• il y a 4 mois
Le criminologue Xavier Raufer fait part du chiffre de «200 cités considérés comme des quartiers de sécessions en France». Il dénonce une France «divisée» suite à une nouvelle agression de policiers à Lorient.

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Transcription
00:00Alors, il y a deux Frances. Il y en a une qui vit de façon à peu près paisible avec des actes qui relèvent de la délinquance, mais pas tant que ça.
00:09Et une deuxième France qui est celle des quartiers et des cités hors contrôle.
00:14Il y en a, d'après le secrétariat à la politique de la ville, entre 1 200 et 1 300,
00:20dont 200 sont notées par ce qui a succédé aux renseignements généraux comme des quartiers en état de sécession.
00:30C'est horrible comme terme, des quartiers de reconquête républicaine, nommés aussi quartiers en sécession.
00:37C'est horrible. La guerre de sécession, c'est une guerre.
00:40Voilà. Donc, ce sont des termes qu'on n'emploie pas comme ça innocemment.
00:43Dans les quartiers en question, la police ou la gendarmerie,
00:48parce que, bien entendu, comme les villes s'étendent, un certain nombre de ces quartiers sont maintenant situés dans la zone gendarmerie,
00:54ne sont plus policés. C'est-à-dire que, par exemple, les fameux quartiers Nord de Marseille,
00:59il n'y a pas un commissariat de police en permanence ouvert à la hauteur des problèmes de ces quartiers
01:07qui comptent 250 000 habitants, dans lesquels, récemment, s'œuvrant des homicides les uns après les autres,
01:13quatre en quelques jours, pas de commissariat de police.
01:16Comment voulez-vous diriger un pays dans lequel des quartiers sont laissés à eux-mêmes ?
01:22Alors, les gens qui vivent dans ces quartiers sont les premières victimes, bien entendu,
01:27mais une partie de la jeunesse de ces quartiers a perdu l'habitude de voir des policiers.
01:31Quand il y en a qui s'approchent, ils considèrent que c'est la bande ennemie et, naturellement, ils se rebellent et ils frappent dessus.

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