Les temps précieux de Quentin Vlamynck

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00:00Je m'appelle Quentin Vlaminck, j'ai 31 ans, je suis skipper en course au large
00:04et directeur sportif et technique du team Néo Sailing Technologies.
00:15Pour être un bon skipper, il faut réussir à être polyvalent, il faut tout contrôler.
00:18C'est un sport qui est très complet, c'est vraiment un mélange de navigation,
00:22de préparation, construction de bateau aussi.
00:25La précision, tous nos gestes, c'est hyper important.
00:27Il faut à la fois aller vite, connaître son bateau, comprendre la météo,
00:31mais aussi la partie côtière, la navigation près des cailloux, des courants.
00:37Les courses peuvent être longues, avec pas de communication avec la terre.
00:42Il faut réussir à garder un mental stable.
00:45Aujourd'hui, dans cette catégorie de bateaux, dans la classe Figaro,
00:48on a tous les mêmes bateaux, donc c'est très dur de faire la différence.
00:52Après, ça va être sur la gestion du bonhomme aussi et du corps humain,
00:56que ce soit sur le sommeil ou l'alimentation.
00:58Il faut se connaître, réussir à se nourrir au bon moment,
01:01à réussir à dormir un petit peu quand il faut, même quand les conditions ne sont pas évidentes.
01:06Moi, je vais dormir par cycle de 10 minutes, en essayant de dormir environ 2-3 heures par jour,
01:11sans dépasser 45 minutes de sieste d'affilée.
01:15C'est une batterie qu'on a en nous, des piles qui sont chargées à 100% au départ,
01:20qui se vident tout au long de la journée et des jours de regard.
01:23Il faut réussir, dès qu'on peut, à essayer de remettre de l'énergie en soi.
01:26Tant que la ligne d'arrivée n'est pas franchie, il peut toujours se passer des trucs.
01:29C'est vrai que c'est plein de petits détails qu'il faut réussir à travailler tout au long de l'année,
01:32soit sur les entraînements, soit sur des courses un peu moins importantes,
01:36pour être le jour J et là, sur la solitaire du Figaro, le plus près possible.

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