• il y a 3 mois
Fin du XIXe siècle, à Paris. Interdits par la loi, les duels n'en demeurent pas moins une méthode de choix pour laver son honneur bafoué, notamment au sein d'une noblesse et d'une bourgeoisie fort susceptibles. Marie-Rose Astié de Valsayre, une journaliste féministe humiliée par un confrère en raison de ses idées avant-gardistes, fait appel au charismatique maître d'armes Clément Lacaze. Elle souhaite en effet qu'il lui délivre quelques précieux conseils pour se préparer à se faire justice elle-même...
Transcription
00:00Allez !
00:05Tu as appris ce matin que c'était votre nouveau ?
00:13Je mets cette offense sur le compte de votre hystérie.
00:15J'aurais dû arrêter le duel.
00:19En tant que maître d'armes, tu n'as pas le droit de demander réparation.
00:22Il ne s'agit plus d'honneur mais de vengeance. Je ne te suivrai pas.
00:25Elle vient de créer la première ligue féminine des scrims.
00:30Vous écrivez que je suis une femme à la sensibilité déréglée. J'exige réparation.
00:34Un homme ne se bat pas contre une femme.
00:36Les affaires de duel ne sont pas un jeu.
00:38Êtes-vous certaine de vouloir vous battre ?
00:44J'ai vu de quoi les hommes étaient capables.
00:46On dit que le sang lave l'honneur.
00:50Et l'amour ?
00:53Sachez que lors d'un duel, tous les coups sont permis.
00:56Vous vous rendez compte dans quelle merde je me retrouve ?
00:59Bercher est un ami, un homme de pouvoir, un héros de guerre.
01:04Ce que je défends va bien au-delà d'un combat à l'épée.
01:06Je sais.
01:07Allez !
01:11Ce qui est du colonel Bercher, il ne s'agit malheureusement plus d'honneur mais de pulsions patrières.

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