Philippe David s'indigne face aux agissements d'Emmanuel Macron aux JO : «Il est président de la République pas entraîneur ou sélectionneur. La désacralisation de la fonction a ses limites».
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00:00Alors qu'un an après une dissolution, là vous me direz on est moins d'un mois, un certain Jacques Chirac a été acclamé au Stade de France
00:05quand la France était championne du monde en 98.
00:08La dissolution, dans les deux cas, n'était pas l'idée la plus brillante que ces deux chefs de l'État aient eue.
00:15Non, moi je trouve qu'il y a quelque chose qui me fatigue un peu, je vous le dis franchement.
00:19Quand Romane Dicot perd, c'est la grande favorite, elle a seulement la médaille de bronze au lieu de la médaille d'or.
00:26Il ne peut pas s'empêcher d'aller la prendre dans les bras, comme avec Mbappé, après les tirs au but.
00:31Mais il est président de la République, il n'est pas entraîneur, sélectionneur ou entraîneur adjoint.
00:35Meilleur copine.
00:36Comment ?
00:36Meilleur copain.
00:37Oui, il n'est pas là pour aller dire c'est quand même dommage que tu aies perdu ou que vous ayez perdu.
00:42Il est président de la République.
00:44La désacralisation de la fonction, ça a ses limites, désolé.
00:49Qu'il aille les voir dans le vestiaire après en disant bravo, je suis désolé.
00:52Mais là aller la prendre dans les bras, la pauvre fille, elle pleure, son monde qui s'écroule.
00:56Elle a une médaille d'or à domicile, mais elle n'a pas besoin d'avoir Emmanuel Macron,
00:59puis pourquoi pas Gabriel Attal, Amélie Oudiak-Azera.
01:02Amélie Oudiak-Azera était à côté aussi.
01:04Et puis allons chercher Gérard Larcher et Yael Brown-Pivet,
01:08comme ça elle aura les cinq plus hauts personnages de l'État.
01:10Ça c'est insupportable.