• il y a 3 mois
Transcription
00:00Le beau chien noir de la terrasse ensoleillée qui mord la main du tumultueux temps crède
00:04conduit à tous les chiens d'Alain Delon, symboles pour lui de fidélité et de vaillance.
00:10C'est avec mes chiens que je trouve une certaine sérénité, un certain calme, une certaine tranquillité.
00:16J'ai ceci de commun avec les chiens que deux ou trois êtres forment mon univers.
00:20Tous les autres ou presque me sont étrangers.
00:23J'avais souvent vu des chiens rire.
00:26Et pour la première fois de ma vie je voyais un chien pleurer.
00:29Et deux larmes ont coulé des yeux de Madoberman qui me regardait comme ça
00:33et qui me parlait aussi, qui me disait
00:36« Je sais, tu as raison, mais qu'est-ce que tu veux, je t'aime, je suis jaloux »
00:40et c'était très beau et très aimant.
00:43Pas la peine de faire cette tête-là.
00:46Qu'est-ce que tu as l'air de croire ?
00:49Si je veux sortir, j'ai pas besoin de ta permission.
00:53Mais c'est vrai, on finit par devenir esclave des animaux.
01:00D'abord on dit que lorsqu'on est la nuit, on est obligatoirement un homme de nuit.
01:04Je ne sais pas si c'est vrai, moi je suis né la nuit.
01:07Je me sens un peu rôdeur et dans la nuit j'aime rôder.
01:11Je me sens un peu comme un chat.
01:14Si j'étais chat, j'aimerais faire les gouttières, j'aimerais faire les mansardes.
01:18C'est un peu ce que je ressens et ce que je trouve dans la nuit.
01:21J'aimerais aussi y voir la nuit.
01:24Dans la nuit noire, noire.
01:26Et plus la nuit est longue, plus j'aime.

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