Un commerce a été incendié dans la nuit de ce mardi 20 au mercredi 21 août dans le quartier de Pissevin à Nîmes (Gard). Ce local commercial, inoccupé, jouxte le tout nouveau commissariat, qui a ouvert ses portes quelques heures plus tôt, dans ce quartier touché par le trafic de drogue.
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00:00— C'est vrai que l'ouverture de ce poste de police devait surtout rassurer les habitants. Alors le timing interroge ce matin, ce midi. Là, aujourd'hui, ils sont plus inquiets qu'autre chose
00:08de voir qu'il y a une explosion juste à côté du poste de police sans savoir ce qu'il en est actuellement. Mais ça inquiète.
00:13— Mais bien sûr, c'est légitime. D'où aussi ma présence, d'où la présence des forces de police. C'est que si on devait être sur un acte volontaire,
00:22ils ont la garantie, ces habitants, qu'on ne lâchera rien. Vous le voyez, c'est un quartier qui se transforme. On pense tous à ce qui s'est passé l'année dernière.
00:29Ce quartier est en train de bouger. Vous voyez les démolitions qui sont en cours. Un nombre de trafiquants ont été mis en prison ces derniers mois,
00:37qui est très conséquent. Tout n'est pas réglé, loin de là. Mais la présence de l'État est constante.
00:44— Justement, est-ce que vous voulez mettre plus de moyens encore dans les prochaines semaines ? Est-ce que vous avez des demandes particulières ?
00:49— Non. La question n'est pas que celle des moyens. Le ministre de l'Intérieur s'était engagé il y a un an à une présence renforcée
00:55des compagnies républicaines de sécurité. Nous les avons eues. Et nous continuerons de les avoir en fonction de nos besoins.
01:00Donc ça, je n'ai pas d'inquiétude. En revanche, le travail de fond continue, le travail qui consiste à lutter contre les trafics,
01:08le travail qui consiste à lutter contre toutes ces entreprises illégales qui se montent et qui ouvrent, ou ce travail qui consiste à lutter également
01:15contre le communautarisme.