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Transcription
00:00La situation est assez grave pour ne pas avoir attendu l'aval de l'Organisation
00:05mondiale de la santé. Dans une déclaration, l'agence de santé de l'Union africaine tire
00:10la sonnette d'alarme face à l'épidémie de mpox.
00:13J'annonce le cœur lourd mais avec un engagement indéfectible envers notre peuple,
00:22envers nos citoyens africains, qu'on ne déclare le mpox comme une urgence de santé publique,
00:28de sécurité continentale en Afrique.
00:31Une annonce en forme d'appel à l'action. Des fonds doivent désormais être débloqués
00:37pour accéder aux vaccins et permettre une réponse continentale face à cette maladie,
00:41responsable d'éruptions cutanées sur le corps.
00:44Depuis le début de l'année, plus de 14 000 cas causant la mort de moins 500 personnes
00:49ont été recensés en République démocratique du Congo,
00:52où la maladie a été découverte pour la première fois en 1970.
00:57Mais le mpox, anciennement connu sous le nom de variole du singe,
01:01se propage rapidement et pour la première fois dans des pays voisins
01:04comme le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l'Ouganda.
01:08Une situation d'autant plus inquiétante que cette nouvelle souche
01:11est plus mortelle et transmissible que les précédentes.
01:16L'épreuve dont nous disposons sur le nombre de cas et le nombre de décès
01:20ne sont que la partie émergée de l'iceberg.
01:22Notre surveillance est limitée.
01:24Nous n'avons pas la capacité de faire tous les tests requis,
01:26d'identifier, de tracer et de faire des rapports adéquats.
01:32Plus de 38 000 cas de mpox et 1 400 décès ont été recensés
01:36dans 16 pays africains depuis janvier 2022.
01:39L'Agence de santé africaine annonce une augmentation de 160% des cas en 2024
01:45par rapport à l'année précédente.

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