Jean-Christophe Couvy : «Quand on met des effectifs de police et de la volonté, on fait reculer la délinquance»

  • le mois dernier
Lors de l’émission Punchline Eté du 05/08/2024, Jean-Christophe Couvy, secrétaire national Unité, était invité sur le plateau. Il a évoqué la sécurité durant les JO 2024 : «Quand on met des effectifs de police et de la volonté, on fait reculer la délinquance».  

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Transcript
00:00Le prix, c'est 18 000 policiers de plus sur 3 semaines, H24.
00:04Donc vous rajoutez ça à ceux qui sont déjà sur place, en vacances.
00:08Donc bref, si vous voulez vraiment mettre une cloche sécuritaire,
00:10il faut des effectifs, il faut des places de prison,
00:13il faut une justice qui soit à niveau.
00:15Il y a des pays comme l'Espagne et l'Italie qui ont des PIB
00:18beaucoup moins importants que nous et qui arrivent,
00:20notamment dans le traitement judiciaire.
00:22Nous, on n'était pas capables parce qu'on avait d'autres choix,
00:24d'autres idéaux peut-être.
00:27Mais effectivement, on voit bien que quand on met des effectifs
00:29et de la volonté, bah oui, c'est thérapeutique derrière
00:32ou vous faites reculer la délinquance.
00:34Maintenant, on a un focus sur les JO.
00:36Moi, je suis allé, la semaine dernière,
00:37je suis allé voir les collègues des Sables d'Olonne
00:39parce qu'en fait, tout le littoral, sud ou sud-ouest ou ouest,
00:43en fait, n'a pas de renforts cette année.
00:46Ils font qu'avec les effectifs locaux.
00:47Alors sur le papier, on nous dit oui, mais on en a plus qu'avant,
00:50que l'année dernière, etc.
00:52Sauf que les collègues fournissent un effort surhumain.
00:55C'est-à-dire, par exemple, un officier de police judiciaire,
00:57il fait sa semaine de travail, donc matin, après-midi.
01:00Le soir, il est d'astreinte.
01:01C'est-à-dire que si le téléphone sonne, il se réveille,
01:03il va faire l'affaire et le lendemain, il revient travailler.
01:06Imaginez un petit peu les nuits que les collègues passent.
01:09Ils ont un jour de repos parmi les...
01:11juste à la fin, j'allais dire, de leur semaine
01:14et ils rattaquent encore une autre semaine.
01:15Et donc, on a des collègues, effectivement,
01:17qui commencent à être très fatigués.
01:18Il faut croiser les doigts sur une rentrée sociale
01:20qui pourrait être mouvementée.
01:21Ce qui nous fait peur, il faut toujours anticiper
01:23de gouverner ses prévoirs.
01:24Ça va être la rentrée sociale avec tous les excités
01:27de tous les bords qui vont remettre la politique
01:30au premier niveau, au premier degré
01:32et faire remonter un petit peu la mayonnaise.
01:34Et nous, encore une fois, on sera aux premières loges.
01:36Et malheureusement, on va recevoir encore
01:39quelques cocktails molotovs sur la fille.

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