Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 01/08/2024.
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SportTranscription
00:00:00Musique
00:00:14Soyez les bienvenus, très heureux de vous accueillir pour cette équipe du soir spécial J.O.
00:00:19C'est la médaille du jour, l'argent pour Titouan Castric en slalom canoé.
00:00:26Une médaille aujourd'hui, une seule médaille pour Titouan Castric sur cette discipline.
00:00:34C'est la seule médaille du jour, on n'était pas plus habitué depuis le début de ces Jeux Olympiques
00:00:39mais peut-être que demain ce sera absolument une journée extraordinaire.
00:00:42On verra ça dans quelques instants.
00:00:45On va revenir sur tous les événements du jour et se projeter sur la journée folle de demain
00:00:48avec le président aujourd'hui, Hugo Balval.
00:00:51Ça va Hugo ?
00:00:52Ça va très bien, merci et vous ?
00:00:53Super, depuis le début des Jeux Olympiques, celui qui dit que ça ne va pas c'est que...
00:00:57Fantastique, on profite.
00:00:59Alors c'est votre dernière comme président du soir ?
00:01:01Comme dictateur, c'est pour ça que je profite de la place du président.
00:01:04Dictateur jusqu'à la dernière minute.
00:01:07Ça va saigner sur le plateau de l'équipe du soir.
00:01:10Au casting, le fêtard de l'équipe du soir, Hervé Penon.
00:01:15Bonsoir.
00:01:17Ça va Hervé ?
00:01:19C'est un plaisir d'être en votre compagnie, magnifique.
00:01:21Vous êtes deux dans les dictateurs.
00:01:23On est deux.
00:01:25Il n'en connait rien, c'est pour ça.
00:01:29Le classement des dictateurs avec Hervé Penon en fin d'émission.
00:01:32Avec plaisir.
00:01:34On a la chance d'avoir avec nous au casting Thomas Samuth,
00:01:37le mentaliste de l'équipe du soir mais surtout le préparateur mental
00:01:40et de Léon Marchand et de Flo Manoudou
00:01:43qui sont qualifiés pour leur finale demain.
00:01:45Ça va Thomas ?
00:01:47Ça commence à tirer un peu.
00:01:49C'est dur nerveusement.
00:01:51On essaie de profiter de ces moments parce que c'est rare.
00:01:54En même temps, on a envie que ça s'arrête assez rapidement.
00:01:57Je crois que Léon commence à tirer aussi la langue.
00:02:01Pour l'instant, ça se passe bien.
00:02:03On profite de votre présence.
00:02:05On va découvrir avec vous les coulisses de la soirée extraordinaire
00:02:08de Léon Marchand hier avec son doublé.
00:02:10Vous allez nous raconter ça et mieux comprendre le phénomène
00:02:13et la performance inouïe qu'il a réussie hier.
00:02:15Avec nous également une double médaille olympique.
00:02:17C'est notre freerideuse, notre...
00:02:21Freestyleuse.
00:02:23Freestyleuse. Marie Martineau, ça va Marie ?
00:02:25Ça va très bien, monsieur. Bonsoir Thomas.
00:02:27Et une veinarde.
00:02:29Elle a vu la gym avec Simone.
00:02:33Vous allez nous raconter ça Marie dans quelques instants également.
00:02:36Il aurait aimé y être visiblement.
00:02:38Stéphane Ville, Stéphane.
00:02:40Sus au dictateur.
00:02:43Le général.
00:02:45Le général qui était le plus grand des démocrates.
00:02:47Je ne l'oubliais jamais.
00:02:49Ce n'est pas à 76 ans que j'ai inventé une carrière de dictateur.
00:02:53Ah, il connaît son nom.
00:02:55Il connaît son bonhomme.
00:02:57Avec Claire Briconne pour toutes les infos, toutes les images.
00:02:59Comme d'habitude, ça va Claire ?
00:03:01Oui, super, vous aussi ?
00:03:03Franchement, je suis sur un nuage.
00:03:05J'espère que ça dure et qu'on en profite tous ensemble.
00:03:08Le sondage de la soirée.
00:03:10Évidemment, sur le site, l'équipe ou votre application.
00:03:12On y va ensemble normalement.
00:03:14Cette fois-ci, vous allez le voir.
00:03:16Oui, ça marche de mieux en mieux.
00:03:18La télé, l'onglet TV.
00:03:20C'est là que ça commence à buguer normalement.
00:03:22Allez, on y va.
00:03:24On continue à descendre.
00:03:26Et là, on va trouver l'équipe du soir évidemment.
00:03:28L'équipe Connect, vous êtes là.
00:03:30Et donc, l'intitulé du sondage du soir.
00:03:32Qu'attendez-vous le plus demain ?
00:03:34Marchand ou Rineur ?
00:03:36Ah, ça c'est une sacrée question ça.
00:03:38On va choisir un seul événement.
00:03:40Est-ce que ce serait Marchand demain ou Rineur ?
00:03:42Eh bien, vous votez et on découvre le résultat à la fin de l'émission.
00:03:44Donc, le Club France, comme d'habitude,
00:03:46à la Villette.
00:03:48Et c'est France Pirron qui y est pour nous encore ce soir.
00:03:50France, il y a une médaille à fêter aujourd'hui.
00:03:52Il fait toujours aussi chaud là-bas, j'ai l'impression.
00:03:58Une médaille à fêter, mais toujours autant d'ambiance ici.
00:04:00Alors, on a pris un petit peu de hauteur avec Corentin Roland à la caméra.
00:04:04Gros hasard, il y a une soirée d'équipe ce soir.
00:04:06Vous savez, on fête l'opération Demain le Sport.
00:04:08Il y a plein d'invités, il y a plein de monde.
00:04:10Tout le monde est très heureux.
00:04:12Là, on est en train de regarder le surf.
00:04:14Et puis, il y a même plein de sportifs, regardez.
00:04:16On a du paraski avec Arthur Bauché.
00:04:18On a de la natation synchronisée avec Virginie Dedieu.
00:04:20On a de l'athlétisme avec Muriel Hurtis.
00:04:22C'est l'endroit où il faut être.
00:04:24J'en fais tomber mon éventail.
00:04:26On regarde quoi, là ? On passe une bonne soirée, les filles ?
00:04:28On passe une très bonne soirée. Il y a beaucoup d'ambiance.
00:04:30Il y a de la ferveur, il y a de la cohésion.
00:04:32Et on apprécie.
00:04:34Ça devrait être ton sport.
00:04:36J'avais pas encore vu.
00:04:38Par contre, on a vu le kayakiste qui est passé en folie avec le public.
00:04:40C'était énorme.
00:04:42C'est chouette de voir ça pour eux.
00:04:44C'est valorisant, donc c'est sympa.
00:04:46Arthur Bauché, c'est un habitué du Club France.
00:04:48Il est là tous les jours.
00:04:50Tu nous reçois, on est chez toi, j'ai l'impression.
00:04:52D'ailleurs, je sais que dans 5 minutes, il y a un autre sportif qui arrive.
00:04:54Je ne sais pas qui c'est.
00:04:56On vous dévoilera qui c'est tout à l'heure.
00:04:58Je vais rester ici, ça a l'air d'être un spot sympa.
00:05:00Ne bougez surtout pas, je vois très bien où c'est.
00:05:02C'est un sportif qui est consultant chez nos amis de France Télévisions.
00:05:04Et demain, le sport, j'en profite.
00:05:06C'est ce festival du sport.
00:05:08Des réflexions autour du sport chaque année.
00:05:10Prochain événement, ce sera en novembre.
00:05:12Organisé avec nos confrères de France Info et de France Télévisions.
00:05:14Demain, le sport.
00:05:16Troisième édition en novembre prochain.
00:05:18Cette journée avec une médaille.
00:05:20On est à 27.
00:05:22Le tableau des médailles.
00:05:24Vous faites le compte toujours.
00:05:268 médailles d'or, 11 en argent et 8 en bronze.
00:05:28On est à la 3ème place des nations.
00:05:30Les États-Unis sont derrière.
00:05:32Les Américains sont passés devant.
00:05:34Simone Biles l'est fait.
00:05:36L'équipe de France, la France.
00:05:38Troisième nation avec ses 8 médailles d'or.
00:05:40Une médaille.
00:05:42Aujourd'hui, elle était belle.
00:05:44L'argent, il a 19 ans seulement.
00:05:46On va voir sa célébration.
00:05:48Vous me direz si ça sauve la journée de la France.
00:05:50On s'était tellement habitués à énormément de médailles.
00:05:52Mais celle-ci est magnifique.
00:05:54Voici comment il a été fêté au Club France.
00:05:563...
00:05:582...
00:06:001...
00:06:02Merci!
00:06:28...
00:06:56Voilà sa belle médaille d'argent.
00:06:58Kayox Lallum.
00:07:00Il a 19 ans.
00:07:02Il a 20 centièmes seulement du champion olympique.
00:07:04C'était ça.
00:07:06La déception peut-être pour lui.
00:07:08Est-ce que cette médaille efface la déception du jour?
00:07:10Déception du jour?
00:07:12D'avoir qu'une seule médaille.
00:07:14Là, on devient fou.
00:07:16On peut parler de Malanga.
00:07:18Oui.
00:07:20Au JO, il y a aussi des déceptions.
00:07:22J'ai entendu Claudio Nesta tout à l'heure.
00:07:24Le patron de la haute performance en France.
00:07:26Il expliquait qu'à ce jour, il y avait 33 médailles potentielles pour les bleus.
00:07:28Après 5 jours de compétition.
00:07:30On en a 27.
00:07:32Il y a 80% des objectifs qui sont d'ores et déjà réalisés.
00:07:34Ça paraît peut-être faible pour ceux qui ne compètent pas le sport.
00:07:36Mais d'habitude, c'est 50% au JO la France.
00:07:38C'est énorme.
00:07:40On est très au-dessus pour l'instant des prévisions.
00:07:42Même la journée d'aujourd'hui.
00:07:44Il n'y a qu'une médaille.
00:07:46Il y a eu d'autres occasions de briller.
00:07:48C'est énorme.
00:07:50C'est énorme.
00:07:52C'est énorme.
00:07:54Il y a eu d'autres occasions de briller.
00:07:56Il y a eu un match extraordinaire de Félix Lebrun.
00:07:58Une soirée de natation qui est encore mythique.
00:08:00Il y a eu en BMX des grands espoirs pour demain.
00:08:02S'il n'y avait pas eu le report de Lavoie à la Marseille,
00:08:04il y aurait eu une médaille d'or.
00:08:06Il y a un boxeur qui a assuré d'une médaille.
00:08:08On ne sait pas encore le coloris.
00:08:10J'ai une journée dans la même vie.
00:08:12Il y a une grosse déception.
00:08:14La première grosse déception pour le judo.
00:08:16Avec Mano Malonga.
00:08:18On va découvrir les autres déceptions.
00:08:20On écoute Titouan Castric.
00:08:22Notre médaillé d'argent du jour.
00:08:24Au Club France.
00:08:26Je ne vais pas vous cacher.
00:08:28Je vais m'en rappeler pas mal de nuit.
00:08:30Je vais peut-être en faire des cauchemars.
00:08:32Je suis un peu déçu.
00:08:34J'ai une médaille autour du cou.
00:08:36Je pourrais être plus malheureux.
00:08:38Quand je suis monté sur le podium,
00:08:40et qu'il y avait l'hymne italien
00:08:42qui était vraiment interminable.
00:08:44J'avais envie de l'acheter à la flotte.
00:08:46Je commence à avoir peur.
00:08:48Je commence à bien l'apprécier.
00:08:50Un peu trop argenté à mon goût.
00:08:52Mais ça va.
00:08:54Elle est bonne.
00:08:56Il est exceptionnel.
00:08:58Il est frais.
00:09:00C'est un plaisir.
00:09:02On sent le breton.
00:09:04Je vais être un peu plus dur.
00:09:06C'est vrai que ça reste une compétition.
00:09:08Tous les jours,
00:09:10on n'arrêtait pas d'expliquer
00:09:12que c'était formidable.
00:09:14Aujourd'hui, c'est une déception.
00:09:16On ne peut pas dire
00:09:18qu'il n'y a pas eu de déception
00:09:20sur les performances des athlètes français.
00:09:22On attendait les judokas.
00:09:24Je ne dis pas promis à l'or,
00:09:26mais en tout cas,
00:09:28une médaille.
00:09:30Hervé,
00:09:32vous avez recensé
00:09:34les déceptions du jour.
00:09:36On va faire ça.
00:09:38On reste sur l'idée
00:09:40que Hervé a dit des trucs
00:09:42qui ont du sens.
00:09:44J'ai hâte de l'entendre.
00:09:46J'adore Marie.
00:09:48Elle a une auréole.
00:09:50Tu es au centre d'un cercle.
00:09:52Ça ouvre très bien.
00:09:54C'est très magnifique.
00:09:56C'est la championne.
00:09:58On peut les donner.
00:10:00Je vais te rassurer,
00:10:02il n'y en a pas beaucoup.
00:10:04On en a listé trois.
00:10:06Madeleine Malonga a éliminé
00:10:08dès son entrée en judo.
00:10:10Le fleuret par équipe
00:10:12et l'Aviron,
00:10:14la cinquième du deux de couple.
00:10:16C'est ce qu'on voulait mettre en avant.
00:10:18La seule vraie déception,
00:10:20c'est Malonga.
00:10:22L'équipe de France de fleuret
00:10:24n'était pas attendue.
00:10:26C'était l'une des rares équipes
00:10:28qui n'était pas médaillable.
00:10:30C'est pas ridicule.
00:10:32Là, il y a un vrai problème
00:10:34à l'Aviron.
00:10:36Je ne suis pas compétent,
00:10:38mais l'Aviron est à passer.
00:10:40Si on estime
00:10:42que tous les échecs
00:10:44ne fonctionnent pas,
00:10:46il n'y a pas de souci.
00:10:48Il est devenu fou, Hervé ?
00:10:50Je ne sais pas.
00:10:52Tu fais quoi dans la vie, Hervé ?
00:10:54Je suis journaliste.
00:10:56Je suis là pour analyser les choses.
00:10:58Je ne suis pas sportif.
00:11:00Ils sont 17e.
00:11:02Peut-être que tu es passé
00:11:04à côté du fait qu'en BMX,
00:11:06on a trois mecs qui se sont qualifiés.
00:11:08Tu es passé à côté du fait
00:11:10que Picon est en place
00:11:12de faire une 3e médaille
00:11:14sur une 3e Olympia Différent
00:11:16en ayant changé de discipline.
00:11:18C'est juste dingue.
00:11:20Ça devait être aujourd'hui,
00:11:22mais c'est demain.
00:11:24Les demi marchands,
00:11:26les mecs qui nagent,
00:11:28c'est des tueurs.
00:11:30C'est 4e jeu ?
00:11:32Thomas qui est 4e sur 200 m.
00:11:34Une grosse perf aussi.
00:11:36C'est une bonne journée,
00:11:38même si sur le papier,
00:11:40il y a moins d'athlètes
00:11:42à fêter au Club France ce soir.
00:11:44C'est juste une histoire de tempo.
00:11:46Il y a un côté olympique
00:11:48à considérer qu'une journée est réussie
00:11:50quand il y a 4 ou 5 médailles seulement.
00:11:52C'est un peu court comme vision.
00:11:54Je l'ai toujours dit
00:11:56depuis le début des Jeux.
00:11:58J'ai défendu des athlètes
00:12:00qui étaient 4e ou 5e.
00:12:02Thomas, 4e du 200 m d'eau,
00:12:04c'est mieux qu'ils puissent...
00:12:06Il y a l'effet médaille et l'effet
00:12:08bon coup de médaille depuis le début.
00:12:10Est-ce que ça participe ?
00:12:12Sur les quarts de finale de BMX,
00:12:14on ne parlait pas de ça.
00:12:16On parlait de ce qui s'était passé
00:12:18sur des compétitions où on pouvait
00:12:20avoir des médailles.
00:12:22Quand on fait des compétitions
00:12:24de ce niveau-là, on est obligé
00:12:26de juger les athlètes sur les résultats
00:12:28qu'ils peuvent avoir.
00:12:30On peut toujours s'enflammer
00:12:32et on peut être obligé,
00:12:34en tant qu'observateur,
00:12:36de voir ce qui ne se passe pas bien.
00:12:38Ce qui s'est passé en judo,
00:12:40je pense que même les dirigeants
00:12:42se posent des questions,
00:12:44notamment sur la possibilité
00:12:46d'avoir donné à Cheméo
00:12:48de participer aux Jeux.
00:12:50Il y a quand même des interrogations
00:12:52sur ce qui s'est passé.
00:12:54L'aviron qui a explosé,
00:12:56il y avait une possibilité
00:12:58de médaille.
00:13:00On voit que ce qui est bien,
00:13:02même lui à la rigueur,
00:13:04celui qui finit deuxième aujourd'hui,
00:13:06il se dit quelle déception,
00:13:08il avait envie de jeter sa médaille
00:13:10à la flotte.
00:13:12On est obligé aussi de juger
00:13:14l'équipe de France de manière globale,
00:13:16pas simplement sur ce qui a été réussi.
00:13:18Thomas, c'est vrai que cette obsession
00:13:20de la médaille, dans votre travail
00:13:22au quotidien, ça doit être quelque chose,
00:13:24la préparation mentale.
00:13:26On ne voit que la médaille,
00:13:28est-ce que vous avez rêvé
00:13:30à passer au-dessus de ça ?
00:13:32C'est un peu notre conditionnement
00:13:34qui est depuis tout petit
00:13:36orienté sur le résultat.
00:13:38Dès qu'on va à l'école,
00:13:40il faut avoir des bonnes notes.
00:13:42Dans le sport, il faut toujours mieux faire.
00:13:44Même en entreprise, c'est toujours plus.
00:13:46A la fin, c'est aliénant
00:13:48parce qu'on va calquer
00:13:50sa perception de soi en fonction
00:13:52d'un résultat.
00:13:54Plus les chances arrivent,
00:13:56c'est marquant.
00:13:58On voit très bien que
00:14:00au jeu en France,
00:14:02il y a deux possibilités.
00:14:04Soit ça transcende, soit ça inhibe.
00:14:06On voit que ceux qui sont favoris
00:14:08ont tendance un peu plus
00:14:10à moins se lâcher
00:14:12et inversement.
00:14:14Après,
00:14:16je regarde le tableau
00:14:18des médailles. On en a 27.
00:14:20On va faire des super jeux, on va tout battre.
00:14:22Maintenant, j'ai une vision
00:14:24à plus long terme.
00:14:26Si on fait un super score
00:14:28et que ce n'est pas
00:14:30périn dans l'avenir,
00:14:32je me dis que c'est super.
00:14:34On aura vécu des super jeux.
00:14:36Mais qu'est-ce que concrètement
00:14:38les différents gouvernements ont fait
00:14:40pour que notre sport en France
00:14:42et même la mentalité
00:14:44dans l'approche du sport en France
00:14:46évoluent ?
00:14:48Ils ne font pas.
00:14:50Que ce soit Florent Manaudou
00:14:52qui dit que la France n'est pas un pays de sport,
00:14:54qu'on n'intègre pas aux enfants
00:14:56l'idée de pouvoir faire du sport et des études,
00:14:58qu'ils ont enlevé encore deux heures de PS aux gamins
00:15:00à l'école parce qu'il faut moins en faire.
00:15:02La vérité, c'est qu'on a des athlètes exceptionnels
00:15:04qui sont très bien encadrés, qui sont aussi dans des structures privées
00:15:06ou à l'étranger. Mais quand ça marche
00:15:08avec le circuit fédéral, que ça soit au tennis,
00:15:10ils sont nuls.
00:15:12Léon Marchand est aux Etats-Unis avec toi.
00:15:14C'est un choix personnel.
00:15:16Les performants,
00:15:18Justin et aujourd'hui
00:15:20la FED.
00:15:22J'imagine que la FED
00:15:24de canoë et kayak
00:15:26travaille très bien derrière.
00:15:28Au foot, on peut dire ce qu'on veut
00:15:30du foot en France.
00:15:34L'organisation fédérale du foot
00:15:36fonctionne. Après, il y a
00:15:38un tas d'autres problèmes dans le foot.
00:15:42Ça fait 17-18 ans
00:15:44que je travaille avec beaucoup de
00:15:46sportifs français
00:15:48et d'horizons différents
00:15:50avec des fédérations différentes.
00:15:52Il y en a très peu, sincèrement,
00:15:54qui m'ont dit que grâce à ma FED, j'ai pu
00:15:56obtenir des choses. C'est souvent des rencontres
00:15:58entre un entraîné et un entraîneur.
00:16:00C'est des choses qui
00:16:02se mettent en place.
00:16:04On va dire la vérité.
00:16:06Pour les Jeux de Paris,
00:16:08il y a eu davantage d'argent.
00:16:10Mais les derniers Jeux,
00:16:1250% des sportifs qui représentaient notre
00:16:14pays étaient sous le seuil de pauvreté.
00:16:16Je vois les judokas.
00:16:18Je découvre le cycliste hier
00:16:20de BMX qui a fait la médaille
00:16:22de Jean-Jean.
00:16:24Je vois que ce garçon-là, dans la vie,
00:16:26il est policier.
00:16:28Je crois qu'il est sergent de police.
00:16:30Je vois nos judokas.
00:16:32Il est dans l'armée.
00:16:34Le champion olympique
00:16:36de Canouë,
00:16:38il est également dans l'armée.
00:16:40On comprend bien ce que ça veut dire.
00:16:42Ça veut dire que derrière, il y a
00:16:44l'État qui permet à ces gens-là
00:16:46de pratiquer leur discipline
00:16:48dans les meilleures conditions.
00:16:50Ils ne doivent pas être très sollicités professionnellement.
00:16:52Il n'y a pas beaucoup d'alternatives.
00:16:54Si des sportifs veulent avoir
00:16:56un double projet sport et études
00:16:58après le bac,
00:17:00il faut faire un choix.
00:17:02C'est la croix et la bannière.
00:17:04En ce moment, je découvre l'Aveyron
00:17:06parce qu'on a un projet
00:17:08avec la Coupe de l'América
00:17:10où on a pris des supersportifs
00:17:12comme l'Aveyron qui est double champion
00:17:14du monde.
00:17:16Il me disait
00:17:18qu'il vivait
00:17:20avec 500 euros
00:17:22par mois
00:17:24pendant toute sa carrière.
00:17:26Il y a des sports
00:17:28qui ont plus de difficultés.
00:17:30On va enchaîner sur la journée.
00:17:32Avec une stat pour terminer
00:17:34sur notre médaillé du jour.
00:17:36Il faut terminer sur une bonne note
00:17:38pour ce débat.
00:17:40C'est un médaillé de l'histoire du kayak.
00:17:42Slalom à 19 ans.
00:17:44Ça se retient bien sûr.
00:17:46C'est aussi un truc à noter.
00:17:48Tous ces athlètes sont très jeunes.
00:17:50Léo Marchand, c'est 22 ans.
00:17:52C'est 19 ans.
00:17:54Félix Lebrun, 17 ans.
00:17:56C'est fascinant.
00:17:58C'est un vrai effet nouveau du sport.
00:18:00C'est de voir des maux.
00:18:02Il a fallu répondre.
00:18:04Je ne sais pas si c'était
00:18:06pour la question ou pour la réponse.
00:18:08Il faut juste savoir les encadrer
00:18:10à cet âge-là.
00:18:12En France, on a tendance
00:18:14à vouloir avoir des phénomènes
00:18:16pour gagner.
00:18:18Ça se travaille.
00:18:20Les Jeux permettent de le découvrir.
00:18:22Une médaille de nouveau
00:18:24pour l'équipe de France.
00:18:26On est à 27.
00:18:28Un petit point sur les finales du soir
00:18:30en natation.
00:18:32Pour le 50 m nage libre,
00:18:34il y avait deux Français
00:18:36qui se sont qualifiés pour la finale.
00:18:38Manodou passe au 8e temps
00:18:40pour 500e à peine.
00:18:42Grousset a décidé de ne pas
00:18:44participer à la finale.
00:18:46Il préfère se consacrer au 100 m papillon
00:18:48qui lui réussit mieux.
00:18:50On parle des coulisses de l'expo 1
00:18:52avec son doublé sur le 200 m.
00:18:54On se projettera sur sa finale
00:18:56de demain pour aller chercher
00:18:58une 4e médaille d'or.
00:19:00Petite question sur Flo Manodou.
00:19:02Thomas,
00:19:04on est passé tout près
00:19:06de la catastrophe.
00:19:08D'un point de vue temps,
00:19:10ce matin en série,
00:19:12il était parfait.
00:19:14Sur la demi-finale, ça a coincé.
00:19:16Pourquoi ?
00:19:18C'est un peu la situation
00:19:20qu'il vit depuis quelques temps.
00:19:22En série, il arrive à bien mettre
00:19:24le process en place,
00:19:26à avoir la bonne technique.
00:19:28Il n'y a pas forcément
00:19:30un temps à faire
00:19:32parce qu'il est quasiment sûr
00:19:34de passer en demi.
00:19:36Il nage super bien.
00:19:38Il est relâché.
00:19:40Il a la bonne contraction musculaire.
00:19:42Il a une facilité.
00:19:44On se dit qu'il va gagner.
00:19:46Le petit souci qu'il a,
00:19:48c'est que dès qu'il est pris
00:19:50par l'engouement,
00:19:52il a envie de bien faire
00:19:54parce qu'il est super motivé.
00:19:56Il s'est vraiment préparé à fond
00:19:58pour ses Jeux.
00:20:00Il est plus en fréquence,
00:20:02un peu plus déjoué.
00:20:04Il a une force naturelle,
00:20:06sa puissance,
00:20:08qui peut lui jouer des tours.
00:20:10S'il met trop en force,
00:20:12il peut passer à travers.
00:20:14On appuie sous l'eau
00:20:16et il n'y a pas forcément
00:20:18le bon appui.
00:20:20C'est ce qui s'est passé
00:20:22pendant son 50.
00:20:24Il a été pris par sa vitesse naturelle
00:20:26à la sortie de l'eau.
00:20:28J'ai pris les fesses
00:20:30pour rester poli.
00:20:32Je pensais même qu'il n'avait pas passé.
00:20:34Aujourd'hui,
00:20:36avec Flo,
00:20:38tout est possible.
00:20:40Je n'aurais pas dit ça il y a un an
00:20:42parce qu'on n'arrivait pas à trouver le truc.
00:20:44Aujourd'hui,
00:20:46j'y crois toujours.
00:20:48En gros, demain...
00:20:50Ça peut être un autre Manoudou.
00:20:52Par contre, je ne le garantis pas.
00:20:54Honnêtement, soit il peut gagner,
00:20:56soit il va finir dernier.
00:20:58Tous les scénarios sont possibles.
00:21:00Je vous le garantis.
00:21:02On s'en fiche.
00:21:04C'est lui qui va nager.
00:21:06Je ne vais pas passer
00:21:08un bon moment à regarder ça.
00:21:10C'est rapide.
00:21:12Je crois que tu as besoin
00:21:14d'un préparateur mental.
00:21:16Il te faut quelqu'un
00:21:18pour accompagner quelqu'un.
00:21:20En plus, c'est le 50.
00:21:22C'est l'épreuve.
00:21:24J'ai tellement apprécié
00:21:26regarder ça.
00:21:28Emotionnellement, je suis lié
00:21:30d'amitié à Flo.
00:21:32Ça me prend au trip.
00:21:34C'est plus facile
00:21:36une autre nage
00:21:38qu'un sprint en athlétisme
00:21:40à 100 m.
00:21:42Ça dure 10 secondes.
00:21:44Ça doit être insupportable
00:21:46pour tous les prochains.
00:21:48On parlera encore de Flo Manoudou
00:21:50tout à l'heure.
00:21:52Ce que seule Phelps a fait.
00:21:54Être 4 fois médaillée
00:21:56sur 4 Olympiades.
00:21:58C'est un nageur français.
00:22:00C'est notre porte-drapeau.
00:22:02On va reparler de sa finale
00:22:04du 50 m.
00:22:06Alerte générale !
00:22:08Je n'aime pas beaucoup
00:22:10les alertes générales.
00:22:12Qu'est-ce que c'est ?
00:22:14Je ne sais pas.
00:22:16Après une alerte générale,
00:22:18non.
00:22:20Une info de l'équipe.
00:22:22Léon Marchand sera aligné
00:22:24en relais 4 nages mixtes
00:22:26en cas de finale
00:22:28aux Jeux Olympiques 2024.
00:22:30Ça veut dire quoi ?
00:22:32Il rajoute un relais.
00:22:34Que s'il y a la finale ?
00:22:36Il faut que le relais se qualifie.
00:22:38Il y aura les séries.
00:22:40Si le relais se qualifie,
00:22:42à ce moment-là, Léon...
00:22:44On l'économise, mais on a
00:22:46envie de sortir la toux.
00:22:48Est-ce qu'il y a des possibilités
00:22:50d'être en finale ?
00:22:52Est-ce que c'est une course
00:22:54qui peut nous réussir ?
00:22:56On n'a pas un vivier
00:22:58très important de nageurs.
00:23:00On en a des excellents.
00:23:02Le matin, on prend un risque.
00:23:04C'est deux garçons, deux filles ?
00:23:06Oui, c'est ça.
00:23:08On connaît l'équipe de départ du matin ?
00:23:10Non.
00:23:12On aura le temps.
00:23:14D'ici là, il doit disputer
00:23:16le relais du 4x100m catenage
00:23:18dans son programme établi pour
00:23:20ces Jeux olympiques.
00:23:22C'est samedi aussi.
00:23:24Deux relais le même jour.
00:23:26Pour la fin de la natation,
00:23:28ce samedi, ça ferait une 5e
00:23:30potentielle médaille.
00:23:32Pour Léon, une 6e.
00:23:34Quatre individuelles,
00:23:36une en relais masculin et une en relais mixte.
00:23:38La soirée d'hier,
00:23:40complètement folle,
00:23:42on se remet à peine de nos émotions.
00:23:44Avant de profiter de la présence
00:23:46de Thomas Samu,
00:23:48vous avez passé une partie de la journée
00:23:50avec Léon Marchand.
00:23:52C'est un bonheur et un privilège
00:23:54de pouvoir en parler.
00:23:56Avant cela, regardez la réaction
00:23:58de Michael Phelps, hier,
00:24:00pendant la course de Léon Marchand.
00:24:14C'est extraordinaire.
00:24:16C'est quand même l'homme
00:24:18qui a remporté
00:24:2023 médailles d'or
00:24:22aux Jeux olympiques.
00:24:24C'est incroyable.
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00:29:48C'est incroyable.
00:29:50Vous l'avez vu ce midi.
00:29:52Vous avez parlé de quoi ?
00:29:54Est-ce qu'il a mesuré
00:29:56ce qu'il avait fait ce midi ?
00:29:58Franchement,
00:30:00je ne lui pose pas trop la question.
00:30:02C'est toujours
00:30:04le type ordinaire
00:30:06qui ne change pas
00:30:08ou là, ça commence un peu à...
00:30:10Non.
00:30:12Je ne parle pas du passé pour l'instant.
00:30:14On fera le bilan après.
00:30:16Si on commence à trop débriefer,
00:30:18il reste encore
00:30:20pas mal d'épreuves.
00:30:22Avec lui, on se projette toujours
00:30:24et on fera le bilan à la fin.
00:30:26On a juste fait un débrief assez rapidement
00:30:28pour voir par rapport à la stratégie
00:30:30qu'on avait mis en place
00:30:32et par rapport au fait qu'il avait réussi
00:30:34vraiment à se centrer sur lui
00:30:36et véritablement sentir cette source d'énergie.
00:30:38Il m'a dit oui.
00:30:40Je lui ai dit maintenant,
00:30:42banco pour le reste des Jeux.
00:30:44On reste là-dessus.
00:30:46Sachant très bien que ce matin,
00:30:48ça allait être compliqué.
00:30:50Les séries aux 204 nages,
00:30:52parce qu'il n'a pas beaucoup dormi.
00:30:54Il a dormi combien de temps ?
00:30:56Peu. Il a dit tout à l'heure
00:30:58qu'il allait sortir une heure et demie.
00:31:00Il y avait toujours
00:31:02l'adrénaline.
00:31:04On ne se rend pas compte,
00:31:06mais vivre un tel événement,
00:31:08il y a toujours l'adrénaline.
00:31:10On lui demande de dormir,
00:31:12mais à un moment,
00:31:14il ne peut pas dormir.
00:31:16Ce n'est pas aussi simple.
00:31:18Il a été assez excité
00:31:20par tout ce qu'il a vécu.
00:31:22Il s'est réveillé de bonheur.
00:31:24Il n'a pas dû dormir plus de 4 heures.
00:31:26Quand il s'est levé à 8 heures
00:31:28pour aller à la piscine,
00:31:30il n'y avait pas le choix
00:31:32pour se réveiller,
00:31:34l'échauffement,
00:31:36préparer le corps.
00:31:38Il dormait au village hier
00:31:40ou près de la piscine ?
00:31:42Heureusement,
00:31:44parce qu'il aurait fallu
00:31:46rajouter une demi-heure.
00:31:48Tu penses qu'il vit
00:31:50des moments de flots ?
00:31:52Manaudou ?
00:31:54Oui.
00:31:56Est-ce qu'il t'en parle ?
00:31:58Les moments de flots,
00:32:00ça ne dépend pas
00:32:02forcément de l'individu.
00:32:04On marche sur l'eau,
00:32:06on a rencontré la femme
00:32:08ou l'homme de sa vie.
00:32:10C'est plus à s'en mettre
00:32:12un peu à l'aléatoire.
00:32:14Là, la différence, c'est que Léon
00:32:16est allé chercher toutes ses victoires.
00:32:18Il est allé chercher avec le process
00:32:20qu'il voulait mettre en place
00:32:22et qu'on prépare depuis un an.
00:32:24Mais c'est la continuité
00:32:26de trois années supplémentaires
00:32:28de travail.
00:32:30Même s'il a préparé tout ça,
00:32:32toucher la piscine et sortir
00:32:34la tête de l'eau en disant
00:32:36« je suis champion olympique »,
00:32:38on va voir ce que ça fait.
00:32:40C'est pour ça que je te demandais
00:32:42si tu penses qu'il a conscientisé
00:32:44cette sensation d'être le meilleur,
00:32:46d'être le plus fort,
00:32:48de survoler le truc,
00:32:50d'être au bon endroit.
00:32:52Tous les choix ont été bons.
00:32:54Pour l'instant,
00:32:56on est vraiment
00:32:58concentrés
00:33:00sur ses courses.
00:33:02Il n'est pas sorti de ça.
00:33:04Il ne se rend pas compte
00:33:06de ce qu'il a provoqué en France.
00:33:08Il a renversé le pays.
00:33:10Honnêtement,
00:33:12moi non plus, je ne me rends pas compte.
00:33:14Thomas Deluis dit pas « ma maman l'appelle Léon ».
00:33:16C'est officiel.
00:33:18Il m'a demandé des nouvelles de Léon.
00:33:20Il sait qu'il y a un soir,
00:33:22toutes les compétitions se sont arrêtées
00:33:24parce que les Français
00:33:26l'avaient vu.
00:33:28Je ne préfère pas aborder le sujet avec lui.
00:33:30Il a des réseaux sociaux.
00:33:32Pour l'instant,
00:33:34il ne regarde pas trop.
00:33:36Il se préserve.
00:33:38Est-ce que tu es intervenu, Thomas,
00:33:40entre son 200 BAPE et son 200 BRAS
00:33:42ou est-ce que dans cet espace-temps-là,
00:33:44il est tout seul ?
00:33:46Non.
00:33:48Ce n'est pas le moment.
00:33:50Il sait ce qu'il a à faire
00:33:52parce qu'avec les entraîneurs,
00:33:54on a tout mis en place.
00:33:56Ça ne sert à rien d'être trop présent.
00:33:58Qui est présent en ce moment ? L'entraîneur ?
00:34:00Oui, à peine.
00:34:02L'entraîneur est là pour timer
00:34:04et basta.
00:34:06Il y a juste une présence
00:34:08à peine rassurante.
00:34:10Hier,
00:34:12il y a deux jours,
00:34:14on déjeunait ensemble
00:34:16et il y avait
00:34:18une de ses médailles d'or
00:34:20sur la table.
00:34:22On ne s'est même pas rendu compte.
00:34:26Ce n'est pas ce qui importe.
00:34:28L'important, c'est de finir
00:34:30les épreuves.
00:34:32C'est vraiment
00:34:34arriver à toujours
00:34:36progresser
00:34:38en se découvrant au travers
00:34:40des épreuves, se mettre des défis
00:34:42et se dire si je suis apte
00:34:44à faire ces défis-là.
00:34:46C'est ce qui l'anime.
00:34:48Si on ne fait pas ça, on passera à côté.
00:34:50Peut-être qu'il aurait été moins bon
00:34:52si on s'était dit qu'il vaut mieux
00:34:543 épreuves plutôt que 4.
00:34:56Il y aurait moins de risques.
00:34:58Il est là en disant
00:35:00« j'ai déjà fait ».
00:35:02Il est tenu en haleine,
00:35:04il tient tout le monde en haleine.
00:35:06C'est son défi à lui.
00:35:08Honnêtement,
00:35:10ce n'est ni l'entraîneur, ni moi,
00:35:12ni je ne sais qui, c'est lui.
00:35:14Il l'a imposé à son entraîneur
00:35:16parce que l'entraîneur
00:35:18de Léon,
00:35:20moi aussi je l'appelle Léon,
00:35:22qui est l'ancien entraîneur de Phelps.
00:35:24C'est une hérésie.
00:35:26Il avait refusé à Phelps.
00:35:32Lors du championnat de France,
00:35:34entre les deux finales du 200,
00:35:36il a eu ce petit problème
00:35:38au niveau de la nourriture.
00:35:40Qu'est-ce qu'il a changé ?
00:35:42Il s'est hydraté plus ?
00:35:44Il a mangé un peu plus ?
00:35:46Il a dû changer quelque chose ?
00:35:48Je pense qu'il a été plus prudent.
00:35:50Honnêtement, en France,
00:35:52ça a presque pu lui coûter la qualification.
00:35:54Au championnat de France ?
00:35:56Oui, parce qu'il n'avait vraiment
00:35:58pas fait attention à ses qualifications.
00:36:00Le récap, Claire,
00:36:02pour mieux comprendre encore
00:36:04le défi insensé de Léon Marchand
00:36:06sur ces trois jours de folie.
00:36:08On l'a commencé qu'à hier,
00:36:10on aurait pu le commencer à dimanche.
00:36:12Les qualifications, les séries,
00:36:14les demi-finales, c'était mardi.
00:36:16Hier, la finale du 200m papillon.
00:36:18Ce qui est intéressant,
00:36:20c'est vraiment l'écart entre,
00:36:22il quitte la piscine vers 1h du matin,
00:36:24il revient à 8h, comme vous l'avez dit tout à l'heure.
00:36:2611h47, les qualifications du 200m papillon.
00:36:2821h47, tout à l'heure,
00:36:30la demi-finale du 200m papillon.
00:36:32Demain, à 20h43,
00:36:34il y aura la finale du 200m papillon.
00:36:36Et ça, on ne parle que des compétitions.
00:36:38On n'ajoute pas le temps passé à la piscine,
00:36:40le temps de l'échauffement, etc.
00:36:42Les contrôles d'opage,
00:36:44les médias.
00:36:46C'est incroyable, ces contrôles d'opage
00:36:48et anti-dopage.
00:36:50Il s'était trompé de lieu.
00:36:52Il l'avait réveillé à 5h.
00:36:54Ça réveillait à 5h pour rien.
00:36:56Effectivement.
00:36:58On continue de parler de Léon Marchand.
00:37:00Évidemment, veille de sa nouvelle finale
00:37:02pour aller chercher une nouvelle médaille d'or.
00:37:04On parlera de Flo Manoudou également.
00:37:06Et puis demain,
00:37:08qui a allumé la vasque ?
00:37:10Teddy Riner.
00:37:12Et qui va concourir demain
00:37:14et se lancer un autre défi ?
00:37:16Teddy Riner.
00:37:18Tout le monde a coché
00:37:20ce rendez-vous demain
00:37:22pour accompagner Teddy Riner
00:37:24vers cette nouvelle médaille d'or.
00:37:26Demain, on va accueillir Anne-Sophie Mondière
00:37:28qui est avec nous,
00:37:30notre consultante judo.
00:37:32Anne-Sophie qui connaît Teddy Riner
00:37:34depuis de si longues années.
00:37:36Teddy Riner, on ne sait pas,
00:37:38mais vous, Anne-Sophie,
00:37:40vous vous sentez comment ?
00:37:42Veille de l'entrée en liste
00:37:44de Teddy Riner demain ?
00:37:46Même s'il est difficile,
00:37:48on peut lui être favorable.
00:37:50C'est très important en judo.
00:37:52Il a un premier tour
00:37:54qu'il devrait passer facilement.
00:37:56C'est déjà un bon signal.
00:37:58Vous êtes déjà sur Teddy Riner,
00:38:00Anne-Sophie.
00:38:02Je vous demandais, vous,
00:38:04comment vous vous sentez
00:38:06veille de cette finale ?
00:38:08On est tous incontendus.
00:38:10On espère tous que ce scénario
00:38:12et cette histoire dingue,
00:38:14on va aller chercher
00:38:16une nouvelle médaille d'or.
00:38:18Il avait été battu à Tokyo,
00:38:20médaillé, mais pas médaillé d'or.
00:38:22Le monde du judo se sent différent
00:38:24aujourd'hui parce que Teddy Riner
00:38:26va représenter à la fois son immense
00:38:28palmarès, son immense carrière
00:38:30et le judo demain ?
00:38:32Le monde du judo se sentira
00:38:34différent demain soir.
00:38:36J'espère en tout cas.
00:38:38Aujourd'hui, déjà,
00:38:40c'est une très belle compétition
00:38:42faite par les équipes de France.
00:38:44On a un jour d'avance
00:38:46sur le bilan de Tokyo.
00:38:48Le bilan de Tokyo,
00:38:50c'est 8 médailles, dont 2 d'or,
00:38:52équipe incluse.
00:38:54Là, on est déjà à 7 médailles.
00:38:56Vous allez me dire qu'il n'y a pas d'or,
00:38:58mais demain, on a quand même 2 grosses chances
00:39:00de médailles avec Romain Ndico
00:39:02et Teddy Riner.
00:39:04Ensuite, il y a encore les équipes.
00:39:06C'est déjà un bilan satisfaisant
00:39:08et on espère que les 2 athlètes
00:39:10vont concrétiser demain
00:39:12avec 2 médailles d'or.
00:39:14On dépassera le bilan.
00:39:16Le bilan sera exceptionnel à ce moment-là.
00:39:18Quintuple médaillé olympique,
00:39:20on le rappelle, avec 3 titres olympiques,
00:39:22dont 2 en individuel.
00:39:24On se pose cette question
00:39:26parce qu'on rêve tous de cette image
00:39:28de Teddy Riner qui sera en or demain.
00:39:30Est-ce que Teddy Riner, champion olympique,
00:39:32c'est une évidence pour vous,
00:39:34à la fois sur son niveau
00:39:36et à la fois sur votre croyance
00:39:38que c'est une évidence,
00:39:40la médaille d'or demain,
00:39:42pour boucler cette histoire incroyable
00:39:44entre lui et les Jeux, peut-être ?
00:39:46Marie ? Non. Stéphane ? Oui.
00:39:48Hervé ?
00:39:50Il y a l'espoir, donc ce serait oui.
00:39:52C'est quand même pas aussi simple que ça.
00:39:54C'est cool, il va se lever demain matin
00:39:56et il y a les Jeux, je vais les plier.
00:39:58Donc entre les 2.
00:40:00Thomas ? Je lui souhaite.
00:40:02Donc c'est entre les 2.
00:40:04Non, oui.
00:40:06Alain ?
00:40:08Si, oui.
00:40:10Franchement, je serais à fond avec lui.
00:40:12Ah oui, c'est beau.
00:40:14Non, pas une évidence.
00:40:16Marie, je commence avec vous
00:40:18parce que vous connaissez ces moments-là,
00:40:20les Jeux olympiques, gérer tout ça.
00:40:22Oui, mais rien n'est jamais
00:40:24si évident que ça.
00:40:26Je ne voudrais pas qu'on banalise la performance.
00:40:28Ce n'est pas évident.
00:40:30Il va avoir du job, la journée est longue
00:40:32et le judo, il y a ce côté
00:40:34quand même pile ou face.
00:40:36Il peut tellement d'un seul coup
00:40:38se passer quelque chose.
00:40:40Le fait qu'il y ait de l'adversité,
00:40:42qu'il y ait un rapport direct
00:40:44avec une autre personne,
00:40:46ça fait beaucoup de différence
00:40:48avec les sports que j'ai connus par exemple
00:40:50où tu es tout seul sur tes skis,
00:40:52tu fais ton run, donc tu t'enlèves
00:40:54déjà une partie du problème.
00:40:56Teddy va devoir faire avec les autres.
00:40:58Même s'il est ultra préparé
00:41:00et qu'il va puiser dans sa source d'énergie
00:41:02intérieure à lui,
00:41:04il n'empêche qu'il est quand même en contact
00:41:06avec une autre personne à chaque fois
00:41:08sur le tatami.
00:41:10A priori, tout peut quand même se passer.
00:41:12Je ne sais pas ce que vous en pensez les copains.
00:41:14On poursuit la discussion.
00:41:16Je vous propose de l'écouter.
00:41:18Il s'est confié à France Judo.
00:41:20La question lui a été posée,
00:41:22la différence entre Tokyo et Paris
00:41:24est énorme.
00:41:26Écoutez-le.
00:41:28Elles sont claires, c'est gagner l'or.
00:41:30Gagner l'or à la maison
00:41:32et mettre en dessous de la Tour Eiffel.
00:41:34Écoutons Teddy Riner
00:41:36sur cette différence.
00:41:38J'espère qu'il a d'autres choses à dire.
00:41:40Il a des choses à dire sur le tatami
00:41:42à ses adversaires.
00:41:44Écoutons Teddy Riner.
00:41:46Chaque chose qui s'est passée avant Paris
00:41:48m'a permis de devenir meilleur.
00:41:50L'expérience, le travail que j'ai accompli
00:41:52pour réussir à aujourd'hui
00:41:54à ce niveau-là,
00:41:56ça fait la différence.
00:41:58Meilleur au judo, meilleur en Ewasa,
00:42:00meilleur mentalement, meilleur physiquement.
00:42:02Quand on regarde, il y a beaucoup de choses
00:42:04qui font que j'ai toutes mes chances
00:42:06de gagner cette médaille d'or.
00:42:08Tout semble différent avant Tokyo.
00:42:10Anne-Sophie nous entend, vous réagissez
00:42:12dès que vous le souhaitez.
00:42:14Est-ce que vous partagez ce sentiment-là ?
00:42:16Je suis d'accord avec Marie.
00:42:18C'est un sport très particulier le judo.
00:42:20C'est la meilleure judocate.
00:42:22Dans sa catégorie, il n'y a pas de débat.
00:42:24Elle s'est fait surprendre sur un quart de seconde.
00:42:26On a vu ça plusieurs fois cette semaine.
00:42:28Des grands champions, la japonaise Abe
00:42:30qui était hyper favorite.
00:42:32Premier tour, envoyée au retour.
00:42:34Malenga ce matin.
00:42:36Ce qui me rend...
00:42:38D'abord, j'en ai tellement envie
00:42:40que quand on a tellement envie
00:42:42que quelque chose arrive,
00:42:44on ne veut pas se féticher.
00:42:46J'espère vraiment qu'il va accomplir ce rêve-là
00:42:48pour nous tous.
00:42:50Ce qui va être très compliqué pour ces champions,
00:42:52champions du monde et champions olympiques,
00:42:54c'est de retrouver la source de motivation.
00:42:56Qu'est-ce qu'ils vont encore aller chercher ?
00:42:58Là, c'est pareil.
00:43:00Il y a cette envie-là.
00:43:02Il a allumé la vase.
00:43:04C'est un rendez-vous très particulier.
00:43:06J'imagine qu'il l'a préparé aux petits oignons.
00:43:08On n'a pas vu dans sa catégorie
00:43:10un phénomène qui peut le contrarier.
00:43:12Anne-Sophie Mondière,
00:43:14qui est toujours en direct avec nous.
00:43:16Les propos de Teddy Riner
00:43:18qu'on a entendus à France Judo
00:43:20parce qu'il a listé vraiment
00:43:22tout va beaucoup mieux qu'avant Tokyo.
00:43:24A Tokyo, il avait fait une médaille.
00:43:26Ce n'était pas l'or, mais il avait fait une médaille.
00:43:28Vous partagez cet optimisme ?
00:43:30Ce qui est sûr,
00:43:32c'est qu'il s'est vraiment préparé physiquement.
00:43:34Ça, c'est une certitude.
00:43:36Il est prêt physiquement.
00:43:38Sur le judo,
00:43:40il n'y a aucun doute sur ses qualités judo.
00:43:42Après, il y a un des aspects
00:43:44qui est très important.
00:43:46Ça va être l'aspect mental.
00:43:48Comment il va arriver à aborder la compétition ?
00:43:50Comment il va arriver à éliminer la pression ?
00:43:52Ça, ça va être vraiment un sujet.
00:43:54Et comment, effectivement,
00:43:56il va se nourrir
00:43:58de tout ce qu'il a vécu avant
00:44:00et notamment de cette flamme
00:44:02qu'il a allumée
00:44:04et qui, j'espère, va le porter.
00:44:06Pour moi, ça va être vraiment ça
00:44:08qui va faire la différence.
00:44:10Il connaît tous ses adversaires.
00:44:12Il les connaît très bien.
00:44:14Il les a tous battus.
00:44:16Mais ce qui va faire vraiment la différence,
00:44:18c'est comment il va entamer
00:44:20psychologiquement sa journée.
00:44:22Le tableau,
00:44:24encore une fois,
00:44:26s'ouvre pour lui
00:44:28sur un premier tour
00:44:30assez facile, normalement.
00:44:32Mais par contre, ensuite,
00:44:34on va voir s'il prend Tushishvili
00:44:36qui est gauché, qu'il l'a fait tomber plusieurs fois.
00:44:38C'est aussi des angoisses
00:44:40peut-être qui peuvent le nourrir
00:44:42et qu'il doit balayer.
00:44:44L'ouverture mentale
00:44:46de sa compétition
00:44:48va être hyper importante
00:44:50pour toute la suite.
00:44:52Anne-Sophie,
00:44:54on en a parlé un petit peu avant.
00:44:56On s'est penché sur sa préparation
00:44:58et surtout, on a comparé
00:45:00par rapport aux autres Olympiades
00:45:02le nombre de compétitions que Teddy Riner a fait.
00:45:04On parle vraiment de l'année olympique,
00:45:06c'est-à-dire du début de janvier
00:45:08jusqu'à l'arrivée aux compétitions.
00:45:10On en a recensé deux et une
00:45:12peu avant. Cette année,
00:45:14il y en a eu cinq avant.
00:45:16Le Grand Slam de Paris, Antalya,
00:45:18douche B au Tadjikistan,
00:45:20en Asie centrale, Marrakech
00:45:22et Madrid. Je voulais ton avis là-dessus.
00:45:24Est-ce que ça change quelque chose ?
00:45:26Est-ce que c'est important en termes de fatigue,
00:45:28de prépa mental ?
00:45:30On sait qu'il avait besoin d'aller chercher des points.
00:45:32Oui, il n'était pas tête de série.
00:45:34Il voulait être tête de série
00:45:36et dans l'idéal,
00:45:38éviter le russe.
00:45:40Donc,
00:45:42se positionner dans le classement pour avoir
00:45:44un classement encore plus favorable.
00:45:46Le russe n'étant pas là,
00:45:48il a effectivement un classement qui
00:45:50paraît favorable. Mais concernant
00:45:52les compétitions,
00:45:54il a dû faire Madrid,
00:45:56l'Espagne, qui étaient plutôt des
00:45:58compétitions de préparation
00:46:00parce qu'elles n'étaient pas très dures.
00:46:02Il a pu les intégrer dans sa
00:46:04programmation. Pas de décalage
00:46:06horaire. Ça aussi, c'était un atout.
00:46:08Des combats, finalement,
00:46:10complètement à sa portée.
00:46:12Donc, c'était plutôt des test-matchs
00:46:14au final qu'une compétition.
00:46:16Mais encore une fois, ça, c'est quelque chose
00:46:18qu'ils ont l'habitude de faire dans la programmation
00:46:20de l'entraînement.
00:46:22Donc, oui, plus de compétition
00:46:24mais plutôt une préparation
00:46:26à l'échéance.
00:46:28Merci beaucoup, Anne-Sophie, pour tous vos éclarages
00:46:30avant l'entrée en liste demain de Teddy Riner.
00:46:32À partir de 11h, pour aller chercher
00:46:34une nouvelle médaille d'or olympique.
00:46:36Le premier judoka de l'histoire
00:46:38à aller chercher une cinquième médaille d'or olympique.
00:46:40Teddy Riner, ce serait
00:46:42quatrième médaille d'or olympique.
00:46:44Ce serait prodigieux pour Teddy Riner.
00:46:46Le Club France, on voit les images
00:46:48depuis tout à l'heure en direct.
00:46:50Elle sera par équipe.
00:46:52Ce sont les Eskrimers France
00:46:54qui sont en train de mettre le feu au Club France.
00:46:58Il y a une ambiance de fou.
00:47:00C'est des rockstars.
00:47:02Je suis avec Fabrice Janet, double champion olympique.
00:47:04Tu n'as jamais vécu ça.
00:47:06Tu n'es pas un peu jaloux de ce qu'ils sont en train de vivre ?
00:47:08Je suis hyper content pour eux.
00:47:10C'est vraiment chouette qu'ils soient mis à l'honneur comme ça.
00:47:12Tu as vécu les Clubs France.
00:47:14Ça n'a rien à voir avec ce que tu as pu connaître.
00:47:16En plus, nous, c'était à l'étranger.
00:47:18C'était vraiment une échelle beaucoup plus réduite.
00:47:20C'était hyper sympa.
00:47:22C'était quand même le groupe olympique.
00:47:24Mais il n'y avait pas le grand public.
00:47:26Il n'y avait pas cette atmosphère incroyable.
00:47:28Fabrice me disait qu'il ne serait pas forcément à l'aise
00:47:30à aller tout seul faire la fête.
00:47:32Il y a des showmans. Ils sont dans leur élément.
00:47:34Les gars...
00:47:36J'allais dire qu'on a de la chance s'ils ne finissent pas à poil.
00:47:38On raccroche.
00:47:40A tout à l'heure. On les encourage.
00:47:42Allez, il faut envoyer Patrice là-bas.
00:47:46Marie, vous animez aux Clubs France également.
00:47:48Ils sont partis.
00:47:50Ils sont déshabillés.
00:47:52Il n'y a plus de limite.
00:47:54C'est un protocole très particulier.
00:47:56Tout est timé.
00:47:58Il faut faire comme ci, comme ça.
00:48:00Les confettis, les caméras...
00:48:02Il faut regarder dans tel sens.
00:48:04Je vois que ça y est.
00:48:06Les protocoles ont sauté.
00:48:08On va marquer une courte pause.
00:48:10Oui, je ne vois pas trop.
00:48:12On va marquer une courte pause.
00:48:14On voit s'il a toujours le caleçon.
00:48:16A tout de suite.
00:48:30L'équipe du soir.
00:48:32Toujours aux Clubs France.
00:48:34Les Eskrimers sont fêtés.
00:48:36Ça s'est terminé.
00:48:38Avec les Eskrimers il y a quelques instants.
00:48:40Ils se sont habillés.
00:48:42Tout le monde est resté habillé.
00:48:44C'est rare.
00:48:46Il est toujours bien habillé.
00:48:48Je ne promets rien.
00:48:50Avant la fin de l'émission,
00:48:52on va nous faire tomber la veste.
00:48:54Ça vaut le coup ou pas ?
00:48:56Oui.
00:48:58Avec Florent Manodou.
00:49:00Je vous ai senti hésitant.
00:49:02C'est sûr.
00:49:04C'est pas une bonne idée.
00:49:06Une médaille.
00:49:08La médaille d'argent.
00:49:10En canoe et kayak.
00:49:12Un total de 27 pour l'équipe de France.
00:49:14On a vécu une super journée.
00:49:16Grâce à Félix Lebrun.
00:49:18Il est en train de devenir
00:49:20le nouveau chouchou de la France.
00:49:22Claire, on découvre sa qualification
00:49:24pour les demi-finales.
00:49:26Ça mérite un waouh.
00:49:28Je ne peux pas avoir un waouh
00:49:30pour Félix Lebrun.
00:49:32C'est dingue.
00:49:34Ils sont hyper corrects.
00:49:36Un suspense incroyable.
00:49:38Sous les yeux d'Alexis.
00:49:40En 7-7.
00:49:42C'est dur à dire.
00:49:447-7 exactement.
00:49:46C'était évidemment très long.
00:49:48Match au suspense dingue.
00:49:507-0 dans la dernière manche.
00:49:52Sous une ambiance dingue.
00:49:54Ça aussi, il l'a répété.
00:49:56Ça l'a galvanisé.
00:49:58On va parler de demain.
00:50:0011h pour la demi-finale.
00:50:02Face à Fan Zhendong.
00:50:04Il y aura la même ambiance.
00:50:06Aucun doute là-dessus.
00:50:08Numéro 4 mondial.
00:50:10C'est déjà une performance inouïe.
00:50:12Pour lui, 17 ans.
00:50:14D'être qualifié pour la demi-finale.
00:50:16Félix Lebrun, il se passe quelque chose.
00:50:18Vous l'avez remarqué.
00:50:20A tel point qu'on se demande
00:50:22qui est le meilleur du sport français.
00:50:24Nos chroniqueurs ne sont pas d'accord.
00:50:26Visiblement, c'est un duel.
00:50:28J'ai une idée sur Stéphane.
00:50:30Je vais céder à la Félixmania.
00:50:32Elle a remporté Stéphane Guy.
00:50:34C'est un duel.
00:50:36On va commencer juste après.
00:50:38L'habillage et le jingle.
00:50:42Stéphane Guy, vous l'avez compris.
00:50:44C'est Hervé que vous allez affronter.
00:50:46Il a l'impression de passer
00:50:48pour le pisse-fond.
00:50:50C'est pas encore un star.
00:50:52Qu'est-ce que vous avez, Hervé ?
00:50:54Mon idole, c'est courtois.
00:50:5630 secondes chacun.
00:50:58Félix Lebrun, le phénomène.
00:51:00Est-ce que c'est déjà une star du sport français ?
00:51:02Oui pour Stéphane Guy.
00:51:04Non pour Hervé Penaud.
00:51:0630 secondes chacun.
00:51:08C'est Hervé qui va lancer le duel.
00:51:10Vous avez le choix.
00:51:12Laissez la main à Stéphane Guy.
00:51:14Avec plaisir.
00:51:16C'est bon pour l'habillage ?
00:51:18Effectivement, c'est devenu un chouchou.
00:51:20C'est absolument incroyable.
00:51:22On était tous heureux d'être télés.
00:51:24Être une star, c'est quelque chose d'autre.
00:51:26Il faudrait peut-être qu'il remporte la médaille d'or.
00:51:28C'est un moment important.
00:51:30Si il est battu en demi-finale, il aura manqué quelque chose.
00:51:32Il a entraîné dans son sillage
00:51:34une sorte de passion autour de ses étapes.
00:51:36C'est magnifique.
00:51:38Il ne faut pas aller trop vite
00:51:40avec ce type de terme quand on parle de sportif.
00:51:42On en a connu plein qui avaient 17, 18, 19 ans
00:51:44qui étaient monstrueux.
00:51:46Une star, c'était du rumeur.
00:51:48Il n'y a absolument aucun doute.
00:51:50Une star, c'est aujourd'hui marchand.
00:51:52Ce n'est pas encore le point.
00:51:54Il y a ceux qui le diront après
00:51:56et ceux qui le disent tout de suite.
00:51:58C'est phénoménal ce qui se passe autour de lui.
00:52:00Vous n'imaginez quand même pas
00:52:02quel est notre horaire de JO
00:52:04en fonction du tennis de table.
00:52:06C'était inimaginable il y a 4 ans
00:52:08quand on a eu les Jeux à Paris.
00:52:10Ce que fait ce garçon avec son frère,
00:52:12c'est presque un couple.
00:52:14J'ai regardé ses deux dernières sorties.
00:52:16C'est phénoménal.
00:52:18C'est du top niveau.
00:52:20C'est des grands moments de sport.
00:52:26Zizou était là.
00:52:28Les 30 secondes sont terminées.
00:52:30C'est le président qui va arbitrer rapidement.
00:52:32Qui vous a convaincu ?
00:52:34C'est déjà une star ou pas ?
00:52:36Pour moi, pas encore.
00:52:38Il manque des titres.
00:52:40C'est l'armoire à trophées qui compte.
00:52:42Il a 17 ans.
00:52:44C'est pour ça.
00:52:46Il a fait plusieurs championnats de France.
00:52:48Il n'a jamais gagné.
00:52:50Il est toujours battu par son frère.
00:52:52J'ai regardé.
00:52:54Jean-Philippe Gassien,
00:52:56c'est une star du ping-pong.
00:52:58Il fait médaille d'argent.
00:53:00Il fait médaille d'argent
00:53:02en JO médaille de bronze.
00:53:04Il est 13 fois champion de France,
00:53:06champion du monde,
00:53:084 fois champion d'Europe.
00:53:10C'est une re-star de Twitch,
00:53:12de TikTok.
00:53:24Ce n'est pas une star du sport.
00:53:26C'est une star des influenceurs français.
00:53:28Si tu parles de TikTok, etc.
00:53:30Si à moi, tu me dis
00:53:32une star du sport français,
00:53:34il est deux fois champion olympique,
00:53:36peut-être trois fois.
00:53:38Quand tu ouvres l'armoire à trophée,
00:53:40elle est pleine.
00:53:42Quand tu ouvres l'armoire à trophée,
00:53:44quel qu'il soit aujourd'hui,
00:53:46je vais vous prendre Harry Kane,
00:53:48quand tu t'enrhumes à chaque fois,
00:53:50ce n'est pas encore une star.
00:53:52Ça le sera peut-être dans trois jours
00:53:54s'il est champion olympique.
00:53:56Je lui donne le statut de star français.
00:53:58On continue la discussion.
00:54:00Est-ce qu'il est rentré dans le cœur des Français ?
00:54:02Ça oui.
00:54:04On en parle juste après.
00:54:06On continue de parler du phénomène Lebrun.
00:54:36On parle de Félix Lebrun.
00:54:38Juste avant la pause,
00:54:40un duel.
00:54:42Est-ce qu'il est déjà une star
00:54:44du sport français ?
00:54:46Stéphane Guy dit oui,
00:54:48Hervé Penaud dit non.
00:54:50J'espère qu'il le deviendra.
00:54:52Est-ce qu'il est rentré dans le cœur
00:54:54des Français ?
00:54:56J'ai envie d'aller voir Marie.
00:54:58J'ai l'impression
00:55:00qu'il incarne
00:55:02le potentiel
00:55:04de renverser
00:55:06la République populaire de Chine
00:55:08à lui tout seul.
00:55:10C'est pareil.
00:55:12Il leur fait peur.
00:55:14Est-ce qu'il leur fait peur ?
00:55:16Je pense qu'il leur fait peur.
00:55:18Je pense qu'il leur fait peur.
00:55:20C'est leur domaine.
00:55:22Les Chinois sont chez eux
00:55:24quand il s'agit du tennis de table.
00:55:26Là, il y a un grain dans la chaussure
00:55:28parce qu'il leur fait peur
00:55:30et il est à la maison.
00:55:32C'est quand même dingue
00:55:34quand tu rentres dans ce stade
00:55:36et que tu as un public à qui...
00:55:38Demain, il va affronter un monstre.
00:55:40En demi-finale, il a été incroyable.
00:55:42Les deux demi-finales étaient
00:55:44extraordinaires, mais le Chinois
00:55:46face au Japonais, c'était bluffant.
00:55:48Peut-être que le bras va encore
00:55:50aller au-dessus de ce qu'on voit de lui.
00:55:52On ne sait pas.
00:55:54Et ce côté...
00:55:56Il est le chouchou,
00:55:58le mascotte même.
00:56:00On sent qu'il y a quelque chose
00:56:02autour de lui et des frangins.
00:56:04C'est un côté familial.
00:56:06Même les sœurs qui bossent.
00:56:08Et sa sœur qui a des problèmes
00:56:10de santé et qui fait qu'il y a
00:56:12quelque chose d'uni dans cette famille
00:56:14qui est très touchant.
00:56:16On a l'impression que c'est une fratrie.
00:56:18Il y a quelque chose derrière eux.
00:56:20C'est pas anodin que Zidane aille le voir.
00:56:22On dit qu'il est adoubé par Zidane.
00:56:24Ce n'est pas exactement ça,
00:56:26mais ça veut dire qu'il y a une attente.
00:56:28Il y a aussi le sport qui est spectaculaire,
00:56:30qui est télévisuel.
00:56:32Aujourd'hui, dans cette société de consommation,
00:56:34avec TikTok, avec toutes ces petites vidéos
00:56:36de 30 secondes,
00:56:38c'est des points à chaque fois qui sont rapides
00:56:40mais qui sont très explosifs
00:56:42avec toujours des coups magnifiques.
00:56:44Et ça, dans le fil des gens
00:56:46sur l'Internet...
00:56:48La difficulté, c'est prolonger ce bonheur-là.
00:56:50Pour l'instant, c'est pour ça
00:56:52qu'il a la demi-deux main.
00:56:54Il y a des jeunes qui s'intéressent
00:56:56au défi mondial de Taze the Tab.
00:56:58Mais les jeunes s'abonnent
00:57:00pour suivre ça sur Twitch.
00:57:02Ils se passionnent.
00:57:04C'était inimaginable il y a deux ans.
00:57:06La finale du championnat de France
00:57:08entre les deux frangins qu'on avait diffusées sur la chaîne,
00:57:10ça avait été là aussi un succès remarquable.
00:57:12Moi, je suis d'une génération
00:57:14un peu ancienne, où par exemple,
00:57:16Jacques Secrétain, c'était une forme de star.
00:57:18Parce qu'on disait Secrétain Virochaud
00:57:20qui faisait des shows.
00:57:22Et c'est vrai qu'à une époque,
00:57:24c'était des gens qu'on connaissait.
00:57:26Le grand public connaissait très bien
00:57:28Jacques Secrétain et Virochaud.
00:57:30Et pour le coup, en plus,
00:57:32on ne lâche pas tous le papillon.
00:57:34On n'a pas tous l'occasion
00:57:36de faire du tir à l'arc avec des trucs comme ça.
00:57:38Mais le ping-pong, en plein été,
00:57:40on a tous déjà tapé un peu la balle.
00:57:42On s'est tous rendus compte
00:57:44à quel point on est mauvais.
00:57:46C'est plutôt chouette de pouvoir s'identifier
00:57:48à ces gamins-là qui, en plus,
00:57:50ne rentrent pas du tout dans les cases.
00:57:52C'est le look et tout.
00:57:54C'est vraiment des nerds.
00:57:56C'est génial de les voir faire des middle fingers
00:57:58à toutes les personnes
00:58:00qui mettent beaucoup d'attention
00:58:02sur leur physique,
00:58:04sur comment ils se présentent,
00:58:06sur comment ils se montrent.
00:58:08T'as vraiment l'impression
00:58:10qu'ils arrivent là en mode
00:58:12je suis en mission pour dégommer du chinois.
00:58:14Et sa prise de raquette.
00:58:16Elle fascine aussi.
00:58:18Ça fait partie du personnage.
00:58:20C'est Félix Lebrun
00:58:22qui va donc discuter sa demi-finale demain.
00:58:24On vous donne l'horaire tout à l'heure
00:58:26pour que vous puissiez suivre les principaux
00:58:28à partir de 11h.
00:58:30Il y a Teddy Riner aussi à partir de 11h.
00:58:32Ça va être une journée complètement folle.
00:58:34C'est d'ailleurs la journée qui était sur le papier
00:58:36la plus attendue pour l'équipe de France
00:58:38pour la délégation française dans ces Jeux Olympiques.
00:58:40Il y a un moment déchirant autour de ces Jeux Olympiques.
00:58:42C'est Kevin Mayer.
00:58:44Il devait être la star du côté
00:58:46de la délégation française
00:58:48dans ces Jeux Olympiques.
00:58:50Il ne les disputera finalement pas.
00:58:52On découvre ça dans un instant.
00:58:54Il s'est exprimé.
00:58:56Il a confirmé son absence.
00:58:58Avant cela, le résultat du duel.
00:59:00Qui a gagné entre Stéphane et Hervé ?
00:59:02Est-ce que c'est déjà une star ?
00:59:04Félix Lebrun, vous avez voté comment ?
00:59:06Je vous ai compris !
00:59:08Tant mieux !
00:59:10Merci Félix.
00:59:12Je serai là demain.
00:59:14Je viens te voir demain.
00:59:16Déjà une star du sport français.
00:59:18On imagine s'il va encore plus loin dans ce tournoi.
00:59:20Claire, c'est vous qui allez nous résumer
00:59:22la journée de Kevin Mayer.
00:59:24Malheureusement, c'était officiel.
00:59:26Pas de Jeux Olympiques pour lui.
00:59:28Parfois, au village olympique,
00:59:30on attend aussi des mauvaises nouvelles.
00:59:32C'était le cas.
00:59:34La foule de journalistes attendait
00:59:36la déclaration de Kevin Mayer.
00:59:38Il a passé un test ce matin sur 30 mètres.
00:59:40Il devait prendre une décision ensuite.
00:59:42A 17 heures sur ses réseaux,
00:59:44on va l'écouter.
00:59:46Kevin Mayer, bien sûr déçu.
00:59:48Pour être clair, j'ai réussi à courir
00:59:5020 mètres à 80-85%.
00:59:52Avant de ressentir,
00:59:54dès que je me relevais,
00:59:56j'ai senti une décharge.
00:59:58C'était pas énorme.
01:00:00C'est très très loin de faire
01:00:02un 100 mètres à 100%.
01:00:04J'avais envie.
01:00:06Mais je savais que c'était mort.
01:00:08Réunion avec mes proches.
01:00:10Chacun a parlé.
01:00:12Ce qui en est ressorti,
01:00:14c'est que j'avais tout fait.
01:00:16Mais qu'à un moment donné,
01:00:18il fallait s'admettre vaincu.
01:00:20Je suis vaincu par mon corps.
01:00:22Ce ne sera donc pas possible
01:00:24pour disputer les Jeux olympiques.
01:00:26Est-ce que ça vous brise le coeur
01:00:28de voir que Kevin Mayer,
01:00:30qui avait tout fait pour que Paris
01:00:32ne puisse pas être là ?
01:00:34C'est déjà un athlète qu'on adore.
01:00:36C'est dans une épreuve mythique.
01:00:38La manière dont ça s'est passé.
01:00:40Il a tout fait pour essayer de revenir.
01:00:42Il a eu un traitement incroyable.
01:00:44En trois semaines,
01:00:46j'ai fait ce que d'autres ont fait en deux mois.
01:00:48Il n'est pas si loin que ça d'être présent.
01:00:50Tout s'écroule.
01:00:52Quand on voit l'engouement
01:00:54autour des JO,
01:00:56on a l'impression d'un souffle
01:00:58en train d'emporter la France.
01:01:00Il sait qu'il ne va pas pouvoir
01:01:02participer à l'événement majeur
01:01:04d'une carrière d'athlète.
01:01:06C'est vrai que c'est très dur.
01:01:08C'était le meeting de Paris,
01:01:10la Diamond League.
01:01:12C'était terrible.
01:01:16Les réactions sur Twitter ?
01:01:18C'est une nouvelle qui rend triste
01:01:20beaucoup de monde.
01:01:22C'est le monde de l'athlétisme
01:01:24qui s'est mobilisé pour venir
01:01:26en soutien à Kevin Mayer.
01:01:28Il doit passer un moment très drôle
01:01:30en ce moment.
01:01:32On en a d'autres.
01:01:34On va te fournir la petite page.
01:01:36Avec Thibaut Collet,
01:01:38le perchiste,
01:01:40qui dit grosse pensée
01:01:42pour Kevin Mayer
01:01:44qui renonce à son rêve olympique.
01:01:46C'est une publication de FFA
01:01:48qui reprend avec des coeurs
01:01:50bleu-blanc-rouge.
01:01:52Ronel Lamotte a tout tenté
01:01:54jusqu'au bout.
01:01:56C'est admirable.
01:01:58C'est intéressant de voir
01:02:00ses soutiens et comment on mesure
01:02:02ce qu'a tenté Kevin Mayer.
01:02:04C'est très triste.
01:02:06Kevin Mayer ne participera pas
01:02:08à ces Jeux olympiques.
01:02:10On va aller retrouver
01:02:12Muriel Ortiz.
01:02:14On l'a remercié d'ailleurs
01:02:16de passer ce petit moment
01:02:18avec nous au Club France.
01:02:20L'impact de cette nouvelle
01:02:22de l'absence de Kevin Mayer,
01:02:24c'est ressenti comme un crève-coeur
01:02:26par tout le monde.
01:02:28Est-ce que vous partagez
01:02:30ce sentiment-là ?
01:02:32C'est dur de voir Kevin
01:02:34déclarer forfait
01:02:36suite à sa blessure
01:02:38qu'il a eue il y a une quinzaine de jours.
01:02:40En tant qu'athlète,
01:02:44on savait que ça allait être très compliqué
01:02:46pour lui d'être à 100%
01:02:4815 jours après une blessure
01:02:50comme il l'a eue sur les Jeux
01:02:52à Paris.
01:02:54La décision qu'il a prise aujourd'hui,
01:02:56je pense que ça a été une décision
01:02:58très difficile pour lui.
01:03:00Comment il a bataillé pour se qualifier,
01:03:02pour revenir en forme
01:03:04et obtenir sa sélection.
01:03:06Le voir quitter
01:03:08la compétition comme ça,
01:03:10c'est triste, c'est très triste.
01:03:12C'est dur pour lui et c'est dur
01:03:14pour l'athlétisme.
01:03:16Ça fait mal au cœur à tout le monde.
01:03:18C'est vrai que c'est dur aussi
01:03:20pour toute la délégation française
01:03:22parce que c'était l'une des locomotives
01:03:24de l'athlétisme français avant chez Olympique.
01:03:26Oui, Kevin est un vrai moteur,
01:03:28une vraie locomotive.
01:03:30C'était une chance de médaille
01:03:32pour cette équipe de France.
01:03:34Le voir partir,
01:03:36ça met un petit coup
01:03:38à tous ces athlètes,
01:03:40à toute cette équipe
01:03:42qui croyait aussi
01:03:44en Kevin.
01:03:46C'est vrai que c'est malheureux
01:03:48ce qui lui est arrivé
01:03:50mais c'est le sport.
01:03:52C'est le sport,
01:03:54c'est les aléas
01:03:56que les sportifs peuvent rencontrer,
01:03:58la blessure, la hantise
01:04:00du sportif.
01:04:02C'est vrai que Kevin est passé
01:04:04par pas mal de blessures
01:04:06ces dernières années.
01:04:08On espérait tous
01:04:10qu'il arrive en pleine forme
01:04:12pour les Jeux, pour qu'il puisse nous décrocher
01:04:14cette médaille et pour qu'il puisse
01:04:16porter cette équipe de France
01:04:18puisqu'il est vraiment au tout début
01:04:20de session. Mais malheureusement,
01:04:22le destin, on l'a voulu autrement
01:04:24et c'est avec tristesse
01:04:26que j'ai appris ce matin son forfait.
01:04:28Merci beaucoup Muriel
01:04:30d'être venue témoigner. On était heureux
01:04:32de vous retrouver sur ces quelques minutes
01:04:34en direct du Club France. Toujours un bonheur
01:04:36de vous revoir, ça rappelle tellement de bons souvenirs.
01:04:38Muriel Ursis, merci infiniment
01:04:40d'avoir été avec nous. Kevin Maillard
01:04:42donc pas de JO pour lui malheureusement.
01:04:44Ça aurait pu être l'une des belles histoires de ces Jeux Olympiques
01:04:46et malheureusement c'est tout l'inverse. La belle histoire
01:04:48du jour, on va
01:04:50détailler ensemble, Claire,
01:04:52l'effet marquant de cette journée.
01:04:54Jeux Express et on commence par
01:04:56Simone Biles.
01:04:58Quel moment de grâce. C'est compliqué de ne pas commencer
01:05:00par Simone Biles en effet
01:05:02qui était en compétition aujourd'hui
01:05:04et elle a tout maîtrisé sur le
01:05:06concours complet individuel.
01:05:08Petit bémol aux barres asymétriques.
01:05:10Son deuxième passage, elle a même été rétrogardée
01:05:12à la troisième place. Petit tremblement de terre
01:05:14mais tout léger. Elle a dominé la poutre, le sol,
01:05:16le saut de cheval. Notre finale
01:05:1859-131
01:05:20c'est-à-dire 1,2 point de plus
01:05:22que la médaillée d'argent Rebecca Andrade
01:05:24la brésilienne. Et il reste
01:05:26trois finales encore par agré pour elle.
01:05:28Le saut de cheval ce samedi, puis la poutre
01:05:30et le sol encore lundi.
01:05:32On n'a pas fini évidemment de la regarder.
01:05:34On a beaucoup de choses à vous montrer.
01:05:36On a beaucoup de choses à vous dire sur elle. Après je vous laisserai
01:05:38parler mais c'est juste parce que là franchement il faut
01:05:40en faire des caisses sur elle. Une déclaration
01:05:42qu'elle a donnée juste
01:05:44après. Je crois que je n'ai jamais été
01:05:46si stressée. Merci Rebecca Andrade. Vous avez compris
01:05:48la deuxième. Elle me pousse à sortir le meilleur de moi-même
01:05:50donc je suis fière même si elle me rend
01:05:52la chose très inconfortable. C'est bon je peux lui
01:05:54passer le relais maintenant. Elle peut avoir le reste
01:05:56évidemment à part pas des finales individuelles.
01:05:58On va juste peut-être également dire
01:06:00je suis très fière de ma performance et du combat physique
01:06:02et mental que j'ai mené depuis trois ans pour revenir
01:06:04au plus haut niveau sur la scène olympique.
01:06:06Évidemment là elle parle de Tokyo. Je ne pourrais
01:06:08pas être plus fière.
01:06:10On va donner son nombre de médailles quand même
01:06:12complètement parce qu'il faut passer par là
01:06:14On a dit qu'à Tokyo il y avait eu
01:06:16bien sûr une moisson compliquée
01:06:18mais il y avait eu des moissons d'or
01:06:20à Rio avec la médaille d'or au concours
01:06:22général par équipe, la médaille d'or au concours
01:06:24général individuel, le saut de cheval également
01:06:26la médaille d'or au sol. Bref ça commence
01:06:28à faire beaucoup pour elle
01:06:30et surtout Messaoud parce que je sais
01:06:32que vous l'attendez tout le temps
01:06:34évidemment. Une une
01:06:36de l'équipe. On l'a déjà.
01:06:38On l'a déjà.
01:06:40On l'a déjà.
01:06:42Cette une qui est évidemment
01:06:44à l'effigie de
01:06:46Simon Biles avec cette
01:06:48photo. Regardez on a l'impression presque
01:06:50qu'elle regarde les lecteurs. C'est génial
01:06:52et Dieu créa Simon Biles
01:06:54Voilà un phénomène à elle toute seule.
01:06:56C'est fort et Dieu créa Simon Biles.
01:06:58Donc elle va acheter le journal demain.
01:07:00Il fait 10h et les marchands sont en haut à droite
01:07:02du journal pour leur vendredi
01:07:04extraordinaire demain. Marie vous avez la chance
01:07:06vous d'y être. On a les jours.
01:07:08C'est là.
01:07:10C'est le moment.
01:07:12Marie ce que vous avez vécu
01:07:14vraiment votre expérience d'avoir assisté
01:07:16à un tel spectacle. C'était un rêve de petite fille
01:07:18j'ai fait de la gym quand j'étais petite
01:07:20et donc voilà c'est le seul biais que j'ai pris
01:07:22c'était pour aller voir la gym.
01:07:24La gym
01:07:26c'est particulier quand même.
01:07:28Donc le fait que tous ces agrès soient un peu
01:07:30en même temps et tout. Il faut s'accrocher pour suivre
01:07:32il faut connaître
01:07:34tu te rends pas forcément compte
01:07:36de la notation, ce qu'elles vont engendrer et tout
01:07:38c'était extraordinaire.
01:07:40Moi sur le coup quand je l'ai vu
01:07:42se rater parce que
01:07:44par rapport à tout ce qu'elle fait d'aussi bien
01:07:46par ailleurs là sur les bars c'était raté
01:07:48et je me suis dit wow ça remet vraiment
01:07:50en question
01:07:52la médaille d'or qui lui était promise
01:07:54surtout que la brésilienne
01:07:56était vraiment en forme et vraiment
01:07:58elle déroulait
01:08:00c'était magnifique.
01:08:02Et puis à ce moment là il y avait aussi la petite
01:08:04Kélia qui court
01:08:06pour l'Algérie mais qui est française
01:08:08et qui s'est beaucoup entraînée
01:08:10en France et qui
01:08:12elle avait vraiment cartonné au bar
01:08:14après un score comme 15
01:08:16quelque chose
01:08:18et donc elle était carrément passée devant
01:08:20donc c'était assez excitant finalement
01:08:22qu'il y ait un peu de challenge et que ce ne soit pas
01:08:24une hégémonie du début à la fin
01:08:26de Simon Biles.
01:08:28Après
01:08:30il y a un petit mais
01:08:32mais c'est un petit mais
01:08:34que je fais à la gym de manière générale
01:08:36j'ai trouvé que c'était presque un petit peu
01:08:38poussiéreux dans la mise en scène
01:08:40et je me suis dit mais il va falloir
01:08:42qu'il se remette un petit peu en question, c'est long
01:08:44c'est pas ponctué
01:08:46de temps fort vraiment
01:08:48on annonce des trucs
01:08:50un tel à la barre, un tel au sol mais il n'y a pas vraiment
01:08:52de raison pour lesquelles
01:08:54on annoncerait ci ou ça
01:08:56et tout est très éclairé
01:08:58et il n'y a pas vraiment de belle
01:09:00mise en scène, on pourrait faire quelque chose de
01:09:02beaucoup plus sympa
01:09:04alors je trouve qu'à parler juste au corps des filles
01:09:06qui sont de plus en plus incroyables
01:09:08il n'y a pas vraiment d'évolution dans
01:09:10ce sport-là et donc j'aurais
01:09:12ce petit bémol là, je sais que je vais choquer des gens
01:09:14mais c'est pas grave
01:09:18Elle en particulier, elle est quand même
01:09:20en train de dépoussiérer un paquet de choses
01:09:22il faut se rendre compte quand même qu'aujourd'hui
01:09:24elle fait des choses qu'aucune autre athlète
01:09:26ne fait, c'est-à-dire qu'elle est notée sur des mouvements
01:09:28que les autres ne font pas
01:09:30sur le saut de cheval
01:09:32elle fait triple salto arrière
01:09:34carpé si je ne dis pas de bêtises
01:09:36c'est la seule à le faire
01:09:38à la poutre elle fait pareil, trois fois salto arrière sur une longueur de poutre
01:09:40Mais on ne peut peut-être pas se satisfaire
01:09:42juste d'avoir des athlètes
01:09:44qui se transcendent et qui
01:09:46font augmenter le niveau
01:09:48je me dis juste que peut-être la gym mériterait un
01:09:50spectacle
01:09:52c'est la mise en scène, c'est le spectacle
01:09:54C'est même sur le coup les gars de la cérémonie
01:09:56d'ouverture des jeux
01:09:58Ils vont faire une nouvelle scène
01:10:00Pas tous, pas tous
01:10:02Claire on enchaîne parce que
01:10:04il y a beaucoup beaucoup de choses qui se sont passées aujourd'hui
01:10:06le BMX avec les bleus qui sont tous passés
01:10:08Joris Dodé, Romain Mailleu, Sylvain André
01:10:10et même Axelle Etienne
01:10:12malgré sa chute parce qu'elle a chuté
01:10:14pendant les qualifications et les dernières des qualifications
01:10:16et donc ça passe, Dodé, Mailleu, André
01:10:18on parle tous soit de champion du monde soit de médaillé
01:10:20sur les championnats du monde, c'est-à-dire qu'on attend vraiment
01:10:22cette première médaille pourquoi pas du côté
01:10:24des bleus, ça ne s'est encore jamais fait
01:10:26en BMX aux Jeux Olympiques mais il y a de sacrées chances
01:10:28Les demi-finales ce sera demain
01:10:30la finale aussi avec trois runs
01:10:32en demi-finale à suivre et puis donc la finale derrière
01:10:34où les Français, vous l'avez compris, sont donc très attendus
01:10:36Leur de les filles qui sont
01:10:38qui ont enchaîné avec une quatrième victoire
01:10:40Exactement, elles étaient déjà sûres de disputer l'écart
01:10:42et elles se sont assurées aujourd'hui
01:10:44la première place de leur groupe, une victoire sans problème
01:10:4638 à 24 contre
01:10:48l'Angola, dernier match de poules ce sera
01:10:50contre l'Espagne, ce sera samedi, ce sera
01:10:5211h parce que je sais qu'on adore les horaires
01:10:54ici en guise de répètes générales
01:10:56Elles sont impressionnantes
01:10:58Parce que l'Angola ce n'est pas des ferves éloires
01:11:00Elles les avaient affrontées en préparation, c'est une vraie bonne équipe
01:11:02Moi j'ajoute juste une chose, j'ai été ému par
01:11:04les larmes de Cléopin Darle
01:11:06qui n'avait pas joué, elle était
01:11:08remplaçante et qui a joué
01:11:10et qui a fondu en larmes à la fin en interview
01:11:12et ça l'a beaucoup touché
01:11:14A cause de commotion, non ?
01:11:16Elle avait été blessée très longtemps
01:11:18et vraiment ça m'a remué
01:11:20de la voir comme ça, c'était un bon moment
01:11:22L'équipe de France féminine de basket qui sourit également
01:11:24Oui, qualifiée pour les
01:11:26quarts, elle aussi
01:11:28qui auront lieu la semaine prochaine
01:11:30ce sera le 7 août, une victoire 75
01:11:32à 54 contre le Nigeria et donc un deuxième
01:11:34succès en autant de rencontres
01:11:36Prochain match et dernier match de poules ce sera
01:11:38contre l'Australie dimanche
01:11:40Les quarts on l'a compris le 7 mais un match de poules le dimanche
01:11:42Ça déroule, il y a un talent
01:11:44énorme dans cette équipe
01:11:46Les deux équipes de foot en quart de finale, les deux équipes de basket en quart de finale
01:11:48une équipe de handball en quart de finale
01:11:50le volley en quart de finale
01:11:52On est bien, on attend
01:11:54On est un pays de sport
01:11:56Moi j'ai convaincu
01:11:58Pas vous, j'ai compris
01:12:00On enchaîne avec l'équitation Claire
01:12:02un petit clin d'oeil pour effacer une polémique de Tokyo
01:12:04C'est pas forcément l'info première
01:12:06mais c'est l'info qu'il faut quand même souligner
01:12:08parce que regardez cette photo, elle est signée
01:12:10Evan Fournier, donc le basketeur qui a posté
01:12:12une photo encourageant l'équipe de France
01:12:14de saut d'obstacle qui s'est qualifiée pour la finale
01:12:16Bravo Evan Fournier, c'est bien rattrapé
01:12:18parce qu'on se rappelle de Tokyo 2021
01:12:20Il se qualifie en finale avec l'équipe de France de basket
01:12:22et là il dit, il ne faudra pas zapper
01:12:24donc changer pour mettre l'équitation
01:12:26Je vous le dis
01:12:30Il avait déjà fait aussi autre chose
01:12:32où il avait mis une photo de lui petit sur un poney
01:12:34lorsqu'on lui avait dit qu'il devait faire les JO
01:12:36que c'était à Port de Versailles au début
01:12:38Il avait mis une photo de lui petit sur un poney
01:12:40Très très bon
01:12:42Bravo Evan Fournier
01:12:44On retrouve son efficacité
01:12:46Moi j'allais dire s'il pouvait être aussi bon
01:12:48avec le ballon
01:12:52Il va vous répondre
01:12:54J'ai déjà attaqué sur RMC
01:12:56J'ai pris des trombes de caca
01:12:58Mais il ne faut pas toucher Evan Fournier
01:13:00Il ne faut pas toucher le basket
01:13:02Si tu touches le basket, laisse tomber
01:13:04Je vais éteindre mon Twitter
01:13:06Laissez Marie tranquille
01:13:08Regardez bien Epaillard au Sport Academy
01:13:10Evan Fournier il n'a pas été terrible depuis
01:13:12Je rigole
01:13:14Très très bon
01:13:16Une double émotion pour Aurélien Quignon ce matin
01:13:18C'était mignon
01:13:2020 km marche c'était l'ouverture des épreuves d'athlétisme
01:13:22Je vous la fais courte
01:13:24Mais à 2h du matin il voit naître sa fille
01:13:26Et à 8h, 7h30
01:13:28Parce que normalement le départ du 20km a été repoussé
01:13:30Donc il a pris le départ du 20km
01:13:32Il termine même 9ème de ce 20km
01:13:34Je ne peux pas être plus heureux
01:13:36C'est un bonheur total
01:13:38J'ai rejoint ma femme à 22h à la maternité
01:13:40Et quelques heures plus tard, notre petite Charlie était là
01:13:42Ma femme était très courageuse
01:13:44Elle a bien souffert plus que moi pendant cette course
01:13:46C'est une sacrée histoire
01:13:48Mentalement, je ne sais pas comment ça s'analyse
01:13:50Plutôt bien parce qu'il fait une super place
01:13:52Il finit 9ème, c'était inespéré
01:13:54On n'est pas dormi de la nuit
01:13:56Il allait à la clinique, il y allait en marchant
01:13:58Il a peut-être des tips
01:14:00Il a peut-être des tips pour aller en marchant
01:14:02Les événements comme ça, ça amène tellement d'adrénaline
01:14:04Ça booste un truc grave
01:14:06Après je pense qu'il va tomber
01:14:08C'est une super nouvelle
01:14:10Il est assuré d'être médaillé
01:14:12Parce qu'il s'est qualifié en demi
01:14:14Vous avez raison de le préciser
01:14:16C'est le cas en boxe
01:14:18En moins de 63,5 kg
01:14:20Donc ce sera dimanche
01:14:22Je vous ai donné toutes les dates
01:14:24En quart, il a battu au point le Hongrois
01:14:26Richard Kovacs
01:14:2830 à 27
01:14:30Il dit lui-même qu'il est venu
01:14:32Pour faire quelque chose
01:14:34C'est une super nouvelle
01:14:36On va regarder un tweet
01:14:38D'ailleurs vous allez voir
01:14:40Il était plutôt bien entouré
01:14:42Oumia parce que la boxe
01:14:44Est très chargée
01:14:46On voit Yoka et Souleymane Sissoko
01:14:48Beaucoup de soutien
01:14:50Vous adorez la boxe
01:14:52J'y vais dimanche
01:14:54Mais malheureusement j'ai pris la session de 15h30
01:14:56Visiblement il va boxer à 12h36
01:14:58Je n'ai pas l'horreur exacte
01:15:00On va les appeler pour changer ça
01:15:02J'aimerais bien le voir
01:15:04Il a une boxe très aérienne
01:15:06Il est ultra spectaculaire
01:15:08Il a gagné très facilement
01:15:10On sent pareil
01:15:12Il y a un truc derrière lui
01:15:14Derrière l'équipe de France
01:15:16On l'attend avec l'or
01:15:18On l'espère avec l'or
01:15:20Déjà il est sûr d'avoir une médaille
01:15:22Médaillé à Rio, médaillé bronze
01:15:24Il y a une autre infobox
01:15:26C'est une info un peu plus délicate
01:15:28Le CEO qui a apporté son soutien
01:15:30À l'algérienne Imane Kelif
01:15:32Victime de critiques sur sa féminité
01:15:34Voilà la déclaration
01:15:36Toute personne a le droit de pratiquer un sport
01:15:38Sans discrimination
01:15:40Tous les athlètes participant au tournoi de boxe des Jeux Olympiques Paris 2024
01:15:42Respectent les règles d'éligibilité
01:15:44Et d'inscription à la compétition
01:15:46C'est donc dans un communiqué
01:15:48Elle a combattu ce matin contre l'italienne Angela Carini
01:15:50Qui a abandonné au bout de quelques secondes
01:15:52Ce qui n'est pas normal dans cette affaire
01:15:54C'est que l'italienne a perdu
01:15:56En ayant pris deux coups
01:15:58Elle est sortie, elle a abandonné
01:16:00Et après elle a fait tout un truc
01:16:02Autour de la tête en disant
01:16:04De toute façon je ne peux rien faire
01:16:06Cette athlète algérienne
01:16:08Elle a une trentaine de combats
01:16:10Pas loin de 40 combats
01:16:1237 victoires, elle a dû faire 5 KO dans sa carrière
01:16:14Donc il ne faut pas croire non plus
01:16:16Que c'est déséquilibré à ce point-là
01:16:18Je trouve que l'italienne, sa manière de réagir
01:16:20Est un peu scandaleuse
01:16:22C'était en train de pointer du doigt l'athlète
01:16:24En expliquant qu'elle avait été interdite
01:16:26Pour des championnats du monde
01:16:28Il n'y a pas très longtemps
01:16:30Mais ce n'est pas les mêmes règles
01:16:32Entre le CIO et l'IBA
01:16:34Je trouve que la manière dont l'italienne a perdu
01:16:36Et de pointer du doigt cette athlète
01:16:38C'est assez scandaleux
01:16:40Parce qu'elle a pris la marée
01:16:42Marie, c'est ce que vous disiez tout à l'heure
01:16:44Votre anecdote
01:16:46On vit à une époque où il n'y a pas de données mesures
01:16:48Où les gens veulent tout de suite appartenir à un camp
01:16:50Ils mélangent tout, on est mal informé
01:16:52Les gens ont commencé à confondre
01:16:54Les athlètes intersexes
01:16:56Pour cette boxeuse
01:16:58Avec les trans
01:17:00Et ça n'a rien à voir
01:17:02Cette jeune fille est une fille
01:17:04Après on peut discuter
01:17:06Où commence la féminité
01:17:08Où est-ce qu'elle s'arrête
01:17:10Mais je ne suis pas sûre que ce soit des débats
01:17:12Par rapport au sport et à l'équité
01:17:14Un mot par rapport à ça
01:17:16C'est des questions qu'on ne se pose jamais
01:17:18Concernant les garçons
01:17:20On ne se dit jamais
01:17:22Est-ce que Michael Phelps a les bras tellement longs
01:17:24Qu'il a des messages physiques
01:17:26Sur ses compatriotes
01:17:28Ou sur ses adversaires masculins
01:17:30On rentre toujours dans ces questions de féminité
01:17:32On traite toujours de ces questions-là
01:17:34Quand il s'agit des femmes
01:17:36Et c'est pénible
01:17:38J'ai appris un truc formidable à ce propos-là
01:17:40En lisant l'équipe ce matin
01:17:42Il y a un artiste extraordinaire de Cécile Noni
01:17:44Sur Léo Marchand
01:17:46Qui a essayé d'expliquer un peu
01:17:48Pourquoi physiquement cet homme-là
01:17:50Est pas comme nous
01:17:52Je vous renvoie à l'article
01:17:54C'est dit de façon beaucoup plus intelligente
01:17:56Que moi évidemment
01:17:58Je trouve que tu l'as sorti très intelligente
01:18:00J'ai fait une thèse
01:18:02Il peut se gratter les genoux
01:18:04Sans se plier
01:18:06On continue de parler de Léo Marchand
01:18:08Avec Thomas Samuel d'ailleurs
01:18:10Quand on ramène les genoux
01:18:12Ça marche
01:18:14Claire encore un sujet
01:18:16A voir avec vous
01:18:18Parce qu'on a effectué la reconnaissance
01:18:20Et parce que vous ne me demandez jamais
01:18:22Quel événement j'attends
01:18:24Moi je vous le dis
01:18:26Dans deux jours cette course de cyclisme
01:18:28Qui aura lieu dans Paris
01:18:30Avec la Butte Montmartre
01:18:32On passera à trois reprises
01:18:34Les vidéos de notre confrère Gaëtan Scherrer
01:18:36La reco qu'a été faite en plutôt en groupe
01:18:38Reco évidemment très importante
01:18:40Et on attendra aussi
01:18:42Les Bleus avec Julien Alaphilippe
01:18:44Qui a fait le Giro cette année
01:18:46Julien Alaphilippe 12 champions du monde
01:18:48Il sera le champion
01:18:50Je vous le demande en revanche
01:18:52Il sera champion lapide ou pas ?
01:18:54Je ne suis pas Madame Irma
01:18:56Tu penses qu'il va être leader de cette équipe ?
01:18:58C'est la question aussi
01:19:00En général il y a quand même une double stratégie
01:19:02Je vais juste lire la déclare
01:19:04Les Jeux ça ne peut pas être un objectif lambda
01:19:06Ça fait un moment que c'est dans ma tête
01:19:08Et que je me prépare pour ça
01:19:10Tout le monde aura un supplément d'âme
01:19:12Parce que les Jeux ce sera un moment unique
01:19:14On rappelle qu'ils seront quatre dans l'équipe de France
01:19:16Merci Eclair Jeux Express
01:19:18Comme chaque jour pour voir le meilleur de ce qui s'est passé
01:19:20Aujourd'hui on revient à Léon Marchand
01:19:22Au lendemain de sa double médaille d'or
01:19:24Sur 200 m papillon
01:19:26Il s'est qualifié on le rappelle
01:19:28Demain pour la finale
01:19:30Du 200 m nage libre
01:19:32200 m 4 nage
01:19:34200 m 4 nage
01:19:36Pour Léon Marchand
01:19:38Florent Manoudou s'est qualifié
01:19:40Pour le 50 m demain
01:19:42Il y a le phénomène Léon Marchand
01:19:44Il aura évidemment trois médailles d'or
01:19:46Déjà pour lui avant d'aller chercher une quatrième individuelle
01:19:48Mais est-ce que vous avez ce sentiment
01:19:50Qu'il est déjà le roi de ces Jeux Olympiques
01:19:52Quoi qu'il arrive
01:19:54Léon Marchand
01:19:56Hervé vous me dites non
01:19:58Non parce qu'on a parlé de Biles
01:20:00Pour moi c'est un roi des Jeux Olympiques
01:20:02C'est une évidence
01:20:04Mais quand vous avez Biles aussi
01:20:06Si Biles venait à gagner ses trois autres médailles d'or
01:20:08Cinq médailles d'or
01:20:10Ça va être un impact mondial absolument incroyable
01:20:12Ce n'est pas la star
01:20:14C'est peut-être la bi-star
01:20:16Avec Simon Biles
01:20:18Parce qu'en athlétisme on ne voit pas d'athlète capable
01:20:20Non mais chez les filles
01:20:22Il y a chez Liane Fraser quand même
01:20:24Si elle arrive encore à en prendre une médaille
01:20:26Si elle fait une médaille
01:20:28Si elle gagne ça ferait beaucoup
01:20:30Mais le problème c'est qu'elle peut gagner le 100 m
01:20:32Il y a le 4 x 100
01:20:34Là il y a quand même le fait d'avoir beaucoup de médailles
01:20:36Quand on a une compétition comme Marchand
01:20:38Qui n'arrête pas de les accumuler à un moment
01:20:40Il y a des stars à trois médailles d'or
01:20:42Individuelles
01:20:44Est-ce que ça a le même impact
01:20:46En France oui
01:20:48Est-ce que ça a le même impact
01:20:50Si Teddy Rayner gagnait par exemple une médaille d'or
01:20:52Que Marchand par exemple
01:20:54La manière dont il se comportait avec les médias américains
01:20:56Ou même Simon Biles
01:20:58Je ne sais pas votre sentiment
01:21:00Pour moi oui au niveau de sport
01:21:02Biles elle ne peut pas vraiment être roi
01:21:04Éventuellement elle peut être reine
01:21:06Est-ce qu'il laisse la place à Yon Marchand pour être le roi
01:21:08Moi ça me va bien
01:21:10Qu'est-ce qui ferait que ça bascule de ce côté là
01:21:12Le fait qu'il ait réussi un défi impossible
01:21:14Jamais tenté par personne
01:21:16Y compris par Michael Phelps
01:21:18Le doubler hier
01:21:20Ou est-ce que c'est l'effet de nouveauté
01:21:22Et en même temps
01:21:24Très attendu et au rendez-vous
01:21:26Avec que des médailles d'or
01:21:28Ça fait à peu près le mélange de tout ça
01:21:30C'est le mix de tout ça
01:21:32Après la natation ça reste un des sports rois
01:21:34Des Jeux Olympiques quand même
01:21:36Le bassin c'est comme ça
01:21:38Il se passe quelque chose pendant les Jeux
01:21:40Qui fait qu'il y a beaucoup d'attention
01:21:42Et tous les pays sont sur la natation
01:21:44Le judo c'est très français
01:21:46Mais les Anglais ils ne regardent pas le judo
01:21:48Les Américains pareil
01:21:50Ça fait que
01:21:52C'est un sport très international quand même
01:21:54Du côté de l'Asie le judo
01:21:56Là on parle du côté Amérique
01:21:58Mais du côté Asie le judo
01:22:00Je ne suis pas en train de comparer le judo avec les autres
01:22:02Je dis juste que la natation
01:22:04Ça fait vraiment la synthèse
01:22:06Surtout à l'international
01:22:08Et les remarchands étaient attendus
01:22:10Ils étaient très attendus
01:22:12Il est au rendez-vous
01:22:14Je suis très jalouse de ces gens
01:22:16Qui ont la possibilité d'aller décrocher
01:22:18Plusieurs médailles
01:22:20Sur une seule Olympiade
01:22:22Il y a tout un tas d'autres disciplines
01:22:24Où tu n'as qu'une chance
01:22:26Je le dis
01:22:28Je suis très très jalouse
01:22:30Tu viens de l'admettre
01:22:32Au niveau du palmarès
01:22:34Déjà sur ces Jeux Olympiques
01:22:36Par rapport à Léon Marchand
01:22:38Est-ce qu'il y a d'autres athlètes qui ont plusieurs médailles d'or ?
01:22:40On va parler en individuel
01:22:42On est aussi sur ça avec Léon Marchand
01:22:44Il y en a deux qui en ont
01:22:46Jessica Fox
01:22:48Ça se passe en canoë
01:22:50Elle est franco-australienne
01:22:52Il faut quand même le dire
01:22:54Maman française née à Marseille
01:22:56Chen Yuxi
01:22:58C'est en plongeon
01:23:00C'est pour Léon Marchand
01:23:02On va aller voir Thomas
01:23:04Qui va nous éclairer
01:23:06Vous vous pouvez être jalouse
01:23:08Vous êtes deux fois vice-championne olympique
01:23:10Donc vous pouvez être jalouse
01:23:12On vit très bien
01:23:14Avec deux médailles d'argent olympique
01:23:16C'est vrai
01:23:18Thomas sur cette notion
01:23:20Star des Jeux
01:23:22Vous avez passé du temps avec Léon Marchand
01:23:24Lui il est complètement à côté
01:23:26De tout ça pour de vrai ?
01:23:28En tout cas on s'inscrit là-dedans
01:23:30J'aime pas trop les termes
01:23:32Comme roi, les supératifs
01:23:34Parce que j'en ai connu aussi
01:23:36Avec Manoudou
01:23:38Il y avait un titre super Manoudou
01:23:40Quand il avait gagné
01:23:42On n'est pas du tout là-dedans
01:23:44Ça reste du sport
01:23:46Il va vite dans l'eau
01:23:48Il tourne vite les bras
01:23:50Les rois, les supératifs
01:23:52Ça devrait être pour ceux qui
01:23:54Je veux dire ça
01:23:56Pour ceux qui travaillent bénévolement
01:23:58Pour les plus démunis
01:24:00Il est gêné par rapport à ça ?
01:24:02Dans sa personnalité
01:24:04Ça veut dire que dans
01:24:06Les semaines qui l'attendent
01:24:08Ça va être un casse-tête pour lui ou pas ?
01:24:10Sa nouvelle vie qu'il attend
01:24:12Parce qu'il est au courant que sa vie
01:24:14Ne sera plus jamais comme avant
01:24:16Ça on sait pas
01:24:18C'est l'engouement aujourd'hui
01:24:20Mais c'est pas comme Kylian Mbappé
01:24:22C'est tous les jours
01:24:24Je pense qu'il n'y a pas un jour
01:24:26Où on ne parle pas d'Mbappé
01:24:28Après les Jeux
01:24:30Qui va parler de Léon Marchand
01:24:32Après les Jeux ?
01:24:34Il a raison
01:24:36Même le fait qu'il soit aux Etats-Unis
01:24:38Ça enlève un maximum de pression
01:24:40C'est vrai que Kylian Mbappé
01:24:42C'est pas le poidre
01:24:44Zinedine Zidane
01:24:46On lui donne rendez-vous
01:24:48Je suis pas du monde
01:24:50Il va avoir rendez-vous avec la nation
01:24:52Ça va être une nouvelle vie sportive
01:24:54Où il va connaître les mêmes choses
01:24:56Que Camille Lacour
01:24:58Après s'il épouse Simone Biles
01:25:00Il va rentrer encore dans une autre dimension
01:25:02Elle est déjà avec un joueur de foot américain
01:25:04Avec un joueur de NFL
01:25:06Il y a un élément que Camori me glisse à l'oreille
01:25:08Les prochains Jeux Olympiques
01:25:10Ils ont lieu à Los Angeles
01:25:12Donc Léon Marchand
01:25:14Il est aux Etats-Unis
01:25:16Et c'est une star maintenant
01:25:18Donc sa vie peut changer
01:25:20Après
01:25:22Tout va dépendre de la manière dont il veut communiquer
01:25:24Parce qu'aujourd'hui
01:25:26Il y a beaucoup de choses qui se passent
01:25:28Sur les réseaux sociaux
01:25:30Je ne suis pas un expert dans ce domaine
01:25:32Lui à la base
01:25:34Ce n'est pas ce qu'il anime en premier lieu
01:25:36Maintenant
01:25:38Je pense que c'est lui et ses proches
01:25:40Mais ça se ressent
01:25:42Il y a une humilité chez ce garçon
01:25:44Là il y a un truc
01:25:46C'est clair
01:25:48C'est le respect
01:25:50Et l'humilité
01:25:52Encore une fois
01:25:54Il a la chance que le ciel
01:25:56Lui est doté d'un corps
01:25:58De bras très longs
01:26:00Moi aussi j'ai été doté d'un corps
01:26:02Mais je n'ai pas les mêmes bras
01:26:04Grâce à ses mains qui dépassent les genoux
01:26:06Il arrive à gagner des médailles olympiques
01:26:08Après
01:26:10Il sait très bien que c'est juste une étape
01:26:12De sa vie
01:26:14Et qu'il a plein de projets
01:26:16C'est pour ça qu'il continue ses études
01:26:18C'est pour ça qu'il s'intéresse à beaucoup de choses
01:26:20Il crée son équilibre
01:26:22Je ne pense pas qu'il change d'un yota
01:26:24Ce sera juste un peu plus
01:26:26Au niveau matériel
01:26:28Un peu plus tranquille
01:26:30C'est pas si simple
01:26:32Là il a vraiment changé de dimension
01:26:34On est derrière
01:26:36Quelque chose d'assez incroyable
01:26:38C'était un palpable avant
01:26:40Aujourd'hui on se rend bien compte qu'il n'est plus le même
01:26:42Aujourd'hui il n'est plus le marchand
01:26:44C'est-à-dire qu'on le veuille ou non
01:26:46Qu'on ne veuille pas changer
01:26:48Qu'on veuille rester humble
01:26:50Mais il va être confronté à des réalités qui sont tout à fait nouvelles
01:26:52Et donc celle-là il faut pouvoir les gérer
01:26:54Et c'est pas simple
01:26:56Quand on arrive à ce niveau de notoriété
01:26:58Donc pour lui ça va être un combat aussi
01:27:00C'est de pouvoir être le marchand qu'on connait
01:27:02Et puis accepter aussi les contraintes
01:27:04Parfois du nouveau marchand
01:27:06Après déjà il habite aux Etats-Unis
01:27:08Il fait la fac, il fait ses études là-bas
01:27:10Et à la différence d'ici, il y a plein d'athlètes
01:27:12J'ai pas le nom de famille, mais celui qui fait le 100 mètres
01:27:14L'Américain, lui aussi
01:27:16Ils sont dans les facs américaines, ils nagent, ils font leurs études
01:27:18Ils ont une vie sociale qui est différente
01:27:20De quand nous on est français athlète
01:27:22En fait nous, soit tu fais de l'école, soit tu fais du sport
01:27:24Tu peux pas, sinon t'es un tocard, tu peux pas faire les deux
01:27:26Eux ils arrivent à assimiler les deux
01:27:28Et plutôt bien, et ils mettent les athlètes en valeur
01:27:30Qui sont reconnus à travers les facs
01:27:32Qui leur permettent d'avoir des bourses, de pouvoir après
01:27:34Entrer dans la vie entrepreneurielle
01:27:36D'une manière beaucoup plus simple
01:27:38Et je vais dire naturelle
01:27:40Et sereine que chez nous en France
01:27:42Il quitte pas la vraie vie entre guillemets
01:27:44Lui là-bas, il va rentrer, il va retrouver
01:27:46Des filles, des mecs de classe, normaux
01:27:48Et lui, il va aller nager comme il fait
01:27:50Et ça sera le meilleur du monde aussi
01:27:52Comme à Phelps a fait avant lui
01:27:54Et je pense qu'au contraire, c'est bien qu'il soit là-bas
01:27:56Parce que ça va encore augmenter sa popularité
01:27:58Le fait d'être aux côtés de Phelps
01:28:00Parce qu'il va pas le lâcher
01:28:02Quand tu vois l'image qu'il a, Phelps
01:28:04À l'encourager comme il fait là
01:28:06Ça va être aussi pour les JO de Los Angeles
01:28:08On est très content d'avoir un Français
01:28:10Qui nage là-bas toute l'année
01:28:12Sur place
01:28:14J'ai connu un événement similaire
01:28:16Avec Camille Lacour où du jour au lendemain
01:28:18Il a crevé l'écran
01:28:20Et c'était devenu le beau gosse
01:28:22Et les médias l'ont catalogué
01:28:24Comme ça sera le beau gosse
01:28:26Du sport français
01:28:28Et du jour au lendemain, lui il le disait
01:28:30Je suis devenu beau
01:28:32Il était pas mal avant déjà
01:28:34Mais quand on marchait ensemble
01:28:36À Marseille dans la rue
01:28:38Les filles ne se retournaient pas sur lui
01:28:40Encore moins sur moi
01:28:42Et Léon
01:28:44Il risque de vivre la même chose
01:28:46C'est que les personnes vont
01:28:48Se rapprocher de lui
01:28:50Parce qu'il représente quelque chose
01:28:52Il y a 4 jours, je suis enterrement d'accord avec toi
01:28:54Il ne représentait pas grand-chose
01:28:56Quand il était à Toulouse
01:28:58Il pouvait se balader dans la rue tranquillement
01:29:00Maintenant
01:29:02Ça va être bon enfant
01:29:04Mais oui
01:29:06Ça va être un peu plus relou
01:29:08Pour parler de Michael Phelps
01:29:10Hugo on va l'écouter
01:29:12Parce qu'il a réagi sur la chaîne américaine
01:29:14C'est CBS
01:29:16ISBN
01:29:18On l'écoute
01:29:20Je n'ai jamais vécu ce qu'il est en train de vivre
01:29:22Quand il nageait le 400 mètres
01:29:24Kat nage à chaque fois qu'il reprenait son souffle
01:29:26Il pouvait entendre le public crier
01:29:28En synchronisation avec sa respiration
01:29:30Quand il remontait
01:29:32Le public criait
01:29:34Quand il repartait sous l'eau
01:29:36Le public était silencieux
01:29:38De toute ma vie
01:29:40Je n'ai jamais rien vu de tel dans une piscine
01:29:42Ça c'est un hommage au public français
01:29:44Qui n'est pas un pays de sport
01:29:46Mais qui quand même s'est apprécié
01:29:48Michael Phelps
01:29:50On compare son palmarès
01:29:52Au niveau des nageurs titrés
01:29:54Ça donne quoi maintenant ?
01:29:56En une Olympiade
01:29:58C'est très important
01:30:00Il se situe Léon
01:30:02Il a l'échelle de 3 titres
01:30:04Avec Khaled Dressel pour Athènes 2004
01:30:06Michael Phelps est à la fois à 4 titres en 2004
01:30:08Mais aussi à 5 titres sur Pékin 2008
01:30:10Et bien sûr
01:30:12Mark Spitz
01:30:14En même temps
01:30:16Avec toute une génération qui a été marquée
01:30:18En 1972
01:30:20On précise que ce sont des titres individuels
01:30:22Ce que nous dit Claire
01:30:24A l'instant
01:30:26C'est que demain
01:30:28Ce n'est pas du Mark Spitz
01:30:30C'est quand même Mark Spitz
01:30:32Nous on a grandi avec ce nom
01:30:34Comme quelqu'un d'inatteignable
01:30:36Demain Léon Marchand
01:30:38Va faire ce qu'a fait Mark Spitz
01:30:40C'est ça ce qu'on est en train de vivre
01:30:42Il est aussi fort que Tarzan
01:30:48Ce palmarès là
01:30:50C'est vrai qu'il y a quelque chose de fascinant
01:30:52A aller chercher
01:30:54A toujours conquérir
01:30:56Le paradoxe Thomas
01:30:58C'est que vous nous dites qu'il n'est pas dans le résultat
01:31:00Immédiat, pur
01:31:02C'est pas ça qui l'entraîne
01:31:04C'est quoi le juste milieu ?
01:31:06Il y a un paradoxe là dedans ou pas ?
01:31:08Non
01:31:10C'est la même chose que quand il prépare ses exams
01:31:12Il est à fond dedans
01:31:14Et une fois que c'est fini il passe à autre chose
01:31:16Et là on commence à être un peu plus
01:31:18Focalisé sur les vacances
01:31:20Et ça le booste
01:31:22En disant bientôt les vacances
01:31:24Je vais pouvoir profiter
01:31:26Et enfin souffler
01:31:28Est-ce que c'est possible
01:31:30Est-ce qu'il arrive les jeux ?
01:31:32Est-ce qu'il t'a parlé
01:31:34Du BMX, du rugby à 7
01:31:36Ou d'un match de l'équipe
01:31:38En toute honnêteté
01:31:40Moi déjà je ne sais même pas ce qui se passe
01:31:42C'est vrai
01:31:44Lui j'imagine qu'encore moins
01:31:46Par contre il y a une chose qui est sûre
01:31:48C'est que
01:31:50Un de ses objectifs
01:31:52Quand il arrive à la piscine
01:31:54C'est de profiter de chaque instant
01:31:56De la piscine
01:31:58Même quand il rentre chez lui
01:32:00Je suis au jeu quand même
01:32:02C'est génial
01:32:04Je suis bien préparé
01:32:06Je m'éclate et je veux absolument profiter
01:32:08Et pas rester tout le temps
01:32:10Dans sa bulle
01:32:12En se projetant
01:32:14Et jamais être dans l'instant présent
01:32:16Et surtout avec un public
01:32:18D'enfer comme ça
01:32:20Avant de nager
01:32:22Il entend son prénom qui est scandé
01:32:24Par 17 000 spectateurs
01:32:26Là c'est comme si
01:32:28Il prend
01:32:30Et il a travaillé pour
01:32:32C'est juste un mérite
01:32:34C'est quelque chose d'unique
01:32:36Il y a 17 000 personnes
01:32:38Qui à chaque respiration
01:32:40Se redonnent du souffle
01:32:42La première fois qu'on a vu ça
01:32:44C'était fascinant pour tout le monde
01:32:46Et tout le monde ne parlait que de ça
01:32:48Vous l'avez peut-être corrigé vous-même
01:32:50Et non pas Athènes pour son nombre de médailles
01:32:52On marque une courte pause et on est de retour
01:32:54Demain c'est une journée énorme
01:32:56Qui vous attend
01:32:58Annulez tout
01:33:00Vous passez votre journée devant les Jeux Olympiques
01:33:02Il y a une journée complètement dingue
01:33:04Pour la délégation française
01:33:06On vous donne tous les horaires juste après ça
01:33:08A tout de suite
01:33:14Le Club France qui a passé une très bonne soirée
01:33:16Avec une nouvelle médaille pour l'équipe de France
01:33:18Une médaille d'argent en état 27 au total
01:33:20Et qui va passer
01:33:22Une journée complètement folle demain
01:33:24Alors franchement
01:33:26C'est irréel ce qu'on va vivre
01:33:28Si demain soir il n'y a qu'une médaille
01:33:30Il va en faire
01:33:32Je le connais
01:33:34Il est capable de vous dire non mais ils n'ont pas eu de chance
01:33:36C'est une belle médaille regardez les gens
01:33:38Ils s'enjaillent là-bas au Club France
01:33:40C'est surréaliste la journée qui nous attend demain
01:33:42Alors Claire on va mieux voir ça avec vous
01:33:44Combien de médailles d'or pour les Bleus demain ?
01:33:46Et bien combien de possibles d'abord ?
01:33:48Alors 23 médailles d'or en jeux
01:33:50Demain en tout
01:33:52Il y en a un paquet de possibles
01:33:54On a essayé de vous les lister mais ça va être compliqué
01:33:56D'être totalement exhaustif
01:33:58On peut bien sûr rappeler en judo
01:34:00En tennis de table vous l'avez compris
01:34:02Félix Lebrun bien sûr
01:34:04On a aussi Manodou notamment à la natation
01:34:06Et oh quelle surprise
01:34:08Léon Marchand
01:34:10L'escrime avec l'épée par équipe homme
01:34:12On a ajouté aussi au plongeon
01:34:14Boyer et Jeandard qui font leur entrée
01:34:16On a en voile Picon et Steyart
01:34:18Puisque ça a été décalé aussi
01:34:20En saut d'obstacle donc c'est de l'équitation
01:34:22Voilà le BMX avec les 3 chances des garçons
01:34:24Aussi qu'on a nommé tout à l'heure
01:34:26Vous voulez que je continue on peut passer toute la soirée
01:34:28C'est extraordinaire le nombre de médailles possibles demain
01:34:30Et d'événements à suivre surtout
01:34:32On verra ce que ça fait en nombre de médailles
01:34:348 médailles d'or si demain il a encore fait le Grand Slam
01:34:36Là c'est la statue de l'équipe
01:34:38C'est Hauteman qu'on a eu hier
01:34:40Merci d'avoir assisté à toutes les médailles d'or
01:34:42De la délégation française
01:34:44Combien vous dites de médailles d'or
01:34:46Comme ça pour demain
01:34:48Moi j'avais pas bien compris la question
01:34:50Quand il s'agit de travailler sur l'émission
01:34:52J'avais compris combien de médailles d'or en tout sur cette Olympiade
01:34:54Et donc j'étais arrivée à un des comptes
01:34:56Je me suis dit une vingtaine
01:34:58Donc je vous livre ce chiffre là pour demain
01:35:00En tout je pense qu'on va arriver à 20
01:35:02On prend et franchement on change rien
01:35:04On en reparlera la semaine prochaine
01:35:06On attend Teddy Riner et Roman Dicot
01:35:08Ecoutons Axel Clerget
01:35:10Pour lui demain, combien de médailles d'or
01:35:12Entre Riner et Roman Dicot
01:35:14Est-ce que ça fera deux médailles d'or ?
01:35:16Oui ils ont la pression, tout le monde les attend
01:35:18Mais en même temps ils l'avaient déjà avant
01:35:20C'est pas du tout à cause des résultats là qu'ils ont la pression plus que ça
01:35:22Je pense que que ce soit et Roman et Teddy
01:35:24Ils avaient la pression de leur côté parce qu'ils veulent tous les deux gagner
01:35:26Mais ils savent la gérer cette pression
01:35:28Ils l'ont tous les deux déjà montré
01:35:30Moi j'ai pas de doute, j'ai pas d'inquiétude
01:35:32Et ouais peut-être deux belles marchés demain
01:35:34Roman domine à fond la catégorie
01:35:36Teddy c'est le grand champion
01:35:38Mais c'est vrai que la concurrence elle est montée
01:35:40Elle est montée à fond, il y a des mecs qui sont capables de faire tomber maintenant
01:35:42Qui sont capables de faire tomber Teddy
01:35:44Il a cette expérience, il a cette capacité
01:35:46D'être très fort sur les mains
01:35:48Et de les garder à distance
01:35:50Et de ne pas être en danger
01:35:52Mais on les a vu dans l'Olympiade le mettre en danger, le déséquilibrer
01:35:54Donc ça va être une compétition excitante
01:35:56On espère que ce sera deux médailles
01:35:58Mais le chemin va être beau
01:36:00C'est ça qui compte, le chemin va être beau demain
01:36:02D'accompagner les deux, Axel Clerget au micro de France
01:36:04On connait le record de médaille d'or
01:36:06Pour la France sur une journée ?
01:36:08Une journée ?
01:36:10C'est quatre
01:36:12Hier on disait
01:36:14Neuf médailles au total
01:36:16Sur une journée
01:36:18Je pense qu'on va faire demain
01:36:20Le record de médaille d'or
01:36:22Sur une journée
01:36:24Combien vous dites alors Stéphane ?
01:36:26Au moins quatre, il y a quatre pénaltys
01:36:28Il y a les deux judokas
01:36:30Et l'équipe de France d'épée
01:36:32Elle est féminine
01:36:34Les garçons demain
01:36:36Elle est imbattable
01:36:38Je dis cinq médailles d'or
01:36:40Et la voile ?
01:36:42Je vois six
01:36:44Six médailles d'or
01:36:46Ça serait une journée complètement dingo
01:36:48Vous avez conscience ?
01:36:50Hugo, le président ?
01:36:52Je ne sais pas
01:36:54Tu envoies le président
01:36:56Moi j'envoie bien une
01:36:58Si je suis honnête, je mets trois
01:37:00Je mets Léon Marchand
01:37:02Et les deux judokas
01:37:04Qui sont les plus à même
01:37:06L'épée et la voile
01:37:08Moi je connais moins
01:37:10C'est rien par rapport à ça
01:37:12Stéphane, tu crois qu'il connait la voile ?
01:37:14L'épée un petit peu
01:37:18Les deux judokas
01:37:20Je connais un peu
01:37:22Je sais qu'ils dominent
01:37:24Ils sont favoris
01:37:26Même si comme l'a dit Marie
01:37:28C'est un sport de combat
01:37:30C'est un sport de combat
01:37:32C'est un sport de combat
01:37:34Et Léon Marchand
01:37:36On a encore vu sa demi
01:37:38Ce soir
01:37:40Tu me dis Manaudou
01:37:42J'adorerais que Manaudou
01:37:44Soit médaille d'or demain
01:37:46Mais je ne l'attends pas
01:37:48Je n'attends pas de médaille d'or
01:37:50Par contre, l'équipe de France d'épée
01:37:52Les deux judokas et Marchand
01:37:54Quatre
01:37:56Je ne connais pas assez l'épée
01:37:58Pour m'avancer là-dessus
01:38:00Florent Manaudou
01:38:02Thomas le dit
01:38:04Je ne suis pas l'administreur
01:38:06On le gardera pour après
01:38:08Est-ce que le fait d'être au couloir numéro 1 ou 8
01:38:10Est-ce que vraiment ça joue sur 50 mètres ?
01:38:12Parce que je sais qu'au milieu
01:38:14Tu as les vagues
01:38:16Il y a un forfait
01:38:18Est-ce que le fait d'être sur 50 mètres
01:38:20Déjà ils ne respirent pas
01:38:22Ils ne sortent pas la tête de l'eau une fois
01:38:24Est-ce que le fait d'être excentré par rapport aux vagues
01:38:26Sur 50 mètres ou pas trop ?
01:38:28Moins que sur une longue distance
01:38:30Ça joue
01:38:32Par contre, la position de Flo demain
01:38:34Peut-être plus confortable pour lui
01:38:36Parce qu'il sera à l'extérieur
01:38:38Et on peut parier
01:38:40Que les favoris
01:38:42Se mettent un peu la pression entre eux
01:38:44Parce qu'ils vont être juste les uns à côté des autres
01:38:46Il y a de la testostérone
01:38:48Ils vont peut-être un peu se crisper
01:38:50Et Flo
01:38:52Il sera un peu plus tranquille
01:38:54Il aura plus cette faculté
01:38:56A mettre en place
01:38:58La stratégie qu'il a eu un peu de mal
01:39:00A mettre en place en demi
01:39:02Et une des médailles
01:39:04De l'Or Malodoux à Athènes
01:39:06C'était avec un couloir extérieur
01:39:08Ce serait beau pour la famille
01:39:10C'est dur de mettre de l'ordre
01:39:12De tout ça demain avec les événements
01:39:14Qui s'entrechoquent
01:39:16C'est pour ça qu'on compte sur vous
01:39:18Je suis toujours curieux de savoir
01:39:20Comment pointer du doigt une discipline
01:39:22A suivre et pour donner l'horaire
01:39:24On commence avec Marie
01:39:26Vu ce choix astronomique pour demain
01:39:28Pour toute plein de raisons
01:39:30Romane Dicot
01:39:32Parce qu'on n'en parle pas assez
01:39:34Parce que Teddy Riner cannibalise
01:39:36Tout sur le vidéo
01:39:38Et notamment sur cette caté
01:39:40C'est une jeune fille que je trouve marrante
01:39:42Pleine de peps
01:39:44Elle casse les codes
01:39:46Il faut la suivre sur ses réseaux
01:39:48Elle est assez rigolote
01:39:50Assez sympa
01:39:52Elle parle très bien de son corps
01:39:54Elle a eu du mal à s'accepter pendant longtemps
01:39:56Et de la libération que peut lui apporter le sport
01:39:58Elle fait du bien
01:40:00A toutes les gamines de son âge
01:40:02Qui ont des complexes
01:40:04Elle est rayonnante
01:40:06C'est une énorme championne
01:40:08Je pense que demain
01:40:10Elle va traverser les tatamis
01:40:12Les uns après les autres
01:40:14Je la vois missionner dans un truc
01:40:16Comme elle est très publie
01:40:18Elle a aussi plein de haters
01:40:20Qui lui disent des trucs dégueulasses
01:40:22Donc elle est en mission
01:40:24Je pense que ça va être pur et demain
01:40:26Elle va toutes les éclater
01:40:28Et elle va être médaille d'or
01:40:30On enchaîne, il nous reste 2 minutes
01:40:32Stéphane, votre choix
01:40:34Moi c'est Félix Lebrun
01:40:36Je veux le voir face à ce chinois
01:40:38Je crois qu'il n'a pas de limite
01:40:40Je veux voir ça demain
01:40:42Regardez au Club France
01:40:44Les réactions des supporters au sujet de Félix Lebrun
01:40:46On a de bon espoir
01:40:48Qu'il aille au bout
01:40:50Il a l'avenir devant lui
01:40:52On l'espère le plus loin possible
01:40:54Peut-être la finale
01:40:56Déjà il y a la demi
01:40:58La marche la plus dure
01:41:00On est tous derrière lui
01:41:02On espère vraiment qu'il fasse une médaille de bronze
01:41:04D'or, d'argent
01:41:06C'est vraiment où il a une aura internationale
01:41:08Un adjectif
01:41:10Qui correspond le mieux à Félix Lebrun
01:41:12Formidable
01:41:14Incontournable
01:41:16Surprenant
01:41:18Incroyable
01:41:20Stratosphérique
01:41:22On termine par stratosphérique
01:41:24Ça c'est bien
01:41:26Hervé, votre choix pour demain
01:41:28J'ai mis le judo
01:41:30Mais les deux, même niveau
01:41:32Pour les mêmes raisons d'Ico
01:41:34C'est une personnalité incroyable
01:41:36Il faut la suivre
01:41:38Elle s'est battue contre des préjugés
01:41:40Riner, je ne peux pas l'oublier
01:41:42Riner, c'est Riner
01:41:44Les deux au même niveau
01:41:46Mais il ne fallait surtout pas oublier d'Ico
01:41:48Écoutons des supporters au sujet de l'attente
01:41:50Teddy, c'est un monstre
01:41:52A lui tout seul
01:41:54En individuel, évidemment
01:41:56Il va sauver la situation
01:41:58Il va porter l'équipe
01:42:00Pour aller chercher la médaille
01:42:02On a confiance en lui
01:42:04Allez Teddy, tu vas gagner
01:42:06Très confiant
01:42:08C'est la valeur sûre
01:42:10Il va gagner
01:42:12La pression, je pense qu'il sait la gérer
01:42:14Il s'est tout entraîné pour Paris
01:42:16Il a tout fait pour Paris
01:42:18La pression, il n'a pas peur de ça
01:42:20Je pense que c'est le fer de lance du judo
01:42:22Quel meilleur symbole que si c'était lui
01:42:24Qui a ramené la première médaille d'or
01:42:26Pour l'équipe de France de judo
01:42:28Magnifique
01:42:30Thomas, votre choix
01:42:32Évidemment, je vais dire Florent Manoudou
01:42:34C'est normal
01:42:36Il peut gagner quand même
01:42:38Une quatrième médaille
01:42:40Une quatrième olympiade
01:42:42C'est énorme
01:42:4420h30 pour Florent Manoudou
01:42:46Demain, Hugo
01:42:48Le choix du président
01:42:50Je finis avec Teddy Riner
01:42:52Je ne veux pas oublier les autres
01:42:54Mais c'est vrai qu'il a deux médailles d'or
01:42:56Olympiques en individuel
01:42:58Comme David Douillet
01:43:00Il pourrait être le seul et l'unique
01:43:02Poids lourd du judo mondial
01:43:04A faire ce qu'il fait
01:43:06Après la cérémonie d'ouverture
01:43:08Après tout ce qu'il représente
01:43:10Depuis toutes ces olympiades
01:43:12Il mérite de finir en beauté
01:43:14A Paris, chez lui
01:43:16Le résultat du sondage
01:43:18On vous demandait
01:43:20Ce que vous allez suivre en priorité
01:43:22Léon Marchand ou Teddy Riner
01:43:24Et ça c'est une performance pour Léon Marchand
01:43:2651-59 face à Teddy Riner
01:43:28Mais c'est Teddy Riner qui est en tête
01:43:30Ce que vous attendez le plus demain
01:43:32La première défaite de la semaine
01:43:34La première défaite de la semaine
01:43:36Si ce n'est que celle-là
01:43:38C'est très bien
01:43:40On embrasse France Piron
01:43:42Et toute l'équipe au Club France
01:43:44Pour toutes les réactions, toutes les interviews
01:43:46La fête elle se poursuit là-bas
01:43:48Et nous on vous donne rendez-vous demain
01:43:50Pour la suite de ces Jeux Olympiques
01:43:52Très bonne nuit, merci de nous être fidèles