• il y a 2 mois
Après plus de 40h de feu, le temps de constater les dégâts, mais aussi celui de la colère dans la banlieue d’Athènes. Les habitants se sentent abandonnés, et espèrent une réponse, à la hauteur, de l’état face à la catastrophe. 

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Transcription
00:00Heureusement, on a eu de la chance.
00:03Ce n'est pas une question de chance. On n'a pas eu de chance.
00:09Dans les rues calcinées de Nea Penteli, au lendemain de l'incendie, les flammes ont laissé place à la colère.
00:16Comment est-ce qu'on est censé faire face au fait que des gens ne vont pas dormir chez eux ce soir ?
00:23On est en train de ramasser ce qui a brûlé.
00:27On fait ce que devrait faire le service de la municipalité.
00:31Vous savez, le sentiment de l'abandon, c'est le dernier qu'un homme aura.
00:37Nous, là, nous avons le sentiment de n'avoir aucune considération.
00:43Au sol, comme dans les airs, les pompiers patrouillent. Le feu est maîtrisé, mais peut repartir.
00:50Gabriel, lui, nous accueille, malgré l'émotion.
00:53Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? Vous voyez bien.
00:58J'espère que toutes les choses que l'Etat doit faire pour nous aider, j'espère que ça ira vite.
01:09Parce que maintenant, on doit tout reconstruire. Encore.
01:13Après quelques instants, difficile pour lui de continuer l'entretien.
01:17S'il vous plaît, on arrête.
01:19Dans la banlieue urbaine d'Athènes, la reconstruction sera longue.
01:22La crainte d'une reprise de l'incendie est dans tous les esprits.

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