Les Français étaient en petite finale de vitesse par équipe des Jeux olympiques de Paris 2024 face aux redoutables australiens. Malgré un très gros départ, les tricolores n'ont pas pu résister à leurs adversaires. Sur la ligne d'arrivée Florian Grengbo, Sébastien Vigier et Rayan Helal ont concédé + 0,396" à Matthew Glaetzer, Leigh Hoffman et Matthew Richardson. Les Français finissent donc 4e. Pour la première fois depuis l'introduction de la vitesse par équipes aux Jeux olympiques (en 2000), l'Équipe de France masculine ne termine pas sur le podium... malgré un record de France. A l'arrivée, le sélectionneur Grégory Baugé avait des sentiments mitigés.
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00:00Quel qu'il soit, et encore plus sur les Jeux olympiques, pour un match 3-4, il y a frustration,
00:11mais ils ont tout donné.
00:13L'équipe de France, vitesse par équipe, n'a jamais été aussi vite.
00:16Et puis vous l'avez vu, les Australiens, ils ont été encore plus vides que nous.
00:20Il n'y avait pas photo, il n'y avait pas photo, mais oui, c'est clair que chez nous,
00:26dans notre vélodrome, c'est triste de perdre une finale, mais ce n'est pas fini.
00:33Mais en tout cas, il y a de la frustration.
00:35Et dans le déroulé des trois relais, on a vu que Florian prenait un très très gros
00:40départ.
00:41C'était ce qui était établi ?
00:44Oui, par rapport à hier, on a voulu changer quelques petites choses.
00:50On avait confiance.
00:53On a vu que finalement, on allait sur la finale 3-4.
00:57On a remodifié avec l'ensemble de l'équipe.
01:01On a été plus vite, mais il n'y a pas la médaille au bout.
01:04Qu'est-ce que vous avez modifié ?
01:06Des choses tactiques, comme toutes les équipes font.
01:09La France a toujours été sur le podium en vitesse par équipe au JO.
01:14Qu'est-ce qui fait que la France s'éloigne de ce sommet de la hiérarchie ?
01:19Je ne sais pas.
01:20On va peut-être poser la question aux responsables.
01:24Nous, on est là pour les entraîner, les soutenir.
01:27Ils étaient prêts.
01:28Mais vous avez vu, l'équipe de France n'a jamais fait de moins de 42, ils ont été
01:35très vite.
01:36Ils étaient plus forts que nous, tout simplement.
01:38A Rio, vous étiez presque déçus de faire bronze ?
01:41Non, à Rio, on était satisfaits.
01:46Avec tout ce qui s'était passé, ça n'a rien à voir.
01:50Les mecs, ils sont forcément déçus devant leur public, leur famille.
01:56Ça ne nous est pas arrivé.
02:01Il va falloir se remobiliser.
02:04Il y a les épreuves individuelles qui commencent à partir de demain.
02:07Qu'est-ce qu'on peut attendre pour les épreuves individuelles, maintenant ?
02:11Les épreuves individuelles, chez les filles, on a des ambitions très élevées.
02:15Chez les hommes, il va falloir donner le maximum d'eux-mêmes.
02:21Vous l'avez vu dans les bilans de l'année dernière, même cette année, c'est difficile
02:28de croire au-dessus.
02:29Mais bon, ils sont chez eux, il y a un public, même s'ils sont timides.
02:32On espère qu'à partir de demain, on verra la différence.
02:35Ils vont donner le meilleur d'eux-mêmes.
02:39Il y a des ambitions forcément un peu plus élevées chez les femmes que chez les hommes.
02:43Mais ils sont là pour tout donner, ils sont prêts.
02:45Ils vont essayer de se faire plaisir.
02:48En termes de matériel, vous êtes parti avec le vélo qui était développé pour Tokyo.
02:53Vous n'avez pas choisi le P24.
02:54Est-ce que c'est un petit handicap par rapport à la concurrence ?
02:57Non, les coureurs ont fait ce choix-là, en accord avec la fédération.
03:02Après, on est encore à chevaux.
03:07Il y a de la frustration.
03:09Mais vraiment, ils ont été très vite.
03:14Il est plus fort que nous.
03:15Il est plus fort que nous.
03:16Après, on peut tout parler de matériel, on peut parler de pas mal de choses.
03:20Mais en tout cas, nous, on est quand même fiers d'eux.
03:24Parce que c'est vrai que quand on a vu forcément le premier tour, on va dire que ça tanguait
03:30un peu.
03:31Mais ils se sont mobilisés avec nous.
03:33Ils ont livré une belle bataille.
03:34Ils ont été, ils avaient confiance.
03:36Ils ont fait le même match quasiment il y a trois ans à Tokyo.
03:41Donc, il y avait de l'envie, de la détermination.
03:43Et puis, malheureusement, ça ne fait pas.
03:47C'était un petit peu mieux.
03:51J'avoue que je m'attendais à plus de… Voilà, on est chez nous normalement.
03:57J'espère que sur les épreuves indives, ça sera différent, ça sera mieux.