• il y a 9 mois
Thomas Sotto reçoit Tiphaine Auzière, avocate et romancière.


Le 28 février 2024, le collectif Nous Toutes dénombrait 31 féminicides depuis le début de l’année. En 2023, ce sont 134 meurtres de femmes qui ont été commis, dont 74% dans le cadre conjugal, soit 94 femmes tuées par leur conjoint. Malgré la popularisation du terme « féminicide » par Marlène Schiappa alors députée à l’égalité homme-femme, utilisé pour décrire le meutre des femmes à cause de leur condition de femme, et une multiplication de dispositifs d’aide aux victimes comme le téléphone grave danger, le phénomène est toujours autant d’actualité et ne semble pas s’essoufler. 
Tiphaine Auzière est avocate, et a eu envie de retranscrire son expérience dans un roman, pour emmener les lecteurs avec elle au tribunal. Elle publie « Assises » aux éditions Stock le 06 mars 2024, où elle dépeint les trajectoires inattendues des différentes victimes et bourreaux, le but étant pour l’autrice de montrer l’humain qui se cache dans le monde froid de la justice. 
Elle raconte notamment l’histoire de Laura, victime de violence conjugale, qui tue son mari pour se sauver. À travers son histoire, l’avocate dresse le portrait des victimes incapables de se sortir de l’emprise ni d’avoir recours à une justice suffisamment rapide pour les aider. Ce qui devait être une histoire d’amour devient dans le cas de Laura un drame, une trajectoire malheureusement banale. 


Une justice humaine


Comme elle l’explique elle-même au micro de Thomas Sotto, Tiphaine Auzière a voulu « mettre [son] bagage d’avocate au service du lecteur pour qu’il comprenne le lien qui se crée entre un avocat et son client ». Dans son roman, c’est donc sa propre vision de la justice qu’elle dessine en filigrane des drames humains qu’elle décrit, bien qu’elle défende son texte d’être autobiographique. Elle décrit sa vision d’une justice idéale, plus humaine : « je suis contre l’automaticité des peines, parce qu’on juge des hommes ». Elle plaide en faveur de l’individualisation des peines pour donner une « marge de manoeuvre » aux magistrats afin qu’ils puissent mieux tenir compte de l’aspect humain et du contexte quand ils rendent leur jugement : « dans l’idéal de justice que j’ai, la justice doit être à la fois du droit, et aussi de l’humain ». Quant à la lutte contre les violences sexistes et de genre, la romancière originaire du Pas-de-Calais met en avant l’importance de l’éducation, qui appelle selon elle, à « une réflexion globale de la relation entre les hommes et les femmes ». 
Fille de Brigitte Macron, l’autrice a pu faire lire son premier roman à beau-papa, qui lui a dit avoir été très fier d’elle, touché par ses qualités littéraires, et très sensible aux sujets abordés. Pour elle, le Président est quelqu’un de très touché par la cause des femmes, toujours à l’écoute et avec qui on peut discuter, bien qu’elle s’abstienne de lui donner des conseils : « Il fait le métier le plus difficile ». Ayant été suppléante aux législatives de 2017, et questionnée sur ses potentielles ambitions politiques, la jeune écrivaine précise qu’elle a « défendu des hommes et des idées » mais n’a « pas envie de se mettre en avant ».

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Transcription
00:00 Bonjour et bienvenue dans les 4V, Tiffaine Auzière, vous êtes donc avocate et vous publiez Assise chez Stock,
00:07 qui est un livre qui se lit comme un roman, qu'il est d'ailleurs, mais qui se réfléchit un peu comme un essai
00:11 parce qu'au travers de ce livre, c'est un peu une radioscopie très humaine de notre justice au quotidien,
00:16 de ceux qui la vivent et de ceux qui la rendent, avec un thème fort qui est l'emprise.
00:20 L'emprise au quotidien dont a été victime une de vos personnages principales, c'est Laura.
00:25 Avant de rentrer dans le vif du sujet, qu'est-ce que vous, vous avez voulu raconter avec ce livre ?
00:30 Bonjour, merci de me recevoir. C'était important pour moi de retraduire la justice telle que je la vis en tant qu'avocate,
00:37 parce que la manière dont on l'aperçoit souvent, c'est des faits divers, et c'est vraiment très froid, très glacial,
00:42 c'est passé ça, tel jour, telle heure, et j'avais envie, au travers du roman, d'emmener le lecteur à suivre des personnages
00:49 où on ne sait pas pourquoi un jour, ils se retrouvent dans un tribunal, et comment ils vont s'en sortir,
00:54 à la fois dans le tribunal et après, et c'est vraiment cette justice très humaine que j'avais envie de décrire.
00:59 Se retrouver devant un tribunal alors qu'elle n'était pas destinée à ça, c'est le cas de Laura, qui a donc tué son compagnon, David,
01:04 qui l'a violentée, qui l'a maltraitée, qui a abusé d'elle. Elle se retrouve devant les Assises, à Saint-Omer, assistée de son avocate,
01:10 qui est Diane, qui est aussi le fil rouge de ce roman. Elle vous ressemble beaucoup, Diane, quand même, non ?
01:14 C'est très autobiographique, c'est moyen autobiographique ou c'est pas du tout autobiographique ?
01:18 Non, c'est pas autobiographique. Maintenant, j'ai voulu mettre à sa disposition mon bagage d'avocate,
01:22 parce que c'est important que ce soit juridiquement précis et humain, pour que le lecteur comprenne bien quel est ce lien entre un avocat et ses clients.
01:29 Parce que finalement, on rentre dans l'intimité de quelqu'un, on sait rien de sa vie, il doit tout nous dire.
01:33 C'est un lien qui se construit au fil du temps, on le sent dans le récit.
01:35 Voilà, c'est ça. Vraiment, l'idée, c'est d'amener le lecteur à comprendre toutes les étapes de la procédure,
01:40 et comment on construit ce lien, au départ on ne se connaît pas, et où après on doit parler pour un client,
01:46 et comment on arrive à le faire, que ce soit victime ou accusée.
01:48 Alors le drame de la Villora, c'est qu'elle n'arrive pas à desserrer l'emprise de son compagnon,
01:52 elle lui trouve des excuses, elle se culpabilise, elle dit "si il fait ça, c'est sans doute que c'est de ma faute",
01:57 jusqu'au jour où après une énième humiliation, après la phrase de trop, elle craque, elle est dans sa cuisine,
02:02 elle saisit un banal couteau de cuisine, et elle le tue.
02:05 Là, évidemment, on comprend, et en même temps, on se dit "mince, c'est devenu une meurtrière,
02:09 le bourreau devient la victime, et la victime devient la meurtrière",
02:13 c'est là qu'on voit que tout n'est pas tout noir ou tout blanc, c'est toute la complexité de la justice dans cette affaire.
02:16 Oui, parce qu'au final, dans cette histoire, c'était elle ou lui,
02:19 et puis on voit qu'elle a été victime de violences, qu'elle avait saisi la justice,
02:24 mais que la justice a mis un temps, et finalement, elle s'est retrouvée elle-même en situation de bourreau,
02:29 alors qu'au départ, c'est une histoire d'amour, et ce qui m'intéressait, au travers de cette histoire d'amour,
02:34 c'était le chemin de la déconstruction, parce qu'en fait, l'emprise, ça touche tout le monde,
02:38 que ce soit dans la famille, dans la vie professionnelle, ça peut être dans les relations amoureuses,
02:42 et j'avais envie de le montrer à travers ce personnage.
02:45 Elle s'était découverte capable du pire, elle qui pensait avoir toujours oeuvré pour le meilleur, écrivez-vous,
02:50 elle a l'air banale, elle a l'air tristement banale, cette histoire, c'est là que ça fait écho à la société d'aujourd'hui.
02:55 Pourquoi c'est si difficile pour elle et pour les victimes d'emprise de s'en dépêtrer, de s'en sortir ?
03:00 Parce que déjà, je pense qu'il faut en prendre conscience, c'est déjà une première étape,
03:05 et c'est difficile de se dire qu'effectivement, on est sous emprise,
03:09 et puis la personne qui vous place dans cette relation, déjà, va vous isoler de l'extérieur,
03:14 donc vous aurez moins de contacts, moins de gens qui peuvent vous alerter,
03:17 et puis après aussi, il y a une forme pour les victimes de culpabilité, voire de honte,
03:22 à dire "j'en suis réduit à ça, et je n'arrive pas à faire autrement".
03:25 Et donc là, sa solution à elle, et j'interroge le lecteur,
03:29 en essayant de la mettre vraiment dans sa tête et dans sa vie quotidienne,
03:33 vous, qu'est-ce que vous auriez fait ?
03:35 Parce que de l'extérieur, ça peut paraître évident de dire "oui, j'aurais fait ça",
03:39 mais quand on y est, c'est beaucoup plus difficile.
03:41 On n'a pas le même regard, évidemment, sur sa propre situation.
03:44 Alors évidemment, Laura a tué, elle se retrouve devant les assises,
03:47 cours d'assises de Saint-Honoré, et là, il y a une phrase qui m'a interpellé.
03:50 "Comme un artiste avant d'entrer en scène, Laura avait le trac,
03:53 si elle avait raté sa vie, elle pouvait encore réussir son procès".
03:57 Ça veut dire quoi ? Qu'un procès aujourd'hui, que la justice,
04:00 c'est pas forcément la vraie vie, c'est pas forcément la vraie histoire,
04:02 c'est une pièce de la comédie humaine ? Elle est un peu flippante, cette phrase, je trouve.
04:05 Alors, ce que j'ai voulu expliquer par là, c'est que les gens ne mesurent pas un peu l'envers du décor,
04:10 et j'ai voulu les amener dans une cour d'assises pour comprendre que,
04:13 dans une cour d'assises, il y a des codes, on est jugé par des jurés qui sont des citoyens,
04:18 et la manière dont on va se présenter à eux sera déterminante.
04:22 Quelqu'un qui est extrêmement intelligent peut passer pour très froid,
04:25 et ça va lui être préjudiciable, quelqu'un qui est résigné pour finalement un peu "je m'en foutiste",
04:30 et donc c'est dans ce sens-là où j'ai voulu les emmener, qu'ils voient vraiment l'envers du décor,
04:34 de comment ça peut se passer dans une cour d'assises.
04:36 Le papa de Laura témoigne, il est appelé à la barre, aujourd'hui on te juge, mais sache que je t'aime.
04:41 Si ton acte est punissable par la loi, il est admirable à mes yeux de père,
04:44 car je préfère pleurer ton innocence à ta mort.
04:47 Le papa, c'est quelqu'un qui a traité tes oeufs, qui prend la parole à ce moment-là, à la fin du procès.
04:51 Et là, on comprend que la justice, ça ne peut pas être des peines automatiques,
04:54 ça ne peut pas être des peines planchées.
04:56 Vous savez qu'on a parfois des discours politiques à l'emporte-pièce, qui fait nos hières.
04:59 Est-ce que ces discours sont adaptés à la réalité que vous, vous connaissez en tant qu'avocate ?
05:04 Moi, en tout cas, effectivement, je suis assez contre l'automaticité des peines,
05:08 parce que je pense qu'on ne juge pas des faits, mais des hommes.
05:11 Et donc, à partir de ce moment-là, ça ne peut pas être mathématique.
05:15 Et il y a un grand principe en droit pénal qui est l'individualisation des peines.
05:18 Et c'est pour ça que je pense qu'il y a nécessairement une marge de manœuvre
05:21 qui doit être donnée aux magistrats, parce que, encore une fois,
05:25 ils doivent tenir compte de la personnalité et des circonstances.
05:28 C'est de l'humain avant d'être du droit, finalement, la justice ?
05:30 Alors, c'est du droit, toujours.
05:32 Mais en tout cas, moi, par exemple, ce qui m'a amenée à écrire ce livre,
05:35 c'est au départ une décision qui était légalement juste, mais humainement discutable.
05:39 Et en tout cas, dans l'idéal de justice que j'ai, c'est pour ça aussi que j'ai voulu écrire,
05:43 c'est que pour moi, la justice, ça doit être à la fois du droit, mais surtout de l'humain.
05:46 Alors là, ce n'est plus à Diane que je m'adresse, mais à Me Rosière.
05:48 Pourquoi on n'arrive pas à lutter efficacement contre ce fléau des violences conjugales dans la France de 2024 ?
05:53 Pourquoi on n'y arrive pas ?
05:54 Il y a des moyens, il y a de la communication, il y a des mesures, il y a des lois, il y a tout ce qu'on veut.
05:57 Bilan 134 féminicides encore l'an dernier.
06:00 Oui, c'est un chiffre qui est effrayant et dramatique.
06:02 Après, comme vous le dites, l'arsenal juridique a été renforcé, et juridique et social,
06:07 c'est-à-dire les places dans les centres d'hébergement, dans les juridictions,
06:11 les téléphones grand danger, les bracelets d'éloignement, etc.
06:14 Maintenant, je pense qu'on a renforcé l'arsenal juridique, donc il faut un peu de recul,
06:18 même si c'est affreux, parce qu'on se dit que c'est impossible d'accepter.
06:21 Moi, dans le Pas-de-Calais, encore la semaine dernière, il y a eu un drame.
06:25 Je crois qu'il y a le volet juridique, mais après, pour moi, il y a aussi le volet éducation.
06:30 Et je pense que ça appelle à une réflexion vraiment globale sur le rapport et la relation des hommes aux femmes.
06:36 Qu'il faut apprendre dès l'école, dès le plus jeune âge.
06:38 En tout cas, moi, j'ai deux enfants qui ont 10 et 8, une fille et un garçon,
06:40 et ça m'interpelle beaucoup la question des stéréotypes, du fonctionnement.
06:45 Et je pense qu'il faut en parler, et aussi, pour moi, la question de la banalisation de la violence,
06:50 et notamment de la violence verbale.
06:51 On la voit énormément sur les réseaux, parfois dans certains discours politiques.
06:55 Et ça, pour moi, les responsables doivent être vraiment au clair là-dessus,
06:59 parce que la violence verbale, c'est le premier acte avant la violence cidifique.
07:02 Le défi de la justice face aux violences conjugales, il est résumé en une phrase.
07:04 Il lui semblait comprendre le véritable enjeu de ce procès,
07:07 celui de la reconnaissance par la justice des silencieux dont les cris sont étouffés par la porte de leur foyer.
07:13 Tiffaine Ozière, j'ai volontairement pas encore évoqué vos origines familiales,
07:16 parce que votre livre mérite mieux que d'être élu au bouquin écrit par La fille 2 ou La belle fille 2,
07:20 même si, évidemment, on ne va pas être hypocrite,
07:22 ça met un coup de projecteur qui n'aurait pas été le même dans une situation différente.
07:26 Il paraît que votre maman, Brigitte Macron, a été très émue de vous lire,
07:30 de découvrir votre style littéraire.
07:32 Et alors, le président, qu'est-ce qu'il vous a dit après l'avoir lu, ce livre ?
07:36 Alors, il vient de le lire, et donc on en a parlé ce week-end,
07:38 et j'ai été extrêmement touchée, parce qu'il m'a dit qu'il était très fier,
07:41 qu'il avait beaucoup aimé les qualités littéraires,
07:44 parce qu'il ne m'avait jamais lu sur un écrit de ce type,
07:47 et qu'il était très sensible et touché par les sujets sur lesquels il s'est lui-même engagé.
07:52 Est-ce qu'il vous écoute ? Est-ce que beaucoup disent et lui reprochent de n'écouter personne ?
07:55 Est-ce que si vous lui parlez des problèmes de violences conjugales,
07:59 de ce que vous disiez sur la nécessité d'en parler à l'école, il vous écoute, Emmanuel Macron ?
08:02 Alors, moi, déjà, je n'ai aucun conseil à lui donner, parce que sa place…
08:05 Des conseils de femme, de citoyenne, d'avocate ?
08:08 Oui, mais après, sa place, quand on est aux responsabilités, je pense que c'est quelque chose,
08:12 et vraiment, son métier, je lui laisse pour rien au monde.
08:14 Je voudrais avoir le sien, je le trouve extrêmement difficile.
08:17 Maintenant, c'est quelqu'un qui écoute, qui est très attentif, avec qui on peut discuter,
08:21 et le sujet des violences faites aux femmes, comme tout le monde,
08:24 il est vraiment très sensible sur ce sujet-là aussi.
08:26 Vous parlez politique avec lui ou pas ?
08:28 On parle de tout, mais surtout pas de politique.
08:31 Votre livre, est-ce qu'il a pour ambition de faire bouger quelques lignes ?
08:34 Ou est-ce que c'est pas complètement un roman ?
08:37 Oui, c'est vendu comme un roman, mais c'est pas complètement un roman.
08:39 En tout cas, c'est ma perception.
08:40 Oui, en fait, c'est un roman, parce que vous suivez les personnages,
08:43 vous vous y attachez et vous avancez avec eux,
08:45 mais au hasard des histoires, je distille effectivement un certain nombre d'interrogations sur la justice.
08:49 Avec cet enfant victime d'inceste, il y a la question, pour moi, du recueil de la parole.
08:52 Oui, parce qu'il y a d'autres personnages, d'autres histoires.
08:54 Il y a la question du recueil de la parole des enfants et de l'accompagnement.
08:57 Sur cette histoire de violence conjugale, il y a une question de réaction de la justice et de durée des procédures.
09:01 Vous l'avez envoyé à Éric Dupond-Moretti, le garde des Sceaux, ou pas ?
09:03 Absolument.
09:04 Et alors, il vous a fait un retour ?
09:05 Je lui ai envoyé la semaine dernière, donc j'ai hâte de pouvoir en discuter avec lui,
09:08 parce que je sais que la question, par exemple, de raccourcir les délais de procédure,
09:11 c'est un sujet qui est important pour lui.
09:13 Vous avez tâté un peu de politique, il y a quelques années, vous étiez suppléante aux législatives de 2017.
09:17 Est-ce que vous pourriez vous y engager plus franchement, quand la place sera libre ?
09:21 Alors, moi, ça ne m'a jamais intéressée. J'ai soutenu des hommes et des idées.
09:24 Mon beau-père d'abord, et ensuite Thibaut Guy, lui, parce que c'était quelqu'un qui est en économie sociale et solidaire.
09:29 Mais à titre personnel, je n'ai jamais voulu me mettre en avant.
09:32 J'ai déjà beaucoup de choses à faire avec mes enfants et mon métier, et ça me va très bien comme ça.
09:36 Et qu'est-ce qu'il fera après ? Il vous l'a dit ou pas ? Il écrira des livres ?
09:38 J'aimerais bien. Je ne sais pas. C'est lui qui nous le dira.
09:41 Ce livre, vous le dédiez à vos enfants. Et puis, en épigraphe, comme on dit, vous citez Frédéric Dard.
09:45 « Ne vaut-il pas mieux se tromper en allant de l'avant que d'avoir raison en reculant ? »
09:49 Est-ce que vous n'auriez pas enfin, Tiffaine Auzière, trouvé ce que les politologues et les éditorialistes cherchent depuis des années,
09:55 à savoir la définition du macronisme ?
09:57 « Il vaut mieux se tromper en allant de l'avant que d'avoir raison en reculant ? »
10:01 Alors, je ne sais pas quelle est la définition du macronisme. En tout cas, moi, tout ce que je peux vous dire,
10:04 c'est que c'est quelqu'un qui est engagé, fidèle à ses valeurs et qui vraiment avance.
10:09 Et en tout cas, je suis admirative de son travail et de son courage parce qu'encore une fois, je pense que c'est le métier le plus difficile.
10:16 Sans aucun doute. Merci beaucoup, Tiffaine Auzière, assise et publiée chez Stock.
10:20 Il y a donc plusieurs autres histoires dedans. Merci d'être venue dans les 4V. Bonne journée à vous.
10:23 Merci. Merci à tous les deux.

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