagne. Le Premier ministre a promis
00:53:54une réponse ferme et des condamnations rapides
00:53:56pour mettre fin aux émeutes, les pires
00:53:58émeutes du pays en l'espace de 13 ans.
00:54:00Des manifestants en colère après le meurtre de 3 fillettes
00:54:02la semaine dernière par un jeune homme au couteau
00:54:04et qui dénonce la situation migratoire
00:54:06du pays. Nous serons sur place dans un instant avec
00:54:08Olivier Weber. Au moins 4
00:54:10personnes sont mortes aux Etats-Unis dont un
00:54:12adolescent de 13 ans. Conséquence dramatique
00:54:14de la tempête tropicale Debbie. Le risque
00:54:16désormais est celui d'inondations catastrophiques
00:54:18dans le sud-est du pays.
00:54:20Des images impressionnantes à suivre dans ce journal.
00:54:22Et puis enfin, pourquoi
00:54:24les bourses mondiales décrochent ? Après
00:54:26Wall Street, les marchés japonais et
00:54:28européens ont tremblé ce lundi.
00:54:30Benjamin Cuth nous expliquera tout dans
00:54:32sa chronique éco.
00:54:36Et tout d'abord, ce déchaînement de violence
00:54:38au sein du service des urgences de l'hôpital de Bayonne.
00:54:40Deux membres du personnel ont été
00:54:42agressés en l'espace de 12 heures.
00:54:44Des coups ont été portés. Un des agresseurs
00:54:46a même sorti des couteaux. Le membre du
00:54:48personnel soignant est à bout.
00:54:50Reportage de Jérôme Rampeneau avec le récit de
00:54:52Juliette Sadat.
00:54:54Deux agressions en 12 heures
00:54:56dans l'enceinte du service des urgences
00:54:58de l'hôpital de Bayonne.
00:55:00La première a eu lieu ce samedi soir.
00:55:02Un patient s'est énervé à son réveil
00:55:04dans une chambre des urgences et a donné
00:55:06des coups, proféré des menaces de mort
00:55:08à l'encontre du personnel
00:55:10et dégradé du matériel.
00:55:12La police a dû intervenir pour maîtriser
00:55:14l'individu. La deuxième agression
00:55:16a eu lieu tôt ce dimanche.
00:55:18Un homme sous l'emprise de stupéfiants a été
00:55:20admis aux urgences. Lui aussi s'est
00:55:22emporté, a insulté et menacé
00:55:24de nombreuses personnes avant de sortir
00:55:26un cutter qu'il avait dans sa poche.
00:55:28Une fois encore, la gendarmerie
00:55:30et la police sont intervenus pour le
00:55:32neutraliser. Des agressions
00:55:34envers le personnel soignant qui semblent
00:55:36se multiplier d'après ce syndicat.
00:55:38Malheureusement pour nos collègues des urgences,
00:55:40c'est quelque chose qui devient
00:55:42de plus en plus récurrent, qui n'existait
00:55:44pas il y a quelques années, mais qui depuis
00:55:46post-Covid
00:55:48devient assez récurrent.
00:55:50Une situation intolérable
00:55:52dénoncée par la direction de l'hôpital
00:55:54qui annonce la mise en place d'un
00:55:56protocole de sécurité renforcé prochainement.
00:55:58On essaye de tout faire
00:56:00dans notre établissement pour préserver le personnel.
00:56:02Les dispositifs d'alerte
00:56:04du personnel vont être positionnés
00:56:06très vite parce qu'il faut que les personnels
00:56:08surtout de nuit isolés
00:56:10puissent pouvoir appeler
00:56:12des collègues et on va essayer de multiplier
00:56:14ces dispositifs pour préserver nos professionnels.
00:56:16Suite à ces agressions,
00:56:18deux médecins ont porté plainte. Deux autres
00:56:20devraient en faire de même dans les prochains jours.
00:56:22Insupportables
00:56:24agressions dans nos hôpitaux.
00:56:26Ce type d'agressions, on les retrouve à peu près
00:56:28à tous les guichets de services publics
00:56:30aujourd'hui en France. Est-ce que c'est lié
00:56:32à la faiblesse d'une part
00:56:34de nos services publics ou à tout simplement
00:56:36un ensauvagement de la société ?
00:56:38Une société qui globalement devient de plus en plus
00:56:40violente aujourd'hui. On constate la violence
00:56:42qui cible ceux qui nous soignent
00:56:44en l'occurrence, ou ceux qui nous protègent.
00:56:46Je pense aux policiers, c'est inacceptable.
00:56:48L'hôpital public et notamment
00:56:50le service des urgences concentrent
00:56:52des dysfonctionnements
00:56:54qu'on connaît bien, c'est-à-dire
00:56:56d'abord une violence gratuite,
00:56:58inacceptable, qui doit être sanctionnée,
00:57:00mais aussi une embolie,
00:57:02dans le sens où la
00:57:04crise de la médecine de ville
00:57:06ou encore de la psychiatrie
00:57:08fait que les services
00:57:10d'urgence voient arriver
00:57:12et converger tout un tas de pathologies,
00:57:14parfois de la bobologie ou des choses
00:57:16plus graves auxquelles les soignants
00:57:18ne peuvent pas faire face avec des problèmes
00:57:20aussi défectifs, d'épuisement
00:57:22du personnel hospitalier dans ce qu'il a
00:57:24pu donner depuis le Covid.
00:57:26Donc nous voyons bien qu'il y a là
00:57:28un sujet à traiter.
00:57:30Les organisations professionnelles
00:57:32des hospitaliers font des propositions.
00:57:34Nous voyons qu'en Ile-de-France,
00:57:36avec les JO, qu'on a renforcé les équipes
00:57:38à l'hôpital de Paris, les choses
00:57:40fonctionnent bien. J'espère qu'on pourra
00:57:42tirer enseignement de ce qui réussit,
00:57:44qu'on y met les moyens, et de ce qui dysfonctionne
00:57:46quand les soignants sont laissés
00:57:48face à des difficultés inouïes.
00:57:50Et en attendant, c'est terrible parce que dans nos hôpitaux,
00:57:52régulièrement, on est obligé de mettre des agents
00:57:54de sécurité, parfois il y a des patrouilles de police,
00:57:56des caméras de vidéosurveillance dans les services
00:57:58d'urgence. Voilà une situation complètement
00:58:00anormale aujourd'hui dans nos établissements de santé.
00:58:02On va partir au Royaume-Uni
00:58:04avec cette nouvelle nuit de tension,
00:58:06une semaine après l'attaque au couteau qui a coûté
00:58:08la vie à trois fillettes. Le pays est confronté
00:58:10à ces pires émeutes depuis maintenant 13 ans.
00:58:12Le Premier ministre promet une réponse ferme
00:58:14et des condamnations rapides pour y mettre fin.
00:58:16400 personnes ont été arrêtées en une
00:58:18semaine et certaines comparaissent
00:58:20déjà devant les tribunaux. On va retrouver
00:58:22notre correspondant à Londres,
00:58:24Olivier Weber. C'est une justice
00:58:26expéditive qui se met en place.
00:58:31Absolument, une justice qui se veut
00:58:33dissuasive avec les tribunaux
00:58:35qui ont désormais le droit de tourner
00:58:37toute la nuit. Les
00:58:39premières personnes ont commencé
00:58:41à comparaître depuis hier.
00:58:43Elles ont entre 14
00:58:45et 69 ans. Elles ont
00:58:47attaqué des mosquées, pillé
00:58:49des magasins, jeté des projectiles
00:58:51contre la police. Certains
00:58:53de ces prévenus étaient en larmes hier
00:58:55car elles risquent gros
00:58:57des peines de prison
00:58:59exemplaires pour tenter d'enrayer
00:59:01ces pires émeutes dans le pays
00:59:03depuis 13 ans, des émeutes
00:59:05anti-immigration. Vous le disiez,
00:59:07400 arrestations, mais on en attend
00:59:09encore beaucoup d'autres au cours des prochains jours car la police
00:59:11est en train d'éplucher les vidéos
00:59:13sur les réseaux sociaux. De ce côté-là, il y a
00:59:15du boulot. La nuit dernière, nouvelles émeutes
00:59:17à Plymouth,
00:59:19avec des policiers attaqués
00:59:21qui tentaient de s'interposer
00:59:23entre des manifestants d'ultra-droite
00:59:25et des manifestants anti-racisme.
00:59:27Cocktail Molotov lancé à Belfast
00:59:29hier soir, également à Birmingham.
00:59:31Des sortes de milices d'autodéfense
00:59:33musulmanes qui se mettent en place avec des centaines
00:59:35de jeunes hommes masqués,
00:59:37criant à la Ouagbar, prêts à défendre
00:59:39une mosquée locale d'une éventuelle attaque.
00:59:41Et des musulmanes
00:59:43qui sur les réseaux sociaux se plaignent
00:59:45de ne plus pouvoir porter le foulard
00:59:47en rue de peur d'être attaqués.
00:59:49Vous le voyez une semaine après l'attaque
00:59:51au couteau de Southport,
00:59:53la tension est toujours bien réelle
00:59:55ici au Royaume-Uni.
00:59:57Si on se détache
00:59:59de cette affaire,
01:00:01du drame de ces trois fillettes
01:00:03qui ont été tuées au couteau
01:00:05et de la personne de cet adolescent
01:00:07qui a tué ces trois fillettes
01:00:09qui est britannique d'origine
01:00:11rwandaise,
01:00:13est-ce qu'on peut s'intéresser peut-être à la question
01:00:15migratoire en Grande-Bretagne et ce
01:00:17malaise qu'il y a au sein de la société
01:00:19britannique, manifestement ?
01:00:21Est-ce qu'on n'a pas suffisamment apporté
01:00:23de réponses à cette question dans le pays
01:00:25pour que tout explose
01:00:27aujourd'hui comme une cocotte mouche ?
01:00:29Il n'y a pas d'amalgame entre les deux sujets.
01:00:31Le suspect
01:00:33est né au Pays des Galles.
01:00:35Les informations sont
01:00:37justes, mais il est
01:00:39sûr que
01:00:41le Royaume-Uni est soumis à une pression
01:00:43migratoire réelle.
01:00:45Ça a pu d'ailleurs être un des éléments
01:00:47du débat et de la décision sur
01:00:49le Brexit, on s'en souvient.
01:00:51Comme c'est le cas pour d'autres
01:00:53pays européens, on voit bien
01:00:55que la coordination des politiques européennes
01:00:57sur ce sujet-là
01:00:59a été défaillante.
01:01:01On verra si les nouvelles propositions
01:01:03sont plus efficaces.
01:01:05Mais en tout cas, le risque
01:01:07c'est à terme un climat
01:01:09de véritable guerre civile.
01:01:11C'est-à-dire entre des communautés qui
01:01:13ont vécu ensemble,
01:01:15côte à côte,
01:01:17par le passé, avec
01:01:19ce communautarisme qui
01:01:21était un peu une identité
01:01:23de la société britannique et avec
01:01:25quelque chose qui a pu
01:01:27bien fonctionner. Certains spécialistes
01:01:29le disent sur nos plateaux
01:01:31comme quoi ce modèle est en crise,
01:01:33pas que depuis quelques temps,
01:01:35mais qu'il faudra y répondre.
01:01:37C'est l'un des défis importants du
01:01:39nouveau Premier ministre travailliste.
01:01:41A l'étranger également, ces nouveaux tirs de roquettes
01:01:43dans le sud de la bande de Gaza vers
01:01:45Israël, l'État hébreu qui
01:01:47vive à l'instar de la banque de San Ramla,
01:01:49la mieux protégée au monde.
01:01:51Oui, afin de faire face à toutes les éventualités,
01:01:53une partie de l'établissement est installée
01:01:55dans un laboratoire souterrain, une partie du sang
01:01:57collecté quant à lui transféré à l'armée
01:01:59israélienne en cas de besoin. Le récit
01:02:01est signé Antoine De La Roulière.
01:02:03Dans ce laboratoire souterrain
01:02:05blindé et ultra sécurisé,
01:02:07sont collectés entre
01:02:091000 et 1200 unités de sang par jour.
01:02:11Objectif, être à l'abri
01:02:13des armes ou encore des tremblements
01:02:15de terre pour travailler en toute sécurité.
01:02:19L'État d'Israël prépare des scénarios
01:02:21qu'il n'a pas encore rencontrés jusqu'à présent.
01:02:23Ce qui concerne le nombre de roquettes
01:02:25qui devraient être tirées vers Israël
01:02:27et le réchauffement des installations stratégiques
01:02:29qui pourraient provoquer un scénario de panne d'électricité.
01:02:33Ce complexe de 300m2
01:02:35de laboratoire et de chambre forte
01:02:37permet le stockage du sang
01:02:39pour fournir les hôpitaux en cas d'urgence.
01:02:43Nous voulons toujours nous assurer que nous disposons
01:02:45d'une réserve de sang en cas d'urgence majeure,
01:02:47que ce soit au nord, au sud, en Judée,
01:02:49en Samarie, en Cisjordanie.
01:02:51Quoi qu'il arrive, quoi qu'il se passe,
01:02:53nous voulons y être préparés.
01:02:55Et même si personne ne peut venir
01:02:57donner son sang sur une longue durée,
01:02:59comme lors de l'attaque du 7 octobre,
01:03:01la banque du sang dispose de suffisamment
01:03:03de réserves pour tenir pendant plusieurs jours.
01:03:07Alors que le sort des otages
01:03:09préoccupe tous les Israéliens en ce moment,
01:03:11ce visage qu'on voulait vous montrer,
01:03:13celui du petit Ariel Bibas,
01:03:15toujours retenu dans la bande de Gaza,
01:03:17il a eu cinq ans hier,
01:03:19il a marqué les esprits comme celui de son petit frère.
01:03:23Le 7 octobre dernier,
01:03:25ils étaient enlevés par les terroristes du Hamas
01:03:27dans le kibbutz Niros.
01:03:29Des milliers de personnes se sont réunies hier à Tel Aviv
01:03:31pour réclamer leur libération
01:03:33et celle des 113 autres otages.
01:03:37C'est un anniversaire douloureux
01:03:39pour la famille du petit Ariel Bibas.
01:03:41Hier, le petit garçon a fêté
01:03:43ses cinq ans loin de ses proches,
01:03:45toujours otage à Gaza.
01:03:47Une marche s'est organisée
01:03:49dans les rues de Tel Aviv.
01:03:51Comme pour son petit frère,
01:03:53les Israéliens se sont réunis
01:03:55pour ne pas oublier ces enfants.
01:03:57Nous pensons à eux
01:03:59parce que les enfants ne devraient pas
01:04:01être retenus prisonniers,
01:04:03en captivité,
01:04:05pris en otage dans leur maison.
01:04:07Nous ne pouvons pas accepter cela.
01:04:09Nous ne pouvons pas accepter une telle chose
01:04:11comme étant normale.
01:04:13Cela fait bien trop longtemps,
01:04:15mais ils sont là. Ce n'est pas normal.
01:04:17Ils doivent rentrer chez eux
01:04:19et être ici avec nous.
01:04:21Portant des ballons,
01:04:23des vêtements orange rappelant
01:04:25la couleur des cheveux de l'enfant
01:04:27mais aussi de son frère et de sa mère,
01:04:29c'est un anniversaire extrêmement atroce
01:04:31pour ses proches.
01:04:35C'est la chose la plus difficile
01:04:37que nous ayons faite en neuf ou dix mois.
01:04:39Nous avons organisé l'anniversaire de Kfir
01:04:41qui a été extrêmement difficile
01:04:43et cet anniversaire est encore plus difficile
01:04:45parce que le temps passé,
01:04:47depuis janvier, c'est comme si au début
01:04:49nous avions compté les heures
01:04:51puis nous avons commencé à compter les jours,
01:04:53les semaines et les mois
01:04:55et nous sommes arrivés à une année.
01:04:57Dans deux mois, dans moins de deux mois.
01:05:01Des hommes et des femmes ont défilé
01:05:03une nouvelle fois pour demander la libération immédiate
01:05:05des 115 otages toujours détenus
01:05:07par le Hamas.
01:05:09115 otages dont deux Français,
01:05:11on pense évidemment à eux
01:05:13et on attend bien sûr leur libération
01:05:15dans le reste de l'actualité aux Etats-Unis.
01:05:17La tempête tropicale débit
01:05:19à Floride hier matin.
01:05:21Au moins quatre personnes sont mortes
01:05:23dont un adolescent de 13 ans.
01:05:25Les autorités craignent des inondations sans précédent.
01:05:27Toute la côte ouest de l'Etat
01:05:29est placée en alerte tempête tropicale.
01:05:31Le point sur la situation avec Marie-Victoire Dudonné.
01:05:35Les secours s'activent auprès des habitants
01:05:37après le vent.
01:05:39Les inondations ont déjà frappé Sarasota en Floride.
01:05:43Débit a causé la mort d'au moins quatre personnes.
01:05:45L'ouragan a été rétrogradé
01:05:47en tempête tropicale.
01:05:49Mais la menace reste permanente.
01:05:51La vitesse de débit
01:05:53va ralentir de façon spectaculaire
01:05:55à mesure que les courants s'effondrent.
01:05:57Nous aurons des précipitations extrêmes
01:05:59et prolongées avec des risques d'inondations
01:06:01catastrophiques sur les zones côtières de Géorgie,
01:06:03de Caroline du Sud
01:06:05et même de Caroline du Nord.
01:06:07À certains endroits de la côte,
01:06:09l'eau pourrait monter jusqu'à près de 2 mètres.
01:06:11Des niveaux historiques qu'il faut anticiper au plus vite.
01:06:15Des maisons et des entreprises seront inondées.
01:06:17Il y aura des évacuations et des sauvetages
01:06:19dans des bâtiments inondés.
01:06:21Les routes inondées peuvent rendre les déplacements
01:06:23impossibles et les évacuations difficiles.
01:06:25Les routes risquent de s'éroder
01:06:27par en dessous, ce qui crée un danger caché.
01:06:29Des endroits qui ne sont normalement
01:06:31pas inondés le seront.
01:06:33Le président Joe Biden a décrété l'état d'urgence
01:06:35en Floride et en Caroline du Sud.
01:06:37Les prévisionnistes s'attendent, eux,
01:06:39à une saison très active
01:06:41avec 4 à 7 ouragans majeurs.
01:06:43En cause, la chaleur des océans
01:06:45qui intensifie ces phénomènes.
01:06:49Allez, on termine ce journal avec les sports.
01:06:53Votre programme avec les déménageurs bretons.
01:06:55Des déménagements d'exception.
01:06:57On dit chapeau les bretons.
01:06:59Information sur déménageurs-breton.fr
01:07:01Et l'équipe de France
01:07:03ajoute 2 médailles à son palmarès cette nuit.
01:07:05Oui, avec les épreuves de sport.
01:07:07En Polynésie française,
01:07:09le prodige Colivaste
01:07:11a décroché la médaille d'or
01:07:13face à l'Australien Jack Robinson.
01:07:15Il s'est imposé seulement quelques minutes
01:07:17après le bronze remporté par sa compatriote
01:07:19Johanne Deffey. C'est la première fois
01:07:21dans l'histoire que les bleus sont médaillés
01:07:23dans cette discipline.
01:07:25C'était votre programme avec les déménageurs bretons.
01:07:27Des déménagements d'exception.
01:07:29On dit chapeau les bretons.
01:07:31Information sur déménageurs-breton.fr
01:07:35Dans le département du Doubs,
01:07:37un jeune adolescent de seulement 12 ans
01:07:39poursuivi pour apologie du terrorisme
01:07:41et provocation directe à un acte de terrorisme.
01:07:43Il partageait des vidéos
01:07:45de propagande de l'Etat islamique.
01:07:47Il consultait aussi des tutoriels de fabrication
01:07:49d'engins explosifs et d'attaques meurtrières
01:07:51au couteau. Il sera jugé le 21 août prochain.
01:07:53On va en parler dans quelques instants
01:07:55avec Claude Moniquet,
01:07:57spécialiste des questions de terrorisme et de renseignement.
01:07:59A tout de suite Claude.
01:08:037h16 sur CNews.
01:08:05Bon réveil à tous. Tout de suite le rappel de l'actualité.
01:08:07Marine Sabourin.
01:08:11Ce pourrait être un procès sans précédent.
01:08:13Après plus de 7 ans d'instruction,
01:08:15l'ancien anesthésiste de Besançon,
01:08:17Frédéric Péchy, a été renvoyé
01:08:19hier devant les assises du Doubs
01:08:21pour l'empoisonnement de 30 patients
01:08:23dont 12 mortels.
01:08:25En effet, l'ex-médecin encourt la réclusion
01:08:27criminelle à perpétuité.
01:08:29Et puis deux alpinistes allemands,
01:08:31toujours introuvables dans le massif du Mont Blanc.
01:08:33Un Français de 57 ans est mort,
01:08:354 personnes blessées dans la chute
01:08:37d'un énorme bloc de glace qui s'est
01:08:39détaché d'un glacier dans la nuit de dimanche à lundi.
01:08:41Des moyens importants ont été
01:08:43mobilisés dès le déclenchement de l'alerte.
01:08:47Cette affaire dont on voulait vous parler
01:08:49ce matin, un adolescent du Doubs
01:08:51poursuivi pour apologie du terrorisme
01:08:53et provocation directe
01:08:55à un acte terroriste.
01:08:57Originaire de Sochaux, il partageait
01:08:59des vidéos de propagande de l'Etat islamique.
01:09:01Il consultait aussi des tutoriels
01:09:03de fabrication d'engins explosifs
01:09:05et d'attaques meurtrières au couteau.
01:09:07Il sera jugé le 21 août prochain.
01:09:09Ce qui choque le plus dans cette affaire,
01:09:11c'est l'âge de cet adolescent.
01:09:13Seulement 12 ans.
01:09:15Et c'est pour ça, ce matin, que je voulais en parler
01:09:17avec vous, Claude Moniquet.
01:09:19Merci d'être là sur CNews.
01:09:21Alors, l'âge de ce mineur
01:09:23nous choque, nous, sur ce plateau
01:09:25et à la rédaction.
01:09:27Est-ce que cela vous surprend ?
01:09:29Ou pas du tout ?
01:09:31Anthony, je vais vous faire une réponse
01:09:33de normand.
01:09:35Ça me choque aussi, bien entendu.
01:09:37Mais ma réponse, c'est oui et non.
01:09:39Oui, à cause du très jeune âge
01:09:41de ce garçon qui a 12 ans seulement
01:09:43et qui a commencé apparemment à faire ses recherches
01:09:45sur l'islamisme radical à l'âge de 10 ans.
01:09:47Mais non, parce qu'en fait,
01:09:49on assiste depuis 20 ans,
01:09:5125 ans, à un rajeunissement.
01:09:53Il y a eu trois rajeunissements dans la sphère djihadiste.
01:09:55Les djihadistes
01:09:57de l'époque d'al-Qaïda
01:09:59avaient entre 30 et 40 ans,
01:10:01autour des années 2000.
01:10:03En 2015,
01:10:05ceux de Daech avaient
01:10:0720 à 25 ans.
01:10:09Et aujourd'hui, on est beaucoup plus, effectivement,
01:10:11entre 18, 16, 18, 20 ans,
01:10:13avec beaucoup d'adolescents.
01:10:15Et de très jeunes adolescents.
01:10:17Olivier Christel, le patron du PNAT,
01:10:19le parquet national antiterroriste,
01:10:21disait fin juin qu'on avait
01:10:232-3 mineurs impliqués dans des affaires de terrorisme
01:10:25chaque année jusqu'en 2023.
01:10:27On en a eu 15 en 2023.
01:10:29Et pour les 6 premiers mois
01:10:31de 2024, on en a déjà 10.
01:10:33Mais c'est un phénomène qui n'est pas isolé.
01:10:35On peut le comparer à celui de la criminalité,
01:10:37les jeunes dans le trafic de drogue
01:10:39qui font le chouffle. On peut le comparer
01:10:41au système totalitaire soviétique, nazi
01:10:43qui embrigadaient les enfants dès leur jeunesse.
01:10:45Et puis, bien entendu,
01:10:47aux enfants soldats en Afrique.
01:10:49Et il y a une stratégie claire
01:10:51des réseaux djihadistes
01:10:53de chercher à cibler, embrigader
01:10:55les plus jeunes parce que ce sont des proies faciles ?
01:10:57Oui, il y a une stratégie
01:10:59très claire de communication
01:11:01à la fois
01:11:03une communication hyper violente
01:11:05et puis une communication
01:11:07qui offre
01:11:09à l'adolescent, ou en l'occurrence à l'enfant,
01:11:11un milieu,
01:11:13une espèce de cocon familial,
01:11:15un groupe auquel il peut adhérer.
01:11:17Parce qu'en fait, ce que les neurosciences
01:11:19nous apprennent, c'est que dans la jeune adolescence,
01:11:21dans la prime adolescence,
01:11:23on est en pleine
01:11:25formation du centre de régulation
01:11:27des émotions. Et les jeunes ont
01:11:29un besoin de
01:11:31comportement exploratoire,
01:11:33un besoin d'expérimentation.
01:11:35Ils ont besoin d'appartenir à un groupe.
01:11:37Ils ont peur d'être rejetés. Et tout ça,
01:11:39ce sont des choses qui les rendent extrêmement
01:11:41vulnérables. Ils ont un besoin d'immédiateté
01:11:43et ils n'ont pas de filtres,
01:11:45ils n'ont pas de barrières, ils n'ont pas de limites
01:11:47qui leur permettent d'éviter la violence.
01:11:49Évidemment, dans le cas présent, ce qui frappe,
01:11:51c'est la grande jeunesse. Et là, on
01:11:53doit quand même s'interroger, même s'il n'y a pas
01:11:55de poursuite contre eux, sur le rôle de la famille.
01:11:57J'ai quand même du mal à croire que
01:11:59des parents ne voient pas qu'à partir de 10 ans,
01:12:01leur enfant surfe sur des sites
01:12:03djihadistes et consulte ce
01:12:05genre de contenu.
01:12:07Alors, le seul point rassurant dans cette affaire,
01:12:09c'est que ce jeune de 12 ans, il a été interpellé.
01:12:11Ça veut dire que
01:12:13nos services de renseignement ont les moyens
01:12:15de lutter contre ce phénomène.
01:12:17Comment on lutte contre ça ?
01:12:19Alors, on lutte contre ce phénomène, là,
01:12:21ce sont, je dirais,
01:12:23les cyber-contre-terroristes
01:12:25de la DGSI qui ont
01:12:27repéré ce jeune garçon.
01:12:29Donc, c'est un surf permanent
01:12:31sur les sites
01:12:33et les messages
01:12:35qui propagent cette propagande
01:12:37radicale et violente
01:12:39et on essaie de détecter
01:12:41les connexions, puis de remonter les connexions.
01:12:43Là, c'est un garçon qui, simplement,
01:12:45se connectait depuis chez lui, depuis chez ses parents.
01:12:47Donc, ça a été assez facile, mais c'est quand même
01:12:49un travail
01:12:51de fourmiste, un travail de tous les instants
01:12:53parce qu'il y a énormément de contenus violents,
01:12:55de contenus djihadistes sur Internet
01:12:57et, évidemment, il y a des milliers,
01:12:59des dizaines de milliers, enfin,
01:13:01disons des milliers, certainement, de jeunes
01:13:03qui sont susceptibles de se connecter
01:13:05et de suivre
01:13:07ces contenus. Donc, effectivement,
01:13:09c'est un travail harassant.
01:13:11– Merci pour toutes ces explications.
01:13:13Claude Moniquet, spécialiste des questions
01:13:15de terrorisme et de renseignement. Je rappelle cette affaire,
01:13:17un jeune adolescent de 12 ans seulement
01:13:19du Doubs, poursuivi pour apologie
01:13:21du terrorisme. Il sera donc jugé
01:13:23le 21 août prochain.
01:13:25Vous restez avec nous, dans un instant, on va parler économie
01:13:27avec Benjamin Cuc. Les bourses du monde entier n'en finissent
01:13:29plus de dévisser. Certaines ont même
01:13:31connu hier un véritable lundi noir
01:13:33en plein mois d'août. Vous nous direz,
01:13:35Benjamin Cuc, quelles sont les causes
01:13:37et les éventuelles conséquences de ces effondrements.
01:13:39À tout de suite.
01:13:417h23,
01:13:45l'économie avec vous, Benjamin Cuc.
01:13:47Benjamin, les bourses du monde entier se sont
01:13:49soudainement écroulées après des mois de hausse.
01:13:51C'est du jamais vu en plein mois d'août.
01:13:53– Ah non, en plein mois d'août, c'est du jamais vu.
01:13:55Moins 12,4% sur le Nikkei
01:13:57à Tokyo. Le problème, c'est que
01:13:59Tokyo, c'est la deuxième place
01:14:01boursière mondiale.
01:14:03Dans la foulée,
01:14:05Séoul, moins 8%, Taipé,
01:14:07moins 5% à peu près,
01:14:09Shanghai, pareil, Hong Kong, pareil.
01:14:11Et quand les bourses asiatiques ont fermé,
01:14:13ce sont les européennes qui ont pris le relais.
01:14:15Toutes ont dévissé
01:14:17dans des proportions moindres,
01:14:19mais qui ont
01:14:21dévissé quand même. La suite,
01:14:23New York a dévissé,
01:14:25et on arrive à une baisse globale du marché
01:14:27financier. Mais derrière ça,
01:14:29derrière ce mini-crac
01:14:31auquel on a assisté,
01:14:33il y a une tendance très lourde
01:14:35à la baisse.
01:14:37La Bourse de Paris a perdu
01:14:39en quelques mois,
01:14:41depuis trois mois, elle a effacé
01:14:43tous ses gains depuis un an.
01:14:45Et ça, c'est un problème.
01:14:47– Et quelles sont les raisons
01:14:49de ces baisses en cascade ? – D'abord, il y a deux raisons.
01:14:51Il y a deux raisons principales.
01:14:53Le marché chinois qui est à Thônes.
01:14:55Les consommateurs chinois ne consomment pas assez.
01:14:57Le gouvernement chinois a annoncé
01:14:59un grand plan de relance à la communiste.
01:15:01C'est-à-dire qu'on va faire des solutions
01:15:03très étatisées, très déconnectées.
01:15:05Résultat,
01:15:07le marché n'y a pas cru.
01:15:09Et la deuxième, ce sont les chiffres américains.
01:15:11Le chômage aux Etats-Unis
01:15:13repart à la hausse depuis un an.
01:15:15Et ça, c'est pas bon signe, parce qu'on ne sait pas
01:15:17quand il va s'arrêter. Et surtout,
01:15:19la réserve fédérale, la fameuse Fed,
01:15:21a bloqué ses taux d'intérêt très hauts.
01:15:23Ils ont été multipliés par
01:15:255 en 4 ans.
01:15:27Quelles peuvent être les conséquences pour des petits
01:15:29actionnaires comme vous, moi, ceux qui nous regardent,
01:15:31par exemple ?
01:15:33Clairement, si vous avez un PEA,
01:15:35à part voir votre capitalisation
01:15:37de PEA baisser, pas grand-chose.
01:15:39Donc, il ne faut pas s'inquiéter, parce que la bourse,
01:15:41c'est du temps long. Ce n'est pas de l'immédiat.
01:15:43Ce n'est pas dû à un an. Sur un an, vous avez peut-être perdu
01:15:455%. Sur 20 ans, vous en aurez gagné 100%.
01:15:47C'est le résultat du CAC 40.
01:15:49Ce n'est pas moi qui l'invente, c'est le résultat du CAC 40.
01:15:51Donc, ne pas s'inquiéter.
01:15:53Si les prix sont bas, à la bourse, c'est le moment
01:15:55d'acheter.
01:15:57Merci de nous rassurer quand même.
01:15:59En fin de chronique, Benjamin Cug, voici tout de suite
01:16:01la météo des plages.
01:16:23Même type de conditions météo sur la façade ouest.
01:16:2522 degrés à Noirmoutier.
01:16:27Maintien également d'un temps très nuageux.
01:16:29Dans l'eau, vous aurez en moyenne entre 19 et 21 degrés.
01:16:31Dans le sud-ouest, la chaleur se maintient.
01:16:3325 degrés à Saint-Jean-de-Luz.
01:16:3528 degrés à Arcachon. Le temps restera
01:16:37brumeux et vous aurez localement jusqu'à
01:16:3924 degrés dans l'eau à Royan.
01:16:41C'est toujours l'été autour du golfe du Lyon.
01:16:4335 degrés à Valras. Pas un seul nuage
01:16:45à l'horizon. Dans l'eau, vous aurez localement
01:16:47jusqu'à 25 degrés à Sanary.
01:16:49Entre la Côte d'Azur et la Corse,
01:16:51il fait beau, il fait chaud avec en moyenne
01:16:53entre 30 et 31 degrés. Dans l'eau,
01:16:55vous aurez localement jusqu'à 27 degrés
01:16:57sous le soleil d'Ajaccio.
01:16:59La météo des plages avec BDR.fr
01:17:01L'agence BDR vous propose l'achat de pièces d'or
01:17:03et lingots d'or. L'agence BDR,
01:17:05partenaire de votre nouvelle épargne.
01:17:077h26 sur CNews,
01:17:09la météo, Alexandra Blanc.
01:17:11Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:17:13La météo avec Groupe Verlaine.
01:17:15Pour devenir franchisée
01:17:17dans les énergies renouvelables.
01:17:19Groupe Verlaine.
01:17:21La météo avec de la chaleur dans le sud, Alexandra.
01:17:23Oui, avec le département des Pyrénées-Orientales
01:17:25placé en vigilance orange
01:17:27par Météo France en raison des fortes
01:17:29chaleurs attendues. On attend localement
01:17:31jusqu'à 34-35 degrés. Aujourd'hui
01:17:33et surtout la nuit prochaine, la chaleur
01:17:35va se maintenir avec localement jusqu'à
01:17:3725 degrés dans la nuit de mardi
01:17:39à mercredi sur les Pyrénées-Orientales
01:17:41et puis les autres départements du sud restent
01:17:43placés en vigilance orange.
01:17:45On attend de fortes chaleurs mais pas la nuit.
01:17:47Les températures baissent durant la nuit
01:17:49donc forcément on ne parle pas de
01:17:51canicule. On a juste cette petite vigilance
01:17:53jaune entre le Golfe du Lion
01:17:55et la Corse où d'ailleurs il va faire
01:17:57chaud aujourd'hui. Alors ce matin,
01:17:59globalement de bonnes conditions. On retrouve néanmoins
01:18:01une petite perturbation qui ondule
01:18:03actuellement sur le nord-ouest du pays
01:18:05avec localement quelques petites averses
01:18:07entre la Bretagne et la pointe du
01:18:09Côte-Antin. Temps légèrement nuageux également.
01:18:11Ce matin, en allant vers le Pays-Basque
01:18:13donc un ciel légèrement laiteux,
01:18:15légèrement voilé, partout ailleurs du plein soleil.
01:18:17Ciel parfaitement dégagé entre la Bourgogne,
01:18:19le bassin parisien ou encore autour
01:18:21du Golfe du Lion. Dans l'après-midi,
01:18:23de nouveau des orages. Des orages parfois localement
01:18:25assez forts attendus au pied
01:18:27des Pyrénées, sur le massif central
01:18:29ou encore du côté de la Corse. Attention, on pourrait
01:18:31également avoir de la grêle
01:18:33sur l'est des Pyrénées. Donc vraiment
01:18:35situation à surveiller. Puis on a toujours cette
01:18:37perturbation qui progresse vraiment
01:18:39très très peu en direction des Pays-de-la-Loire
01:18:41ou encore de la Côte d'Opale où le temps restera
01:18:43assez laiteux, assez voilé
01:18:45aujourd'hui. Les températures,
01:18:47parlons-en, température très douce ce matin,
01:18:49localement 17-18 degrés à Paris.
01:18:51Déjà 22 degrés pour le Pays-Basque
01:18:53ou encore 25 degrés à Nice.
01:18:55Et dans l'après-midi, les températures s'envolent
01:18:57notamment autour du Golfe du Lion
01:18:59avec 34 degrés à Marseille ou encore
01:19:01à Perpignan. Il fera chaud également
01:19:03à Lyon ou encore à Grenoble avec 34 degrés.
01:19:05Et puis partout ailleurs, la chaleur se maintient
01:19:07mais sans excès avec 30 degrés
01:19:09entre l'Orléanais et le bassin parisien.
01:19:11La semaine dernière, nous avions
01:19:1337 degrés à Paris donc
01:19:15température beaucoup plus respirable aujourd'hui
01:19:17et puis pour la suite, de belles journées en perspective.
01:19:19Quelques orages, notamment en montagne
01:19:21et des températures qui devraient rester
01:19:23à peu près stationnaires. Néanmoins,
01:19:25on attend un pic de chaleur ce week-end
01:19:27avec des températures qui vont de nouveau
01:19:29repartir à la hausse.
01:19:31Rejoindre le mouvement
01:19:33de la rénovation énergétique. C'était
01:19:35La Météo avec Groupe Verlaine.
01:19:37Et de devenir franchisé dans les énergies
01:19:39renouvelables. Groupe Verlaine.
01:19:41Bonjour, bon réveil
01:19:43à tous ceux qui nous rejoignent dans cette
01:19:45matinale sur CNews. Il est 7h29
01:19:47avec Marine Sabourin, Olivier
01:19:49Cuc, Alexandre Ablan, bien sûr
01:19:51Olivier Cuc. Non, Benjamin
01:19:53Cuc, c'est mieux comme ça. Benjamin Cuc,
01:19:55Alexandre Ablan et Olivier
01:19:57d'Artigolle cette fois, on est bien d'accord là-dessus.
01:19:59Et nous a rejoint Jérôme Béglé.
01:20:01Bonjour Jérôme Béglé. Oui, Gérald Béglé
01:20:03on peut essayer des
01:20:05réflexes comme ça. Jérôme,
01:20:07c'est bien parce que vous allez nous faire un édito
01:20:09tout à l'heure à 7h50 qui va répondre un petit peu
01:20:11à celui d'Olivier d'Artigolle qui me regarde
01:20:13avec interrogation, Olivier d'Artigolle, puisque
01:20:15vous allez vous interroger sur cet
01:20:17engouement autour des Jeux Olympiques. Est-ce que ça peut
01:20:19rebattre les cartes politiques et
01:20:21notamment pour l'ancienne
01:20:23majorité, en tout cas celle d'Emmanuel Macron
01:20:25et ça va répondre à ce que nous disait
01:20:27tout à l'heure Olivier d'Artigolle. Voici les titres de
01:20:29votre journal de 7h30.
01:20:31Cette course contre la montre pour empêcher
01:20:33la dramatique au Proche-Orient. Les Etats-Unis
01:20:35se disent engagés 24h sur 24 sur
01:20:37ce dossier après une réunion de crise à la Maison Blanche.
01:20:39La crainte de tous aujourd'hui, c'est la riposte
01:20:41de l'Iran et de ses alliés après la mort
01:20:43la semaine dernière du chef du Hamas.
01:20:45On en parle avec Lisbeth Kemoun
01:20:47correspondant de CNews en Israël dans
01:20:49quelques minutes.
01:20:51Avec ces températures caniculaires et le risque
01:20:53élevé d'incendie, la France est-elle
01:20:55capable d'affronter les flammes ? Le doute est
01:20:57permis au vu de l'état de notre flotte de Canadair.
01:20:59On manque d'appareils disponibles
01:21:01selon la Syndicat National du Personnel
01:21:03de l'Aviation Civile et on vous en parle
01:21:05dans ce journal.
01:21:07A Paris, c'est la fête pour les J.O.
01:21:09mais en région un petit peu moins.
01:21:11Dans les stations balnéaires, l'heure est plutôt
01:21:13aux Farnientes et on peut les comprendre.
01:21:15Reportage au Pulligan en Loire-Atlantique
01:21:17à suivre.
01:21:19La compagnie ferroviaire espagnole
01:21:21la Reine Fée, à l'assaut des voyageurs français
01:21:23elle va proposer plus de trains, plus de
01:21:25lignes avec des tarifs plus attractifs.
01:21:27Enfin une véritable ouverture à la concurrence
01:21:29du rail français, c'est l'avis ce matin
01:21:31de Benjamin Cuk, notre éditorialiste éco.
01:21:37Les Etats-Unis font tout, jour et nuit,
01:21:39pour empêcher une guerre au Proche-Orient.
01:21:41Ce sont les mots du secrétaire d'Etat américain
01:21:43Anthony Blinken.
01:21:45Des mots prononcés à l'issue d'une réunion d'urgence
01:21:47à la Maison Blanche sur la menace iranienne.
01:21:49L'escalade n'est dans l'intérêt de personne
01:21:51selon le chef de la diplomatie américaine.
01:21:53On l'écoute.
01:21:55Nous sommes engagés dans une diplomatie
01:21:57intense, pratiquement 24h sur 24
01:21:59avec un message très simple.
01:22:01Toutes les parties doivent s'abstenir
01:22:03de toute escalade.
01:22:05Toutes les parties
01:22:07doivent prendre des mesures pour apaiser
01:22:09les tensions.
01:22:11L'escalade n'est dans l'intérêt
01:22:13de personne. Elle ne fera qu'aggraver
01:22:15les conflits, la violence
01:22:17et l'insécurité.
01:22:21La crainte est évidemment celle d'une guerre totale
01:22:23dans la région. L'armée israélienne et les Etats-Unis
01:22:25se préparent à une riposte de l'Iran et de ses alliés.
01:22:27Mais le pays est-il en capacité
01:22:29de mettre à exécution ses menaces
01:22:31et que représente la puissance de son
01:22:33arsenal militaire ?
01:22:35État des lieux avec Juliette Sadat.
01:22:37Alors que le monde s'inquiète
01:22:39d'une escalade des tensions dans la région,
01:22:41l'Iran montre les muscles
01:22:43et revendique le droit de punir Israël
01:22:45pour la mort du numéro 1 du Hamas.
01:22:47Mais de quoi se compose la force militaire
01:22:49de la République islamique ?
01:22:51L'armée iranienne est divisée en deux groupes.
01:22:53L'armée régulière composée d'environ
01:22:55415 000 soldats et les gardiens
01:22:57de la révolution islamique
01:22:59qui comptent 300 000 hommes dans leur rang.
01:23:01S'ajoute à cela un arsenal important,
01:23:03l'Iran possède le plus grand nombre
01:23:05de missiles balistiques de la région,
01:23:07suivant les modèles nord-coréens, russes et chinois.
01:23:09L'Iran, grand producteur de drones,
01:23:11fièrement exposé comme ici
01:23:13à la télévision iranienne.
01:23:15Enfin, la principale inquiétude de l'Occident,
01:23:17c'est la capacité nucléaire
01:23:19de la République islamique.
01:23:21Difficile pour les experts de savoir
01:23:23à quel point l'Iran s'approche de la bombe atomique.
01:23:25Même si Téhéran prétend des activités pacifiques,
01:23:27l'Agence internationale de l'énergie atomique
01:23:29alerte sur le stock d'uranium
01:23:31enrichi par l'Iran
01:23:33qui dépasse largement
01:23:35le taux autorisé par l'accord sur le nucléaire iranien.
01:23:39Jérôme Begley, c'est une véritable course
01:23:41contre la monde pour éviter une escalade dramatique dans la région ?
01:23:43L'argument d'Antony Blinken, secrétaire d'Etat américain,
01:23:45est bon, c'est l'intérêt de personne.
01:23:47Ce n'est pas l'intérêt d'Israël
01:23:49où l'ensemble de ses voisins se coalisent contre elle.
01:23:51Ce n'est pas l'intérêt de l'Iran
01:23:53qui quand même arrive à passer outre
01:23:55les demandes et recommandations de l'ONU
01:23:57avec une légère tranquillité.
01:23:59Ce n'est pas l'intérêt du Liban.
01:24:01Ce n'est même pas l'intérêt de la Chine,
01:24:03de la Russie qui est engagée sur un autre conflit
01:24:05encore moindier d'Occidentaux.
01:24:07Donc cette espèce
01:24:09d'équilibre de la terreur
01:24:11ou de bord de précipice,
01:24:13je l'espère, pourra durer le plus longtemps possible.
01:24:15Mais je ne vois pas très bien
01:24:17une déclaration de guerre en bonne et due forme
01:24:19et un bond massif
01:24:21qui tomberait sur l'un ou l'autre des pays
01:24:23peut-être un jour belligérant.
01:24:25Dans quelques minutes,
01:24:27à 7h40, nous aurons le point de vue israélien
01:24:29avec notre correspondante
01:24:31sur place Lisbeth Kemoun.
01:24:33On évoquera ce sujet plus en détail.
01:24:35Alors que Paris s'enflamme pour les Jeux olympiques
01:24:37comme Alexandra Blanc qui assiste à de nombreuses épreuves
01:24:39depuis le début de la compétition.
01:24:41C'est formidable.
01:24:43C'est un autre Paris.
01:24:45On découvre une autre ville.
01:24:47En termes de sécurité, c'est génial.
01:24:49Au départ, j'avais peur.
01:24:51J'avais peur des attentats, de l'insécurité.
01:24:53C'est formidable. On se sent en sécurité.
01:24:55Les épreuves sont magnifiques.
01:24:57Les athlètes font de splendides performances.
01:24:59Bon, ça, c'était le point de vue parisien d'Alexandra.
01:25:01Je porte parole aux Jeux olympiques.
01:25:03Merci pour Jésus.
01:25:05Il y a de grands sportifs.
01:25:07Écoutez, la situation,
01:25:09les Jeux olympiques ne passionnent pas tous les Français
01:25:11en ce moment et pour cause.
01:25:13La plupart des événements de la compétition
01:25:15se tiennent dans des grandes villes.
01:25:17Et puis aussi parce que certains Français
01:25:19ont la tête aux vacances, Marine.
01:25:21Oui, privilègent la plage plutôt que les épreuves sportives.
01:25:23C'est en tout cas ce qu'a constaté
01:25:25Mickaël Chailloux au Pouliguin en Loire-Atlantique.
01:25:27Regardez.
01:25:29À l'extrémité de la baie de la Bôle,
01:25:31le port du Pouliguin et sa plage
01:25:33où le sport préféré,
01:25:35c'est la bronzette baignade.
01:25:37Une discipline non retenue pour les JO de Paris 2024.
01:25:39Difficile de trouver un bar
01:25:41qui diffuse des compétitions
01:25:43pour une question de droits payants,
01:25:45mais pas que.
01:25:47Écoutez, ici au Pouliguin,
01:25:49on a la chance d'avoir un très beau temps en ce moment.
01:25:51Et en plus, vous voyez, le plus beau spectacle
01:25:53est juste en face de vous.
01:25:55C'est l'océan Atlantique.
01:25:57En période de vacances, on se promène,
01:25:59on va au resto, on va se baigner.
01:26:01Les JO, ça passe après.
01:26:03Le légendaire pendwick de Tabarly
01:26:05mouille à l'entrée du Chenal.
01:26:07Dans cette ville baignée par l'Atlantique,
01:26:09les habitants un peu râleurs
01:26:11ont quelques reproches à faire aux JO.
01:26:13Aux JO, on ne voit pas beaucoup de voiles.
01:26:15Ce qui est intéressant
01:26:17quand on habite le bord de mer.
01:26:19Voilà, donc c'est un peu dommage.
01:26:21En province, on ne ressent pas du tout
01:26:23l'ambiance parisienne.
01:26:25On a vraiment l'impression
01:26:27qu'il n'y a que Paris de concerné.
01:26:29C'est vrai qu'il y a certains sites en province,
01:26:31mais ils sont rares.
01:26:33Et on est vraiment mis à côté du reste des JO.
01:26:35En Pays de Loire,
01:26:37la salle de la Beaujoire à Nantes
01:26:39accueille 8 matchs de foot
01:26:41et une fan zone est installée en centre-ville.
01:26:4380 km plus loin, au Poulignan,
01:26:45la seule médaille d'or qui vaille,
01:26:47c'est celle du plus beau bronzage.
01:26:51C'est vrai que c'est sympa à Paris en ce moment,
01:26:53mais quand je vois ces images,
01:26:55j'aimerais bien aussi être en Bretagne,
01:26:57au soleil, à bien manger et à profiter de la plage.
01:26:59On va parler des températures caniculaires
01:27:01qui surviennent ces derniers jours.
01:27:03Les autorités craignent de nouveaux départs de feu
01:27:05à l'instar de l'été 2022
01:27:07où plus de 70 000 hectares ont été ravagés.
01:27:09Deux ans plus tard,
01:27:11sommes-nous capables d'affronter de nouveaux feux ?
01:27:13Les inquiétudes persistent sur l'état des canadaires.
01:27:15Maintenance insuffisante,
01:27:17vieillissement des appareils,
01:27:19le renouvellement de la flotte aérienne
01:27:21ne pourra pas intervenir avant plusieurs années.
01:27:23On fait le point avec Mathilde Ibanez
01:27:25et Tancred Guyotel.
01:27:27En pleine saison des feux de forêt,
01:27:29les pompiers sont à pied d'oeuvre
01:27:31pour éviter le moindre incendie.
01:27:33Si le dispositif humain est conséquent,
01:27:35niveau matériel, c'est une autre histoire.
01:27:37Sur les 12 canadaires,
01:27:39seulement 5 sont utilisables.
01:27:41Les autres sont jugés trop vétustes et dangereux.
01:27:43Nous avons atteint un niveau record
01:27:45de 0 à 2 canadaires disponibles début juin.
01:27:47D'année en année,
01:27:49le taux de disponibilité diminue.
01:27:51Effectivement,
01:27:53les avions sont âgés
01:27:55mais c'est essentiellement dû
01:27:57à des problèmes de maintenance
01:27:59liés à des manques d'effectifs
01:28:01chez notre mainteneur.
01:28:03En 2022,
01:28:05près de 72 hectares ont été ravagés
01:28:07par des incendies en France
01:28:09dans une cinquantaine de départements.
01:28:11Une situation inédite.
01:28:13Emmanuel Macron avait annoncé
01:28:15l'augmentation des moyens matériels pour 2027.
01:28:17Nous en avons
01:28:1912 aujourd'hui.
01:28:21Nous allons investir massivement
01:28:23pour que d'ici la fin du quinquennat,
01:28:25ces 12 soient remplacées
01:28:27et que leur nombre soit porté jusqu'à 16.
01:28:29Pour Benoît Kenpoir,
01:28:31cette promesse est difficilement réalisable.
01:28:33Il devrait y avoir la concrétisation
01:28:35d'une commande de
01:28:37deux nouveaux canadaires,
01:28:39les DRT 515,
01:28:41mais qui n'arriveront certainement pas avant 2030.
01:28:43Pour le renouvellement
01:28:45intégral de la flotte,
01:28:47il faudra être très patient
01:28:49puisque les capacités de production seront lentes.
01:28:51La majorité de la flotte date
01:28:53de 1995 et aurait dû être
01:28:55changée après 25 ans minimum
01:28:57de service.
01:28:59Une situation critique qui avait conduit
01:29:01début juin le personnel de la sécurité civile
01:29:03à exercer leur droit de retrait.
01:29:05Les employés de la société
01:29:07et en charge de la maintenance des appareils
01:29:09s'étaient également mis en grève.
01:29:13Les Pyrénées-Orientales
01:29:15sont en vigilance orange à la canicule
01:29:17à partir de ce midi.
01:29:19Les températures s'annoncent
01:29:21particulièrement élevées, y compris la nuit.
01:29:23Les températures s'envolent.
01:29:25Le département des Pyrénées-Orientales
01:29:27a été placé en vigilance orange
01:29:29par Météo France
01:29:31avec des températures qui vont localement dépasser
01:29:33les 34-35 degrés.
01:29:35Aujourd'hui, on parle de canicule parce qu'il fait chaud
01:29:37la journée, mais également la nuit.
01:29:39Ce sera le cas la nuit prochaine
01:29:41puisqu'on aura de nouveau des 25-26 degrés
01:29:43dans la nuit de mardi à mercredi.
01:29:45Donc des températures que l'on peut qualifier
01:29:47de caniculaires. Ça va durer au moins
01:29:49jusqu'à la fin de semaine.
01:29:51Et ce week-end, on attend un nouveau pic de chaleur
01:29:53sur l'ensemble de la France
01:29:55avec des chaleurs et des températures
01:29:57qui pourraient localement dépasser
01:29:59les 38-39 degrés.
01:30:01Il a fait très chaud la semaine dernière.
01:30:03Il fait un peu moins chaud cette semaine à l'échelle nationale.
01:30:05Néanmoins, Météo France a décidé
01:30:07de placer sous surveillance
01:30:09les Pyrénées-Orientales. Nous avons également
01:30:11une vigilance jaune pour les départements
01:30:13de l'Arc méditerranéen ou encore
01:30:15de la Corse. A titre d'exemple, on attend
01:30:1734 degrés cet après-midi à Marseille
01:30:19ou encore en Corse, 34 degrés à Lyon.
01:30:21C'est vrai qu'entre le Golfe du Lyon
01:30:23et le Lyonnais, il fait particulièrement chaud
01:30:25et ça va donc durer aujourd'hui.
01:30:27Les départs et retours
01:30:29de vacances qui chargent les autoroutes.
01:30:31Certains automobilistes n'hésitent pas à braver
01:30:33toutes les règles et notamment celles des limitations de vitesse
01:30:35bien malheureusement. Regardez ce chiffre
01:30:37complètement ahurissant. L'un d'eux a été interpellé
01:30:39sur l'autoroute dans la Sarthe vendredi.
01:30:41Il roulait à 234
01:30:43km heure au lieu de 130.
01:30:45Les gendarmes de la Sarthe ont d'ailleurs
01:30:47rappelé les règles de base
01:30:49sur leurs réseaux sociaux. En tout cas,
01:30:51le permis de cet automobiliste a été
01:30:53retiré immédiatement et son véhicule
01:30:55a été saisi par la justice.
01:30:57Effectivement, retirer le permis
01:30:59de cet individu c'est la moindre des choses
01:31:01et on le rappelle, ce qu'on a rappelé d'ailleurs hier dans
01:31:03la matinale, hier ou avant-hier il me semble,
01:31:05c'était hier, la vitesse c'est
01:31:07uniquement pour Lyon, pour Lyon marchant dans les
01:31:09piscines mais pas pour les automobilistes. Soyez
01:31:11évidemment très très prudents sur la route
01:31:13des vacances s'il vous plaît.
01:31:15Restez avec nous sur ces news. Dans quelques minutes,
01:31:17Yann Kemoun, notre correspondante en Israël, est avec nous.
01:31:19On évoquera la situation très tendue au Proche-Orient.
01:31:21A tout de suite.
01:31:25Les agressions dans
01:31:27les services d'urgence sont de plus en plus
01:31:29fréquentes. Dernier événement en date
01:31:31à Bayonne, deux agressions
01:31:33ultra-violentes en moins de 12 heures.
01:31:35Cette question ce matin qu'on vous a
01:31:37posée, faut-il bunkériser
01:31:39nos hôpitaux ? Je vous propose désormais d'écouter
01:31:41vos réponses.
01:31:43Dans un monde de violence,
01:31:45dans un monde de fou,
01:31:47maintenant on va s'attaquer aux hôpitaux.
01:31:49C'est des gens qui viennent nous soigner et on
01:31:51s'attaque à eux. Non mais c'est
01:31:53de pire en pire.
01:31:55Et maintenant mettre des agents de sécurité partout,
01:31:57on va en finir par mettre dans les mairies,
01:31:59dans les écoles, partout, partout.
01:32:01C'est un monde de fou. Moi je pense qu'il faut
01:32:03pas dramatiser. Alors il a lieu peut-être
01:32:05de le faire dans des grandes villes avec une population
01:32:07un peu plus difficile.
01:32:09Moi j'y suis allé dernièrement,
01:32:11j'ai pas rencontré de problème et j'ai pas vu non plus
01:32:13de problème
01:32:15d'associabilité, de sécurité ou autre.
01:32:17Donc moi je pense
01:32:19qu'il faudrait le faire aussi dans des
01:32:21lieux un peu plus sensibles certainement.
01:32:23Vous pouvez continuer à scanner
01:32:25ce QR code, nous envoyer vos réponses,
01:32:27on les diffusera dans le courant de
01:32:29cette émission. On va parler du Proche-Orient,
01:32:31à présent toujours suspendu à une riposte
01:32:33de l'Iran et de ses alliés contre Israël.
01:32:35Pour le monde entier, il y a bien sûr la crainte
01:32:37d'une escalade du conflit. Pour les Israéliens,
01:32:39il y a aussi, en plus de cela,
01:32:41le sort des otages qui vient s'ajouter
01:32:43à cette crainte. On en parle avec vous, Lise Benkhemoun.
01:32:45Merci d'être avec nous ce matin. Vous êtes notre
01:32:47correspondante en Israël.
01:32:49C'est vrai que si une guerre totale venait à éclater
01:32:51aujourd'hui ou demain dans la région,
01:32:53cela signifierait la fin, ou du moins
01:32:55un coup de frein aux négociations pour la libération
01:32:57d'otages. C'est une angoisse pour leurs proches ici.
01:32:59Bonjour à tous. Oui,
01:33:01une angoisse pour leurs proches et les familles
01:33:03d'otages qui ont manifesté et qui manifestent
01:33:05encore. Mais c'est une
01:33:07angoisse pour tous les Israéliens et ça devrait être
01:33:09une angoisse pour l'Occident
01:33:11tout entier. Hier, on célébrait
01:33:13le cinquième anniversaire
01:33:15d'Ariel Bibas, le grand
01:33:17frère, si j'ose dire,
01:33:19de Kfir Bibas, qui est un
01:33:21bébé. Mais comment est-ce qu'on peut
01:33:23détenir un enfant de 5 ans
01:33:25depuis 10 mois, avoir la cruauté
01:33:27de continuer comme cela,
01:33:29et qu'on ne trouve pas de solution
01:33:31à ce problème que ni l'Égypte,
01:33:33ni le Qatar, ni les États-Unis,
01:33:35qui servent de médiateur
01:33:37si le Hamas n'arrive à mettre suffisamment
01:33:39de pression pour qu'un bébé
01:33:41et un enfant de 5 ans maintenant,
01:33:434 ans à l'époque, soient libérés.
01:33:45C'est extrêmement
01:33:47difficile, vraiment. Et puis
01:33:49évidemment, cette question qui reste dans la tête
01:33:51de tous les Israéliens, on sait
01:33:53qu'il y en a déjà 41 qui sont morts.
01:33:55Combien sont vivants parmi
01:33:57les 115 otages
01:33:59qui restent ? C'est une plaie ouverte pour
01:34:01tout le pays et je pense que ça le restera même après
01:34:03la guerre. Le chef du commandement
01:34:05américain pour le Moyen-Orient
01:34:07est arrivé hier
01:34:09en Israël. Pour évaluer
01:34:11la situation, quel est le signal
01:34:13que cela donne selon vous ?
01:34:15Alors, du point de vue israélien, et je pense
01:34:17également du point de vue des ennemis
01:34:19d'Israël et notamment de l'Iran,
01:34:21ça veut vraiment dire que les États-Unis sont
01:34:23aux côtés d'Israël. Le général Michael
01:34:25Corilla, c'est le CENCOM, il était là
01:34:27hier en Israël. C'est une
01:34:29dissuasion face à l'Iran
01:34:31parce qu'en fait, sa présence
01:34:33et les forces américaines dans la région
01:34:35permettent à Israël de doubler
01:34:37sa force de frappe face aux attaques
01:34:39dont il pourrait être l'objet.
01:34:41Il y a eu des Américains
01:34:43blessés dans une attaque en Irak,
01:34:45donc on voit bien qu'ils sont eux-mêmes
01:34:47considérablement impliqués
01:34:49dans cette
01:34:51guerre qui a lieu depuis le début.
01:34:53Et puis, pour les alliés
01:34:55potentiels comme la Russie
01:34:57ou la Chine,
01:34:59qui soutiennent l'Iran, c'est important
01:35:01aussi. On apprenait justement
01:35:03hier que l'Iran aurait demandé
01:35:05à la Russie de lui fournir des systèmes
01:35:07de défense aérienne en cas de riposte
01:35:09trop importante pour Israël.
01:35:11Donc oui, c'est important, cette
01:35:13implication des États-Unis
01:35:15dans la région, et ça permet
01:35:17sans doute de calmer le jeu. Bien sûr,
01:35:19ici, en l'attente de cette fameuse
01:35:21attaque iranienne, ou même peut-être d'une attaque
01:35:23seulement d'Hezbollah, on espère
01:35:25que la coalition internationale sera
01:35:27aux côtés d'Israël, comme elle l'a été
01:35:29les 13 et 14 avril.
01:35:31On a vu aussi Emmanuel Macron
01:35:33discuter avec Mohamed Ben Salman
01:35:35et la Jordanie. On comprend qu'il y a
01:35:37une intense activité diplomatique
01:35:39pour essayer de calmer les tensions
01:35:41au Moyen-Orient.
01:35:43Lise, une dernière question. Il y a eu
01:35:45hier des frappes israéliennes dans le sud
01:35:47de Liban. Tsahal annonce avoir
01:35:49éliminé un terroriste, un commandant du Hezbollah
01:35:51dans la région des Bas. C'était un responsable
01:35:53important pour le Hezbollah ?
01:35:55Oui, c'est un responsable important.
01:35:57Il s'appelle Ali Jamal al-Din Jawad.
01:35:59Il était commandant de la force
01:36:01radouane du Hezbollah, donc
01:36:03cette force d'élite du Hezbollah
01:36:05qu'on peut comparer à la force de la
01:36:07Nourba du Hamas. C'est toujours
01:36:09important. Il y a eu plusieurs opérations
01:36:11au sud de Liban également hier.
01:36:13Beaucoup d'alertes à la roquette
01:36:15dans le nord ces derniers jours, et particulièrement
01:36:17dans la journée d'hier. Une cible aérienne
01:36:19suspecte. Il y a une pression
01:36:21continuelle sur le nord d'Israël.
01:36:23Et même si de nombreux habitants
01:36:25ont été évacués, Israël
01:36:27ne peut pas se permettre de ne pas
01:36:29riposter du tout.
01:36:31Certains conseillaient même à Yoav Galante,
01:36:33le ministre de la Défense d'Israël, de faire une attaque
01:36:35préventive contre le Hezbollah.
01:36:37Aujourd'hui, en tout cas, on est dans l'attente.
01:36:39Une attente qui est à la fois
01:36:41angoissante et en même temps
01:36:43puisque personne ne connaît rien au timing
01:36:45et à la nature de cette riposte
01:36:47iranienne ou du Hezbollah. On n'a pas
01:36:49d'autre choix d'attendre. En attendant,
01:36:51on vit au soleil.
01:36:53Voilà ce que l'on pouvait dire sur la situation au Proche-Orient.
01:36:55Merci infiniment, Lisbeth Kemoun. Je le rappelle,
01:36:57vous êtes notre correspondante
01:36:59en Israël. C'est l'heure de la chronique
01:37:01éco à présent. On va parler
01:37:03de la SNCF face à
01:37:05la libéralisation du rail.
01:37:07Également, des compagnies étrangères, Benjamin,
01:37:09peuvent opérer des trains sur le réseau ferré
01:37:11français. Mais ils sont encore rares
01:37:13pour le moment. Cela pourrait changer bientôt.
01:37:15Oui, ça va changer
01:37:17et ça va s'améliorer parce que
01:37:19aujourd'hui, la SNCF est en quasi
01:37:21situation de monopole encore
01:37:23malgré l'ouverture à la concurrence depuis
01:37:25décembre 2020. Et depuis
01:37:272021, une compagnie,
01:37:29l'italienne Trenitalia, a ouvert des
01:37:31lignes entre Paris et
01:37:33Milan. Pas de bol, l'année
01:37:35dernière, un éboulement à Saint-Jean-de-Maurienne
01:37:37a stoppé net
01:37:39le transit entre des trains
01:37:41entre l'Italie et la France.
01:37:43Mais l'Italie continue de proposer
01:37:45des trains pas chers entre
01:37:47Paris et
01:37:49Lyon. Ils sont 30%
01:37:51moins chers, jusqu'à 30% moins chers. De l'autre côté,
01:37:53vers les Pyrénées, vous avez
01:37:55l'espagnol Renfe
01:37:57qui propose des trains aussi confortables,
01:37:59ponctuels et moins chers que
01:38:01la SNCF toujours,
01:38:03entre Lyon et
01:38:05Barcelone ou Madrid et Marseille.
01:38:07Et là, ça se développe encore
01:38:09mais de manière
01:38:11trop juste. Et justement, ces compagnies
01:38:13ferroviaires veulent se développer en France
01:38:15encore davantage. Oui, dès la
01:38:17réfecture de la
01:38:19ligne des Alpes, l'Italie
01:38:21repartira, mais en attendant, elle essaie d'ouvrir
01:38:23une ligne Nice-Milan, un
01:38:25train touristique, un train plus
01:38:27de transport qui serait
01:38:29un Marseille-Milan, elle attend.
01:38:31Et de son côté, l'espagnol souhaite
01:38:33développer des trains entre Paris
01:38:35et Marseille, mais sinon entre Paris
01:38:37et Toulouse, entre
01:38:39Toulouse et entre
01:38:41Marseille et
01:38:43Barcelone. Bref,
01:38:45elle veut se développer pour atteindre
01:38:47un million de voyageurs d'ici l'an prochain,
01:38:49la reine fait en France. Et est-ce que la
01:38:51SNCF française va répondre
01:38:53à toutes ces offres ? Oui, la SNCF
01:38:55fait comme elle entend, c'est-à-dire comme elle a toujours
01:38:57fait, c'est-à-dire son monopole avec
01:38:59l'État actionnaire unique,
01:39:01c'est-à-dire qu'il bloque tout,
01:39:03avec la bénédiction des
01:39:05syndicats, alors que de son
01:39:07côté, la SNCF se développe en Espagne.
01:39:09Elle s'installe dans plein de communes
01:39:11via sa filiale low-cost
01:39:13Wigo, d'ailleurs pour laquelle
01:39:15le gouvernement espagnol
01:39:17est très... envers laquelle
01:39:19il est très en colère. Il a déposé
01:39:21une plainte
01:39:23auprès de l'Union européenne,
01:39:25motif, c'est du dumping.
01:39:27La SNCF fait du 10 euros
01:39:29le billet entre Madrid
01:39:31et Barcelone, et ça, ça déplaît au gouvernement.
01:39:33La chronique éco de Benjamin Cuc
01:39:35sur CNews, restez avec nous dans
01:39:37un instant. Cette question, l'engouement
01:39:39autour des Jeux olympiques, peut-il rebattre
01:39:41les cartes politiques ?
01:39:43On voit ça avec Jérôme Béglé dans quelques minutes
01:39:45après la pause.
01:39:497h53 sur CNews,
01:39:51c'est l'heure de l'édito politique
01:39:53de Jérôme Béglé qui nous accompagne ce matin.
01:39:55Bonjour Jérôme. Bonjour Anthony.
01:39:57L'engouement autour des Jeux olympiques,
01:39:59peut-il rebattre les cartes politiques
01:40:01et changer la donne, surtout pour
01:40:03la majorité sortante ?
01:40:05Hier matin à votre micro, Anthony, c'est un an des critiques
01:40:07venues de la France insoumise sur l'engouement
01:40:09national autour de nos athlètes. Rachida Dati
01:40:11a déploré que les élus
01:40:13LFI soient à ce point déconnectés,
01:40:15je la cite, du reste des Français.
01:40:17Force est de constater que depuis
01:40:19dix jours qu'ont commencé les Jeux olympiques,
01:40:21les Français se passionnent pour l'événement.
01:40:23Les sites olympiques, les fanzones
01:40:25et les bars sont pleins, les audiences
01:40:27sont stratosphériques et les grincheux
01:40:29qui nous avaient prédit que les diplètes d'Egypte
01:40:31allaient s'abattre sur la France
01:40:33sont ridicules et beaucoup moins bavards
01:40:35qu'il y a quinze jours. Bon, souvenez-vous, le 25
01:40:37juillet, LFI voulait lancer une commission
01:40:39d'enquête populaire
01:40:41sur les Jeux paralympiques de Paris,
01:40:43olympiques et paralympiques de Paris,
01:40:45dénonçant, je cite encore, leurs implications
01:40:47sociales, économiques et écologiques.
01:40:49Heureusement que le ridicule
01:40:51ne tue pas, sans quoi les amis de M. Mélenchon
01:40:53seraient décimés. Plus sérieusement,
01:40:55les responsables politiques qui ont promu
01:40:57ou se sont enthousiasmés pour ces JO
01:40:59devraient en tirer des bénéfices.
01:41:01Anne Hidalgo, bien sûr,
01:41:03Emmanuel Macron également, Gérald Darmanin
01:41:05ainsi que Gabriel Attal,
01:41:07qui n'a pas manqué de se montrer à nombreuses reprises
01:41:09auprès de nos champions français
01:41:11pendant les vacances du président.
01:41:13A l'inverse, ceux qui ont pronostiqué
01:41:15un Paris paralysé, des violences,
01:41:17des sites olympiques déserts,
01:41:19une désorganisation générale, des étrangers chafouins
01:41:21et des parisiens grognons, en seront,
01:41:23en sont pour leurs frais.
01:41:25Tout comme ceux qui profitent de la période pour
01:41:27continuer de faire de la popole de la politique politicienne.
01:41:29Pas certain que les innombrables
01:41:31et multiples prises de parole de
01:41:33les 6-7 soient utiles. Plus elle parle,
01:41:35moins on l'entend et moins sa candidature est crédible.
01:41:37Alors comment les leaders politiques peuvent-ils
01:41:39profiter de la séquence ?
01:41:41Alors la question est de savoir,
01:41:43cette parenthèse enchantée va durer 3 jours, 3 semaines,
01:41:453 mois ou éventuellement 3 trimestres.
01:41:47De la durée de cet état de grâce
01:41:49et de ce grand bonheur
01:41:51qui irradie toutes les couches de la société
01:41:53dépend la stratégie que devra
01:41:55mettre en place les leaders politiques.
01:41:57Emmanuel Macron, par exemple,
01:41:59doit-il profiter tout de suite de cette période
01:42:01pour choisir un Premier ministre,
01:42:03quitte à sembler faire de la récupération ?
01:42:05Ou est-ce qu'il doit attendre septembre,
01:42:07voire un peu plus tard ?
01:42:09Les ministres qui souhaitent exister, vous l'avez remarqué,
01:42:11après le changement de Premier ministre,
01:42:13comme Rachida Dati ou Stéphane Séjourné,
01:42:15multiplient l'écart postal sur les sites olympiques.
01:42:17Autre scénario possible,
01:42:19et si Anne Hidalgo profitait de ces JO
01:42:21pour annoncer que tout bien réfléchi,
01:42:23elle avait envie de prolonger son bail à la mairie de Paris ?
01:42:25Je vous rappelle que les prochaines élections législatives,
01:42:27c'est 2026, c'est-à-dire après-demain.
01:42:29Toujours est-il que le rapport de force politique
01:42:31est modifié par cette quinzaine.
01:42:33La Mocronique était à bout de souffle
01:42:35il y a un mois, a repris du poil de la bête.
01:42:37On dit que tous ceux au RN et à LFI
01:42:39qui avaient spéculé sur des jeux ratés
01:42:41vont devoir faire amende honorable.
01:42:43Or, c'est en septembre, donc dans quelques jours,
01:42:45finalement, que vont se structurer
01:42:47les équilibres politiques de l'année qui vient.
01:42:49Certains en revisaient juste,
01:42:51et d'autres, beaucoup, beaucoup moins.
01:42:53C'était l'édito politique de Jérôme Béglé.
01:42:55Vous parliez du manque d'engouement
01:42:57de la France insoumise à l'égard de ses JO.
01:42:59On en parlera justement tout à l'heure
01:43:01puisqu'à 8h10, ce sera votre rendez-vous politique.
01:43:03La grande interview CNews Europe 1.
01:43:05Je reçois ce matin Adrien Clouet,
01:43:07député de la France insoumise de Haute-Garonne.
01:43:09Il est mon invité.
01:43:11Restez bien avec nous sur CNews.
01:43:13Voici tout de suite votre météo.
01:43:15Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:43:17La météo avec Groupe Verlaine.
01:43:19Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
01:43:21Groupe Verlaine.
01:43:23La météo avec une journée estivale en perspective.
01:43:25Alexandra.
01:43:27Oui, en effet.
01:43:29Marine des conditions météo estivale.
01:43:31Et le département des Pyrénées-Orientales
01:43:33qui reste placé sous surveillance par Météo France
01:43:35avec de fortes chaleurs attendues,
01:43:37des températures caniculaires.
01:43:39Pas de précipitations,
01:43:41mais peut-être quelques orages au pied des Pyrénées.
01:43:43Surtout cette canicule qui se poursuit
01:43:45autour du golfe du Lyon
01:43:47et donc principalement du côté de Perpignan
01:43:49où l'on attend localement jusqu'à 34 degrés
01:43:51cet après-midi.
01:43:53Le principe d'une canicule,
01:43:55c'est qu'il fait chaud la journée,
01:43:57mais également la nuit.
01:43:59Ce sera le cas d'ailleurs dans la nuit de mardi à mercredi.
01:44:01C'est-à-dire cette nuit puisque les températures
01:44:03resteront particulièrement élevées sur ce département-là.
01:44:05On attend par exemple 25-26 degrés
01:44:07dans la nuit prochaine.
01:44:09Au programme aujourd'hui, un temps lumineux.
01:44:11Beaucoup de soleil quasiment partout.
01:44:13On retrouve néanmoins une petite perturbation
01:44:15qui arrive par les côtes de la Manche
01:44:17avec localement quelques averses
01:44:19sur la Bretagne et la pointe du Cotentin.
01:44:21Ciel légèrement laiteux, légèrement voilé
01:44:23en allant vers le Pays Basque,
01:44:25partout ailleurs du Grand-Botan.
01:44:27Dans l'après-midi, la perturbation ne progresse pas.
01:44:29Elle fait du surplace.
01:44:31On retrouvera seulement quelques nuages
01:44:33entre l'Echarente et la Côte d'Opale.
01:44:35Attention également aux orages,
01:44:37principalement au pied des Pyrénées,
01:44:39sur le massif central ou encore sur la montagne Corse
01:44:41avec peut-être des orages localement
01:44:43assez violents accompagnés de fortes précipitations
01:44:45mais surtout de la grêle.
01:44:47Donc temps très instable, je vous le disais,
01:44:49entre les Pyrénées orientales
01:44:51et les Pyrénées centrales.
01:44:53On retrouve ce matin des températures
01:44:55particulièrement douces, alors sans grande chaleur.
01:44:57Localement 17-18 degrés actuellement
01:44:59sur le bassin parisien,
01:45:0118 degrés à Bordeaux, déjà 25 degrés à Nice
01:45:03et dans l'après-midi,
01:45:05les températures s'envolent de nouveau.
01:45:07Température estivale, 34 degrés en moyenne
01:45:09du côté de Perpignan,
01:45:1134 degrés également à Marseille ou encore à Lyon.
01:45:13Il fait très chaud actuellement
01:45:15vers le département du Rhône
01:45:17et puis sur les régions du Nord.
01:45:19Température à peu près conforme au normal de saison,
01:45:2130 degrés en Bourgogne, 30 degrés à Paris.
01:45:23Pour rappel, il y a une semaine pile,
01:45:25nous avions 37 degrés dans les rues
01:45:27de la capitale, donc aujourd'hui
01:45:29les températures restent élevées mais restent quand même
01:45:31beaucoup plus respirables que
01:45:33la semaine dernière.
01:45:35La suite du programme, des conditions météo vraiment
01:45:37estivales toute la semaine, mercredi,
01:45:39jeudi et vendredi.
01:45:41Trois très belles journées en perspective,
01:45:43quelques orages mais principalement en montagne,
01:45:45sur la Corse ou encore sur les Pyrénées.
01:45:47On retrouvera des températures
01:45:49à peu près conformes au normal de saison
01:45:51sur le Nord, tandis que la chaleur se maintiendra
01:45:53autour du golfe du Lyon.
01:45:55D'ailleurs, un pic de chaleur est attendu ce week-end
01:45:57avec des températures qui vont de nouveau
01:45:59s'envoler et repartir à la hausse.
01:46:01Rejoindre le mouvement
01:46:03de la rénovation énergétique, c'était
01:46:05la Météo avec Groupe Verlaine.
01:46:07Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables,
01:46:09Groupe Verlaine.
01:46:11Il n'est pas trop tard
01:46:13pour nous rejoindre dans cette aventure de la matinale
01:46:15week-end, quasiment 8h sur CNews.
01:46:17Bon réveil à tous ceux qui nous rejoignent.
01:46:19On est avec Marine Sabourin, Benjamin Cuc,
01:46:21c'est bon là, cette fois je ne me suis pas trompé,
01:46:23Olivier Dartigold et
01:46:25Alexandra Blanc pour La Météo.
01:46:27Voici tout de suite les titres de votre journal de 8h.
01:46:29A la une, cette question, faut-il
01:46:31bunkeriser nos hôpitaux ? Les agressions
01:46:33dans les services d'urgence sont de plus en plus fréquentes.
01:46:35Dernier événement en date
01:46:37à Bayonne, deux agressions ultra-violentes en moins de 12h.
01:46:39Le personnel soignant n'en peut plus.
01:46:41Nous nous sommes rendus sur place.
01:46:43Et puis le malaise toujours en Grande-Bretagne.
01:46:45Le Premier ministre a promis une réponse
01:46:47ferme et des condamnations rapides pour mettre fin
01:46:49aux émeutes, les pires qu'a connues le pays
01:46:51en l'espace de 13 ans. Des manifestants
01:46:53en colère après le meurtre de trois fillettes
01:46:55la semaine dernière par un jeune homme au couteau.
01:46:57Des manifestants qui dénoncent la situation
01:46:59migratoire du pays. Nous serons sur place avec notre
01:47:01envoyé spécial Thibault Marcheteau à Southport,
01:47:03là où tout a commencé.
01:47:05Au moins 4 personnes sont mortes aux Etats-Unis,
01:47:07dont un adolescent de 13 ans. Conséquences
01:47:09dramatiques de la tempête tropicale débie.
01:47:11Le risque désormais est celui
01:47:13d'inondations catastrophiques dans le sud-est du pays.
01:47:15Les images impressionnantes à suivre
01:47:17dans ce journal.
01:47:19On va commencer avec ce déchaînement
01:47:21de violence au sein du service des urgences
01:47:23de l'hôpital de Bayonne. Deux membres
01:47:25du personnel ont été agressés en moins de 12h.
01:47:27Des coups ont été portés. Un des agresseurs
01:47:29a même sorti des couteaux. Le membre
01:47:31du personnel soignant est à bout.
01:47:33Reportage de Jérôme Rampenoux avec le récit
01:47:36Deux agressions en 12h
01:47:38dans l'enceinte du service des urgences
01:47:40de l'hôpital de Bayonne.
01:47:42La première a eu lieu ce samedi soir.
01:47:44Un patient s'est énervé à son réveil
01:47:46dans une chambre des urgences et a
01:47:48donné des coups, proféré des menaces
01:47:50de mort à l'encontre du personnel
01:47:52et dégradé du matériel.
01:47:54La police a dû intervenir
01:47:56pour maîtriser l'individu.
01:47:58La deuxième agression a eu lieu tôt ce dimanche.
01:48:00Un homme sous l'emprise de stupéfiants
01:48:02a été admis aux urgences.
01:48:04Il a aussi s'est emporté, a insulté
01:48:06et menacé de nombreuses personnes
01:48:08avant de sortir un cutter qu'il avait
01:48:10dans sa poche. Une fois encore,
01:48:12la gendarmerie et la police sont intervenus
01:48:14pour le neutraliser.
01:48:16Des agressions envers le personnel soignant
01:48:18qui semblent se multiplier d'après ce syndicat.
01:48:20Malheureusement pour nos collègues
01:48:22des urgences, c'est quelque chose
01:48:24qui devient de plus en plus récurrent
01:48:26qui n'existait pas il y a quelques années
01:48:28mais qui depuis post-Covid
01:48:30devient assez récurrent.
01:48:32Une situation intolérable
01:48:34dénoncée par la direction de l'hôpital
01:48:36qui annonce la mise en place
01:48:38d'un protocole de sécurité renforcé prochainement.
01:48:40On essaye de tout faire
01:48:42dans notre établissement pour préserver
01:48:44le personnel. Des dispositifs d'alerte
01:48:46du personnel vont être positionnés
01:48:48très vite parce qu'il faut que les personnels
01:48:50surtout de nuit isolés
01:48:52puissent pouvoir appeler
01:48:54des collègues et on va essayer de multiplier
01:48:56ces dispositifs pour préserver
01:48:58nos professionnels.
01:49:00Deux médecins ont porté plainte.
01:49:02Deux autres devraient en faire de même dans les prochains jours.
01:49:06Comment on analyse ce déchaînement de violence
01:49:08et notamment dans nos guichets de services publics
01:49:10ça se multiplie dans les hôpitaux mais pas seulement d'ailleurs ?
01:49:12D'abord il faut une réponse judiciaire
01:49:14parce que ce sont des comportements inacceptables.
01:49:16Il y a bien sûr ce qui relève d'une violence quotidienne
01:49:18à l'hôpital et dans notre société.
01:49:22On le sait
01:49:24notamment depuis la séquence Covid
01:49:26une situation hospitalière
01:49:28excessivement tendue puisque les services
01:49:30d'urgence se voient converger
01:49:32toutes les difficultés.
01:49:34La médecine en ville
01:49:36connaît des situations compliquées.
01:49:38La psychiatrie, n'en parlons pas.
01:49:40Donc il y a à la fois
01:49:42dans ces services d'urgence, notamment la nuit,
01:49:44tout ce qui concerne la bubologie,
01:49:46tout ce qui concerne des pathologies beaucoup plus lourdes,
01:49:48des personnels soignants
01:49:50épuisés dont certains n'ont pas pu prendre
01:49:52de congés d'été.
01:49:54Donc il faut d'abord
01:49:56assurer leur sécurité bien évidemment
01:49:58et d'essayer de dédier
01:50:00des personnels, des moyens
01:50:02pour juguler toutes ces difficultés.
01:50:04Agents de sécurité, patrouilles de police,
01:50:06vidéosurveillance, faut-il
01:50:08bunkériser nos hôpitaux ? On vous pose la question
01:50:10avec ce QR code.
01:50:12Vous le flashez avec votre téléphone, vous enregistrez
01:50:14votre réponse en vidéo, on la diffusera
01:50:16d'ici la fin de cette émission.
01:50:18On va parler à présent de cette nouvelle nuit de tensions
01:50:20au Royaume-Uni, une semaine après l'attaque au couteau
01:50:22qui a coûté la vie à trois fillettes.
01:50:24Le pays est confronté à ses pires émeutes depuis maintenant
01:50:2613 ans et le Premier ministre
01:50:28promet une réponse ferme, des condamnations
01:50:30rapides pour y mettre fin.
01:50:32400 personnes ont été arrêtées
01:50:34en une semaine et certaines comparaissent
01:50:36déjà devant les tribunaux. On va
01:50:38retrouver notre journaliste Thibault Marcheteau
01:50:40dans la ville de Southport où s'est déroulé
01:50:42le drame. Bonjour Thibault, y a-t-il eu
01:50:44de nouvelles violences cette nuit ?
01:50:48Oui Marine, il y a eu de nouvelles violences cette nuit
01:50:50avec une dimension
01:50:52moins forte qu'elles ont eu lieu
01:50:54ce week-end dans la ville de Birmingham,
01:50:56dans la ville de Plymouth ou encore
01:50:58à Belfast en Irlande du Nord, il y a eu
01:51:00des affrontements entre des manifestants
01:51:02et la police mais également des affrontements entre
01:51:04ces manifestants anti-immigration
01:51:06et contre
01:51:08ces manifestants pro-islamique
01:51:10qui défendent
01:51:12ces mosquées et qui les défendent
01:51:14avec des jets de cocktails Molotov.
01:51:16Il y a eu donc des violences
01:51:18encore cette nuit mais
01:51:20dans une dimension beaucoup moins importante
01:51:22qu'elles ont eu lieu ce week-end
01:51:24parce que ce week-end, une dizaine de villes
01:51:26anglaises ont été le théâtre
01:51:28d'affrontements très violents
01:51:30mais le Premier ministre anglais
01:51:32et la ministre de l'Intérieur
01:51:34ont promis une réponse pénale très forte.
01:51:36Les tribunaux tournent en ce moment
01:51:38toute la journée et également
01:51:40toute la nuit. Le Premier ministre a donc
01:51:42promis une réponse pénale très forte pour toutes
01:51:44les personnes qui ont été interpellées et
01:51:46qui vont l'être dans les prochains jours parce que
01:51:48les interpellations vont encore arriver
01:51:50dans les prochains jours. La police est en train d'analyser
01:51:52les nombreuses images qui tournent sur
01:51:54les réseaux sociaux. Vous le voyez
01:51:56je me trouve dans la rue
01:51:58où ce drame a eu
01:52:00lieu lundi dernier avec encore
01:52:02énormément de fleurs derrière moi.
01:52:04D'ailleurs on sent encore une émotion
01:52:06très forte ici. La rue est encore
01:52:08fermée par la police anglaise.
01:52:10C'est news, mobilisés sur cet événement
01:52:12exceptionnel, inédit
01:52:14depuis 13 ans en Grande-Bretagne. Avec vous
01:52:16Thibault Marcheton, notre envoyé spécial. Merci
01:52:18infiniment pour ces précisions.
01:52:20On aura bien sûr l'occasion d'en reparler
01:52:22dans cette matinale et tout au long de la journée
01:52:24sur ces news. Dans le reste de l'actualité, le réseau
01:52:26social TikTok qui s'engage auprès de l'Union Européenne
01:52:28a retiré définitivement
01:52:30l'une de ses fonctions.
01:52:32Elle récompensait financièrement les utilisateurs
01:52:34pour leur temps passé sur l'application.
01:52:36Oui, un résultat de
01:52:38taille pour la nouvelle législation européenne
01:52:40sur le numérique. La commission européenne a estimé
01:52:42que ce mécanisme posait des
01:52:44risques graves pour la santé mentale
01:52:46des utilisateurs. Les détails avec Noemi Ardy.
01:52:50Plus l'utilisateur regarde des vidéos,
01:52:52plus il est récompensé.
01:52:54D'habitude, je scrolle dans le vide. Là, ça paie.
01:52:56Tu gagnes de l'argent juste en regardant
01:52:58des vidéos simples, faciles et aucun effort
01:53:00à fournir. Je kiffe trop.
01:53:02J'avais gagné 7 euros en une semaine. Dommage
01:53:04que cela soit déjà fini.
01:53:06Instaurés au printemps, ces récompenses permettaient
01:53:08de gagner de l'argent ou d'échanger
01:53:10ses points contre des cartes cadeaux sur des sites
01:53:12professionnels. Cette nouvelle fonctionnalité,
01:53:14TikTok a dû y renoncer.
01:53:16Le temps de cerveau disponible
01:53:18des jeunes européens n'est pas une monnaie
01:53:20d'échange pour les réseaux sociaux.
01:53:22Nous avons obtenu le retrait définitif du
01:53:24programme de récompense TikTok Lite
01:53:26qui aurait pu avoir des conséquences très addictives.
01:53:28Ce risque d'addiction était
01:53:30une évidence pour ce spécialiste.
01:53:32Il y a quelque chose de très intéressant dans cette décision.
01:53:34Bien sûr qu'attirer
01:53:36des publics et les récompenser
01:53:38parce qu'ils vont rester connectés le plus longtemps
01:53:40possible, c'est le rêve
01:53:42de toute entreprise capitaliste.
01:53:44On sait très bien que leur intérêt, c'est bien sûr
01:53:46de fidéliser ses clientèles
01:53:48et quelque part de la mener
01:53:50à des conduites addictives, c'est-à-dire
01:53:52à ne plus se passer de ces jeux.
01:53:54L'Union européenne insiste, elle surveillera
01:53:56attentivement le respect de cette interdiction.
01:53:58TikTok s'est engagée à ne pas lancer
01:54:00d'autres programmes qui contourneraient
01:54:02ce retrait.
01:54:04Et enfin, parfois,
01:54:06une Europe qui protège face
01:54:08aux phénomènes addictifs des réseaux sociaux.
01:54:10Allez-y.
01:54:12Alexandra ?
01:54:14Avec une difficulté en début de matinale
01:54:16puisqu'il y a eu un bug sur son téléphone
01:54:18et ça l'a rendue nerveuse.
01:54:20Nous sommes tous dans des comportements
01:54:22un peu addictifs, il faut d'ailleurs les questionner.
01:54:24On donne souvent des conseils aux ados
01:54:26ou à nos enfants, à la jeune génération
01:54:28concernant leurs pratiques,
01:54:30mais il faut aussi questionner nos propres pratiques.
01:54:32On a tous
01:54:34nos téléphones portables devant nous,
01:54:36je ne sais pas si
01:54:38ceux qui nous écoutent
01:54:40ont fait une diète numérique
01:54:42ou une coupure estivale réelle,
01:54:44mais on s'étonne
01:54:46quand on le décide
01:54:48de voir notre dépendance
01:54:50à un tas
01:54:52de fonctions et d'applications.
01:54:54Heureusement que l'Europe a pris
01:54:56cette décision, mais ça ne
01:54:58règle pas l'ensemble des problématiques
01:55:00sur la dictologie, la dépendance
01:55:02aux réseaux, aux plateformes,
01:55:04à l'outil numérique.
01:55:06Il y a le danger de ce que renvoient en permanence
01:55:08les réseaux sociaux aux adolescents ?
01:55:10Oui, c'est surtout pour les plus jeunes,
01:55:12les adolescents autour de 14-15 ans.
01:55:14Quand on voit les réseaux sociaux, on a l'impression
01:55:16que tout le monde a une vie parfaite, que tout le monde est beau,
01:55:18que tout le monde est riche, que tout le monde part en vacances
01:55:20à l'autre bout du monde, que tout le monde est mince,
01:55:22que tout le monde a une vie formidable.
01:55:24C'est terrible pour certains gamins,
01:55:26pour certains adolescents qui ont une vie un peu plus classique,
01:55:28la vraie vie, c'est ça la vraie vie,
01:55:30et qui du coup se retrouvent très complexés
01:55:32et ça provoque parfois quelques dépressions.
01:55:34J'ai quelques ados autour de moi
01:55:36et on a l'impression qu'ils passent parfois
01:55:387-8 heures avec leur portable
01:55:40à regarder des vidéos,
01:55:42et heureusement qu'on ne gagne pas d'argent
01:55:44en regardant des vidéos, sinon
01:55:46les gamins vont regarder 15 heures par jour.
01:55:48Olivier d'Artigolle l'a très bien dit tout à l'heure,
01:55:50ça commence par l'exemple, et on a aussi
01:55:52beaucoup de parents aujourd'hui, notre propre génération,
01:55:54j'ai 37 ans aujourd'hui,
01:55:56on est souvent sur nos téléphones, collés à nos téléphones,
01:55:58et on ne donne pas le bon exemple
01:56:00à nos enfants, donc l'éducation
01:56:02c'est aussi par l'exemple. Dans le reste
01:56:04de l'actualité aux Etats-Unis, la tempête tropicale
01:56:06débit qui a frappé la Floride hier matin,
01:56:08au moins 4 personnes sont mortes, dont un adolescent
01:56:10de 13 ans. Les autorités craignent
01:56:12des inondations sans précédent, toute la côte
01:56:14ouest de l'Etat est placée en alerte tempête tropicale.
01:56:16Voilà ce que l'on pouvait dire
01:56:18ce matin pour votre journal de 8h.
01:56:20Restez avec nous dans un instant, le rendez-vous
01:56:22politique de votre matinale,
01:56:24la grande interview CNews Europe 1.
01:56:26Je reçois tout à l'heure Adrien Clouet, député
01:56:28de la France Insoumise de Haute-Garonne.
01:56:30Restez bien avec nous sur CNews.
01:56:348h12
01:56:36sur CNews, c'est l'heure du rendez-vous politique
01:56:38de votre matinale, la grande interview
01:56:40CNews Europe 1. Je reçois ce matin
01:56:42Adrien Clouet, député
01:56:44de la France Insoumise de Haute-Garonne. Il est mon invité.
01:56:46Restez avec nous, ça commence tout de suite.
01:56:48Bonjour Adrien Clouet.
01:56:50Bonjour. Vous êtes député
01:56:52LFI de Haute-Garonne. Alors
01:56:54on a l'impression, et dites-moi si je me trompe,
01:56:56que ces JO vous rendent
01:56:58un petit peu chagrin à la France Insoumise,
01:57:00que ce n'est pas vraiment votre tasse de thé.
01:57:02Pourquoi je dis ça ? Est-ce que
01:57:04vous avez, vous, le sentiment, comme votre collègue
01:57:06député Arnaud Saint-Martin, qu'il s'agit là d'une régression
01:57:08nationaliste ? Ce n'est pas ce qu'a dit M. Saint-Martin.
01:57:10Il a déploré qu'il y avait un cadre où parfois
01:57:12on ne regardait pas les performances humaines
01:57:14de sportifs qui n'étaient pas français.
01:57:16C'est une critique qui me paraît légitime. Vous avez l'impression qu'on
01:57:18ne regarde pas les performances humaines des autres ?
01:57:20Ça peut être le cas dans certaines disciplines et je remarque
01:57:22qu'aujourd'hui le cadre est un peu
01:57:24modifié et c'est tant mieux. J'en profite pour saluer
01:57:26les cinq Toulousains
01:57:28qui sont encore en lice pour avoir
01:57:30des médailles. Vous n'êtes pas si chagrin
01:57:32que ça, ça me rassure. Néanmoins,
01:57:34une autre question. À la veille des JO, vous aviez aussi
01:57:36à la France Insoumise annoncé
01:57:38le lancement d'une commission d'enquête populaire
01:57:40pour mesurer les implications sociales,
01:57:42économiques, écologiques de la compétition.
01:57:44Vous vouliez auditionner des syndicats,
01:57:46des associations, des chefs d'entreprise, une sorte
01:57:48de commission d'enquête
01:57:50parlementaire mais sans la légitimité qui va
01:57:52avec. Ça m'interroge, où ça en est aujourd'hui ?
01:57:54Eh bien, les députés franciliens
01:57:56sont sur le pont, sont en train de travailler là-dessus.
01:57:58Je vais juste prendre un exemple, peut-être pour
01:58:00que les auditeurs comprennent bien l'importance
01:58:02de cette commission d'enquête. Aujourd'hui,
01:58:04à Paris, on n'a plus le droit de faire des maraudes,
01:58:06c'est-à-dire venir le soir donner
01:58:08de l'alimentation ou des soins à des
01:58:10personnes sans domicile fixe. Aujourd'hui,
01:58:12à Paris, il n'y a plus de points pour se laver,
01:58:14pour être nourri, y compris pour les bébés
01:58:16qui sont à la rue. Ça, c'est une partie des conséquences
01:58:18sociales concrètes de ces Jeux Olympiques
01:58:20que je déplore, et je ne suis pas
01:58:22le seul à le déplorer. Beaucoup de personnes, y compris
01:58:24dans les forces de la sûreté,
01:58:26chez les gardiens de la paix, déplorent de devoir
01:58:28aujourd'hui consacrer du temps à un
01:58:30nettoyage social de la capitale.
01:58:32Mais vous n'avez, en dehors du cadre
01:58:34parlementaire, aucune autorité pour
01:58:36contraindre qui que ce soit à être auditionné ou à répondre
01:58:38à vos questions, et ce qui peut laisser penser
01:58:40que ce que vous faites, c'est juste de la com ?
01:58:42Non, à chaque fois qu'on rencontre des gens
01:58:44pour discuter avec eux, pour discuter avec elles,
01:58:46c'est pour avoir de l'information et la rendre publique.
01:58:48Il y a beaucoup d'associations qui ont envie
01:58:50de discuter aujourd'hui. Il y a beaucoup de syndicats,
01:58:52chez les pompiers, dans la police, des représentants
01:58:54dans la gendarmerie, qui ont envie de discuter de leur expérience
01:58:56des JO, et je pense que c'est d'utilité publique.
01:58:58Alors, vous parliez de la police.
01:59:00Peut-on se féliciter aujourd'hui de la sécurité
01:59:02autour de cette compétition ? Est-ce que vous pouvez
01:59:04aujourd'hui remercier les forces de l'ordre
01:59:06qui sont mobilisées en nombre, jusqu'à 45 000
01:59:08policiers et gendarmes ?
01:59:09Évidemment qu'on peut remercier toutes les personnes
01:59:11qui assurent la sûreté. Police, gendarmerie, vous l'avez dit,
01:59:13mais soignantes, soignants également, à l'hôpital,
01:59:18qui sont sur le pont. Mais enfin, moi, je commence à avoir
01:59:20un petit peu marre, quand même, qu'on demande uniquement
01:59:22d'applaudir aux fenêtres les gens. Si on est reconnaissant
01:59:24à des professionnels qui donnent des heures
01:59:26et du temps sans compter, qui s'engagent sur le terrain,
01:59:28il faut aussi les payer correctement. Parce que là,
01:59:30c'est le nerf de la guerre. Alors, on peut venir dire
01:59:32bravo, merci, mais moi, ce que je demande, c'est
01:59:34qu'on les paye correctement. Je prends juste
01:59:36quelques exemples.
01:59:37Je pense que les policiers, par exemple, ont négocié
01:59:39des primes.
01:59:40Prenez l'exemple des primes des polices.
01:59:42Les primes de la police, elles ne sont pas
01:59:44financées sur le budget des JO, elles sont financées
01:59:46sur le budget du ministère lui-même. Ce qui veut dire
01:59:48que ce qu'on leur donne aujourd'hui en primes,
01:59:50leur sera pris demain. Je ne trouve pas ça normal.
01:59:52Un autre exemple, les pompiers. Les sapeurs-pompiers
01:59:54qui sont aujourd'hui au statut de volontaires,
01:59:56qui sont professionnels, mais qui sont engagés en volontaires
01:59:58aujourd'hui dans les JO, ne toucheront pas la prime dédiée.
02:00:00Quant aux soignants, c'est à peine 20%
02:00:02d'entre eux qui auront le bénéfice
02:00:04de la prime des JO. Je ne trouve pas ça normal.
02:00:06Donc, applaudir, dire merci, c'est bien,
02:00:08mais il faut considérer les gens et les rémunérer
02:00:10à leur juste valeur.
02:00:11Est-ce que ce n'est pas la preuve, aussi, aujourd'hui, qu'on a besoin
02:00:13de police dans nos rues en France quand on voit Paris
02:00:15qui a un visage totalement différent de celui
02:00:17du reste de l'année ?
02:00:18Je ne sais pas si c'est lié au nombre de policiers.
02:00:20Ce n'est pas le nombre qui fait l'affaire.
02:00:22Si on se balade dans Paris, on s'en rend très vite compte.
02:00:24Si on se balade dans Paris, on se rend compte que beaucoup de gens
02:00:26ne sont plus là. Et puis, surtout, ce que je déplore
02:00:28et ce que déplore aussi une bonne partie des Gardiens de la Paix,
02:00:30c'est qu'il y a eu un tri social qui a été effectué.
02:00:32Nous, par exemple, à Toulouse, il y a des centaines
02:00:34de personnes sans domicile qui ont été
02:00:36expulsées de Paris
02:00:38pour être mises dans des centres d'hébergement de notre ville.
02:00:40Eh bien, je ne pense pas que la solution
02:00:42au problème parisien, ce soit de
02:00:44rejeter les plus pauvres et les plus miséreux
02:00:46en dehors de la ville.
02:00:47Fallait-il organiser des épreuves
02:00:49dans la Seine avec le prix que cela nous a coûté
02:00:511,4 milliard d'euros
02:00:53et toute l'incertitude et la suspicion
02:00:55que cela génère, notamment chez les athlètes ?
02:00:57Moi, je ne suis pas un expert
02:00:59en biologie pour juger la sécurité des athlètes.
02:01:01En revanche, j'entends bien
02:01:03qu'il y a un débat.
02:01:05J'entends bien qu'il y a un débat.
02:01:07Ce que je trouve, disons, dommage,
02:01:09c'est qu'on avait six ans pour se poser la question
02:01:11de la qualité de l'eau, de l'organisation des Jeux.
02:01:13On a su six ans avant qu'on allait les organiser.
02:01:15Il me paraît étonnant qu'on se mette
02:01:17deux ou trois mois avant les épreuves
02:01:19à se poser les vraies et les bonnes questions.
02:01:21Je m'arrêterai là, par souci de prudence,
02:01:23parce que je ne veux pas engager une parole publique
02:01:25sur un sujet qui est finalement scientifique.
02:01:27Un mot également sur les menaces de mort
02:01:29qui ciblent les organisateurs de la cérémonie d'ouverture
02:01:31des JO. Plusieurs enquêtes ont été ouvertes
02:01:33par le parquet de Paris. Vous leur apportez
02:01:35votre soutien ce matin ?
02:01:37Vous aurez bien vu que c'est les organisateurs,
02:01:39monsieur Joly et d'autres, mais aussi des participantes
02:01:41et des participants, notamment beaucoup de personnes
02:01:43qui sont ciblées parce qu'elles sont gays,
02:01:45lesbiennes ou drag queens.
02:01:47Beaucoup de personnes qui sont ciblées en raison
02:01:49de leurs origines réelles ou supposées.
02:01:51Il y a effectivement une vague de haine raciste,
02:01:53LGBTphobe,
02:01:55transphobe
02:01:57qui se joue dans ces Jeux et qu'on ne peut
02:01:59à la fois que déplorer et on espère
02:02:01à la fois la protection des personnes concernées.
02:02:03Je suis là pour leur donner
02:02:05non seulement mon amitié, mon respect,
02:02:07mon admiration pour ce qu'elles ont pu faire
02:02:09dans cette cérémonie parce que ça, c'est vraiment
02:02:11la France nouvelle, cette France
02:02:13qui a des origines de partout.
02:02:15Cette France qui
02:02:17sait être transgressive
02:02:19et qui sait ne pas répondre
02:02:21au fouet de l'ordre moral. Je les salue.
02:02:23On va parler politique à présent.
02:02:25On va refermer cette page sur les Jeux Olympiques.
02:02:27Est-ce que vous n'avez pas le sentiment parfois
02:02:29d'embarrasser vos camarades du Nouveau Front Populaire ?
02:02:31Je ne parle pas de vous personnellement, mais de la France Insoumise.
02:02:33Notamment à travers vos positions
02:02:35sur la situation au Proche-Orient.
02:02:37Je pense à la députée Insoumise,
02:02:39Sophia Chikirou, qui a publié sur son compte Instagram
02:02:41en fin de semaine des textes qui rendent hommage
02:02:43au chef du Hamas tué dans un bombardement.
02:02:45Ismail Haniyeh y est présenté comme un martyr,
02:02:47comme un chef résistant.
02:02:49Qu'est-ce que vous en avez pensé ?
02:02:51Non, ce n'est pas ce qui s'est passé.
02:02:53Vous voyez comment ça marche Instagram.
02:02:55Il y a des publications.
02:02:57Je le dis pour tous les gens qui nous écoutent
02:02:59parce que ce n'est pas évident, les réseaux sociaux.
02:03:01Ce n'est pas toujours évident.
02:03:03Il y a des stories, c'est-à-dire qu'on ne peut mettre qu'une image à la fois.
02:03:05Madame Chikirou, le jour de cette exécution,
02:03:09a repris un ensemble de communiqués de presse
02:03:11de différentes sources.
02:03:13Elle fait un travail qu'elle fait à chaque fois
02:03:15qu'il y a un événement géopolitique.
02:03:17Elle confronte différentes sources.
02:03:19Elle reprend ce qui est publié par différents camps.
02:03:21Je tiens à dire qu'en général, lorsqu'on fait de la politique,
02:03:23on a plutôt intérêt à lire les communiqués de presse des adversaires.
02:03:25Moi-même, à plusieurs reprises, j'ai repris
02:03:27les communiqués de presse israéliens,
02:03:29pour les commenter, pour dire, regardez ce qui est publié,
02:03:31pensons-y. Elle l'a fait de la même manière.
02:03:33Qu'est-ce qu'elle a publié en même temps ?
02:03:35Elle a publié les différents collectifs Urgence Palestine,
02:03:37elle a publié le communiqué que vous évoquez
02:03:39et elle a publié l'interview de M. De Villepin
02:03:41qui rappelait, c'était ça le point de conclusion,
02:03:43qui rappelait que la cause palestinienne
02:03:45était une cause de gauche laïque qui avait été
02:03:47depuis quelques années sous l'emprise
02:03:49de mouvements islamistes qui ont réussi
02:03:51à se faire une place plus grande au détriment de l'OLP.
02:03:53Donc, ce qu'elle m'a fait, Madame Chikirou,
02:03:55c'est ça. Elle a mis six ou sept sources différentes
02:03:57qui apportaient des regards
02:03:59sur cette exécution. Elle a conclu
02:04:01par la parole de M. De Villepin.
02:04:03Mais cela n'a pas plu à Olivier Faure, patron du PS.
02:04:05Il dénonce des provocations qui ont pour seul
02:04:07effet de susciter des polémiques qui minent le travail
02:04:09collectif. Cela n'a pas plu à Carole Delga,
02:04:11présidente de la région Occitanie.
02:04:13En relayant les hommages au chef du Hamas,
02:04:15la députée fait l'apologie du terrorisme
02:04:17et se fait le porte-voix de la haine des Juifs.
02:04:19Voilà ce qu'elle dit.
02:04:21Moi, ce que je vous dis, c'est que Madame Chikirou, dans ce qu'elle a partagé,
02:04:23elle a partagé des condamnations en story
02:04:25du Hamas par M. De Villepin
02:04:27ou aussi par un communiqué de presse palestinien.
02:04:29C'était une erreur politique.
02:04:31Il y a en enjeu derrière tout ça
02:04:33votre capacité à travailler
02:04:35finalement avec le PS.
02:04:37Est-ce que vous croyez vraiment que quand moi je reprends un communiqué de presse
02:04:39de M. Netanyahou pour le commenter,
02:04:41je dis voilà ce que dit M. Netanyahou,
02:04:43puis en story suivante, voilà ce que j'en pense.
02:04:45Vous croyez vraiment que ça veut dire que je valide M. Netanyahou ?
02:04:47Bien sûr que non. Je le reprends parce qu'il faut que les gens sachent
02:04:49ce qui est dit. Les sources primaires, c'est important.
02:04:51Vous êtes journaliste, vous le savez bien. Il faut prendre la source primaire,
02:04:53ensuite la commenter.
02:04:55C'est ce qu'elle a fait là.
02:04:57Sur une story, quand on reprend une source primaire,
02:04:59on la commande pas forcément en même temps,
02:05:01ce qui peut générer des ambiguïtés, une incompréhension.
02:05:03C'est la raison pour laquelle je vais expliquer comment marche Instagram
02:05:05pour que l'on soit bien sûr de saisir.
02:05:07Adrien Clouet, après les JO, quel Premier ministre
02:05:09ou quelle Première ministre pour la France ?
02:05:11Première ministre.
02:05:13J'ai le sentiment en tout cas, malheureusement pour vous,
02:05:15que le nom de votre candidate, Lucie Castex,
02:05:17a été rapidement évacué par l'Elysée,
02:05:19qu'on est plutôt en train de chercher du côté de la droite ou du centre droit.
02:05:21Ce sont les noms de Laurent Wauquiez, de Xavier Bertrand
02:05:23qui circulent beaucoup en ce moment.
02:05:25Moi, je vous les évacue sur votre plateau.
02:05:27Le problème, c'est que c'est Emmanuel Macron
02:05:29qui prendra la décision.
02:05:31C'est Emmanuel Macron qui se soumettra aux institutions.
02:05:33Un président dans ce pays, ça fait maintenant 100 ans
02:05:35qu'on a l'expérience depuis M.Millerand,
02:05:37un président se soumet ou il se démet.
02:05:39Donc, M.Macron doit,
02:05:41c'est la nature des institutions, c'est la nature de la démocratie,
02:05:43il doit nommer à Matignon
02:05:45la force qui est arrivée en tête aux élections.
02:05:47Pas de plan B pour le nouveau Front Populaire ?
02:05:49Le plan B, c'est également Mme Castex,
02:05:51c'est aussi le plan C, le plan D, le plan E.
02:05:53Donc, M.Macron,
02:05:55il doit céder. Il a perdu
02:05:57des élections coup sur coup.
02:05:59Donc, ça suffit, ce type d'opération
02:06:01autoritaire. Et vous remarquerez que toute la presse étrangère
02:06:03témoigne de son incompréhension.
02:06:05C'est une première en France qu'un président
02:06:07de la République essaye de faire barrage
02:06:09au vote populaire. Ça, je ne l'accepterai pas
02:06:11ni aujourd'hui ni demain.
02:06:13Le ministre démissionnaire du budget, Thomas Cazenave,
02:06:15a-t-il raison de préparer un budget malgré
02:06:17le statut des missionnaires du gouvernement ?
02:06:19Bien sûr que non. Il a raison de préparer des fiches
02:06:21pour ceux qui vont arriver après et de ne pas les mettre à la broyeuse.
02:06:23Mais il n'a rien à faire à préparer
02:06:25un budget car il ne sera pas en charge du budget.
02:06:27Il a perdu, lui aussi, les élections
02:06:29comme tous ses petits camarades. Et donc, ils n'ont
02:06:31aucune espèce de légitimité pour
02:06:33préparer des budgets. D'autant plus qu'on a bien vu
02:06:35les premières pistes. C'est coupé dans
02:06:37les hôpitaux. C'est coupé dans la santé publique.
02:06:39C'est coupé dans les écoles.
02:06:41Donc, si ce qu'ils veulent nous faire, c'est du Macron en pire
02:06:43après avoir perdu les élections, ça suffit.
02:06:45Je voudrais qu'on évoque maintenant ensemble
02:06:47la situation en Grande-Bretagne.
02:06:49Le pays est confronté à des émeutes
02:06:51inédites depuis 13 ans.
02:06:53Le point de départ, c'est cette attaque
02:06:55atroce au couteau à Southport,
02:06:57un jeune homme de 17 ans dont les parents sont rwandais,
02:06:59qui a tué trois fillettes dans une école de danse.
02:07:01Aujourd'hui, beaucoup de manifestants
02:07:03font un lien avec la situation
02:07:05migratoire dans le pays. Leur slogan,
02:07:07c'est « Enough is enough ».
02:07:09C'est assez. Ça suffit, si je peux
02:07:11le traduire ainsi.
02:07:13Est-ce qu'il y a un malaise
02:07:15dans la société britannique ? Est-ce que vous l'entendez
02:07:17ce malaise autour de la situation migratoire ?
02:07:19Même si on se détache de ce
02:07:21fait terrible qui s'est déroulé
02:07:23dans cette école de danse. Quelle est votre analyse ?
02:07:25Mon analyse, en l'occurrence,
02:07:27c'est celle qui est
02:07:29partagée par la plupart des experts
02:07:31du sujet en matière de sûreté intérieure.
02:07:33Ce qu'on a en ce moment au Royaume-Uni,
02:07:35c'est un ensemble d'organisations d'extrême droite,
02:07:37notamment la Ligue de défense anti-immigration,
02:07:39comme elle s'appelle,
02:07:41qui ont diffusé des fake news dès le début
02:07:43pour faire croire qu'il y avait des attaques de grande ampleur
02:07:45et plusieurs personnes qui seraient
02:07:47issues de l'immigration qui auraient conduit une attaque.
02:07:49La plupart des informations données étaient
02:07:51fausses, mais elles avaient pour objectif
02:07:53strict de mettre des gens dans la rue,
02:07:55d'exercer de la violence. Parce que ce à quoi on assiste depuis maintenant
02:07:57plusieurs jours, c'est des ratonnades.
02:07:59C'est des personnes qui se font tabasser dans la rue.
02:08:01Et pas que. Il y a aussi des manifestations.
02:08:03Ce que je veux dire, c'est que...
02:08:05Les gens ont le droit de manifester. En revanche, ce qui se passe
02:08:07aujourd'hui comme sujet majeur,
02:08:09c'est que des gens sont agressés dans la rue, sont battus.
02:08:11Et pour l'instant, il n'y a pas eu
02:08:13de gens qui ont été battus à mort, mais enfin sont battus
02:08:15et laissés grièvement blessés parce que
02:08:17ils ou elles ont des origines étrangères. Parce qu'ils n'ont pas
02:08:19la bonne couleur de peau. Donc on a des manifestants
02:08:21qui viennent s'en prendre à des gens dans la rue au hasard.
02:08:23Et ça, c'est inacceptable.
02:08:25Il faut le condamner avec fermeté. Vous avez tout à fait raison.
02:08:27Néanmoins, est-ce qu'au sein de la société
02:08:29britannique, il n'y a pas un problème avec la question
02:08:31migratoire en ce moment
02:08:33pour qu'il y ait une telle explosion
02:08:35aujourd'hui avec ce phénomène
02:08:37qui a été une étincelle finalement ?
02:08:39Non, ce n'est pas la faute des gens qui se sont tabassés s'ils se sont tabassés.
02:08:41Le problème qu'il y a aujourd'hui...
02:08:42Je ne parle pas de ça, bien sûr.
02:08:44Oui, mais en même temps, c'est un petit peu lié quand même, puisque
02:08:46c'est le nerf de la guerre, en l'occurrence. On a des manifestations
02:08:48violentes qui s'en prennent à des personnes
02:08:50parce qu'elles sont d'origine étrangère. Donc, en aucun
02:08:52cas, vous me ferez dire que c'est la faute des personnes d'origine étrangère
02:08:54parce qu'elles sont agressées. C'est la faute
02:08:56de mouvements et d'organisations
02:08:58d'extrême droite qui
02:09:00attisent la haine, qui
02:09:02encouragent à passer à l'acte et qui
02:09:04encouragent des voies de fait. Mais il faut
02:09:06évidemment le rappeler, c'est quand même pitoyable de devoir
02:09:08le faire en 2024, que ce n'est pas par le meurtre
02:09:10qu'on solde des meurtres.
02:09:12Dès lors qu'il y a eu des meurtres
02:09:14qui ont été commis, la personne doit être arrêtée,
02:09:16elle doit être jugée et elle doit
02:09:18avoir les poursuites pénales et l'incarcération.
02:09:20On va revenir en France, Adrien Clouet,
02:09:22et parler d'un sujet qui vous concerne.
02:09:24La France qui connaît chaque été des vagues de canicule.
02:09:26Vous voulez remettre sur la table une
02:09:28proposition de loi sur la chaleur au travail.
02:09:30Le droit du travail n'est pas
02:09:32suffisant aujourd'hui, quand par exemple
02:09:34on a une alerte rouge, la charge de travail,
02:09:36les horaires et l'organisation du travail
02:09:38doivent être
02:09:40aménagées par l'entreprise en temps normal.
02:09:42Tout à fait. Pourquoi ? D'abord parce que
02:09:44à une très forte chaleur, il y a
02:09:46des risques pour les personnes qui sont concernées.
02:09:48Vous êtes au travail et il fait trop chaud, vous avez la vigilance
02:09:50qui baisse, vous avez des risques d'arrêt cardiaque,
02:09:52de déshydratation, d'épuisement, etc.
02:09:54Tout ça met des gens en danger
02:09:56et chaque été des personnes décèdent sur le lieu de travail
02:09:58parce qu'il fait beaucoup trop chaud.
02:10:00Beaucoup de pays dans le monde, y compris des pays voisins,
02:10:02je pense à l'Espagne par exemple, ont une législation
02:10:04qui dit qu'à un certain seuil
02:10:06de température, il faut soit
02:10:08suspendre le travail, soit aménager des pauses.
02:10:10Nous, c'est ce qu'on propose. On s'appuie sur l'IRSN,
02:10:12un institut en France qui s'occupe des
02:10:14risques, notamment des risques sanitaires
02:10:16sur le lieu de travail, qui dit qu'au-delà
02:10:18de 28 degrés prolongés sur un poste de
02:10:20travail, les gens sont un petit peu en danger. Au-delà de 33
02:10:22degrés, le danger est majeur. Donc on redépose
02:10:24un texte de loi disant qu'il faut des temps
02:10:26de pause légaux et obligatoires
02:10:28à une température qui est
02:10:30trop chaude, une température excessive,
02:10:32et qu'il faut aussi habiliter l'inspection
02:10:34du travail à interrompre une activité,
02:10:36par exemple un chantier, lorsque la température
02:10:38est excessive pour protéger les gens. Et d'ailleurs, j'en profite
02:10:40pour inviter tout le monde à lire. Vous avez dans le
02:10:42dernier numéro de la revue dessinée un très beau
02:10:44docu, en fait, qui
02:10:46justement s'intéresse aux questions de chaleur
02:10:48au travail et revient sur
02:10:50les blessures, les décès et les dangers
02:10:52pour les personnes concernées. Donc j'espère que ce texte
02:10:54de loi sera examiné et qu'on pourra enfin
02:10:56en France faire comme en Espagne,
02:10:58faire comme à Chypre, faire comme
02:11:00des pays du Golfe et avoir une législation
02:11:02dans la matière qui est protectrice des salariés
02:11:04et dit qu'au-delà de 33 degrés,
02:11:06c'est une mise en danger des gens. Et c'est le mot
02:11:08de la fin, Adrien Clouet. Merci infiniment. Vous êtes
02:11:10député LFI de Haute-Garonne. Merci d'avoir
02:11:12accepté notre invitation sur CNews Europe.
02:11:188h27 sur CNews, de retour
02:11:20dans votre matinale, à la une de votre
02:11:22journal, cette course contre la montre pour
02:11:24empêcher une escalade dramatique
02:11:26au Proche-Orient. Les Etats-Unis se disent
02:11:28engagés 24h sur 24 sur ce
02:11:30dossier après une réunion de crise à la Maison-Blanche.
02:11:32Le chef du commandement
02:11:34militaire américain au Moyen-Orient a été
02:11:36dépêché en Israël pour évaluer
02:11:38la situation. La crainte de tous aujourd'hui,
02:11:40c'est la riposte de l'Iran et de ses
02:11:42alliés après la mort la semaine dernière du
02:11:44chef du Hamas.
02:11:46En plein J.O., le Grand Palais ainsi qu'une
02:11:48quarantaine d'autres musées en France ont été victimes
02:11:50d'une attaque par range-songiciel ce
02:11:52week-end. C'est ce qu'on a appris de sources policières.
02:11:54L'objectif des cybercriminels,
02:11:56extorquer des fonds. Comment
02:11:58ça fonctionne ? Nous serons avec Céline Millet
02:12:00d'experts en cybersécurité dans quelques instants
02:12:02pour tout comprendre.
02:12:04Avec ces températures caniculaires
02:12:06et le risque élevé d'incendie, la France est-elle capable
02:12:08d'affronter les flammes ? Le doute est permis
02:12:10au vu de l'état de notre flotte de Canadaires.
02:12:12On manque d'appareils disponibles selon le
02:12:14syndicat national du personnel de l'avion civil
02:12:16et on vous en parle dans ce journal.
02:12:18A Paris, c'est la fête
02:12:20pour les JO, mais en région,
02:12:22un petit peu moins. Dans les stations balnéaires,
02:12:24l'heure est plutôt farniente et reportage
02:12:26au Pulligan en Loire-Atlantique
02:12:28à suivre.
02:12:32Mais tout d'abord, les Etats-Unis font
02:12:34jour et nuit pour empêcher une guerre au Proche-Orient.
02:12:36Ce sont les mots du secrétaire d'Etat
02:12:38américain Anthony Blinken.
02:12:40Des mots prononcés à l'issue d'une réunion d'urgence
02:12:42à la Maison-Blanche sur la menace iranienne.
02:12:44L'escalade n'est dans l'intérêt de
02:12:46personne, selon le chef de la diplomatie américaine.
02:12:48On l'écoute.
02:12:50Nous sommes engagés
02:12:52dans une diplomatie intense,
02:12:54pratiquement 24h sur 24,
02:12:56avec un message très simple.
02:12:58Toutes les parties doivent s'abstenir de toute escalade.
02:13:02Toutes les parties doivent
02:13:04prendre des mesures pour apaiser les tensions.
02:13:08L'escalade n'est dans l'intérêt de personne.
02:13:10Elle ne fera qu'aggraver les conflits,
02:13:12la violence et l'insécurité.
02:13:16Évidemment, c'est la crainte
02:13:18d'une guerre totale qui enfle dans la région.
02:13:20L'armée israélienne et les Etats-Unis se préparent
02:13:22à une riposte de l'Iran et de ses alliés.
02:13:24Mais le pays est-il en capacité
02:13:26de mettre à exécution ses menaces ?
02:13:28Que représente la puissance
02:13:30de son arsenal militaire ?
02:13:34Alors que le monde s'inquiète d'une escalade
02:13:36des tensions dans la région,
02:13:38l'Iran montre les muscles et revendique
02:13:40le droit de punir Israël pour la mort
02:13:42du numéro 1 du Hamas.
02:13:44Il propose la force militaire de la République islamique.
02:13:46L'armée iranienne est divisée
02:13:48en deux groupes. L'armée régulière
02:13:50composée d'environ 415 000 soldats
02:13:52et les gardiens de la révolution islamique
02:13:54qui comptent 300 000 hommes dans leur rang.
02:13:56S'ajoute à cela un arsenal important,
02:13:58l'Iran possède le plus grand
02:14:00nombre de missiles balistiques de la région,
02:14:02suivant les modèles nord-coréens,
02:14:04russes et chinois.
02:14:06L'Iran, grand producteur de drones,
02:14:08fièrement exposé comme ici à la télévision iranienne.
02:14:10Enfin, la principale inquiétude
02:14:12de l'Occident, c'est la capacité
02:14:14nucléaire de la République islamique.
02:14:16Difficile pour les experts
02:14:18de savoir à quel point l'Iran s'approche
02:14:20de la bombe atomique, même si
02:14:22Téhéran prétend des activités pacifiques.
02:14:24L'Agence internationale de l'énergie atomique
02:14:26alerte sur le stock d'uranium
02:14:28enrichi par l'Iran qui dépasse
02:14:30largement le taux autorisé par l'accord
02:14:32sur le nucléaire iranien.
02:14:34Olivier Dartigolle, on a le chef
02:14:36du commandement militaire américain pour le Moyen-Orient
02:14:38qui est arrivé hier en Israël.
02:14:40Pour évaluer la situation,
02:14:42c'est le signe que, justement,
02:14:44cette situation est extrêmement tendue aujourd'hui.
02:14:46Oui, avec un hiatus, comme l'a dit
02:14:48Jérôme Béglé dans son édito 7h50,
02:14:50aucune grande puissance
02:14:52ni acteurs régionaux
02:14:54n'a intérêt à l'embrasement,
02:14:56pour différentes raisons. Mais on voit bien
02:14:58que le déplacement du responsable
02:15:00des troupes militaires
02:15:02sur le secteur américain
02:15:04n'est pas un bon signal.
02:15:06Une fois qu'il s'est déplacé,
02:15:08c'était à quelques heures
02:15:10de la riposte de l'Iran
02:15:12après l'attaque sur l'ambassade
02:15:14en Syrie.
02:15:16Et on sent bien que tout
02:15:18se met en place aujourd'hui
02:15:20pour une séquence
02:15:22dure d'affrontements.
02:15:24Alors, nous verrons
02:15:26le calendrier, sous quelle forme.
02:15:28Bien sûr, la diplomatie
02:15:30s'active aujourd'hui à tous les niveaux
02:15:32pour essayer de trouver
02:15:34une issue qui ne soit pas
02:15:36une issue militaire et armée.
02:15:38Mais donc, on sent bien
02:15:40que nous sommes là sur un chemin de crête.
02:15:42Retour en France avec cette question.
02:15:44Faut-il bunkeriser nos hôpitaux ?
02:15:46Les agressions dans les services d'urgence
02:15:48sont de plus en plus fréquentes.
02:15:50Dernier événement en date à Bayonne.
02:15:52Deux agressions ultra-violentes en moins de 12h.
02:15:54Alors, on vous a posé cette question.
02:15:56Faut-il renforcer la sécurité dans nos hôpitaux ?
02:15:58Je vous propose d'écouter vos réponses.
02:16:00À un moment donné,
02:16:02le gouvernement va prendre de véritables mesures.
02:16:04Là, on a bien vu,
02:16:06avec les Jeux olympiques à Paris,
02:16:0845 000 bleus, comme par hasard,
02:16:10il n'y a plus de délinquance, il n'y a plus rien.
02:16:12Donc, peut-être qu'à un moment donné, il faut se poser les bonnes questions.
02:16:14Et oui, oui, oui, il faut absolument
02:16:16protéger nos hôpitaux.
02:16:18Personnellement, je dirais oui, il faut renforcer
02:16:20la sécurité des hôpitaux, car le personnel
02:16:22est à bout de souffle, souffre de cette délinquance.
02:16:24Mais avec du recul,
02:16:26on en vient à bunkeriser
02:16:28tous les lieux.
02:16:30Il faut mettre un policier derrière chaque bâtiment.
02:16:32Il y a ce processus de décivilisation.
02:16:34Il faut vraiment faire quelque chose.
02:16:36Moi, je pense qu'il ne faut pas dramatiser.
02:16:38Alors, il a lieu peut-être de le faire dans des grandes villes
02:16:40avec une population un peu plus difficile.
02:16:42Moi, j'y suis allé
02:16:44dernièrement, je n'ai pas rencontré de problème
02:16:46et je n'ai pas vu non plus de problème
02:16:48d'associabilité,
02:16:50de sécurité ou autre.
02:16:52Voilà, pour cette violence qui se développe
02:16:54de plus en plus dans les guichets d'à peu près tous
02:16:56les services publics en ce moment, et certains services
02:16:58d'urgence sont obligés de mettre des caméras,
02:17:00des agents de sécurité. Parfois, il y a même
02:17:02des patrouilles de police dans les couloirs,
02:17:04ce qui est évidemment déplorable.
02:17:06En plein Jeux Olympiques, le Grand Palais, ainsi
02:17:08qu'une quarantaine d'autres musées en France,
02:17:10ont été victimes d'une attaque par ransongiciel
02:17:12ce week-end. C'est ce qu'on a appris
02:17:14de sources policières. Alors, on va essayer de comprendre
02:17:16de quoi il s'agit avec
02:17:18Célime Millet. Bonjour et merci d'être avec nous
02:17:20ce matin. Vous êtes
02:17:22expert en cybersécurité, président de la société
02:17:24Akil. Tout d'abord,
02:17:26est-ce que vous pouvez nous expliquer ce qu'est
02:17:28ransongiciel ?
02:17:30Bonjour, oui.
02:17:32Tout est dans le mot. Ransongiciel,
02:17:34c'est un logiciel
02:17:36qui est là pour vous demander une rançon.
02:17:38C'est la forme de piratage qu'on a vu
02:17:40le plus se développer depuis
02:17:422020 et l'émergence
02:17:44des nouvelles modalités
02:17:46de travail numérique avec le Covid.
02:17:48Pour vous faire une image,
02:17:50c'est comme si un cambrioleur,
02:17:52plutôt que de venir voler
02:17:54quelque chose dans votre maison,
02:17:56rentrait, changeait les serrures
02:17:58et vous demandait de
02:18:00payer une rançon pour vous donner les nouvelles
02:18:02clés d'accès à votre maison. C'est exactement
02:18:04comme ça qu'on fonctionne ces logiciels
02:18:06qui vous mettent en dehors de votre
02:18:08informatique pour vous forcer à payer une rançon.
02:18:10Justement, pour une maison,
02:18:12c'est très clair. On sait que le cambrioleur va
02:18:14rentrer par une porte ou par une fenêtre.
02:18:16Comment ça va se passer pour un
02:18:18ransongiciel ? C'est quoi les failles finalement ?
02:18:20C'est un peu pareil.
02:18:22Dans un système
02:18:24d'information, un système informatique,
02:18:26vous avez beaucoup de portes, vous avez
02:18:28beaucoup de fenêtres. Vous voyez quand
02:18:30on vous dit tout le temps qu'il faut redémarrer
02:18:32votre ordinateur pour faire des mises à jour,
02:18:34ces choses qui sont un peu embêtantes,
02:18:36on a l'impression qu'elles font perdre du temps.
02:18:38En fait, c'est ce qui permet de
02:18:40fermer plein de petites fenêtres
02:18:42qu'on voit émerger.
02:18:44Parce qu'on découvre des failles
02:18:46informatiques tous les jours et
02:18:48on essaie d'aller plus vite
02:18:50que les pirates pour fermer les fenêtres
02:18:52avant qu'ils puissent rentrer.
02:18:54Là, en l'occurrence, comme ça
02:18:56arrive souvent, les pirates ont
02:18:58trouvé un moyen d'entrer, une faille
02:19:00quelque part sur le système d'information.
02:19:02Ça peut être une faille d'origine
02:19:04informatique, ça peut être une faille humaine.
02:19:06Vous savez, ces fameux mails de phishing sur lesquels
02:19:08il ne faut pas cliquer. Aujourd'hui,
02:19:10il n'y a pas de communication là-dessus. En tout cas,
02:19:12ils ont trouvé une manière d'entrer
02:19:14et une fois qu'ils sont rentrés,
02:19:16là, c'est vraiment
02:19:18une bataille assez âpre,
02:19:20assez rude pour réussir d'abord
02:19:22à faire sortir le pirate et
02:19:24ensuite à réparer ce qu'ils ont
02:19:26pu casser pendant qu'ils étaient à l'intérieur.
02:19:28Et justement, comment est-ce qu'il
02:19:30faut réagir quand on est confronté à ça ?
02:19:32Il faut payer ou il y a
02:19:34des moyens de contrer ces
02:19:36cyberattaques ?
02:19:38La consigne
02:19:40gouvernementale en France
02:19:42est globalement de ne pas payer les rançons
02:19:44pour ne pas alimenter
02:19:46cette industrie. C'est une économie
02:19:48du piratage.
02:19:50Ce n'est pas le petit pirate
02:19:52caricatural avec sa capuche
02:19:54dans la cave de ses parents. Ce sont
02:19:56des entreprises
02:19:58de piratage. Et donc, pour ne pas alimenter
02:20:00ce business, on incite
02:20:02fortement à ne pas payer les rançons.
02:20:04Du coup, ça veut dire
02:20:06qu'il faut réussir à trouver un autre
02:20:08moyen de récupérer la main sur son informatique
02:20:10et ça, en fonction
02:20:12de la profondeur de l'attaque, ça peut être un travail
02:20:14qui va s'étaler sur des semaines ou des
02:20:16mois. En l'occurrence, on n'a pas eu de communication
02:20:18encore des musées concernés, donc on ne sait
02:20:20pas quelle est la profondeur de l'attaque.
02:20:22Mais d'abord, on s'isole,
02:20:24on ferme tous les accès avec le monde
02:20:26extérieur pour que le pirate ne puisse
02:20:28plus rien contrôler. Après, on évalue
02:20:30les dégâts
02:20:32et on voit notamment si
02:20:34on a des sauvegardes. Normalement, les
02:20:36bonnes pratiques sont de pouvoir sauvegarder
02:20:38d'anciennes versions de tout ce qu'on a sur
02:20:40l'informatique en entreprise aujourd'hui.
02:20:42Donc, on va espérer que le pirate n'ait pas
02:20:44touché à ses sauvegardes et comme ça, on va
02:20:46aller les chercher pour
02:20:48réinstaller. Mais encore une fois, c'est un
02:20:50travail qui peut prendre des semaines
02:20:52voire dans certains cas, des mois.
02:20:54Ça peut rapporter gros aux cybercriminels.
02:20:56J'imagine que si
02:20:58ce phénomène se développe, c'est justement
02:21:00parce qu'il y a de l'argent à gagner derrière,
02:21:02à voler surtout.
02:21:04De l'argent à gagner,
02:21:06à rançonner,
02:21:08oui,
02:21:10si ça développe, c'est que ça marche
02:21:12bien. C'est une industrie qui vaut plusieurs
02:21:14milliards de dollars
02:21:16aujourd'hui par an dans le monde
02:21:18et on a des chiffres assez intéressants.
02:21:20Une cyberattaque réussie,
02:21:22en général, va avoir
02:21:24une productivité
02:21:26entre deux et huit fois
02:21:28ce qu'elle a coûté au pirate.
02:21:30Donc, n'importe quelle
02:21:32entreprise privée, vous direz, si je
02:21:34peux avoir huit fois la rentabilité
02:21:36d'une action que j'ai menée, bien sûr,
02:21:38j'y vais, je signe.
02:21:40C'est la raison pour laquelle ça se développe.
02:21:42La police parvient à remonter
02:21:44aux cybercriminels ou c'est trop compliqué aujourd'hui ?
02:21:48C'est assez rare.
02:21:50Ces groupes organisés, déjà, souvent,
02:21:52ne sont pas basés en France.
02:21:54Ils sont dans d'autres pays. En général,
02:21:56ils choisissent des pays où ils vont
02:21:58sciemment savoir qu'il est difficile
02:22:00de remonter jusqu'à eux.
02:22:02Et donc, du coup,
02:22:04il y a certaines techniques
02:22:06qui permettent d'essayer de retrouver des traces,
02:22:08mais quand c'est des groupes vraiment très organisés,
02:22:10basés à l'étranger, qui sont éclatés,
02:22:12en plus, souvent, c'est assez tentaculaire comme organisation,
02:22:14c'est difficile. Il y a eu un coup
02:22:16d'éclat il y a quelques mois où
02:22:18une opération internationale menée par le FBI
02:22:20a pu fortement
02:22:22entamer un très grand réseau
02:22:24international de piratage.
02:22:26Ça a été un long travail de longue haleine,
02:22:28une collaboration de plusieurs dizaines d'États,
02:22:30et malgré tout, quelques semaines
02:22:32après, on a vu déjà renaître de ses cendres
02:22:34ce groupe de criminels.
02:22:36Il est vrai qu'aujourd'hui, la partie enquête, investigation
02:22:38et suite judiciaire
02:22:40est malheureusement très difficile à conjurer.
02:22:42Une toute dernière question, est-ce qu'il y a
02:22:44une façon de se prémunir contre ces attaques ?
02:22:48Oui, on peut réduire au maximum
02:22:50le risque en suivant les
02:22:52bonnes pratiques de l'informatique, ce que je vous disais,
02:22:54c'est-à-dire que les administrateurs des systèmes
02:22:56doivent les maintenir
02:22:58à jour, doivent
02:23:00fermer tout ce qui n'a pas besoin
02:23:02d'être ouvert, je reviens à cette métaphore des fenêtres,
02:23:04on essaye de faire en sorte que
02:23:06ne soit ouverte vers l'extérieur
02:23:08que les portes et les fenêtres qui sont indispensables.
02:23:10On forme les gens,
02:23:12on sensibilise pour éviter l'erreur humaine
02:23:14qui très souvent est impliquée dans le processus.
02:23:16Ça c'est
02:23:18éviter que l'attaque
02:23:20se produise,
02:23:22ça demande du temps, ça demande de l'argent, ça demande
02:23:24de la compétence, et puis
02:23:26ce qu'on prône et ce qu'on préconise de plus
02:23:28c'est de se dire aussi, soyez conscients
02:23:30qu'il est très probable que ça arrive.
02:23:32On se prépare également à
02:23:34subir la cyberattaque, mieux la traverser,
02:23:36ce qu'on appelle la gestion de crise, pour pouvoir
02:23:38être plus rapide, plus efficace,
02:23:40plus prompt
02:23:42dans la réponse qu'on va y apporter.
02:23:44Un fait intéressant, vous notez
02:23:46que la cyberattaque s'est produite dans la nuit de samedi
02:23:48à dimanche, c'est très très
02:23:50souvent le cas, parce que les pirates du coup savent
02:23:52que jusqu'à lundi matin
02:23:54ils ne seront pas détectés, parce qu'il n'y a personne
02:23:56potentiellement dans les équipes informatiques
02:23:58pour surveiller ce qui se passe dans les samedis à dimanche
02:24:00et donc on perd du temps
02:24:02à ce moment-là, et donc c'est sur tout ça
02:24:04qu'on travaille. Comment est-ce qu'on fait
02:24:06si l'attaque survient pour pouvoir la détecter
02:24:08au plus vite, même la nuit,
02:24:10même le week-end, pour pouvoir
02:24:12rapidement couper les branches,
02:24:14isoler les systèmes, sauver le plus
02:24:16possible. Les bonnes pratiques
02:24:18existent, encore une fois c'est des moyens
02:24:20de la compétence qu'il faut mettre. Merci, merci
02:24:22beaucoup pour votre clarté, votre
02:24:24précision, c'était très pédagogique,
02:24:26on a tout compris. Céline Millet, je le rappelle, vous êtes
02:24:28experte en cybersécurité et président de la société
02:24:30à Kiel. Alors que
02:24:32justement, Paris s'enflamme pour les Jeux
02:24:34Olympiques, ce n'est pas forcément le cas dans
02:24:36le reste du pays. Déjà, parce que la plupart
02:24:38des compétitions sont centralisées dans les grandes
02:24:40villes, et puis aussi parce que beaucoup de
02:24:42Français en ce moment ont la tête aux vacances marines.
02:24:44Oui, ils préfèrent la plage plutôt que les épreuves
02:24:46sportives, c'est ce qu'a constaté
02:24:48Mickaël Chaillou au Pouliguin en Loire-Atlantique.
02:24:50A l'extrémité
02:24:52de la baie de la Bôle, le port
02:24:54du Pouliguin et sa plage
02:24:56où le sport préféré, c'est la
02:24:58bronzette baignade, une discipline
02:25:00non retenue pour les JO de
02:25:02Paris 2024. Difficile
02:25:04de trouver un bar qui diffuse des compétitions
02:25:06pour une question de droits
02:25:08payants, mais pas que. Eh bien, écoutez,
02:25:10ici au Pouliguin, on a la chance d'avoir un très beau
02:25:12temps en ce moment, et en plus, vous voyez,
02:25:14le plus beau spectacle est juste en face de vous,
02:25:16c'est l'océan Atlantique. En période
02:25:18de vacances, on se promène,
02:25:20on va au resto, on va se baigner,
02:25:22les JO,
02:25:24ça passe après.
02:25:26Le légendaire pendwick de Tabarly mouille
02:25:28à l'entrée du Chenal. Dans cette ville
02:25:30baignée par l'Atlantique, les habitants
02:25:32un peu râleurs ont quelques reproches
02:25:34à faire aux Jeux Olympiques. Aux JO,
02:25:36on ne voit pas beaucoup de voiles,
02:25:38ce qui est intéressant quand on habite
02:25:40le bord de mer.
02:25:42C'est un peu dommage.
02:25:44En province, on ne ressent pas du tout l'ambiance
02:25:46parisienne, on a vraiment l'impression
02:25:48qu'il n'y a que Paris
02:25:50de concerné. C'est vrai qu'il y a certains
02:25:52sites en province, mais ils sont rares,
02:25:54et on est vraiment mis
02:25:56à côté du reste des JO.
02:25:58En Pays de Loire, seul le stade de la
02:26:00Beaujoire à Nantes accueille 8 matchs de foot
02:26:02et une fan zone est installée en centre-ville.
02:26:0480 kilomètres plus loin,
02:26:06au Pouliguin, la seule
02:26:08médaille d'or qui vaille, c'est celle du
02:26:10plus beau bronzage.
02:26:13Alors moi, si je n'avais pas été au travail
02:26:15ces matins-là, j'aurais bien été en Bretagne.
02:26:17Ça a l'air très sympa, très beau en ce moment.
02:26:19J'aurais bien été bronzé au bord de l'eau.
02:26:21Mais je crois qu'il y en a une ici, sur ce plateau,
02:26:23qui est très contente d'être à Paris et de profiter
02:26:25des Jeux Olympiques, c'est vous Alexandra.
02:26:27Je suis la nouvelle porte-parole des Jeux Olympiques.
02:26:29C'est incroyable, vous n'arrêtez pas, même dans la rédaction, toute la journée.
02:26:31Non mais en plus, c'est vrai.
02:26:33Je ne portais pas de téléspectateur.
02:26:35On avait tout simplement peur de ces JO,
02:26:37en se disant, ça va être une catastrophe,
02:26:39il y aura de l'insécurité, etc.
02:26:41Au final, on retrouve une ferveur absolument formidable.
02:26:44Les épreuves sont fantastiques.
02:26:46Les athlètes sont fantastiques.
02:26:48On retrouve une ambiance dans les rues de la capitale
02:26:50qu'on n'a pas eue depuis environ une dizaine d'années.
02:26:53La sécurité est présente.
02:26:55Vraiment, on n'a pas peur. Il n'y a pas d'insécurité.
02:26:57Il y a la police partout.
02:26:59Donc vraiment, c'est un beau moment.
02:27:01Et je ne regrette pas d'être restée pendant ces JO.
02:27:03Et je vous conseille d'aller voir des épreuves
02:27:05si vous en avez la possibilité.
02:27:07Parce que ça vaut vraiment le coup.
02:27:10Salut à tous ceux qui sont partis.
02:27:12Moi, les sportifs, bien sûr.
02:27:16Vous parlez de la sécurité à Paris.
02:27:18Jusqu'à 45 000 policiers et gendarmes
02:27:20sont mobilisés durant cette compétition.
02:27:24Après 10 jours depuis le début de la compétition,
02:27:27les chiffres sont plutôt satisfaisants.
02:27:29Mais quelques délinquants passent toujours entre les mailles du filet.
02:27:32Ces délinquants s'en prennent à des spectateurs,
02:27:34mais aussi des athlètes, vols de téléphone,
02:27:36de bijoux et même de pneus de vélo.
02:27:38C'est ce qu'a raconté notre journaliste Régine Delfour.
02:27:41Si Gérald Darmanin a salué la baisse de la délinquance
02:27:44depuis le début des JO,
02:27:46car à Paris et dans la Petite Couronne,
02:27:48les vols avec violence ont diminué de 24%.
02:27:51Certains voleurs arrivent tout de même
02:27:53à passer au travers des mailles du filet.
02:27:55Nous avons eu la confirmation de plusieurs plaintes.
02:27:58Des vols assez insolites.
02:28:00Les journalistes qui sont en nombre
02:28:02pour cet événement mondial sont pris pour cible.
02:28:05Un photographe de presse américain
02:28:08s'est fait dérober un de ses appareils photo
02:28:11alors qu'il était en tribune presse.
02:28:13Les sportives sont également victimes.
02:28:16Au village olympique, le 29 juillet,
02:28:19l'entraîneur de l'équipe Slovaque de cyclisme
02:28:22a porté plainte pour le vol de 10 pneus
02:28:24et d'un gonfleur de pneus.
02:28:26Le matériel était rangé dans un casier,
02:28:29un casier qui n'était pas fermé
02:28:31puisqu'il était accessible aux autres équipes des JO.
02:28:35Un entraîneur de l'équipe de France de basket
02:28:38a déclaré le 30 juillet le vol de sa tablette.
02:28:41Le problème, c'est que dans sa tablette,
02:28:43il y avait des données tactiques.
02:28:45Le vol a été commis dans la zone
02:28:47qui est réservée aux athlètes ou aux personnes accréditées.
02:28:50C'est une zone hautement surveillée.
02:28:53La tablette a été retrouvée le lendemain
02:28:55près de Lille, dans un camping.
02:28:57C'est un homme de 68 ans qui a été interpellé.
02:29:00Il a déclaré qu'il avait besoin
02:29:02d'un souvenir des JO.
02:29:04Un souvenir qui va lui coûter un peu cher
02:29:07puisqu'il fait l'objet d'une ordonnance pénale de 400 euros.
02:29:12Avec les températures caniculaires
02:29:14qui surviennent ces derniers jours,
02:29:16les autorités craignent de nouveaux départs de feu
02:29:18à l'instar de l'été 2002
02:29:20où 70 000 hectares ont été ravagés en France.
02:29:22Deux ans plus tard,
02:29:24sommes-nous capables d'affronter de nouveaux feux ?
02:29:26Les inquiétudes persistent sur l'état des Canadaires.
02:29:29Maintenance insuffisante, vieillissement des appareils,
02:29:31le renouvellement de la flotte aérienne
02:29:33ne pourra pas intervenir avant plusieurs années.
02:29:35On fait le point avec Mathilde Ibanez
02:29:37et Tancrède Guillotel.
02:29:40En pleine saison des feux de forêt,
02:29:42les pompiers sont à pied d'oeuvre
02:29:44pour éviter le moindre incendie.
02:29:46Si le dispositif humain est conséquent,
02:29:48niveau matériel, c'est une autre histoire.
02:29:50Sur les 12 Canadaires, seulement 5 sont utilisables.
02:29:53Les autres sont jugés trop vétustes et dangereux.
02:29:57Nous avons atteint un niveau record
02:29:59de 0 à 2 Canadaires disponibles début juin.
02:30:02D'année en année, le taux de disponibilité diminue.
02:30:06Effectivement, les avions sont âgés,
02:30:08mais c'est essentiellement dû
02:30:10à des problèmes de maintenance
02:30:12liés à des manques d'effectifs
02:30:14chez notre mainteneur.
02:30:16En 2022, près de 72 hectares
02:30:18ont été ravagés par des incendies en France
02:30:21dans une cinquantaine de départements.
02:30:23Une situation inédite.
02:30:25Emmanuel Macron avait annoncé
02:30:27l'augmentation des moyens matériels pour 2027.
02:30:30Nous en avons 12 aujourd'hui.
02:30:33Nous allons investir massivement
02:30:35pour que d'ici la fin du quinquennat,
02:30:37ces 12 soient remplacés
02:30:39et que leur nombre soit porté jusqu'à 16.
02:30:41Pourtant, pour Benoît Kenpoir,
02:30:43cette promesse est difficilement réalisable.
02:30:45Il devrait y avoir la concrétisation
02:30:47d'une commande de 2 nouveaux Canadaires,
02:30:50les DHT 515,
02:30:52mais qui n'arriveront certainement pas avant 2030.
02:30:55Pour le renouvellement intégral de la flotte,
02:30:58il faudra être très patient
02:31:00puisque les capacités de production seront lentes.
02:31:03La majorité de la flotte date de 1995
02:31:06et aurait dû être changée
02:31:08après 25 ans minimum de service.
02:31:10Une situation critique
02:31:12qui avait conduit début juin
02:31:14le personnel de la sécurité civile
02:31:16à exercer leur droit de retrait.
02:31:18Les employés de la société
02:31:20et en charge de la maintenance des appareils
02:31:22s'étaient également mis en grève.
02:31:25Benjamin, vous aviez justement un chiffre
02:31:27à nous donner sur le prix de ces Canadaires.
02:31:29Oui, un Canadair coûte 65 millions d'euros.
02:31:31C'est-à-dire que si le Président
02:31:33veut les remplacer,
02:31:35les 12 plus en acheter 4 autres,
02:31:37ça fait plus de 1 milliard d'euros d'achats d'avions.
02:31:39Le problème, c'est que ça a été décidé, annoncé
02:31:42en 2022
02:31:44et que les avions n'ont toujours pas été commandés.
02:31:46Et la commande de Canadaires
02:31:48prend énormément de temps.
02:31:50La flotte mondiale, c'est 160 dans le monde actuellement
02:31:52et les fabricants à Vilande
02:31:54ne les construisent pas à la demande
02:31:56aussi simplement qu'une Twingo.
02:31:58Et le problème, c'est que les risques d'incendie
02:32:00et la canicule n'attendent pas.
02:32:02Les Pyrénées-Orientales sont en vigilance orange
02:32:04à la canicule, Alexandra.
02:32:06À partir de ce midi, on en parle avec vous,
02:32:08les températures s'annoncent particulièrement élevées,
02:32:10y compris la nuit.
02:32:12Oui, en effet, on parle d'une petite canicule
02:32:14sur les Pyrénées-Orientales,
02:32:16avec des températures qui vont de nouveau s'envoler.
02:32:18À l'échelle nationale, il fera quand même moins chaud
02:32:20que la semaine dernière.
02:32:22On a eu vraiment de fortes chaleurs,
02:32:24notamment sur le bassin parisien
02:32:26ou encore entre la Bourgogne et la Franche-Comté.
02:32:28La chaleur se cantonne vraiment à l'arc méditerranéen
02:32:30et donc plus particulièrement aux Pyrénées-Orientales.
02:32:32Alors pourquoi ce département a-t-il été placé
02:32:34en vigilance canicule ?
02:32:36Tout simplement parce que nous allons avoir de la chaleur
02:32:38la journée, mais également la nuit.
02:32:40C'est vraiment le principe d'une canicule,
02:32:42chaleur étouffante la journée.
02:32:44Et la nuit, les températures ne descendent pas
02:32:46en dessous d'un certain seuil.
02:32:48Il fait actuellement 25-26 degrés
02:32:50dans les rues de Perpignan,
02:32:52et donc on parle bel et bien d'un épisode caniculaire.
02:32:54Chaleur qui devrait d'ailleurs se maintenir
02:32:56au moins jusqu'à vendredi.
02:32:58D'ailleurs, on attend un pic de chaleur
02:33:00qui a priori pourrait être assez exceptionnel
02:33:02ce week-end. Bref, préparez-vous
02:33:04à avoir chaud. Il fait chaud sur l'arc méditerranéen.
02:33:06On attend 34 degrés à Marseille,
02:33:08mais la chaleur qui remonte également
02:33:10en direction de Lyon, où l'on attend
02:33:1234 degrés cet après-midi
02:33:14dans les rues de Lyon. C'est parfois un petit peu
02:33:16effrayant par rapport à la ville de Marseille,
02:33:18où l'on respire un peu mieux avec le vent et avec la mer.
02:33:20Et on souhaite évidemment bonne chance
02:33:22à nos amis des Pyrénées-Orientales qui nous regardent ce matin.
02:33:24On va partir du côté de la Corse à présent.
02:33:26Le parquet national antiterroriste
02:33:28ouvre une enquête après l'irruption de trois hommes
02:33:30lors d'un rassemblement d'indépendantistes dimanche.
02:33:32Le commando s'est revendiqué du mouvement clandestin
02:33:34le Front de Libération Nationale de la Corse,
02:33:36le FLNC.
02:33:38Oui, l'un d'eux est revenu sur les résultats
02:33:40aux législatives et le score
02:33:42historiquement haut du RN sur l'île
02:33:44les précisions de notre correspondante en Corse,
02:33:46Cristina Luzzi.
02:33:48Un commando de trois personnes
02:33:50encagoulées et armées se revendiquant
02:33:52du FLNC a fait irruption
02:33:54lors d'un rassemblement
02:33:56indépendantiste à Corte.
02:33:58L'un des hommes a lu un texte de quatre pages
02:34:00la voix masquée par un système audio
02:34:02où il a notamment évoqué
02:34:04les échéances politiques récentes
02:34:06et le score historiquement haut
02:34:08du RN aux dernières élections
02:34:10législatives sur l'île.
02:34:12Le FLNC a également dit
02:34:14faire du refus des droites extrêmes
02:34:16l'une de ses priorités, précisant
02:34:18je cite, qu'elles soient françaises
02:34:20ou qu'elles se drapent dans le drapeau
02:34:22à tête de mort, l'extrême droite reste
02:34:24une gangrène pour le peuple corse.
02:34:26Cette déclaration fait référence
02:34:28à la création récente du parti
02:34:30Mossabaladine, un mouvement politique
02:34:32autonomiste qui entend lutter
02:34:34contre le jacobinisme, le wauquisme
02:34:36et l'islamisme. Le texte
02:34:38du commando assurait enfin
02:34:40que le combat politique entamait une phase
02:34:42essentielle à travers la demande
02:34:44d'inscription de la Corse sur la liste des territoires
02:34:46non autonomes à décoloniser.
02:34:48Au lendemain de cette irruption
02:34:50inattendue, le parquet national
02:34:52antiterroriste a confirmé ce lundi
02:34:54avoir ouvert une enquête pour
02:34:56Association de malfaiteurs terroristes.
02:34:58Allez, on va finir
02:35:00avec les sports à présent,
02:35:02les JO. Oui, l'équipe
02:35:04de France qui ajoute deux médailles
02:35:06à son palmarès cette nuit avec les épreuves
02:35:08de sport en Polynésie
02:35:10française, le prodige français.
02:35:12Colivaste a décroché la médaille d'or face à
02:35:14l'Australien Jack Robinson, il s'est imposé
02:35:16seulement quelques minutes après le bronze
02:35:18remporté par Johan Defey.
02:35:20C'est la première fois dans l'histoire que les bleus sont médaillés
02:35:22dans cette discipline. Elles surfent
02:35:24sur l'actualité comme les médaillés
02:35:26d'or français en Polynésie française.
02:35:28Je pensais qu'il y avait un jingle, c'est pour ça que
02:35:30je vous ai vu reprendre à la suite
02:35:32magistralement parce que vous êtes
02:35:34une grande professionnelle. Marine, merci
02:35:36beaucoup. On arrive à la fin de cette émission,
02:35:38c'est pour ça que je la complimente, ma chère Marine, que je retrouve encore
02:35:40demain pour une nouvelle matinale
02:35:42avec Benjamin Cuc, avec
02:35:44alors peut-être pas Olivier d'Artigolle, je ne sais pas encore,
02:35:46ce sera jeudi, on se retrouve jeudi.
02:35:48Vous avez le droit
02:35:50de temps en temps, même si je suis un peu jaloux,
02:35:52mais je vous l'accorde pour demain matin.
02:35:54Alexandra Blanc, bien évidemment.
02:35:56On vous embrasse tous. A demain,
02:35:58dans quelques instants, l'heure des pros.
02:36:00L'heure des pros, ce matin, c'est avec Thierry Cabane, peut-être ?
02:36:02Oui, c'est avec Thierry Cabane. Merci beaucoup.
02:36:04A tout de suite. Retrouvez Thierry Cabane dans un instant.

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