"Variole du singe": "Il ne faut pas compter sur un traitement mais il y a un vaccin", explique le professeur Éric Caumes, infectiologue à l'Hôtel-Dieu

  • le mois dernier
L'Organisation mondiale de la santé a déclenché mercredi son plus haut degré d'alerte au niveau international face à la résurgence des cas de mpox en Afrique. "Aujourd'hui, le comité d'urgence s'est réuni et m'a fait savoir qu'à son avis, la situation constitue une urgence de santé publique de portée internationale. J'ai accepté cet avis", a déclaré lors d'une conférence de presse le directeur général de l'OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus.

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00:00Écoutez, malheureusement, il ne faut pas compter sur un traitement, il n'y a pas de traitement qui a prouvé son efficacité.
00:07Il y a une molécule dont on essaye d'évaluer l'efficacité, mais on n'en est absolument pas certain,
00:13d'autant plus que ce médicament n'a pas empêché d'observer des décès avec le monkeypox clade 2,
00:20qui est quand même beaucoup moins grave que le monkeypox clade 1.
00:23Donc il ne faut pas compter sur un traitement.
00:25Par contre, il y a un vaccin qui empêche les formes graves, ce qui est certainement le plus important,
00:31et qui diminue le nombre d'infections, mais qui ne les empêche pas.
00:35Donc il n'empêchera pas le virus de circuler dans les communautés à risque.
00:39Il faut quand même insister sur le fait que c'est le monkeypox clade 1, en tout cas dans son variant B,
00:48c'est-à-dire l'épidémie qu'on observe actuellement et qui a évalué une allergie de l'OMS,
00:52se propage principalement chez les adultes par voie sexuelle et par promiscuité.

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