Licenciée au VC Pontivy, la cycliste professionnelle de la FDJ-Suez Marie Le Net participe aux Jeux olympiques de Paris 2024 avec le cyclisme sur piste. Elle vise une médaille.
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00:00Bon Marie, ça fait des années qu'on en parle, enfin on y est !
00:06Ouais, enfin on y est, ça c'est sûr, ça fait beaucoup d'années qu'on pense à Paris.
00:13Déjà Tokyo, on l'a fait Tokyo dans le but.
00:17On savait que Paris était juste après, donc on a fait Tokyo en expérience.
00:20Et ensuite, ça fait trois ans qu'on bosse, qu'on bosse, qu'on bosse.
00:24On en a fait des tours de pistes, on en a chier sur le vélo, on a galéré sur le vélo.
00:29Mais voilà, maintenant on y est, on est prêtes et on a juste à en découdre.
00:33Sincèrement, on se rend compte quand même, parce qu'on en a parlé plein de fois depuis des années,
00:37on se rend vraiment compte de l'événement ?
00:41Bien sûr que dans un coin de ma tête je sais que ce sera la course la plus importante de ma vie qui arrive.
00:47Mais j'ai pas envie d'y penser en fait, je reste dans ma bulle, je me suis coupée de tout.
00:51J'ai coupé mon téléphone, coupé mes réseaux, il y a quelqu'un qui s'en occupe.
00:54Depuis pas très longtemps.
00:56En fait, il y a quelqu'un qui s'en occupe pour moi, c'est ma copine qui m'en s'en occupe pour moi.
01:00Je ne vois pas toute l'imulsion qui se passe autour des Jeux.
01:05Et moi je reste dans ma bulle.
01:07Ça a marché pour moi à Tokyo, c'était plus facile parce qu'il y avait le décalage horaire.
01:11Mais je sais que du coup je reste concentrée sur ma course.
01:14Je sais qu'on aura juste à faire ce qu'on sait faire et qu'on sait bien faire.
01:19En soi dit comme ça, c'est facile non ?
01:22Qu'est-ce qui explique votre progression depuis Tokyo en termes de chrono ?
01:29Notre progression je pense s'explique du fait de, une, parce qu'on est hyper soudés.
01:33On se connaît depuis, ce qu'on a dit tout à l'heure, depuis plus de dix ans.
01:38On se connaît par cœur et donc chaque fois qu'il se passe quelque chose pour l'une,
01:42on sait comment réagir et on sait comment adapter tout ça.
01:47Et de deux, c'est qu'on a travaillé plus fort que jamais en fait.
01:51On a développé encore plus l'hypoxie, on a développé tellement de choses en parallèle.
01:57La chaleur, on a augmenté les entraînements spécifiques.
02:01Vraiment on a mis les curseurs à bloc pour justement qu'on soit vraiment au top niveau là.
02:08Et quand on voit les chronos, je pense que la préparation a marché.
02:12Maintenant il n'y a plus qu'à quoi.
02:14Il peut y avoir une grosse surprise.
02:16Comment ?
02:17Il peut y avoir une grosse surprise, on peut être la surprise.
02:19Le vélo, la piste que vous connaissez, ces chronos qui tournent dans l'entraînement.
02:24En tout cas on s'est préparé pour aller chercher la meilleure performance possible.
02:28Alors oui on a envie toujours, quand on prend le départ d'une course,
02:32c'est pour avoir la plus belle médaille autour du cou.
02:34Et là on s'est vraiment entraîné pour donc j'espère que ce sera une bonne surprise.
02:38En tout cas vraiment on s'est préparé pour et avec le public en plus.
02:43D'après ce qu'on en a entendu, c'est un truc de malade.
02:46Donc je pense qu'avec le public derrière nous, on est capable des plus belles choses.