La sécurité des Jeux Olympiques de Paris 2024 n'est pas prise à la légère. L'opération Sentinelle déploie avec les Jeux olympiques 15 000 soldats sur le territoire national, dont 10 000 rien qu'en Île-de-France, en appui des 45 000 policiers et gendarmes. Environ 3 300 militaires ont pris leurs quartiers dans le plus grand camp construit depuis la Seconde Guerre mondiale à Paris, avant le début des Jeux. Reportage au Camp Caporal Alain-Mimoun qui rend hommage au médaillé d'or du marathon des Jeux de 1956 à Melbourne.
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00:00Ce n'est pas parce que nous sommes dans une opération que nous ne continuons pas à nous entraîner.
00:04Ces trois hélicos, ce sont trois NH90 du 1er Régiment d'Hélicoptères de Combat qui sont stationnés à Bretigny.
00:09Et nous avons un dispositif de préparation d'évacuation sanitaire au cas où on a des gros problèmes.
00:13Vous êtes dans la zone de commandement du camp caporal Al-Amimoun.
00:32C'est à partir d'ici que sont conçues et lancées, ordonnées, toutes les opérations qui sont réalisées par l'ensemble des personnels qui logent dans le camp.
00:40Et nous y faisons ici, à part les missions héliportées qui se font à partir de Bretigny, nous y faisons absolument toutes les missions qui partent dans Paris.
00:49Avant d'être un défi logistique, ici c'est une base opérationnelle.
00:57Ici on se situe vraiment sur le plus gros camp qui a été construit en France depuis la Seconde Guerre Mondiale.
01:03Là vous avez une capacité totale d'hébergement qui est de 4 500 soldats.
01:08Mais en réalité en fourchette haute, on se situe sur du 3 300.
01:12Ici sur le camp, on est en cadre interarmé puisqu'on a l'armée de terre, l'armée de l'air et la marine qui cohabitent.
01:18Et donc moi je suis flag raiser, donc je lève les drapeaux.
01:22Et on a 329 cérémonies à assurer en tout, sur tous les différents sports des Jeux Olympiques.
01:27Mon rôle, ça va être de faire en sorte que tous les chefs qui commandent toutes les unités sentinelles dans l'Est parisien puissent commander efficacement leurs troupes.
01:35Que ça soit la Légion étrangère, que ça soit même l'ordinaire, le commissariat des armées.
01:39Toutes les unités qui travaillent et qui remplissent la mission de la protection des Jeux Olympiques de Paris passent par nous d'une certaine manière.
01:46Pour qu'ils puissent travailler, ils ont besoin de nos services.
01:49En équivalence en France, je pense que c'est le plus grand que j'ai fait.
01:51Les touristes, ils sont plutôt stupéfaits un petit peu, mais ils sont plutôt réceptifs.
01:57Ils sont plutôt impressionnés d'ailleurs de nous voir patrouiller.
02:01Ça se passe vraiment très bien et il y a de la curiosité et vraiment, vraiment de la reconnaissance.
02:06Tous pays confondus.
02:07C'est un véritable honneur, et je le dis de manière très posée, que d'être au cœur d'un événement qui n'a lieu que tous les 100 ans.
02:16On le voit du caporal au général.
02:18La fierté se voit sur tous les visages.
02:21Est-ce qu'on a un retour sur ces Jeux-là ?
02:22Déjà, avec prudence, je vais vous dire qu'ils ne sont pas terminés.
02:27Les Jeux olympiques et paralympiques font un tout, même s'il y a une interruption entre les deux.
02:32Et que l'exigence de sécurité va perdurer pendant la phase d'interjeux.