L'ancien préfet Michel Aubouin, souligne un des aspects positifs de la présence policière lors des Jeux olympiques : «Cela nous a rappelé les bonnes périodes où le lien se faisait assez facilement entre les forces de police et la population».
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00:00Quand même, au-delà du ministre, c'est tout le ministère de l'Intérieur,
00:02parce qu'on a appartenu l'un et l'autre à cette grande maison.
00:05Quand on donne au ministère de l'Intérieur la capacité de faire,
00:08on retrouve, et on en est assez fiers, le professionnalisme
00:11qui permet quand même de tenir une situation comme celle-ci.
00:14Et c'est très bien.
00:15Alors, il l'a dit lui-même, le ministre de l'Intérieur.
00:18D'ailleurs, si on pourrait évidemment pas refaire la même chose,
00:20parce qu'il faudrait redéployer un nombre conséquent d'effectifs
00:24sur toute la France si on voulait ramener l'ordre.
00:26Mais on a quand même donné des signes.
00:29Il y a un signe important quand même,
00:31c'est dans l'usage de la police elle-même et de la gendarmerie,
00:34puisque la gendarmerie était très présente dans Paris,
00:36et dans les modalités de contact entre la population et les uniformes.
00:40Et ça, je trouve que ça nous a rappelé quand même
00:44les bonnes périodes où le lien se faisait assez facilement
00:47entre les forces de police,
00:49auxquelles on a appartenu l'un et l'autre,
00:52et puis la population.
00:55Je pense qu'il faut y réfléchir de nouveau.
00:57Je dis juste les choses de façon un peu caricaturale.
01:00C'est quand même plus facile de se sentir protégé
01:02quand on a un policier en face de soi à qui on peut parler
01:05que de voir passer une voiture de police avec des vitres fumées
01:09qui ne s'arrêtent pas.
01:11Donc je pense qu'il y a des modalités aussi sur lesquelles il faut travailler.
01:15Et je pense que Laurent Nunez, qui est de bon conseil sur cette affaire,
01:18doit y songer lui-même.