Portrait de l’Hérault : l'ascension du jeune pilote montblanais Rémy Sanjuan
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00:00Bonjour à tous, c'est Rémi Saint-Juan, je suis pilote de moto de vitesse en championnat de France FSBK et en championnat d'Europe FIM Junior GP.
00:12A quel âge avez-vous commencé à vous intéresser à la moto et comment est née cette passion pour la course ?
00:19J'ai commencé la moto à l'âge de 10 ans et en compétition à l'âge de 12 ans. Cette passion est venue de mon père qui est un ancien motard.
00:33Quels sont les moments les plus marquants de votre carrière de pilote jusqu'à présent ?
00:40Il y a eu des bons moments comme des mauvais moments. Je commence par le mauvais, c'est ma chute à Pau où j'ai été blessé pendant longtemps.
00:51Et des très bons moments comme ma victoire au Paul Ricard, ma victoire à Pau, deux victoires même. Il y a plein de bons moments.
01:02Est-ce qu'il y a eu des difficultés que vous avez rencontrées en tant que jeune pilote et comment vous les avez surmontées ?
01:10Bien sûr on a tous des difficultés, ça dépend des pilotes. Il y en a au pilotage, il y en a au moyen financier, ça dépend.
01:23Moi de mon côté c'est plus le moyen financier et c'est tout.
01:29La Fédération française de motocyclisme est votre principal sponsor et vous bénéficiez également du soutien de plusieurs entreprises locales du Biterroi.
01:40Mais vous êtes toujours à la recherche de nouveaux mécènes pour vous accompagner dans la progression.
01:45Oui c'est ça. C'est un sport qui coûte assez cher, très cher même. C'est un sport mécanique. La Fédération me soutient depuis cette année.
02:00C'est la première année mais on en cherche toujours plus car ça coûte cher.
02:05Pouvez-vous nous parler des personnes qui vous inspirent ou qui vous soutiennent dans votre parcours ?
02:11J'ai mon mécano Francis Labaille qui me suit depuis 2021, depuis mes débuts en compétition et qui m'a énormément aidé.
02:21J'ai Thomas Métraux, mon télémétricien. J'ai mon coach, mon préparateur physique Cyril et j'en oublie plein, mes sponsors, ma famille, mes parents bien sûr.
02:35Quels sont vos objectifs à court, à long terme dans le monde de la moto ? Ou rêvez-vous d'atteindre un certain niveau de compétition ?
02:44J'ai des objectifs très hauts. J'aimerais être pilote de moto 3 en grand prix, en championnat du monde. C'est mon choix numéro 1.
02:56Mais sinon j'aimerais aussi aller en super sport ou alors l'endurance.
03:03Est-ce qu'il y a une course ou une compétition qui vous a marqué et pourquoi ?
03:08Il n'y en a plus d'une forcément mais on va dire la dernière où j'ai gagné les deux courses.
03:14Et puis il y a eu une en Espagne sur le circuit de Giresse où c'était sous la pluie et j'ai fini dans le top 8.
03:26Donc c'était très bien par rapport au niveau espagnol.
03:31Et là pour l'avenir, comment envisagez-vous votre avenir dans la moto, que ce soit dans la compétition ou d'autres aspects liés à ce sport ?
03:39Pour l'instant je me concentre sur le présent, je ne pense pas trop à l'avenir même si c'est important d'y penser.
03:45En fait tout dépend du soutien financier qu'on aura, ça change, ça varie, on ne peut pas vraiment le savoir.
03:54Et bientôt la Red Bull Rookie Cup ?
03:57Oui c'est ça, l'an dernier j'ai été sélectionné pour participer aux sélections et j'ai été finaliste.
04:04Mais je n'ai pas été pris, j'ai fini dans le top 4 sur 28 français.
04:08Cette année je me suis re-inscrit et là on attend la liste des sélectionnés qui arrivent prochainement.
04:15Et en bonne position pour la course au circuit Carole ce week-end ?
04:19C'est ça, ce week-end c'est la course du championnat de France au circuit Carole, l'avant-dernière course.
04:25Et je suis actuellement le leader du championnat avec 19 points d'avance.
04:29Il ne faut pas relâcher les efforts parce qu'au circuit du Paul Ricard, la dernière course, je peux être titré champion de France.
04:38Forcément ça m'ouvrira des portes.