Depuis la mort du chef du Hamas, dans une frappe imputée à Israël, l'inquiétude monte face au risque d'escalade des tensions dans la région. Des Palestiniens font des réserves pour tenir plusieurs jours en cas d'attaque.
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00:00Malgré une apparente normalité, à Bethléem, le quotidien est plus difficile ces jours-ci.
00:06Ici aussi, les Palestiniens subissent l'incertitude et la menace d'une montée des tensions dans la région.
00:13Les gens sont inquiets. Tout le monde s'attend à une guerre. Mais nous, nous ne savons pas ce qui va se passer.
00:18Ces jours-ci, la situation est mauvaise. Et si la guerre commence, qu'est-ce qui va nous arriver ?
00:23Inquiets, certains font même des réserves pour être prêts à tenir plusieurs jours en cas d'attaque.
00:29Ces jours-ci, les gens achètent beaucoup d'huile, deux paquets de riz de 5 kilos, du tahini, la margarine,
00:36les produits de base dont on a besoin avec une date d'expiration longue.
00:41Quelques rares manifestations continuent de se tenir.
00:46Pour Rawabi, depuis le début des tensions, les relations avec les Israéliens se sont encore aggravées.
00:53Honnêtement, parler de ce sujet est sensible. Nous ne pouvons pas nous exprimer librement,
00:58mais nous espérons que toutes les guerres s'arrêteront.
01:03Mundir est le seul à accepter de nous dire ce qu'il pense de la mort du chef du Hamas, Ismail Haniyeh, imputé à Israël.
01:10Comme d'habitude, Israël essaye de faire escalader la situation.
01:14C'est clair qu'avec l'assassinat d'Haniyeh, Netanyahou cherche à stopper toute négociation pour un accord.
01:21Environ 30 000 personnes vivent à Bethléem et malgré les tensions entre Israéliens et Palestiniens,
01:25il y a tout de même un sentiment commun, l'impression d'être dépendant de cette escalade que personne ne peut maîtriser.