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Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 11/08/2024.

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Sport
Transcription
00:00:00Les Jeux de Paris sont clos, place à Los Angeles 2028, en attendant évidemment il y aura les Jeux Paralympiques le 28 août pour animer cette flamme évidemment et la flamme elle n'est surtout pas éteinte au Club France.
00:00:23Ces images qui nous parviennent en direct avec les célébrations pour les handballeuses médaillées d'argent bien sûr et elles seront accompagnées des basketteurs pour continuer cette fête au Club France.
00:00:34On continue cette fête nous aussi pour finir avec le sourire ces Jeux Olympiques qui nous ont offert tant d'émotions avec le président Stéphane Guy.
00:00:42Stéphane ça va ?
00:00:43Citoyen bonsoir !
00:00:45Chassé de naturel et il revient au galop.
00:00:48Je suis encore bien dans Paris 2024.
00:00:50Je ne suis pas du tout dans Los Angeles.
00:00:53Marie vous êtes à Paris ou à Los Angeles ?
00:00:55Je suis à Paris.
00:00:57Tidiani, Paris ou Los Angeles ?
00:01:00Paris bien évidemment.
00:01:02Georges ?
00:01:04Paris mais là on passe de Joe Dassin à Dr Dre sans se mouiller la nuque.
00:01:08Hervé ?
00:01:10Vous rigolez ou quoi ? Moi c'est l'avenir qui m'intéresse.
00:01:12Los Angeles, la chanson, le truc, le rythme, pas ce qu'on a vu là.
00:01:17On va débriefer cette cérémonie quand même.
00:01:19Anne-Sophie Bernadiette au Club France.
00:01:21On va la retrouver évidemment pour nous faire vivre cette fête qui bat son plein comme chaque soir.
00:01:26Avec donc Léon Balleuse et les basketteurs qui vont apparaître dans quelques instants.
00:01:30Anne-Sophie tiens, cette cérémonie, la fête qui a commencé très tôt au Club France, racontez nous comment c'était ?
00:01:40On a regardé la cérémonie à l'extérieur.
00:01:43Vous savez là où il y a beaucoup de monde, Messaouz avec Charles-Antoine Noir et Tom Trichereau.
00:01:47Et bien je crois que comme au Stade de France, quand il a fallu se lever, tout le monde s'est levé.
00:01:51Quand il a fallu chanter à l'aile et bleu, on a chanté à l'aile et bleu.
00:01:53Et bien sûr on a supporté les stars françaises.
00:01:56Dès que t'es d'Iréna ou Léon Marchand sont passées à l'écran.
00:01:59On a largement supporté ces stars françaises.
00:02:02Pourquoi on est rentrés ? Parce que depuis les portes du Club France ont été fermées.
00:02:06Donc c'est un petit comité où presque que l'on fête actuellement Léon Balleuse française et les basketteurs également.
00:02:12Et puis d'autres événements à venir ce soir au Club France.
00:02:17On attend notamment les portes-drapeaux.
00:02:19Pauline Ferrand-Prévot et Antoine Dupont qui devraient être en zone mixte.
00:02:23Bref, vous l'aurez compris, la fête n'est pas finie.
00:02:25D'autant qu'on attend beaucoup d'athlètes pour passer une partie de la nuit au Club France.
00:02:29Cette fois entre eux.
00:02:31On va les laisser un moment tranquille.
00:02:33Vous retenez quoi pendant ces images de fête ?
00:02:37Le Léon au moment où il apporte la flamme pour l'éteindre au Stade de France.
00:02:42C'était un moment très très fort.
00:02:43Stéphane tiens.
00:02:44C'est la bascule pour lui.
00:02:45Ça montre que c'est plus l'homme qu'il était il y a trois semaines.
00:02:48Lui il est devenu la star française.
00:02:50Léon Marchand.
00:02:51Tony Estanguet a cité un nom de sportif dans son discours.
00:02:54Celui de Léon Marchand.
00:02:55Et puis effectivement il a fait l'ouverture, il a fait la fermeture.
00:02:57Bienvenue dans un nouveau monde Léon.
00:02:59Il avait l'air un petit peu civil.
00:03:01Un petit peu presque coincé à un moment.
00:03:03C'était énorme pour lui.
00:03:04Marie, vous ressortez avec quelle impression de cette cérémonie de clôture
00:03:07pendant qu'on fête en même temps nos sportifs au Club France ?
00:03:10Eh bien moi je suis très émue.
00:03:12Je vous ai trouvé très bavard.
00:03:13Moi j'ai beaucoup aimé me taire et juste apprécier tout ce qui s'est passé ce soir.
00:03:17Je suis hyper fière de faire partie de cette famille olympique.
00:03:20J'ai toujours eu l'impression d'être un peu un ovni, d'être un peu utopiste.
00:03:24Et d'autant plus depuis que je me suis reconvertie dans les médias.
00:03:28Et d'avoir l'impression d'être décalée.
00:03:31Parce que de me faire traiter de bisounours.
00:03:34Et pourtant, là j'ai l'impression que la France entière et vous avec,
00:03:38vous avez peut-être changé un petit peu de regard sur les valeurs de l'olympisme
00:03:43et sur tout ce qui va autour et l'extrasportif et tout ce qu'on arrive à véhiculer.
00:03:47Et je trouve que ces Jeux français étaient merveilleux, hyper bien réussis.
00:03:52Et cette cérémonie de clôture aussi, elle était humble.
00:03:57On était beaucoup moins dans les trucs fast.
00:04:00C'est difficile de faire aussi bien que la cérémonie.
00:04:02Ou aussi grand, aussi fastueux, ou aussi surprenant que la cérémonie d'ouverture.
00:04:06Oui, dans un stade, ça contraint un petit peu la réalisation.
00:04:09Mais en fait, c'est pas les codes de la cérémonie de clôture.
00:04:12La cérémonie de clôture, elle doit ramener aux athlètes, aux performances.
00:04:16Elle doit ramener à l'universalité, à l'universalisme des Jeux.
00:04:20Et à la paix dans le monde.
00:04:22Et les discours étaient emprunts de ça.
00:04:24Et elle doit faire la passe dès au suivant.
00:04:27Je trouve qu'ils ont grave assuré.
00:04:30Je me suis laissé bercer le sac.
00:04:32Quand je dis que vous étiez bavard, c'est qu'on est très dans le commentaire.
00:04:35Parce qu'on est en train d'analyser tout le temps.
00:04:37Et moi, j'ai pas eu envie d'analyser.
00:04:39J'ai juste eu envie qu'on finisse de me raconter l'histoire.
00:04:41Et l'histoire avec la flamme qui a été éteinte au Stade de France.
00:04:45Tidiani, vous retenez quoi de cette soirée ?
00:04:48Forcément le passage de témoins.
00:04:50Parce qu'on a l'impression aussi d'avoir à la fois un trait d'union entre les deux villes.
00:04:54Avec ces passages de drapeaux.
00:04:56Tout ce côté très protocolaire.
00:04:57Et puis en même temps aussi un choc des cultures.
00:04:59Parce que deux continents différents.
00:05:01Deux univers différents.
00:05:02Très urbain pour celui de Paris.
00:05:04Et celui presque, on va dire, le littoral.
00:05:07Tout l'aspect californien des Etats-Unis.
00:05:09Avec déjà un petit peu la décadence qu'on peut entrevoir à travers ce clip.
00:05:13Et cette arrivée en grande pompe de Tom Cruise.
00:05:17Après, je suis assez d'accord avec Marie.
00:05:19Moi, je trouve ça logique qu'aujourd'hui, on retrouve le stade comme écrin.
00:05:23Avec les athlètes au centre de l'arène.
00:05:25Comme ça a été le cas pendant la première moitié de cette séance.
00:05:29Moi, je trouve que c'était beaucoup plus sobre que la cérémonie d'ouverture.
00:05:33Mais en même temps, je pense que c'était aussi le but.
00:05:35Parce que ce sont deux contextes qui sont très différents.
00:05:38Et la célébration au Club France pour nos handballeuses.
00:05:41Nos basketteurs de médailles d'argent.
00:05:43Ce n'est pas sobre du tout.
00:05:44On est dans le même tempo que depuis le début des Jeux.
00:05:46Et ça fait du bien.
00:05:47On profite encore de ces images du Club France.
00:05:49Avant de fermer définitivement les portes.
00:05:51Mais ça veut dire que tous ces athlètes-là ont préféré le Club France à la cérémonie de clôture.
00:05:56Alors, c'était prévu pour le public.
00:05:58Donc, il fallait bien qu'à un moment, ils quittent la cérémonie de clôture.
00:06:01Pour venir au Club France.
00:06:02Parce que ça va fermer dans 45 minutes.
00:06:04Pour le public, si je ne dis pas de bêtises.
00:06:06On va découvrir.
00:06:07D'ailleurs Anne-Sophie, ça ferme à quelle heure pour le public définitivement ?
00:06:10Avant que les athlètes restent entre eux.
00:06:13Le Club France ce soir devrait fermer ses portes aux alentours de 1h30.
00:06:18C'est en tout cas le projet.
00:06:20Et si vous regardez bien les poignées des athlètes.
00:06:23Vous voyez des petits bracelets jaunes.
00:06:25Je crois que c'est le sésame suprême pour accéder à la soirée des athlètes dans quelques instants.
00:06:32Donc l'objectif, c'est à 1h30, le Club France ferme ses portes.
00:06:371h30, le Club France ferme ses portes pour les spectateurs.
00:06:42Et vous vous en doutez pour les médias aussi.
00:06:45On est évidemment blacklisté de la soirée des athlètes.
00:06:48Tout ce beau monde sera invité à sortir.
00:06:50Et ensuite, les athlètes pourront faire la fête.
00:06:53On a demandé combien d'athlètes étaient attendus.
00:06:56Et bien c'est vrai que plusieurs centaines d'athlètes sont attendus.
00:06:59La délégation française, souvenez-vous, elle est composée de 571 athlètes.
00:07:04Et bien on en attend quasiment 400 ce soir pour faire la fête.
00:07:07Sophie, est-ce qu'on peut voir vos poignées quand même s'il vous plaît ?
00:07:10Elle va craquer le huis clos parce que les spécialistes en bracelets de couleur.
00:07:13Coup de marteau, c'est ça qu'elle aimait.
00:07:16Elle a le bracelet ou pas ?
00:07:18Non, je crois que j'ai bien assez agacé ces athlètes tout au long de cette quinzaine.
00:07:24Donc on va les laisser tranquilles.
00:07:26Et nous on va rentrer également se reposer.
00:07:29On est tout à fait d'accord, ce n'est pas notre place ce soir.
00:07:32Ici, on va profiter quand même encore un peu avec eux.
00:07:34Il y a de belles cérémonies qui se poursuivent derrière.
00:07:36Avec notamment Gershon Yavousselet qu'on réclame MVP de la finale.
00:07:41Et vous avez été formidable durant toute cette quinzaine, Sophie, avec Tom Trichereau.
00:07:45Il y a quarantaine, je crois, là.
00:07:46Ah oui ?
00:07:51On salue Tom Trichereau, Corentin Roland et Charles-Antoine Nora
00:07:55qui vous ont accompagnés pendant ces 15 jours formidables.
00:07:58Une aventure au Club France grâce à vous tous les soirs.
00:08:01Georges, un tout petit mot sur ce que vous avez retenu de cette cérémonie.
00:08:04Hervé ensuite et on enchaîne avec le sondage que Tanguy nous a réservé.
00:08:08La cérémonie, on sait très bien que la cérémonie de clôture,
00:08:10il ne faut pas s'attendre à la même chose que la cérémonie d'ouverture,
00:08:12c'est souvent un grand concert.
00:08:14Je me rappelle les Spice Girls à Londres notamment qui avaient été là.
00:08:17Et j'ai trouvé que c'était vraiment très bien
00:08:20parce qu'il y avait un peu toute la France finalement dans cette cérémonie de clôture.
00:08:24On a rendu hommage à Joe Dassin, il y avait du Johnny Hallyday.
00:08:27Et moi il y avait de la musique qui me correspond un peu plus à ma génération.
00:08:30La Phénix, Air, Kavinsky, la French Touch qui s'est exportée à l'international.
00:08:34Je sais que ça ne plaît pas beaucoup à Hervé.
00:08:36Mais moi j'ai adoré, je trouve que ça a enflammé le style de France.
00:08:40Non mais j'ai trouvé que tous les messages étaient assez justes en fait.
00:08:42Même depuis la cérémonie d'ouverture,
00:08:44le fait qu'on ait fini la cérémonie d'ouverture par Marie-Josée Perrec et Teddy Riner
00:08:48qui allumaient la vase qui représente un peu le présent et le passé olympique
00:08:52et que ça se termine par celui qui représente le présent et le futur, Léon Marchand.
00:08:56Je pense que c'est parfait.
00:08:58Il n'y a eu aucune fausse note pour moi que ce soit dans les deux cérémonies.
00:09:01Donc un grand merci pour l'éternité.
00:09:03Je pense à Thomas Joly pour l'élan qu'il nous a donné et les souvenirs pour la vie.
00:09:07La communion au début de la soirée au Stade de France, c'était remarquable.
00:09:10De simplicité au moment où les athlètes défilaient avec le karaoké.
00:09:13C'était l'un des temps forts, je trouve, cette communion qu'il a réussi à installer.
00:09:16Hervé ?
00:09:17Alors vous me demandez un avis personnel.
00:09:18Moi je ne suis pas très fan de ces cérémonies de fermeture pour tout vous dire.
00:09:21Moi ce qui m'intéresse dans ce genre de moment, c'est la fête, c'est les athlètes, tout le reste.
00:09:25C'est un peu secondaire.
00:09:26Tous les tableaux qu'on a pu voir, moi ça ne m'intéresse pas.
00:09:28Je n'ai aucune émotion devant.
00:09:30Non mais je dis ce que je pense.
00:09:31Après les groupes, ce n'est peut-être pas des groupes qui me correspondent complètement
00:09:35donc effectivement ça ne m'a peut-être pas fait vibrer.
00:09:37Mais ce qui est beau, ce que j'ai adoré par exemple,
00:09:41c'est de voir Hassan récupérer sa médaille du marathon devant tout le monde.
00:09:44Je trouve que c'est un hommage incroyable à une championne extraordinaire.
00:09:49Donc ça, je trouve que c'est magnifique.
00:09:51C'est des moments forts.
00:09:53Le plus émouvant, ce sont les athlètes.
00:09:57C'est ça qui me rend heureux.
00:09:58C'est de les voir et de voir à quel point eux maintenant sont libérés, soulagés,
00:10:02heureux pour certains, dans le souvenir pour d'autres.
00:10:05Par exemple, on voit les images du Club France.
00:10:08Quand ils mettent des coups de marteau, des choses comme ça,
00:10:10vous pouvez avoir aussi ce côté festif avec des chansons qui marchent, qui sont modernes
00:10:13et qui peuvent entraîner les athlètes dans des mouvements un peu dans les voix.
00:10:17Il y a des battles de danse entre les gars et les nanas.
00:10:20C'est top.
00:10:21Enfin, moi, je ne sais pas.
00:10:22J'aime.
00:10:23Il y a une clôture.
00:10:24C'est très normé.
00:10:25Il y a des passages obligés.
00:10:26Il y a les discours.
00:10:27Il y a le passage de drapeau.
00:10:28Mais il y a aussi un moment où Phoenix a commencé à chanter.
00:10:30Il y avait les athlètes qui se sont montés sur scène alors que ce n'était pas prévu.
00:10:33On a entendu le speaker leur demander de descendre.
00:10:35Moi, j'ai adoré ce moment-là justement, qui était très spontané.
00:10:37Les athlètes se sont montés autour comme dans un concert normal.
00:10:40Les athlètes se sont appropriés ce moment.
00:10:43Le discours des Stanguiers, très bien.
00:10:45Je trouve très émouvant.
00:10:46Il a mis en valeur tout ce qui a été fait.
00:10:48Il ne fallait pas oublier les gens qui avaient bossé pour l'événement.
00:10:50Notamment, tous les volontaires.
00:10:51Même, je pensais que j'ai pris tellement le métro.
00:10:54Avec tous les gens qui étaient là de matin au soir.
00:10:56Des jeunes qui ont fait un boulot phénoménal.
00:10:59Et tous les gens qui ont travaillé autour de l'événement.
00:11:01La passion populaire.
00:11:02Et tout ce qu'il a indiqué.
00:11:03Il y a une passion populaire.
00:11:04C'est pour ça que je sors un plan personnel.
00:11:06Mais, à mon avis, ce n'est pas très important.
00:11:08Ce que je n'aime ou pas, ce n'est pas ça qui est important.
00:11:10Ce qui est important, c'est d'avoir vu que les athlètes avaient une sport de bonheur.
00:11:13Tout le monde défilait.
00:11:15J'ai même vu la petite Fijienne que j'ai rencontrée dans le métro.
00:11:18J'ai vu des gens avec des maillots de Fiji.
00:11:20Alors, je suis allé les voir, bien entendu.
00:11:21J'ai discuté.
00:11:22Et c'était une nageuse Fijienne qui a fait le 50 mètres de nage libre.
00:11:2414 ans.
00:11:2514 ans.
00:11:26Alors, quand je l'ai vue à la télé, c'était incroyable.
00:11:28Je la voyais souriante avec son entraîneur.
00:11:30Magnifique.
00:11:31C'est le bonheur des athlètes.
00:11:32Mais, pour ce qui est de notre sentiment à nous, spectateurs.
00:11:35Il y a quand même aussi, je trouve, ce qui ressort.
00:11:37Je ne sais pas pour vous, un contraste entre les deux cérémonies.
00:11:40Parce que là, on vient de vivre 16-17 jours absolument incroyables, dont on se rappellera à tous.
00:11:45Et autant, il y a 16-17 jours, on attendait cette cérémonie avec de l'excitation,
00:11:50mais aussi un petit peu d'appréhension.
00:11:52Parce qu'on ne savait pas trop à quoi s'attendre.
00:11:54Il y avait beaucoup de zones d'ondes, de l'inconnu, des craintes.
00:11:57Et là, en fait, on a quelque chose qui est de l'ordre, peut-être, de la fierté.
00:12:00Et avec une appréhension, mais une appréhension différente.
00:12:02C'est celle du jour d'après.
00:12:04C'est ce fameux sentiment un peu post-jeux olympiques, qu'on va découvrir ou redécouvrir.
00:12:10Et c'est vrai que là-dessus, on ne sait pas trop à quoi s'attendre.
00:12:12Le jour d'après, c'est d'abord la dépression.
00:12:15La nostalgie, c'est bien dit Stéphane.
00:12:19Non, ce n'est pas moi, ce n'est pas moi.
00:12:21Ils auraient pu l'être approprié.
00:12:22Je ne fais que répéter.
00:12:23Là-dessus, le discours d'Estanga est plutôt chouette.
00:12:26Il fait là-dessus sur le fait qu'on va avoir droit à une petite piqûre de rappel.
00:12:29On va avoir droit à 15 jours de bus.
00:12:31Et c'était parfait de l'amener comme ça.
00:12:34Malheureusement, on ne recadrera pas grand-chose de cette cérémonie de clôture.
00:12:37Comme toutes les cérémonies de clôture, on se souviendra de certains moments.
00:12:42Mais Isulte, la dernière chanson d'Isulte, je trouve que ça a des moments forts de cette cérémonie.
00:12:47C'est une chanson qui touche tout le monde.
00:12:49Enfin, beaucoup de gens.
00:12:50Je ne dis pas tout le monde.
00:12:51Il y a des pays qui ne connaissent pas du tout Claude François et Maywey.
00:12:53Mais il y a un grand nombre de gens qui connaissent.
00:12:56Et c'était très, très touchant.
00:12:58Plus parfois que d'autres moments, des tableaux qui rappelaient la Grèce antique, paraît-il.
00:13:02Mais enfin, il faut le comprendre.
00:13:03Si on ne vous l'explique pas, même la télé, comment vous voulez le comprendre ?
00:13:06On nous l'a expliqué.
00:13:07Les gens qui commencent la télé, tu les écoutes ?
00:13:09Oui, mais je ne suis pas certain que tous les gens dans le monde entier fassent les commentaires.
00:13:12C'est le concert de Daft Hammer qui a fait partie du show.
00:13:15Ce qui te relaie à la tradition antique des jeux, c'est quand même fort et important de le préserver.
00:13:19Et de le moderniser tel que c'est.
00:13:21Ça fait partie de la transmission.
00:13:22Si les jeux arrivent à perdurer, à se renouveler, à évoluer, Olympia d'après Olympia.
00:13:27C'est impressionnant quand même.
00:13:28Ça aurait pu être fait d'une manière un peu plus festive.
00:13:30Peut-être un petit avis, Discord ?
00:13:33Vous n'avez pas trouvé ça un peu... ?
00:13:35Il y avait quelques côtés un petit peu sombres, je n'ai trouvé personne.
00:13:38Par exemple, au moment de ce côté artistique, rappel aux origines des JO.
00:13:44Mais la cérémonie d'ouverture était tellement fantastique.
00:13:47C'est celle qu'on attendait et qu'on retiendra.
00:13:49On aura quand même un stade de 80 personnes qui ont chanté aux Champs-Élysées.
00:13:53Et les internationaux, pareil.
00:13:56Tout le monde connaît cette chanson.
00:13:58Ça, c'était fantastique.
00:14:00Ça faisait partie de la communion dont on parlait tout à l'heure.
00:14:02Ce que je me suis dit en regardant cette cérémonie d'ouverture, c'est que, Dieu merci,
00:14:06ils ont eu cette idée géniale de mettre la cérémonie d'ouverture hors stade.
00:14:09Parce qu'on voit bien qu'un stade, par définition, de toute façon, ça te limite à quelque chose de...
00:14:13Il y a quand même un peu de déjà-vu.
00:14:15Alors que cette cérémonie d'ouverture, elle est magistrale.
00:14:18C'est peut-être en ce sens que Thomas Bach évoquait ces jeux-là comme étant les jeux d'une nouvelle ère.
00:14:24Je pense que c'est peut-être le propos qu'il faut ressortir aussi de la soirée.
00:14:27C'est qu'il évoque le fait que, peut-être, Paris a changé la façon d'envisager ou de concevoir les jeux.
00:14:34Mais c'est des jeux qu'il faut être plus économes, plus éthiques, plus axés sur le développement durable.
00:14:40Tout en gardant un côté spectaculaire.
00:14:43Et je pense que le fait de sortir aussi du stade le jeu, la cérémonie, notamment celle d'ouverture...
00:14:51Tu disais que c'est pour faire peut-être des économies.
00:14:53Mais la cérémonie d'ouverture, logiquement, de toute façon, elle a coûté très très très cher.
00:14:56Oui, mais dans un budget global, après, qui n'est pas énormément inférieur à ce qu'avaient dépensé Pékin ou même Rio ou Tokyo.
00:15:05Moi, je pensais, Thidiani, pour avoir assisté à Samedi à Pékin, au stade, qu'on ne pourrait jamais faire mieux dans un stade.
00:15:11Ah, c'était fascinant.
00:15:13Avec beaucoup de réserve quand même sur les conditions de travail, notamment des 15 000 personnes qui avaient été obligées ce soir-là.
00:15:20Mais je trouve que Paris a réussi à faire mieux.
00:15:24La Marseillaise au Club France. Profitons-en.
00:15:42Le club France, toujours en fête avec les handballeuses et les basketteurs.
00:16:01Donc, on va continuer de débriefer cette soirée.
00:16:04Ces Jeux Olympiques également avec la réussite folle.
00:16:08On n'a pas entendu la Marseillaise dans notre pays autant depuis libération en 1945.
00:16:12Et d'être fiers de la chanter en plus.
00:16:14Et c'est vrai. Chanter de multiples reprises, de façon différente pour terminer sur les cérémonies des athlètes.
00:16:20C'est un long débat dans notre pays, mais la plupart des athlètes, aujourd'hui, se l'approprient.
00:16:24Tanguy, le sondage du soir d'ailleurs. On ne vous a pas posé la question depuis tout à l'heure.
00:16:28Non, c'est sur l'équipe Connect que ça se passe ce soir.
00:16:32La question, elle est simple. Êtes-vous triste que les Jeux se terminent ?
00:16:35Soit oui, soit non. On aura la réponse tout à l'heure en fin d'émission.
00:16:39A priori, ce sera peut-être le oui.
00:16:42Avec une nez comme ça.
00:16:45Allez-y, le QR code. Vous votez.
00:16:47Nous, on dit oui. Franchement, je ne sais pas vous, mais on est triste que ces Jeux se terminent.
00:16:52Il faut peut-être être heureux de la façon dont ça s'est passé.
00:16:56On se projette trois semaines, un mois derrière.
00:17:00On avait tellement d'inquiétudes déjà sur les athlètes, des problèmes de sécurité.
00:17:03Il n'y a eu zéro souci.
00:17:05Les gens les plus applaudis à la cérémonie de clôture ce soir, c'est les forces de l'ordre,
00:17:08les secouristes, les gendarmes, les policiers qui ont encadré ça.
00:17:13Effectivement, vous êtes tous la banane.
00:17:15On a redécouvert nos forces de sécurité avec une relation un peu plus...
00:17:19Tout à fait. C'est un grand moment.
00:17:21C'est des moments qui comptent dans l'histoire d'un pays.
00:17:24C'est la magie des Jeux.
00:17:26C'est la magie du sport, Marie.
00:17:28Tu nous faisais un procès d'attention qui ne semble pas forcément à nous justifié.
00:17:32Nous, on sait, on connaît la magie du sport.
00:17:34On aime ça et on la vit au quotidien.
00:17:36Différemment évidemment des athlètes.
00:17:38On n'est pas des athlètes.
00:17:40Par contre, la France a redécouvert, parce qu'elle la connaît aussi,
00:17:44la magie du sport et de la force du sport.
00:17:46C'est la même chose.
00:17:48Tu ne peux pas nier le fait qu'il y ait un traitement du sport qui n'est fait en France
00:17:52qu'à partir du prisme du football.
00:17:54Marie, on ne va pas refaire ces débats-là.
00:17:58Il y a des sports qui sont au-dessus médiatiquement des autres.
00:18:04Il n'y a pas de problème là-dessus.
00:18:06Les Jeux, de toute façon, montrent à quel point c'est au-dessus des épreuves de foot.
00:18:10Les Jeux Olympiques, c'est au-dessus de la Coupe du Monde, par exemple.
00:18:14Quand vous faites une Coupe du Monde de foot, je le dis souvent,
00:18:16parce que les gens me disent que c'est la guerre.
00:18:18Pas du tout. Une Coupe du Monde, c'est un truc invraisemblable.
00:18:20Les gens sont réunis partout, des dizaines et des dizaines de milliers.
00:18:23Beaucoup plus de supporters, parce qu'ils ont des cargaisons de supporters.
00:18:26Mais une ambiance incroyable.
00:18:28Les gens qui critiquent souvent les Coupes du Monde, la bataille pour le drapeau,
00:18:31c'est archi faux quand on est à participer.
00:18:33À un moment donné, dans le stade ce soir, en ouverture de cérémonie,
00:18:36tu as un travelling des tribunes.
00:18:38C'est exceptionnel.
00:18:39C'est-à-dire que tu as des drapeaux de tous les continents,
00:18:41des gens, des personnes qui se sont déplacés,
00:18:43de tous les continents qui sont côte à côte,
00:18:45qui célèbrent évidemment leur médaille, la joie,
00:18:47mais le plaisir qu'ils ont eu de partager ça ensemble.
00:18:50Il n'y a que le sport qui peut quasiment provoquer cela.
00:18:53Et pour rester dans ce thème-là,
00:18:55demain, entretien d'Emmanuel Macron, le président de la République,
00:18:58dans le journal L'Équipe.
00:19:00Il y a déjà des extraits sur le site internet de L'Équipe.
00:19:03Ceux qui n'ont pas cru dans les jeux se sont trompés.
00:19:05Voilà le titre de cette interview.
00:19:07A retrouver dans le journal.
00:19:09C'est dommage, je vais faire le pisse-vinaigre,
00:19:12mais c'est dommage de rebondir là-dessus tout de suite.
00:19:17Célébrons la joie qu'on a eue d'être ensemble.
00:19:19D'être dans le règlement de compte.
00:19:21Mais en même temps, c'est vrai que ça a quand même été,
00:19:24depuis des semaines, il y a eu un géobashing.
00:19:27Il en parle et remercie l'ensemble des volontaires.
00:19:32C'est le titre-là qui a été mis,
00:19:34mais l'entretien est à retrouver dans le journal.
00:19:36On va enchaîner avec la fête au Club France.
00:19:41On va revenir sur les médailles du jour, évidemment.
00:19:43C'est avec Elodie Clouvel, notamment, en pantathlon moderne.
00:19:47On va revoir les images avec vous, Tanguy, dans un instant.
00:19:49Mais c'est vrai que pour terminer là-dessus, Marie,
00:19:51le football a beaucoup de choses à aller chercher
00:19:54sur les célébrations et les tenues des Jeux olympiques.
00:19:58Les Coupes du monde de foot,
00:20:00quand elles ne sont pas organisées dans des pays interdits,
00:20:03c'est des moments de rencontres extraordinaires.
00:20:08Vous nouez des amitiés pour la vie avec des gens que vous ne connaissez pas.
00:20:12Moi, j'ai des amis argentins, grâce au foot.
00:20:15Ils ne t'estiment pas comme un ami.
00:20:19C'est des moments de rencontres entre les hommes.
00:20:22Et même la dernière Coupe du monde s'est très bien passée au demeurant.
00:20:25Tanguy, on enchaîne avec le pantathlon moderne.
00:20:29Stéphane, on ne va pas revenir là-dessus.
00:20:31Le pantathlon moderne avec Elodie Clouvel qui est allée chercher sa médaille.
00:20:35C'était la 64e et dernière médaille française de ces Jeux olympiques.
00:20:39De l'argent sur le pantathlon moderne.
00:20:42La Stéphanoise aurait pu être en or.
00:20:44Elle a démarré la dernière épreuve du jour à 13 secondes d'avance.
00:20:46Malheureusement, sur le pistolet laser.
00:20:48Elle a été en difficulté et a laissé la victoire à sa voisine de gauche.
00:20:51En l'occurrence, la hongroise Michelle Gullias.
00:20:54Elle termine en argent.
00:20:55Une médaille d'argent qui lui convient parfaitement.
00:20:59Elle était très heureuse à l'issue de cette belle épreuve.
00:21:02Elle est revenue de très loin.
00:21:04Elle avait été médaillée à Rio.
00:21:06Tokyo s'était mal passé pour elle.
00:21:08Et la voici de retour sur le podium avec une très belle médaille.
00:21:12On va la retrouver avec Anne-Sophie.
00:21:14C'était au cours de la soirée.
00:21:16Elodie Clouvel heureuse.
00:21:18On l'imagine avec Anne-Sophie.
00:21:20Elodie, vous nous aviez prévenu.
00:21:22Le Club France, j'arrive.
00:21:24Vous avez dit ça à l'issue de votre compétition.
00:21:26C'était comment ? Vous n'avez pas été déçue ?
00:21:28C'était incroyable.
00:21:29C'est magique ce que j'ai vécu.
00:21:31Il y a tellement d'amour.
00:21:33J'ai envie de les remercier.
00:21:35C'est trop beau d'être célébrée comme ça.
00:21:37Surtout en France.
00:21:39J'ai travaillé dur pour ça.
00:21:42Je savoure aujourd'hui.
00:21:44C'est incroyable ces moments.
00:21:46C'est indescriptible comme sensation.
00:21:48C'est d'autant plus beau que vous revenez de loin Elodie.
00:21:52Je reviens de très loin.
00:21:54Comme quoi, dans la vie, il faut toujours y croire.
00:21:57Jusqu'au bout, la détermination.
00:21:59J'y ai cru.
00:22:01Et j'y suis arrivée.
00:22:03La suite de la soirée, c'est de continuer à faire la fête
00:22:05et à profiter de cette médaille et de cette ferveur ?
00:22:07C'est de profiter vraiment et de dire merci aux gens
00:22:09qui m'ont supportée, qui m'ont soutenue.
00:22:11Tous les messages de soutien.
00:22:13C'est incroyable ce qu'on peut vivre.
00:22:16J'ai trouvé que ce moment d'humanité,
00:22:18où tous les gens, on est tous ensemble,
00:22:21et toute la France se rassemble,
00:22:23c'est beau, c'est unique.
00:22:25Il faut profiter de ces moments,
00:22:27de ces beaux moments où on est tous réunis.
00:22:29Il y a une belle harmonie, une belle énergie.
00:22:31C'est incroyable.
00:22:33On vous souhaite de vous régaler ce soir.
00:22:35Merci beaucoup.
00:22:37C'est l'une des belles histoires de ces Jeux Olympiques, Marie.
00:22:39Oui, parce qu'il y a à peine un an,
00:22:41elle était en dépression.
00:22:43Elle en a parlé.
00:22:45Je trouve que c'est une jeune fille qui revient de loin
00:22:47et qui a de la répartie.
00:22:49Je lui disais ce matin dans une interview
00:22:51qu'elle se projette déjà sur 28 à Los Angeles
00:22:53mais qu'elle aimerait bien avoir un enfant.
00:22:55Ça me permet d'en placer une sur le fait
00:22:57que je trouve qu'il y a une belle place de fête
00:22:59aux mères dans le sport dorénavant.
00:23:01Ces Jeux ont mis ça aussi en évidence.
00:23:03Deux des trois marathoniennes tout à l'heure
00:23:05sur le podium sont mamans.
00:23:07C'est vraiment sur le fait d'expliquer
00:23:09qu'il y avait certaines athlètes
00:23:11qui avaient déjà deux ou trois enfants,
00:23:13comme Robert Michon par exemple.
00:23:15Je trouve que ça fait plaisir
00:23:17de montrer à toutes les femmes
00:23:19qu'on peut avoir des doubles projets
00:23:21et que notamment la maternité
00:23:23n'empêche pas le sport de très haut niveau.
00:23:25C'est trop bien.
00:23:31Une médaille d'argent dans sa discipline,
00:23:33ça me bluffe.
00:23:35Il y a des millièmes, des centièmes,
00:23:37des centimètres et partout.
00:23:39C'est tellement aléatoire.
00:23:41Des disciplines comme le cheval,
00:23:43le tir, l'escrime,
00:23:45vous pouvez vous faire surprendre
00:23:47sur une touche et vous sortez
00:23:49de la compétition.
00:23:51C'est fascinant le travail.
00:23:53C'est pour ça qu'on sent qu'elle a besoin
00:23:55maintenant de lâcher.
00:23:57Est-ce que vous avez été marqué
00:23:59par le nombre d'histoires
00:24:01où on retrouve toujours de la dépression,
00:24:03des moments de dépression ?
00:24:07Ce discours-là,
00:24:09c'est un peu ouvert
00:24:11parce qu'il y a des grands champions
00:24:13qu'on en parlait aussi.
00:24:15Il y a la Simone Biles à Tokyo.
00:24:17Elle en a parlé.
00:24:19Il y a eu un très bon documentaire
00:24:21récemment où on a eu plusieurs athlètes français
00:24:23notamment au handball, en surf
00:24:25qui parlaient de la dépression
00:24:27post-Jeux olympiques.
00:24:29On en a parlé l'autre jour.
00:24:31Il sera important aussi
00:24:33d'accompagner les athlètes
00:24:35qui n'ont pas forcément performé
00:24:37sur ces Jeux olympiques,
00:24:39qui n'ont pas fait de médaille d'or,
00:24:41médaille d'argent, médaille de gonces
00:24:43qui font partie de la fête française
00:24:45parce que ce sera difficile
00:24:47de passer à autre chose aussi.
00:24:49On entendait Thibaut Collet
00:24:51à la Perche parler de honte.
00:24:53Laetitia Guapo en basket 3-3
00:24:55dira aussi qu'elle avait ce sentiment-là.
00:24:57Il va falloir accompagner plus que jamais
00:24:59la fête du club.
00:25:01Attention, ils ont été invités.
00:25:03Non, mais c'est pas un truc.
00:25:05Oui, j'entends bien.
00:25:07Tu as raison quand tu le dis
00:25:09par un poste de Mélanie de Jésus
00:25:11de Santos qui dit
00:25:13« j'ai envie de me cacher dans un trou de souris, j'ai honte ».
00:25:15C'est terrible de voir ça.
00:25:17C'est vrai que ça a été pris en considération par le CNESF
00:25:19et notamment par la commission des athlètes
00:25:21et tous les athlètes qui ont eu envie
00:25:23de venir prendre l'amour du public
00:25:25au Club France et être célébrés
00:25:27et en tout cas pouvoir communier avec ces gens.
00:25:29On a pu le faire et ça a fait du bien.
00:25:31Quand je dis « pas invités à la fête »
00:25:33je veux dire qu'ils ne sont pas partis de médaillés.
00:25:35Il y avait 3 seats
00:25:37à la disposition de tous les athlètes
00:25:39à la maison de la performance
00:25:41à côté du village olympique pendant les autres.
00:25:43On marque une courte pause et on est de retour
00:25:45pour la dernière de cette édition spéciale.
00:25:47JO de l'équipe du soir.
00:25:49Les basketeuses sont attendues
00:25:51au Club France pour fêter cette médaille d'argent
00:25:53après un match titanesque
00:25:55d'anthologie face aux Américaines.
00:25:57C'est passé humble pour avoir les comptes.
00:25:59Elles ont failli créer l'un des exploits
00:26:01les plus monumentaux de l'histoire du sport.
00:26:03On est de retour juste après une courte pause.
00:26:05A tout de suite.
00:26:13On va l'entendre
00:26:15le chanter encore quelques temps « que je t'aime, que je t'aime ».
00:26:17C'est digne.
00:26:19Vous me parlez comme ça en me regardant.
00:26:21Vous savez que je vous aime.
00:26:23Les handballeuses,
00:26:25elles ont bénéficié de tout l'amour du Club France.
00:26:27Elles ont fêté leur médaille d'argent
00:26:29en compagnie des basketeurs.
00:26:31Eux aussi, médaillés d'argent.
00:26:33Les basketeuses finissent avec l'argent.
00:26:35Mais c'était tellement cruel.
00:26:37On va y revenir pour cette dernière
00:26:39de l'équipe du soir spéciale.
00:26:41A vos souhaits, cher président.
00:26:43La France, vous l'avez vu au tableau des médailles.
00:26:45L'objectif est rempli. Un top 5 pour l'équipe de France
00:26:47avec au total 64 médailles.
00:26:49On va y revenir tout à l'heure.
00:26:51J'aime bien le nombre. On est top 3.
00:26:53Il n'y a que les Etats-Unis et la Chine
00:26:55qui ont pris plus de médailles que les Français.
00:26:57Absolument. 64 au total pour l'équipe de France
00:26:59dont 16 en or.
00:27:01C'est un record pour les deux totaux.
00:27:03Le président, Marie Martino,
00:27:05Tidia Nimbo, avec Georges Quirino,
00:27:07Hervé Penaud et Tanguy de Sévillers
00:27:09pour toutes les infos, toutes les images.
00:27:11Avant de revenir sur ce match fantastique
00:27:13de nos basketeuses, l'argent après
00:27:15la défaite d'un point face aux Etats-Unis,
00:27:17la question qu'on voulait vous poser
00:27:19très simplement et très rapidement.
00:27:21Je sais qu'on peut être chauvin de temps en temps
00:27:23mais vous êtes autorisé à être totalement objectif.
00:27:25Est-ce que ce sont les plus beaux
00:27:27jeux de l'histoire ?
00:27:29Ces Jeux de Paris, est-ce que c'était
00:27:31les plus beaux de l'histoire ?
00:27:33On écoute juste Tony Estanguet avant cela
00:27:35et vous me dites ce que vous en pensez.
00:27:37Si on m'avait dit
00:27:39il y a 10 ans, il y a 5 ans, il y a 1 an
00:27:41ou même la veille
00:27:43de la cérémonie d'ouverture que ça se passerait
00:27:45comme ça, j'aurais tout de suite
00:27:47dit oui. Pour nous, c'est
00:27:49formidable. C'est un succès
00:27:51collectif
00:27:53absolument incroyable.
00:27:55La France a
00:27:57réussi ces Jeux.
00:27:59Je suis extrêmement fier
00:28:01de cette réussite.
00:28:03Je voudrais vraiment saluer
00:28:05toutes celles et ceux, parce qu'ils sont très nombreux
00:28:07qui ont permis ce succès possible.
00:28:09Pas de regret.
00:28:11Pas de regret, oui. Une médaille de plus pour la Grande-Bretagne.
00:28:13On l'a entendu. Je voulais passer incognito
00:28:15Stéphane, mais on vous a entendu.
00:28:17C'est une médaille de plus
00:28:19pour la Grande-Bretagne. Est-ce que ces Jeux de Paris
00:28:21sont les plus beaux de l'histoire ?
00:28:23Oui.
00:28:25Oui.
00:28:27Oui, à première vue.
00:28:29Hervé n'était pas observable.
00:28:31Assurez-vous.
00:28:33Vous avez donc lu le livre, même si vous ne l'étiez pas.
00:28:35Je l'ai lu et je m'intéresse beaucoup.
00:28:37Tout le monde m'a dit que Londres, c'était formidable.
00:28:39On m'a dit que c'était formidable.
00:28:41Demandons à Georges. Londres, Paris, qu'est-ce qui était au-dessus ?
00:28:43J'y étais à Londres.
00:28:45Tout ce qu'ils avaient fait,
00:28:47la mise en valeur de leur culture musicale
00:28:49dans tout ce qu'il y avait autour.
00:28:51La cérémonie était incroyable.
00:28:53Le triathlon à Hyde Park, je m'en souviens, c'était complètement fou.
00:28:55La reine qui apparaît à la cérémonie
00:28:57avec James Bond.
00:28:59Je m'étais dit qu'ils seraient impossibles à aller chercher.
00:29:01Pareil dans Londres.
00:29:03C'était pas tout à fait Londres.
00:29:05Ça appartenait à tout le monde. C'est une grosse fête populaire.
00:29:07J'avais l'impression qu'ils étaient injouables.
00:29:09C'était vraiment très bien organisé.
00:29:11Mais c'est pas comparable
00:29:13avec ce qu'a fait Paris.
00:29:15On a encore un peu élevé la valeur étalon
00:29:17de par la cérémonie d'ouverture.
00:29:19De par les lieux.
00:29:21Toute la ville, on a l'impression,
00:29:23est impliquée. Londres, c'était dans un parc olympique.
00:29:25C'est génial.
00:29:27C'est Paris.
00:29:29En plus, Stéphane, je trouve qu'il y a
00:29:31tellement d'images qui nous restent.
00:29:33Londres n'avait peut-être pas ça.
00:29:35La vasque dans le ciel.
00:29:37La tombée de la nuit tous les soirs dans un ballon.
00:29:39La tour Eiffel
00:29:41qui scintille avec les anneaux olympiques.
00:29:43On voit avec toutes les photos.
00:29:45100 photos iconiques.
00:29:47Moi, j'avais pas un doute.
00:29:49Mais je me demandais.
00:29:51Parce que Londres, ce qui m'avait beaucoup frappé,
00:29:53c'était la ferveur de la population.
00:29:55Parce que les Anglais sont des amoureux de sport,
00:29:57des connaisseurs de sport.
00:29:59Et ça se ressentait dans toutes les compétitions.
00:30:01Et les Paras, d'ailleurs, ont un sacré défi à relever
00:30:03par rapport à ça. Parce qu'en Angleterre,
00:30:05ça a été extraordinaire.
00:30:07J'avoue honnêtement que le Stade de France
00:30:09pour l'athlétisme soit plein
00:30:11à 8h du matin, 80 000,
00:30:13qu'il y ait une ambiance comme ça.
00:30:15Que dans toutes les disciplines, il y ait eu cette fête.
00:30:17Et ça a été bien pensé par l'organisation.
00:30:19C'est une édition record
00:30:21au niveau des billets vendus.
00:30:239,5 millions de billets vendus
00:30:25sur ces Jeux olympiques.
00:30:2762% de billets ont été achetés par des Français.
00:30:29C'est un record sur les 9,5 millions.
00:30:31Puisque le dernier record, c'était Atlantin en 1996.
00:30:338,3 millions de billets vendus.
00:30:35C'est un record pour les audiences aussi.
00:30:37C'était un peu attendu.
00:30:39Mais je crois qu'il y a une dimension
00:30:41dont on n'a pas parlé.
00:30:43C'est qu'on sort de deux Olympiades,
00:30:45une d'hiver et une d'été,
00:30:47qui étaient sous pandémie.
00:30:49Pas du tout pour l'une
00:30:51et pas beaucoup pour l'autre de public.
00:30:53Des Jeux qui étaient poussifs.
00:30:55Pour avoir été aux deux,
00:30:57c'était quand même très très lourd.
00:30:59Tout le monde l'a vécu à travers un écran.
00:31:01Tandis que là, la ferveur,
00:31:03on la ressent sur place.
00:31:05Et ça a été l'un des grands atouts
00:31:07de cette Olympiade parisienne.
00:31:09C'est la ferveur qu'il y a eu sur les sites,
00:31:11l'engouement, le bruit.
00:31:13La dernière fois qu'on avait connu ça,
00:31:15c'était il y a quasiment 10 ans.
00:31:17C'était Rio, où la population n'était pas rendez-vous.
00:31:19Et Rio, on était en décalage horaire.
00:31:21C'est hyper satisfaisant.
00:31:23On a réussi à reconnecter les gens
00:31:25avec le sport,
00:31:27les épreuves sportives avec la population.
00:31:29C'est une grande réussite de Paris 2024.
00:31:31Le Champion's Park, ça n'avait jamais été fait.
00:31:33Trop bien. Gratuit, ouvert à tous.
00:31:35Genre génial, venez.
00:31:37Le marathon pour tous, super.
00:31:39On fait des jeux pour Monsieur Tout-le-Monde.
00:31:41Au départ, c'est une dinguerie quand même.
00:31:43Et finalement, ça cartanne.
00:31:45C'était un carton.
00:31:47Et c'est vrai qu'on part de tellement loin.
00:31:49Parce qu'avant les Jeux,
00:31:51tout le monde critiquait.
00:31:53Nous, on est quand même des spécialistes.
00:31:55Là, on serait largement premiers
00:31:57si c'était l'esprit français.
00:31:59On se disait qu'on ne réussirait pas.
00:32:01Et finalement, on a vécu des jeux.
00:32:03J'ai l'impression d'avoir vécu
00:32:05une parenthèse enchantée.
00:32:07On espère la même dans deux semaines.
00:32:09C'est pour ça qu'il faut extinguer son équipe.
00:32:11Ce qu'il a fait, c'est exceptionnel.
00:32:13L'expérience spectateur,
00:32:15c'est phénoménal.
00:32:17Il n'y a jamais que la bonne ambiance.
00:32:19Toute cette équipe de volontaires
00:32:21qui accompagnait les spectateurs,
00:32:23c'est extraordinairement bien anticipé.
00:32:25Rappelle-toi comment on se moquait de la scène
00:32:27sur l'eau.
00:32:29Il y a les milices qui se baignent.
00:32:31Il y a la mer de Paris.
00:32:33Les athlètes ont adoré.
00:32:35Il y a eu toujours des critiques.
00:32:37Au final, ça a été une sorte de réunion.
00:32:39Ce qui m'a fait plaisir, c'est la France que j'aime.
00:32:41On a vu la France que j'aime.
00:32:43La France qui se réunit.
00:32:45La France des métissages.
00:32:47La France des gens qui viennent d'horizons différents.
00:32:49On a pu inclure le monde là-dedans.
00:32:51C'est le sport.
00:32:53Le sport, c'est ça.
00:32:55Tu fais du sport avec ton voisin boulanger,
00:32:57l'ouvrier, le facteur.
00:32:59C'est ça, le sport.
00:33:01On voulait aussi vous montrer
00:33:03la une de nos confrères de Libération
00:33:05pour ce lundi.
00:33:07C'est magnifique.
00:33:09C'est un tas de beaux jeux.
00:33:11On voit la vasque avec la flamme
00:33:13qui s'envole dans le ciel de Paris.
00:33:15Petit clin d'œil.
00:33:17La presse internationale est dithyrombique.
00:33:19C'est là où il y a aussi un côté
00:33:21un peu parlementaire.
00:33:23C'est là où il y a aussi un côté un peu paradoxal.
00:33:25On parle de Jeux Olympiques.
00:33:27On parle de la plus grande compétition sportive
00:33:29de toute la planète.
00:33:31Celle qui fait rêver tout le monde.
00:33:33On est quand même très concentrés
00:33:35sur l'aspect organisationnel
00:33:37et sur l'image.
00:33:39Ce n'est pas un petit bémol,
00:33:41mais c'est plutôt une nuance
00:33:43sur le jugement qu'on va avoir
00:33:45sur la beauté des Jeux.
00:33:47J'ai l'impression que plus les années passent
00:33:49et plus cette dimension est en train de renier
00:33:51un peu l'aspect sportif.
00:33:53Je n'ai pas envie que d'ici
00:33:5510, 15, 20, 30 ans,
00:33:57on juge uniquement des Jeux sur le fait
00:33:59qu'on a les belles images,
00:34:01on a les beaux clichés, on a réussi,
00:34:03la sécurité a fonctionné.
00:34:05Mais ça reste aussi une compétition
00:34:07avec des exploits sportifs,
00:34:09avec des records.
00:34:11Je trouve ça un peu dommage que tout ça arrive
00:34:13finalement en deuxième plan
00:34:15dans la satisfaction qu'on peut avoir.
00:34:17Les deux sont associés.
00:34:19On parle d'abord des belles images.
00:34:21Tu sais que tu as l'élite mondiale
00:34:23qui a tous les Jeux sur le plan.
00:34:25J'étais à Rio, à l'athlétisme.
00:34:27Le stade était vide.
00:34:29C'était catastrophique l'ambiance, l'organisation.
00:34:31Les performances sur la piste,
00:34:33c'est des Jeux extraordinaires.
00:34:35C'est plutôt un éphiphénomène Rio
00:34:37par rapport aux autres Olympiades.
00:34:39Les performances sportives sont là.
00:34:41C'est la garantie que t'offrent les Jeux.
00:34:43Tu réunis les meilleurs athlètes du monde
00:34:45préparés.
00:34:47Tu as le cubain phénomène à la lutte.
00:34:49Si on veut sortir du prisme français,
00:34:51c'est des Jeux.
00:34:53Mais ça, c'est la base.
00:34:55Mentionnons-le.
00:34:57Évoquez.
00:34:59Je dis juste qu'on a raison.
00:35:01On a notre fierté,
00:35:03notre patriotisme qui nous pousse
00:35:05à nous féliciter d'avoir réussi cette organisation.
00:35:07D'autant plus qu'on était un certain nombre
00:35:09à être sceptiques sur pas mal de points,
00:35:11sur la logistique notamment,
00:35:13sur l'engouement aussi, soyons tout à fait honnêtes.
00:35:15Ce que je ne veux juste pas,
00:35:17c'est qu'on se contente de dire
00:35:19on a réussi les Jeux parce qu'il n'y a pas eu de bémol
00:35:21et qu'on a eu les belles images
00:35:23et que le monde a vu que Paris était une belle ville.
00:35:25Il y a eu aussi des records.
00:35:27J'ai envie qu'on remette ça aussi.
00:35:29La clé, c'est ce qui est en bas.
00:35:31Le nombre de médailles.
00:35:3316 médailles d'or pour l'équipe de France.
00:35:35Si tu n'avais pas eu ça,
00:35:37le reste ne t'aurait pas suivi.
00:35:39L'élan a été donné par Dupont et les rugbymen.
00:35:41Par aller aux marchands dès le premier jour.
00:35:43C'est eux qui ont nourri la France.
00:35:45Et par les basketteurs aussi.
00:35:47On se souvient tous de cette photo extraordinaire.
00:35:49Vous allez comprendre pourquoi je vous la montre.
00:35:51Ce poster de Yabouzélé
00:35:53sur Lebron James.
00:35:55C'est l'une des photos extraordinaires.
00:35:57Anne-Sophie, elle l'a montré qui ?
00:35:59À Evan Fournier,
00:36:01Franck Nilikina
00:36:03et Bilal Koulibaly.
00:36:05La zone mixte vient de se finir.
00:36:07On est avec trois garçons
00:36:09et on ne parle que d'une seule chose dans la zone mixte.
00:36:11C'est de cette image.
00:36:13Vous étiez où pendant ce dunk ?
00:36:15Comment vous l'avez vécu ?
00:36:17J'étais à trois points juste en face.
00:36:19J'avais un angle phénoménal.
00:36:21Ça nous a vraiment motivés.
00:36:23Quand il a dunké dessus.
00:36:25Avec la manière.
00:36:27Les mots qu'il a employés.
00:36:29Ça nous a vraiment motivés pour la suite du match.
00:36:31Il a employé quoi comme mots ?
00:36:33Vous n'avez pas le droit de savoir.
00:36:35C'était l'action du match.
00:36:37Il nous disait
00:36:39qu'il était devant ma maison.
00:36:41Vous en auriez fait quoi de cette image ?
00:36:43Il a raison.
00:36:45J'aurais fait pareil.
00:36:47Il peut vraiment enjoyer le moment.
00:36:49Fais ce que tu veux, garçon.
00:36:51Merci beaucoup.
00:36:53C'est l'image qu'on gardera.
00:36:55Profitez bien.
00:36:57C'est l'image qu'on garde.
00:36:59C'est l'impression qu'il cache de petits yeux.
00:37:01Une espèce d'épidémie de lunettes de soleil.
00:37:03Il faisait très beau aujourd'hui.
00:37:05Ce n'est pas pour le look.
00:37:07Ils ont été fêtés cet après-midi.
00:37:09On va voir quelques images.
00:37:11On en profite pour marquer une très courte pause.
00:37:13On est de retour pour revenir sur les basketteux.
00:37:15Est-ce que c'est une mêlée d'argent géniale ou terrible ?
00:37:17Tellement elles sont passées tout près de l'exploit.
00:37:19A tout de suite.
00:37:31Le public au Club France.
00:37:33Ce sera l'une des images de ces Jeux Olympiques.
00:37:35Le public a encore vibré.
00:37:37Avec cette cérémonie de clôture.
00:37:39Les médailles.
00:37:41Avec l'argent.
00:37:43C'était exceptionnel pour nos basketteux.
00:37:45On va y revenir dans quelques instants.
00:37:47Le sondage du soir.
00:37:49Vous êtes triste que ces Jeux se terminent.
00:37:51Vous allez sur l'équipe connect.
00:37:53Le site ou l'application.
00:37:55Vous pouvez aussi scanner le QR code qui s'affiche.
00:37:57La tendance.
00:37:59On est à 75 %.
00:38:0182 %.
00:38:03C'est la Jostalgie.
00:38:05Comme vous le disiez tout à l'heure.
00:38:07Je pensais qu'on serait un peu plus haut.
00:38:09Peut-être que d'ici la fin de l'émission.
00:38:11Allez voter.
00:38:13Les supporters.
00:38:15Qu'est-ce qu'ils pensent de cette fin de J.O. ?
00:38:17C'est une possible idée.
00:38:19Il ne faut pas y rester.
00:38:21C'est la déprime post-J.O.
00:38:23Tout à fait.
00:38:25J'en parlais tout à l'heure.
00:38:27J'allais avoir une grosse déprime post-J.O.
00:38:29En effet.
00:38:31On se demande ce qu'on va regarder à la télé.
00:38:33Ce qu'on va célébrer.
00:38:35Je vais être dans le déni.
00:38:37Je vais remarquer quelques épreuves.
00:38:39On va faire continuer jusqu'aux paralympiques.
00:38:41On va faire ce qu'on peut.
00:38:43On était connecté H24 pour voir qui gagnait des médailles.
00:38:45Qu'est-ce qui se passait dans les compétitions.
00:38:47Évidemment, il va y avoir un petit bad.
00:38:49Demain à 8h.
00:38:51J'ai réussi à obtenir un télétravail.
00:38:53Pour au moins faire passer la pilule.
00:38:55Ce sera dur.
00:38:57Je ne serai pas le seul Français à être en difficulté.
00:38:59On vous dit la même chose ?
00:39:01Qui a un syndrome de dépression ?
00:39:03Stéphane ?
00:39:05Marie ?
00:39:07Je ne l'ai pas là.
00:39:09Je suis sûr que la semaine va être compliquée.
00:39:11Marie ?
00:39:13Ça me le fait d'habitude.
00:39:15Tous les ans après le Tour de France.
00:39:17J'ai une dépression par Tour de France.
00:39:19Le 1er lundi, c'est horrible.
00:39:21Mes après-midi.
00:39:23Là, oui.
00:39:25Ça va être difficile.
00:39:27On nous projette à fond sur les paras.
00:39:29Je suis persuadée qu'on va diffuser quasiment tout.
00:39:31On aura de quoi aller piécorer.
00:39:3328 août pour les paras.
00:39:35Jusqu'au 8 septembre.
00:39:37Tidiani en un mot.
00:39:39Dépression ou pas pour vous ?
00:39:41Depression, je ne sais pas.
00:39:43Un peu de mélancolie.
00:39:45La beauté du sport, c'est aussi,
00:39:47même si tous les événements ne valent pas
00:39:49des Jeux Olympiques à Paris,
00:39:51que c'est un éternel recommencement.
00:39:53Un sport en chasse un autre.
00:39:55Une compétition en chasse une autre.
00:39:57On va très vite reconcentrer notre attention sur autre chose.
00:39:59On s'est intéressé.
00:40:01Hier, je me suis amusé ce matin
00:40:03à regarder Alaphélique qui a couru
00:40:05la classique sans Sébastien.
00:40:07Orgio !
00:40:09Il a commencé.
00:40:11Il a dit 20 minutes.
00:40:13Après, il s'est arrêté.
00:40:15J-5, il y a le retour de la Ligue 1.
00:40:17Ça commence par quoi ?
00:40:19Le Havre-Paris Saint-Germain.
00:40:21Le Havre-Paris Saint-Germain.
00:40:23C'est la craignard titulaire.
00:40:25Vous voulez nous déprimer avant l'heure.
00:40:27Pour les supporters parisiens.
00:40:29C'est pas fâché Marie dès ce soir.
00:40:31Georges, soyez courtois.
00:40:33Je suis d'accord.
00:40:35Après chaque grand événement,
00:40:37quand on est mobilisé en plus dessus,
00:40:39le lendemain matin, on se réveille toujours.
00:40:41Il se passe un truc, il y a une étape,
00:40:43il y a une compétition.
00:40:45Je pense que je ne serai pas triste.
00:40:47Je suis tellement fier de la façon
00:40:49dont on a organisé ça.
00:40:51C'était bien.
00:40:53Je n'ai pas une mélancolie, une nostalgie.
00:40:55J'ai juste un sentiment de plénitude
00:40:57par rapport à ce qui s'est passé.
00:40:59Préparateur mental.
00:41:01Je pense qu'il y a une vocation.
00:41:03Je pense que ça va faire un truc.
00:41:05Je m'étais tellement habitué.
00:41:07Je me levais le matin, télé, toute la journée.
00:41:09J'avais 2-3 écrans, j'ai tout regardé.
00:41:11C'était un truc de malade.
00:41:13La première semaine, je travaillais.
00:41:15J'écrivais quand même des papiers.
00:41:17C'était incroyable.
00:41:19J'étais en vacances la deuxième semaine.
00:41:21Je me suis baladé partout.
00:41:23C'était des moments incroyables.
00:41:25Ma journée a été rythmée par ça.
00:41:27Comme je vais en Turquie demain matin,
00:41:29je vais déjà replonger dans le travail.
00:41:31Les gens sont plongés tout de suite dans le travail.
00:41:33Comme la fille l'a dit,
00:41:35j'ai adoré ce qu'elle a dit.
00:41:37Dans deux semaines, on attend les paralympiques.
00:41:39C'est génial.
00:41:41Il faut attendre les paralympiques
00:41:43et ça va être pareil.
00:41:45J'ai compris qu'il était en vacances.
00:41:47Les jours de repos.
00:41:49Le métro n'a jamais aussi bien marché.
00:41:51C'est le parallèle.
00:41:53La magie des jeux.
00:41:55Tanguy, vous avez la une du journal
00:41:57avant de parler des basketteuses.
00:41:59Oui, avec un Français qui a bien performé
00:42:01durant ces Jeux Olympiques.
00:42:03C'est Léon Marchand.
00:42:05Gardez la flamme.
00:42:07Lundi 12 août.
00:42:09Une belle photo.
00:42:11Tout à l'heure, nos chroniqueurs
00:42:13nous diront quelle une du journal
00:42:15qu'ils préféraient pendant cette quinzaine.
00:42:17J'ai hâte de connaître vos choix.
00:42:19On va toutes vous les remontrer.
00:42:21Demain, il y a un cahier spécial
00:42:23avec toutes les unes de ces Jeux Olympiques
00:42:25avec votre journal que vous achetez en kiosque
00:42:27ou que vous avez en numérique
00:42:29si vous êtes abonné.
00:42:31Les basketteuses ont pensé
00:42:33terminer cette journée en se disant
00:42:35c'est fait, c'est plié.
00:42:37De toute façon, les Etats-Unis vont massacrer
00:42:39nos basketteuses. C'était tout le contraire.
00:42:41On aura des fêtes 67-66
00:42:43et un tout petit point au terme d'une finale héroïque.
00:42:45La médaille d'argent des regrets
00:42:47pour les basketteuses tricolores.
00:42:49Elles nous ont régalé à l'image
00:42:51de ce shoot incroyable de Marine Fotouks
00:42:53à 23-23 à ce moment-là de la partie.
00:42:55Les deux équipes vont se tenir durant tout le match.
00:42:57Les Américaines vont prendre une légère avance
00:42:59à 1 minute 12 de la fin.
00:43:01Gabby Williams va nous faire rêver
00:43:03derrière avec ce panier à 3 points.
00:43:05Et puis le panier
00:43:07qu'on pense de la prolongation
00:43:09mais finalement c'est un panier à 2 points.
00:43:11Ça rentre dedans mais ça ne suffit pas.
00:43:13Les regrets sont éternels. Cela aurait pu être
00:43:15l'un des plus grands exploits de l'histoire
00:43:17du sport collectif français.
00:43:19Cette équipe a été invaincue depuis...
00:43:2196 !
00:43:23Une championne olympique depuis 96.
00:43:2561 matchs avec celui d'aujourd'hui.
00:43:27Et 8 JO,
00:43:298 médailles d'or consécutives.
00:43:31C'est absolument dingue.
00:43:33Et à ce moment-là, ce panier, on se dit
00:43:35il est à 3 points. Non, on sait qu'il est à 2 points
00:43:37mais on veut croire qu'il est à 3 points.
00:43:39On va parler de ce match complètement dingue.
00:43:43C'est cruel. Cette défaite est cruelle.
00:43:45Marquée comme ça au buzzer.
00:43:47En plus, ce qui arrive très rarement au basket.
00:43:49Ce qui arrive très rarement aux finales.
00:43:51Encore plus rarement aux finales olympiques contre les Etats-Unis.
00:43:53Et oui, effectivement,
00:43:55elles se sont battues comme des guerrières
00:43:57tout le long des JO.
00:43:59Moi, j'ai trouvé qu'elles avaient un niveau au-dessus.
00:44:01Elles étaient tout le temps en surintensité.
00:44:03Là, elles méritent cette médaille d'argent.
00:44:05Elles auraient mérité un peu plus.
00:44:07On ne peut pas aller peut-être aussi loin
00:44:09et faire un match comme ça contre les Américaines.
00:44:11Donc, on est quand même très fiers d'elles.
00:44:13Et dans 4 ans, on sera au rendez-vous pour Los Angeles.
00:44:19Ça s'est joué à une pointure de pied.
00:44:21Le petit saut qui s'est fait dans la surface.
00:44:23C'est vraiment dommage.
00:44:25On y croyait à cette médaille d'or.
00:44:27On était vraiment à fond dedans.
00:44:29Tout le public, c'était génial.
00:44:31C'est super de voir ça ensemble.
00:44:33Ce supporter a dit que c'était génial.
00:44:35On ne se remet pas de cette fin de match.
00:44:37Qui l'a trouvé génial ou terrible ?
00:44:39On va faire le sens inverse pour une fois.
00:44:41Hervé ?
00:44:43Terrible.
00:44:45Terrible.
00:44:47Terrible aussi.
00:44:49Marie ?
00:44:51Génial.
00:44:53Stéphane Prétien ?
00:44:55Génial aussi.
00:44:57On est à 3 contre 2.
00:44:59Je ne sais plus compter.
00:45:01On a perdu d'un point.
00:45:033-2.
00:45:053-2.
00:45:07J'ai bien aimé le génial de Marie.
00:45:09Pourquoi ce génial-là est sorti aussi fort ?
00:45:11Parce que j'avais envisagé deux options.
00:45:13Soit elle prenait une taule,
00:45:15soit elle créait l'espoir.
00:45:17Elles ont inventé une troisième option.
00:45:19Elles sont mortes,
00:45:21mais avec les armes à la main.
00:45:23Elles m'ont fait vibrer.
00:45:25Elles m'ont même reconnectée avec le basket,
00:45:27qui n'est pas spécialement un sport
00:45:29que je regarde habituellement.
00:45:31J'ai vu le haut niveau du basket.
00:45:33Et ça m'a fait trop plaisir
00:45:35de voir ces filles à ce niveau-là,
00:45:37avec autant de réussite,
00:45:39mais pas dans le sens
00:45:41où elles ont eu de la chance.
00:45:43Dans le sens d'être en feu
00:45:45et de mettre tout le temps,
00:45:47quasiment tout dedans,
00:45:49comme il faut.
00:45:51C'est lancé franc ?
00:45:53100 %.
00:45:55100 %, tu te dis,
00:45:57mais avec la pression et tout.
00:45:59Parce que dans 4 ans,
00:46:01ça ne sera pas un match tight.
00:46:03Dans 4 ans, elles vont les exploser.
00:46:05À la maison.
00:46:07À Los Angeles.
00:46:09Ça sera la revanche merveilleuse
00:46:11pour l'Eras, le fameux ex-pro
00:46:13du sport co-français.
00:46:15J'avais un autre génial.
00:46:17Stéphane, et ensuite,
00:46:19on passe au terrible à ma droite.
00:46:21On m'avait dit que c'était
00:46:23une équipe intouchable,
00:46:25encore plus forte que les garçons.
00:46:27J'ai trouvé absolument
00:46:29formidable d'abnégation,
00:46:31de courage, etc.
00:46:33Je pense que c'est la défaite
00:46:35pour le basket.
00:46:37C'est le séville 82 du basket féminin.
00:46:39C'est une défaite, évidemment,
00:46:41mais sur laquelle
00:46:43elles vont nourrir des perspectives
00:46:45joyeuses futures.
00:46:47Je pense que c'est le final.
00:46:49Je lis les finales des hommes
00:46:51et des femmes.
00:46:53Il se passe quand même quelque chose.
00:46:55Les Américains, à l'issue de ces Jeux,
00:46:57ne sont plus invincibles en basket.
00:46:59C'est ce qui va ressortir,
00:47:01même s'ils ont gagné leur médaille.
00:47:03Je pense que dans l'esprit
00:47:05des Français, c'est désormais possible.
00:47:0722 points d'écart en moyenne
00:47:09pour les Américaines
00:47:11sur ce tournoi, sur leur match,
00:47:13et 1 point seulement pour les Français.
00:47:15Pour aller plus loin,
00:47:1719 points de moyenne sur l'ensemble des matchs.
00:47:19J'avais noté 22,3 points d'écart.
00:47:21Ça fait...
00:47:23Mais bon, c'est pas...
00:47:25La vingtaine, et un seul point pour nous.
00:47:27Néros, c'est à tout le monde, sauf à la France.
00:47:29Exactement.
00:47:31On va aller voir Anne-Sophie dans quelques instants
00:47:33pour qu'elle nous raconte comment c'était au Club France,
00:47:35mais pour poursuivre l'analogie avec Seville.
00:47:37C'est vrai qu'il y avait un peu de ça,
00:47:39parce qu'à certains moments, honnêtement,
00:47:41il y avait de l'injustice contre les Français,
00:47:43au niveau de l'arbitrage, notamment.
00:47:45Oui, il y a un moment, je crois que c'est à 2 minutes de la fin,
00:47:47où il y a une remise en jeu.
00:47:49C'est l'Américaine qui a touché,
00:47:51parce que le bouffle était permise, quoi.
00:47:53Ça, c'est...
00:47:55Il refuse la vidéo.
00:47:57Il y a ce panier américain
00:47:59où le ballon va toucher le haut du cadre
00:48:01et retombe dans le cercle.
00:48:03Quelle honte !
00:48:05Je me suis posé la question, je sais pas vous,
00:48:07comment je préfère perdre ?
00:48:09Est-ce que je préfère une défaite par 10 points d'écart
00:48:11ou par un point d'écart ?
00:48:13C'est tellement rageux, parce que
00:48:15je me dis surtout, les filles, elles vont se dire
00:48:17pendant mes 50 ans, peut-être,
00:48:19c'est le côté d'un truc incroyable.
00:48:21C'est terrible, parce que tu n'auras plus les Jeux à Paris.
00:48:23Tu n'auras plus l'opportunité de jouer les Etats-Unis
00:48:25chez toi, dans ta maison.
00:48:27Tu n'auras peut-être plus l'opportunité,
00:48:29dans les deux dernières minutes,
00:48:31d'avoir à ce point des cartouches.
00:48:33Les garçons n'ont pas eu autant de cartouches.
00:48:35T'as l'opportunité d'aller les battre à Los Angeles.
00:48:37Tout le monde dit ça depuis deux jours.
00:48:39Comme si c'était évident.
00:48:43C'est une aventure
00:48:45à construire d'ici Los Angeles.
00:48:47Juste pour avoir le ressenti au Club France.
00:48:49Est-ce que c'était vécu comme quelque chose
00:48:51de génial ou de terrible
00:48:53du côté du Club France pendant ce match ?
00:48:57Je dirais plutôt terrible.
00:48:59On a vraiment pris un gros coup sur la tête
00:49:01au Club France, au coup de sifflet finale.
00:49:03Si je compare avec les autres
00:49:05finales qu'on a vécues, je ne dirais pas
00:49:07que c'était attendu. Par exemple, je pense
00:49:09au Basket 3-3, les garçons en finale.
00:49:11Je pense également aux basketteurs français.
00:49:13A la fin, c'était bon, oui, on a perdu.
00:49:15Bien sûr, on est déçus.
00:49:17Mais on les attendait quand même pas si loin.
00:49:19Donc on est très fiers, etc.
00:49:21Là, je pense aux handballeuses françaises.
00:49:23En finale, il y avait
00:49:25de l'écart au score.
00:49:27On était un peu fatalistes.
00:49:29Là, pas du tout.
00:49:31On a beaucoup parlé de l'arbitrage.
00:49:33On a été surpris.
00:49:35Et on n'avait aucune envie que ce match
00:49:37se termine sur cette note-là.
00:49:39La fierté, on a posé la question
00:49:41assez rapidement aux supporters et supportrices.
00:49:43Ce n'est pas venu tout de suite.
00:49:45Au bout de 2-3 questions,
00:49:47ils disaient, bien sûr, on est fiers d'elles.
00:49:49Mais bon, on est dégoûtés.
00:49:51Il y avait un sentiment de tragédie
00:49:53beaucoup plus important que sur les autres
00:49:55finales qu'on a vécues des autres équipes
00:49:57de France.
00:49:59Effectivement, c'est marrant de se constater
00:50:01qu'il y a ce sentiment-là qui domine
00:50:03autour de ce match. Hervé, on va voir
00:50:05avec Tanguy s'il y a des réactions côté français.
00:50:07Oui, je suis terrible aussi pour les réseaux.
00:50:09Je me mets à la place des filles.
00:50:11Elles ne peuvent pas être contentes
00:50:13de ce qui s'est passé.
00:50:15Contrairement aux hommes,
00:50:17ils ont toujours été derrière.
00:50:19Ils ont gagné une fois.
00:50:21Et ils ont gagné le troisième tiers-temps.
00:50:23On se disait parfois, à la rigueur,
00:50:25tu as toujours été un peu derrière.
00:50:27Est-ce qu'ils vont arriver à revenir ?
00:50:29Alors qu'elles, à un moment,
00:50:31on leur met 10 points dans la vue.
00:50:33Elles ont toujours été touche-touche
00:50:35en étant menées.
00:50:37Là, je pense qu'elles auront
00:50:39un petit peu de regret.
00:50:41C'est ce manque d'efficacité.
00:50:43Parce que l'adresse, le nombre de paniers
00:50:45à rater...
00:50:47Il faut peut-être aussi beaucoup dépenser
00:50:49d'énergie à défendre.
00:50:51Pour limiter autant les Américaines...
00:50:53Mais Joannès, par exemple,
00:50:55qui est quelqu'un qui a une vraie gâchette,
00:50:57là, on l'a sentie quand même en difficulté.
00:50:59Même sur des pertes de balles à un moment
00:51:01en fin de match, quand elle perd la balle
00:51:03et on la rend à l'adversaire,
00:51:05là, c'est hors du contexte du match.
00:51:07Elle aurait mis un panier à 3 points,
00:51:09même un panier à 2 points de plus,
00:51:11et ça a changé le cours du match.
00:51:13Et peut-être qu'elle était 3 sur 13
00:51:15à son niveau de performance,
00:51:17qui est logiquement une joueuse exceptionnelle.
00:51:19Il a manqué aussi quelques ingrédients.
00:51:21Ces ingrédients font qu'à un moment,
00:51:23vous êtes à 1 point des Américains.
00:51:25On a entendu les supporters.
00:51:27Tanguy, les joueuses, qu'est-ce qu'elles disent ?
00:51:29C'est Gaby Williams qu'on va écouter.
00:51:31Elle était contente d'avoir pu regarder
00:51:33les Américaines les yeux dans les yeux.
00:51:35Je suis super contente et fière
00:51:37de ce qu'on a fait.
00:51:39Avec ce qu'on a fait, cette compétition,
00:51:41je pense qu'il ne faut pas tout baisser les têtes
00:51:43parce que ce qu'on a fait, c'était énorme ce soir.
00:51:45C'est un match que tout le monde
00:51:47va parler pendant des années.
00:51:49Et voilà,
00:51:51bien sûr, il y a la déception,
00:51:53mais je pense que
00:51:55dans quelques heures,
00:51:57on va bien fêter cette médaille
00:51:59parce que c'est vraiment incroyable ce qu'on a fait.
00:52:01Elle peut la fêter. Incroyable ce qu'elles ont fait,
00:52:03ce qu'elle a fait.
00:52:05Et elle était extraordinaire.
00:52:07Et ses larmes, ça a touché tout le monde.
00:52:09Je ne suis pas ici, mais ça a entraîné d'autres larmes.
00:52:11Parce que là, vraiment, elle a été incroyable.
00:52:13Dans les deux dernières minutes, on a quelques opportunités
00:52:15où on fait deux airballs terribles alors qu'on peut revenir
00:52:17à une possession, alors qu'elle,
00:52:19dans la gestion des émotions, dans un moment comme ça,
00:52:21elle était froide, clutch.
00:52:23C'était un tueur à ragages.
00:52:25Dommage. Si elle avait eu la passe une demi-seconde plus tôt,
00:52:27peut-être qu'elle aurait été dans une zone à trois points.
00:52:29C'est cette rencontre, en fait,
00:52:31où on se focus beaucoup sur la finale, ce qui est logique.
00:52:33Mais c'est quand même aussi la conséquence
00:52:35d'un parcours où il y a eu aussi
00:52:37d'autres matchs où il a fallu se hisser
00:52:39jusqu'à ce stade de la compétition.
00:52:41Donc, il ne faut pas non plus jeter
00:52:43tous les efforts qui ont été faits auparavant.
00:52:45On ne jette rien.
00:52:49Aujourd'hui, la déception domine.
00:52:51Parce qu'effectivement, on a tellement flirté
00:52:53avec l'exploit et que ça se joue sur
00:52:55un ballon qui tape le cercle,
00:52:57un lancé franc, un panier en moins
00:52:59que tu as encaissé. Les joueuses vont le refaire.
00:53:01Mais c'est pour ça que cette finale,
00:53:03elle change tout sur la saveur
00:53:05qu'on va lui donner à cette médaille.
00:53:07Parce que je pense qu'avant la rencontre,
00:53:09elle est géniale. Mais après la rencontre,
00:53:11elle ne peut être que terrible.
00:53:13Parce que battre les USA et gagner l'or,
00:53:15c'est du domaine de l'illusoire
00:53:17quasiment pour tout le monde, sauf pour elle.
00:53:19Parce qu'elle a des mouvements d'exploit
00:53:21qui ne font pas du sport.
00:53:23Parce que nous, on vient de sport un peu différent.
00:53:25C'est vrai que Marie a raison.
00:53:27J'ai fait de l'Olympique, je sais ce que c'est.
00:53:29Déjà, une médaille d'argent, c'est quelque chose d'immense.
00:53:31Et nous, on est dans un sport,
00:53:33par exemple le foot plus souvent,
00:53:35où il y a la victoire et la défaite.
00:53:37La victoire au lancement, c'est la défaite.
00:53:39Mais qu'est-ce qui a fait que vous n'avez pas gagné ?
00:53:41C'est un regret.
00:53:43Elles ont écrit l'histoire.
00:53:45C'est la dernière épreuve.
00:53:47On a eu dedans.
00:53:49Elles ont vraiment écrit l'histoire.
00:53:51Je trouve ça chouette qu'elle l'ait déjà mesurée
00:53:53en conférence de presse et qu'elle soit déjà tournée
00:53:55sur le fait de se dire
00:53:57qu'on a fait un truc grand.
00:53:59Le basket féminin est né aujourd'hui.
00:54:01Le basket français féminin est né aujourd'hui.
00:54:03Los Angeles, la revanche.
00:54:05Et on sera bien.
00:54:07Un dernier élément, Gaby Williams,
00:54:09avant d'aller retrouver les Volayeurs.
00:54:11Elle termine quand même dans l'équipe type
00:54:13de ce tournoi olympique.
00:54:15Un petit waouh.
00:54:17Un petit clin d'œil pour Gaby Williams.
00:54:19Ce ne sera peut-être pas la Maxime Bossis de 2024.
00:54:21L'équipe de France,
00:54:23qui nous aura donc offert,
00:54:25si je compte bien, la dernière médaille
00:54:27de ces Jeux olympiques.
00:54:29La 64ème des Jeux records
00:54:31pour la délégation française.
00:54:33On va revenir sur vos unes préférées.
00:54:35Les stars.
00:54:37Votre star de ces Jeux olympiques.
00:54:39Votre coup de cœur avant de se quitter.
00:54:41Mais avant cela, on va retrouver Anne-Sophie
00:54:43qui a retrouvé tous les Volayeurs.
00:54:45C'est un grand moment.
00:54:47Oui, c'est clair.
00:54:49Hier, vous êtes venue ici.
00:54:51Vous avez mis le feu.
00:54:53Maintenant, il faut nous raconter
00:54:55ce qui s'est passé après la célébration
00:54:57sur la Seine.
00:54:59Sur la Seine ?
00:55:01Là, on a sauté sur les gens.
00:55:03C'était très cool.
00:55:05On a bien rigolé.
00:55:07Je n'ai rien à dire.
00:55:09On a bu. C'était très bien.
00:55:11Qui est allé au Lille plus tôt ?
00:55:13Vous me disiez hier que c'est Benjamin
00:55:15qui a le sommeil.
00:55:17Allez l'appeler très tôt.
00:55:19C'est génial.
00:55:21Et qui s'est couché le plus tard ?
00:55:23Losco ?
00:55:25N'Ga ?
00:55:27Très bon.
00:55:29Est-ce que Hervin a dormi tout court ?
00:55:31J'ai dormi.
00:55:33Ce n'était pas ouf hier.
00:55:35C'est ce soir la vraie soirée.
00:55:37Vous nous teasez un peu l'événement ?
00:55:39Ce n'est pas encore.
00:55:41On est dans l'organisation.
00:55:43Mais c'est ce soir la vraie soirée.
00:55:45Vous êtes leader uniquement
00:55:47de l'équipe de voler
00:55:49ou de toute la délégation française
00:55:51pour décider du programme
00:55:53après la 5 minutes clôture ?
00:55:55C'est un gros boulot.
00:55:57C'est très compliqué
00:55:59de trouver pour plaire à tout le monde.
00:56:01Ce soir,
00:56:03on est dans l'organisation.
00:56:05On va gérer ça
00:56:07incessamment sous peu.
00:56:09Vous avez demandé des conseils
00:56:11à Bertrand Latour ?
00:56:13Il est où lui ?
00:56:15Il n'est même pas venu nous voir.
00:56:17Vous allez réussir à enchaîner ?
00:56:21Vous êtes le plus endormi
00:56:23aujourd'hui ?
00:56:25Je n'ai pas dormi.
00:56:27Je continue.
00:56:29Avec mon pépette, on va repartir.
00:56:31D'ici ce soir,
00:56:33tu auras encore des cheveux sur votre tête ?
00:56:35Le projet, c'est de tout enlever.
00:56:37Vous nous montrez ce qui a été entrepris ?
00:56:39Je pense qu'il n'y a rien.
00:56:41Ça se voit.
00:56:43Ça ne se voit pas.
00:56:45Il va falloir tout raser.
00:56:49Ce sera fait d'ici demain matin ?
00:56:51Ce sera fait soit ce soir
00:56:53dans un moment de doute,
00:56:55soit demain matin
00:56:57quand je serai à moitié sombre
00:56:59et que tout ira bien.
00:57:01Je savais que ce serait une bonne idée
00:57:03de les avoir tous les 12 aujourd'hui.
00:57:05Merci messieurs.
00:57:07Magnifique.
00:57:09Merci Anne-Sophie.
00:57:11On se retrouve demain à 18h30
00:57:13dans l'équipe du soir été
00:57:15qui reprend son horaire à 18h30.
00:57:17Ils seront là avec Timothée Mémon
00:57:19à la présentation,
00:57:21Trévor Clévenot, Antoine Brizard,
00:57:23Andrea Gianni l'entraîneur
00:57:25et Quentin Jouffroy avec ses services exceptionnels
00:57:27le serveur fou.
00:57:2918h30.
00:57:31Bon courage à Timothée.
00:57:33S'ils n'ont pas dormi encore...
00:57:35C'est pas si mal.
00:57:37Ils se comportent bien.
00:57:39Ils sont là.
00:57:41Nos doubles champions olympiques.
00:57:43Ces Jeux olympiques, régulièrement
00:57:45on vous demandait qui était la star
00:57:47de ces Jeux olympiques.
00:57:49Quand il y avait une grande performance,
00:57:51marchande, Edirineur, etc.
00:57:53Maintenant que c'est terminé,
00:57:55c'est le moment de vous poser la question
00:57:57une dernière fois.
00:57:59Quelle est la star de ces Jeux de Paris ?
00:58:01C'est dur.
00:58:03Pour moi, c'est Edirineur.
00:58:05Pour moi, c'est Edirineur.
00:58:07Vous l'avez vu de l'op ?
00:58:09Non, juste après.
00:58:11On va juste découvrir le choix d'Hervé.
00:58:13Simon Biles.
00:58:17Marie, vous voulez gagner un peu de temps encore ?
00:58:19Non, j'ai arrêté mon choix
00:58:21à Cassandre Beaugrand.
00:58:23Et oui.
00:58:25Magnifique.
00:58:27Il faut bien que quelqu'un dise Léon Marchand.
00:58:29Il faut vous sacrifier.
00:58:31Il faut vous sacrifier.
00:58:33Stéphane.
00:58:35Je suis Georges sur Teddy Riner.
00:58:37Teddy Riner aussi.
00:58:39On va demander à Tanguy également.
00:58:41C'est qui votre star ?
00:58:43Léon Marchand.
00:58:45Pourquoi Léon, Tanguy ?
00:58:47Pourquoi Léon ?
00:58:49C'est l'athlète qui a été
00:58:51le plus titré dans ces Jeux.
00:58:534 médailles d'or et 1 médaille d'argent.
00:58:55Il y a deux autres femmes qui ont eu 5 médailles.
00:58:57C'est lui qui fait le meilleur score,
00:58:59le meilleur total.
00:59:01Tiziany, pourquoi Léon ?
00:59:034 médailles d'or, c'est un quart
00:59:05de tous les titres olympiques français
00:59:07sur ces JO.
00:59:09Léon Marchand, c'est à la fois
00:59:11une rencontre et un coup de cœur
00:59:13avec tout un public.
00:59:15Il y a 10-15 jours, les gens ne connaissaient pas.
00:59:17Aujourd'hui, les gens se la rachent.
00:59:19Au-delà des performances,
00:59:21il a acquis une dimension
00:59:23en dehors des bassins.
00:59:25Il est dans une discipline
00:59:27où il y a une très forte exposition
00:59:29et une énorme concurrence au niveau international.
00:59:31Sans mépris pour les disciplines
00:59:33un peu plus confidentielles,
00:59:35ça donne une caisse de résonance supplémentaire.
00:59:37Il a initié l'engouement en France
00:59:39parce qu'il a eu très vite des médailles.
00:59:41Pour aller de ce côté-là,
00:59:43dans le Parisien, il est revenu sur sa nouvelle médiatisation.
00:59:45Je viens de comprendre que je ne peux plus
00:59:47aller au resto. Il y a une spontanéité
00:59:49que je vais perdre. Rien qu'aller à Toulouse
00:59:51manger un truc avec mes potes, ça va être plus compliqué.
00:59:53On a appris qu'il avait
00:59:55désormais un chauffeur, un garde du corps.
00:59:57Il a voulu me prendre comme garde du corps.
00:59:59C'est une très bonne idée.
01:00:01Ses réseaux sociaux
01:00:03ont bondi sur Instagram.
01:00:05420% d'augmentation.
01:00:07Il est désormais à 1,3 million d'abonnés sur Instagram.
01:00:09Tout le monde aurait pu dire Léo Marchand,
01:00:11j'imagine.
01:00:15Moi, je n'ai pas dit Léo Marchand
01:00:17parce que c'est l'éclosion de Léo Marchand.
01:00:19On va le retrouver, on va le recélébrer.
01:00:21Je pense, j'espère,
01:00:23on a rendez-vous avec lui
01:00:25dans 4 ans.
01:00:27Moi, j'ai dit Teddy comme genre.
01:00:29Teddy Rieder,
01:00:31faire ça à 36 ans
01:00:33dans cette catégorie-là, être encore au top
01:00:35niveau,
01:00:37le faire en individuel,
01:00:39le lendemain, remettre le couvert par équipe,
01:00:41répondre à nouveau présent, porter l'équipe de France
01:00:43vers un triomphe collectif
01:00:45en combattant 3 fois en 2 jours,
01:00:47en portant la flamme olympique,
01:00:49en étant le capitaine de l'équipe de France.
01:00:51Il est...
01:00:53C'est insurrent de faire ça.
01:00:55Je ne sais pas si on mesure ce qu'il y a d'être
01:00:57à 36 ans dans ce sport-là, le judo,
01:00:59encore au top niveau quand on a fait
01:01:01sa première Olympiade
01:01:03en 2008 à Pékin.
01:01:055 Olympiades et des médailles à chaque fois.
01:01:07J'ai l'impression d'avoir...
01:01:09Évidemment, je suis d'accord avec Stéphane,
01:01:11mais c'est vrai qu'il a allumé
01:01:13la vasque avec Marie-Josée Pérec
01:01:15et on a l'impression qu'après ces Jeux,
01:01:17il s'est élevé au même niveau que Marie-Josée Pérec.
01:01:19C'est-à-dire qu'il y a un panthéon avec elle,
01:01:21sinon peut-être plus haut.
01:01:23Moi surtout, en plus, ce qui me marque Stéphane,
01:01:25c'est la forme.
01:01:27Sa journée olympique sur son titre individuel,
01:01:29il a un sens du spectacle, ce garçon qui est incroyable.
01:01:31Il galère contre un Émirat
01:01:33que personne ne connaît.
01:01:35On a l'impression qu'il va se passer à la trappe tout de suite.
01:01:37Il affronte un Georgien derrière,
01:01:39à qui il met un hippon.
01:01:41Le Georgien a envie de se battre avec lui.
01:01:43Lui, il reste calme.
01:01:45Et ensuite, il met 2 hippons,
01:01:47peut-être sur la fin du tournoi,
01:01:49alors que c'est là où il est censé se fatiguer.
01:01:51Et en plus, c'est même lui qui a choisi,
01:01:53il l'a dit quelques jours plus tard,
01:01:55c'est même lui qui a choisi dans la sélection,
01:01:57joindre Benjamin Gaba,
01:01:59c'est lui qui a insisté auprès de la Fédération
01:02:01en disant « je veux absolument qu'il y ait ce garçon-là dans l'équipe
01:02:03parce qu'il nous servira, il a un caractère particulier,
01:02:05il a insisté pour ça ».
01:02:07Benjamin Gaba qui remet la France en scène
01:02:09sur le paraquip mixte
01:02:11qui lui permet de revenir derrière.
01:02:13Et puis en plus, il est tellement fort
01:02:15que la catégorie soit tirée au sort sur le paraquip.
01:02:17Pour moi, c'était ma plus grande émotion.
01:02:19Quand sa catégorie tombe sur le paraquip mixte,
01:02:21c'était ma plus grande émotion.
01:02:23Être capable de taper 2 fois le japonais
01:02:25qui est le fils d'une légende,
01:02:27c'est une histoire d'âme.
01:02:29Marie Cassandre Beaugrand,
01:02:31je suis content de votre choix
01:02:33parce que c'était un moment très fort.
01:02:35Voir son émotion, c'était exceptionnel.
01:02:37Pour plein de raisons.
01:02:39Titre historique, ça n'est jamais arrivé
01:02:41du côté du triathlon parce que je trouve
01:02:43qu'il n'y a pas de limite sur nager dans la scène
01:02:45ou pas nager dans la scène.
01:02:47En 3 secondes, tout s'était fait.
01:02:49On n'en a plus parlé.
01:02:51Le matin, elle a commencé sa journée
01:02:53en rendant son petit déjeuner
01:02:55tellement elle avait la pression,
01:02:57tellement elle était tendue
01:02:59à l'idée de faire tout ça
01:03:01devant le public acquis à sa cause.
01:03:03Elle avait très peur de décevoir.
01:03:05Elle a fini sa journée au Club France
01:03:07à mon micro et on m'avait dit
01:03:09qu'elle était très timide,
01:03:11de kiff total.
01:03:13Elle s'est révélée et je l'ai vu
01:03:15changer et se rendre compte
01:03:17à quel point ces gens étaient gentils
01:03:19et lui voulaient du bien.
01:03:21Ça m'a vachement touchée.
01:03:23Elle a fini par prendre le micro d'elle-même
01:03:25et dire « Je vous donne tous rendez-vous
01:03:27la semaine prochaine, on revient par équipe. »
01:03:29Alors qu'à 10 minutes avant, c'était la panique
01:03:31d'Étienne qui faisait l'attention.
01:03:33Le Covid, ils vont vraiment aller dans la foule.
01:03:35Ils vont toucher les gens, ce n'est pas possible.
01:03:37Elle s'est ouverte,
01:03:39c'était trop classe à témoigner.
01:03:41C'était magnifique de vous entendre
01:03:43parler d'elle parce qu'elle nous a touchés.
01:03:45Hervé, Simon Biles.
01:03:47Simon Biles parce que là,
01:03:49on parle de star.
01:03:51On est plus sur du côté un peu français.
01:03:53J'ai l'impression que c'est quelqu'un d'autre.
01:03:55Simon Biles, c'est le monde entier
01:03:57qui la voit. Elle mesure 1m42.
01:03:59Quand elle prend de la lumière, on a l'impression que c'est une gérante.
01:04:01On l'a vu tout à l'heure à la cérémonie.
01:04:03Les Américains l'ont choisie pour tenir le drapeau.
01:04:05Elle a quelque chose d'autre.
01:04:07Dans le terme de star,
01:04:09ce n'est pas nécessairement celui qui a gagné le plus de médailles
01:04:11parce qu'elle n'a pas gagné toutes ses médailles d'or.
01:04:13Elle a gagné 3 et une médaille d'argent.
01:04:15Mais elle n'a pas tout gagné.
01:04:17Son histoire, ce qu'elle représente,
01:04:19la lumière qu'il y a sur elle,
01:04:21j'ai l'impression que c'est ça le star.
01:04:23Vous pouvez être Alain Delon et être un moins bon acteur
01:04:25de quelqu'un qui sera un peu moins star.
01:04:27Star, ce n'est pas simplement les résultats.
01:04:29Star, c'est l'aura que vous pouvez dégager.
01:04:31En plus, là où elle est extraordinaire,
01:04:33dans la défaite, quand elle ne gagne pas,
01:04:35c'est l'endurance internationale.
01:04:37J'ai un coup de gueule quand même
01:04:39dans l'endurance.
01:04:41En plus, j'ai rencontré la sprinter,
01:04:43celle qui fait du 400 mètres,
01:04:45la française,
01:04:47qui n'a pas eu le droit, au départ,
01:04:49qui ne devait pas participer à la cérémonie d'ouverture
01:04:51parce qu'elle est musulmane
01:04:53et elle se couvre la tête.
01:04:55Je trouve ça absolument scandaleux.
01:04:57Comment en France, en 2024,
01:04:59alors que vous avez des athlètes de partout,
01:05:01ce qu'on a fêté là, c'est la communion des gens,
01:05:03des athlètes, vous avez des musulmans, des non-musulmans,
01:05:05des chrétiens, des hindous,
01:05:07vous avez tout ce que vous voulez.
01:05:09Comment on peut, en France,
01:05:11refuser une athlète de concourir
01:05:13simplement parce qu'elle porte un voile ?
01:05:15On est dans un monde de fous, c'est pas possible.
01:05:17On est en 2024.
01:05:19On est en train de pointer du droit
01:05:21les musulmans ou les musulmanes,
01:05:23en disant, si vous portez un voile,
01:05:25il y a un petit danger derrière.
01:05:27Comment le sport français peut faire quelque chose comme ça ?
01:05:29C'est inadmissible.
01:05:31On lui a rien demandé dans le VHL.
01:05:33On lui a rien demandé dans le VHL.
01:05:35On lui a rien demandé dans le VHL.
01:05:39Pour revenir sur Simon Biles,
01:05:41il faut le rappeler,
01:05:43elle est entraînée par deux Français.
01:05:45Céline Cantolandi et Laurent Landi,
01:05:47c'est un couple de Français.
01:05:49C'est elle qui les a appelés pour s'entraîner avec elle.
01:05:51Petite médaille française avec Simon Biles.
01:05:53Le Club France avec Anne-Sophie
01:05:55qui va nous dire qu'elle est sa star
01:05:57de ces Jeux Olympiques.
01:05:59Anne-Sophie, au Club France,
01:06:01on aurait pu vous désigner.
01:06:05La star, ce n'est pas le Bob ?
01:06:07C'est le Bob !
01:06:09C'est le Bob, évidemment,
01:06:11la star de ces Jeux.
01:06:13Ce Bob, c'est une pièce unique.
01:06:15C'est le Bob des bénévoles.
01:06:17Il a défrayé la chronique.
01:06:19Il y a eu plein d'articles,
01:06:21notamment dans l'équipe,
01:06:23sur ce Bob qui fait partie de la tenue des bénévoles.
01:06:25Les bénévoles ont signé un contrat.
01:06:27Ils ne pouvaient pas revendre leur tenue.
01:06:29Elle est sur les plateformes de revente, à mon avis.
01:06:31Dès demain matin, ils risquent d'y avoir
01:06:33ces super Bob en vente.
01:06:35On espère que la flambée des prix va se calmer.
01:06:37Pour l'instant, ils sont à plusieurs centaines d'euros.
01:06:39Pour moi, incontestablement, le Bob
01:06:41est la star de ces Jeux également.
01:06:43Merci, Anne-Sophie, pour le clin d'œil.
01:06:45Ça nous permet de saluer les bénévoles.
01:06:47Vous l'avez tous fait régulièrement.
01:06:49Merci beaucoup, Anne-Sophie.
01:06:51Ça leur permet de s'offrir une petite gratification
01:06:53financière qu'ils n'ont pas eue.
01:06:55Ils vont le garder.
01:07:05Vous avez vu le tableau des médailles.
01:07:07Évidemment, on attendait tous le total
01:07:09de l'équipe de France.
01:07:11On est au top 5, c'est l'objectif qu'on visait.
01:07:1364 médailles, dont 16 en or.
01:07:15Est-ce que ce sont des Jeux
01:07:17totalement réussis de ce point de vue-là ?
01:07:19Très rapidement, est-ce que vous êtes satisfait
01:07:21de ces médailles et de ce total ?
01:07:23On reprend dans l'autre sens.
01:07:25Marie ?
01:07:27Oui, mais j'ai un bémol.
01:07:29Allons vite, puis je donne la parole.
01:07:31Réussite, oui. Réussite totale, peut-être pas.
01:07:33On peut nuancer.
01:07:35On double Tokyo en 3 ans, donc oui.
01:07:37Président, il va trancher
01:07:39en écoutant tout le monde.
01:07:41Marie ?
01:07:43Oui, évidemment.
01:07:45On aurait dit 64 médailles il y a 6 mois.
01:07:47On aurait tous signé.
01:07:49Je mets un bémol parce que je mets un taquet
01:07:51à la Fédération française d'athlètes
01:07:53et à la Fédération française de gyms,
01:07:55qui, à mon avis, n'ont pas fait leur job
01:07:57de leur côté.
01:07:59On n'est pas allés plus loin que 64.
01:08:01Je ne peux pas le dire comme ça,
01:08:03mais il y avait des athlètes extraordinaires
01:08:05dans ces 2 fédés qui n'ont pas pu
01:08:07compétitionner à leur niveau
01:08:09parce que gestion calamiteuse.
01:08:11Par contre, on a une belle championne
01:08:13olympique au bar asymétrique
01:08:15pour l'Algérie, ce qui me fait très plaisir.
01:08:17C'était l'une des histoires.
01:08:19Donc, 8 médailles pour la France
01:08:21et les gymnastiques, zéro.
01:08:25Comme je le disais, réussite bien évidemment,
01:08:27mais réussite totale.
01:08:29À un moment, les mots ont un sens aussi.
01:08:31Pour avoir une réussite totale, il aurait fallu
01:08:33avoir un bilan exceptionnel.
01:08:35Moi, je trouve que le bilan est bon.
01:08:3764, ce n'est pas exceptionnel par rapport à Tokyo,
01:08:39par rapport à notre record.
01:08:41Un bilan exceptionnel, je pense que c'est
01:08:43transformer certaines des médailles
01:08:45qui sont d'argent ou de bronze en or
01:08:47peut-être de se rapprocher
01:08:49du top 3 occupé par le Japon
01:08:51qui n'a qu'à 4 médailles d'or.
01:08:53Ça peut paraître énorme,
01:08:55mais ce n'est pas tant que ça.
01:08:57Quand on revisionne certaines déceptions individuelles,
01:08:59notamment, on a parlé
01:09:01de l'athlée.
01:09:0315 finales perdues.
01:09:05Oui, il y a eu des finales, mais même
01:09:07il y a eu des stars qui se sont
01:09:09crashées. On ne va pas commencer
01:09:11à faire du name dropping,
01:09:13mais dans l'absolu, il y en a qui n'ont pas été
01:09:15malheureusement à la hauteur
01:09:17de ce qu'on en attendait.
01:09:19Le Japon, quand ils organisent leur Olympiade,
01:09:21ils sont top 3. La Grande-Bretagne,
01:09:23ils sont top 3. Nous, on est top 5.
01:09:25C'est bien, c'est mieux,
01:09:27mais de la diversité totale...
01:09:29Il nous reste très peu de temps.
01:09:31Le gong a sonné.
01:09:33On ne peut pas entendre Georges Hervé.
01:09:35Il n'était pas très fort sur ce sujet. J'en avais parlé un peu avec lui.
01:09:37Ce n'est pas la peine.
01:09:39Ce n'est pas une diversité totale.
01:09:41Vous avez promis de voir
01:09:43toutes les unes depuis le début
01:09:45de ces Jeux Olympiques
01:09:47et de choisir laquelle vous aviez préférée.
01:09:49Elles s'affichent toutes derrière.
01:09:51Elles sont magnifiques.
01:09:53On a le temps que chacun nous donne sa une préférée ?
01:09:55Ou pas ? Allez, très rapidement.
01:09:57Stéphane.
01:09:59La première, imagine, c'était une promesse qui a été tenue.
01:10:01Imagine, promesse tenue.
01:10:03Marie. Hors catégorie,
01:10:05j'aime bien l'idée de catégoriser. Tu as des Olympiens,
01:10:07tu as des gens qui arrivent en finale, tu as des médaillés
01:10:09et tu as des ogres, des gens comme Pauline Ferrand-Prévot
01:10:11ou Léon Marchand.
01:10:13Magnifique. Tidiani, laquelle ?
01:10:15Le jour des gloires, parce qu'on a les deux stars
01:10:17qu'on a évoquées juste avant, Marchand et Riner.
01:10:19Et qu'on a aussi le clin d'œil
01:10:21au triplé historique. C'était au lendemain
01:10:23de la journée la plus fertile en médailles.
01:10:25Jacques Médaille.
01:10:27Sacré cœur, parce que pour moi c'est la plus grosse émotion.
01:10:29Le judo par équipe Mix.
01:10:31C'est la plus belle photo faite par Stéphane Manté
01:10:33et Bernard Papon. Bravo à eux.
01:10:35Hervé. Imagine.
01:10:37On l'imaginait, on l'a eu.
01:10:39Anne-Sophie, laquelle est votre préférée depuis
01:10:41le Club France ?
01:10:43Celle de ce matin,
01:10:45parce que vivre notre meilleure vie, c'est clairement
01:10:47ce qu'on a fait avec Tom Trichereau, Corentin Roland
01:10:49et Charles-Antoine Norat tout au long de ces 15 jours.
01:10:51Et vous nous avez fait vivre
01:10:53notre meilleure vie.
01:10:55C'était formidable
01:10:57de vivre le Club France grâce à vous.
01:10:59Et direction
01:11:01Los Angeles pour vous, Anne-Sophie.
01:11:03On vous le dit dès ce soir.
01:11:05La plage, tout ça, ce sera pour vous
01:11:07pour nous faire vivre le Club France là-bas.
01:11:09L'esprit, elle a l'esprit L.A.
01:11:11C'était génial. Merci vivement, Anne-Sophie.
01:11:13Corentin Roland, Tom Trichereau,
01:11:15Charles-Antoine Norat.
01:11:17Merci à vous de nous avoir été fidèles pendant tous
01:11:19ces Jeux Olympiques. Demain, l'équipe du soir,
01:11:2118h30, Timothée Mémon avec
01:11:23nos doubles champions olympiques, les Volayeurs.
01:11:2518h30 demain. Très bonne nuit à vous.

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