• il y a 4 mois
La nomination d'un Premier ministre n'est pas «le sujet numéro un aujourd’hui» aux yeux du ministre délégué démissionnaire chargé du Logement, Guillaume Kasbarian. Il explique «faire confiance au président de la République».

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Transcription
00:00Mais encore une fois, je ne suis pas sûr que ce soit le sujet numéro un parce que la réalité, c'est qu'aujourd'hui, la première des questions...
00:05Mais c'est par ça que ça va commencer.
00:06Vous le savez très bien.
00:07On est dans une démocratie aujourd'hui parlementaire...
00:08On va nommer un Premier ministre qui va faire un gouvernement.
00:10Regardez ce qui s'est passé.
00:11Et qui va proposer un budget à l'Assemblée.
00:12Regardez un peu notre histoire.
00:13Cette situation, on l'a déjà vécue sous la Quatrième République.
00:15Relisez Vincent Auréole.
00:16Regardez ce qui a été fait à l'époque.
00:18Vincent Auréole, président de la République à l'époque, essayait de trouver une concertation avec les différents partis.
00:23Il y avait là aussi une tripartition.
00:24Il y avait trois blocs.
00:25Et on essayait d'abord de se mettre en ordre sur un programme.
00:27C'était toute la première partie de l'interview.
00:28On a compris et on en a parlé.
00:29Et ensuite, on a essayé de trouver la bonne personne.
00:30Il n'y a pas de nom qui vous vient en tête.
00:31Xavier Bertrand, Bernard Cazeneuve, Laurent Wauquiez.
00:33On a même parlé de Tony Estanguet, pour vous dire.
00:35C'est au président de la République, bien évidemment, de choisir souverainement...
00:38Vous avez un conseil à lui donner ?
00:39Je n'ai aucun conseil à lui donner, bien évidemment.
00:41Avec humilité, c'est à lui de choisir qui sera le bon Premier ministre.
00:45Et je pense que la fiche de poste, en réalité, c'est d'avoir un Premier ministre qui ne se fait pas censurer d'office.
00:50Et qui n'a pas tout d'un coup 289 députés qui votent pour une motion de censure et qui le font tomber.
00:55Si on arrive à trouver la perle rare qui arrive à fédérer différents groupes
00:59et éviter que 289 députés s'unissent pour le faire tomber dans les 24 heures qui suivent,
01:03là, on aura la bonne personne.

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