Cyclisme - Paris 2024 - Sébastien Vigier : "Hâte pas forcément... mais il faut aller chercher la médaille"
Sébastien Vigier fait partie de l’équipe de France de vitesse, qui représente chez les hommes la vraie possibilité de médaille. Aux JO de Tokyo il y a trois ans, le jeune Francilien avait ramené une médaille de bronze, avec Rayan Hélal et Florian Grengbo. C’est le même trio qui sera aligné à Paris. Entretemps les trois hommes ont été médaillés d’argent aux Mondiaux 2021, puis en bronze, deux ans plus tard. Et, en janvier aux Europe, ils ont fini deuxièmes. Des trois, Vigier a le palmarès individuel le plus fourni, avec trois titres européens en vitesse ou keirin. A Paris, il disputera aussi ces épreuves.
Category
🥇
SportTranscription
00:00Hâte, je suis prêt mais j'aime bien profiter de chaque jour de préparation donc hâte pas
00:09forcément mais je suis impatient de voir ce que ça donne, je profite de chaque instant de la
00:19prépa, on a bien bossé à Roubaix, on a pris beaucoup de marques, j'ai pris plaisir aussi,
00:24c'est le plus important et physiquement je me sens bien, ça fait très longtemps que je ne me
00:28suis pas senti aussi bien donc on verra ce que ça donne. Ce serait quoi un bilan positif pour vous
00:32à la fin de la semaine de pistes ? Pas forcément une médaille, si je repars sans médaille je serai
00:37forcément déçu, après l'objectif c'est vraiment de ne pas avoir de regrets, si je ressors sans
00:45médaille sans regrets en ayant été le plus fort que j'ai jamais été, ça sera comme ça quoi mais
00:50c'est ça l'objectif. La meilleure carte, c'est la vitesse par équipe ? Oui forcément c'est la
00:57vitesse par équipe, après cette année par rapport aux dernières éditions il y a quand même une
01:00densité qui s'est vachement resserrée, là au Tokyo on était vraiment 4 à jouer la médaille,
01:06là on va être 6 avec les chinois et les japonais en plus donc ça va pas être facile mais à Tokyo
01:13c'était pas facile, en finale on était donné outsider, on n'était pas donné favori pour une
01:19médaille de bronze face aux australiens, on a quand même réussi à aller chercher donc je pense
01:23qu'on est aussi très fort dans cette configuration là et puis je pense clairement que c'est jouable,
01:28après en indives je pense que sur le kérin aussi c'était très ouvert, il y a moyen de bien faire.
01:35Qu'est ce qui a changé entre Tokyo et aujourd'hui dans l'organisation de cette vitesse par équipe ?
01:42Dans la vitesse par équipe on n'a même pas grand chose parce qu'on a les mêmes personnes,
01:47après on a beaucoup tourné sur cette olympiade, on a eu aussi quelques contre temps, Flo qui s'est
01:54fait les diamants croisés, qui a eu une longue blessure pendant les monts de 50 ans, on n'a pas
01:59pu courir avec lui, on a dû tourner aussi cette année sur les compétitions donc on n'a pas
02:08couru autant qu'on aurait aimé sur cette olympiade, après avant Tokyo c'était
02:14une première course tous les trois donc ça s'était très bien passé donc je pense qu'on n'a pas
02:18besoin forcément d'avoir autant de courses dans les jambes ensemble, on se connaît parfaitement.
02:22C'est quoi finalement le sentiment qui anime aujourd'hui ? Parce qu'on est à Paris 2024,
02:29on est sur votre volley d'homme, c'est quoi le sentiment qui anime ?
02:34Le sentiment c'est la motivation, on voit les autres disciplines, les autres sports qui
02:41font vraiment des trucs de dingue, le nombre de médailles qu'on a en trois jours c'est un truc
02:46de fou donc on se dit un petit peu qu'il faut qu'on participe à ce mouvement-là, qu'il faut
02:52réussir en fait, on est à la maison, ça fait 4 ans mais même plus qu'on travaille pour ça,
02:57le sport français est en ordre de bataille depuis plus de 4 ans pour cet objectif donc
03:01il faut aller chercher la médaille, on est très motivés.