• il y a 4 mois
Face à l'épidémie de Mpox et l’alerte de l’OMS, l'Institut Pasteur s'est dit prêt à tester les patients à la demande des autorités françaises, qui n'ont à ce stade recensé "aucune contamination" sur le territoire du nouveau clade 1B. L’Institut Pasteur avait déjà été mobilisé en 2022 et poursuit ses recherches sur le virus. 

Category

🗞
News
Transcription
00:00C'est ici, à la cellule d'intervention biologique d'urgence,
00:04que sont analysés les prélèvements suspects de mPox envoyés à l'Institut Pasteur.
00:09Ces derniers jours, six demandes ont été traitées.
00:12On a eu ces suspicions d'irruption cutanée et donc des suspicions de manque d'époxe qu'il a fallu lever.
00:17On récupère des prélèvements, on les réceptionne et on va dans ces pièces qui sont à un niveau de sécurité très élevé
00:22pour éviter les contaminations à la fois de l'individu et de l'extérieur.
00:25Dans cette unité qui peut intervenir 24 heures sur 24,
00:28les réactifs et les échantillons sont préparés avant une analyse par PCR.
00:33En cas de test positif, les chercheurs étudient ensuite les caractéristiques du virus.
00:39Ce matériel génétique va être introduit dans cet appareil.
00:42Ça va nous permettre de faire ce qu'on appelle du séquençage.
00:45Nous, ce qui nous intéresse surtout actuellement, c'est de savoir s'il s'agit de la nouvelle lignée virale,
00:51à savoir le clade 1b en provenance de la République démocratique du Congo.
00:55En Europe, seule la Suède a rapporté un cas de clade 1b de mpox.
01:00La France a annoncé un don de 100 000 doses de vaccins aux régions les plus touchées d'Afrique.
01:05Vu le vaccin qui a une activité a priori contre tous les membres de la famille pox,
01:10on s'attend à ce que le vaccin disponible actuellement soit efficace
01:14contre le variant clade 1b qui circule actuellement en Afrique.
01:19La Haute Autorité de Santé va publier d'ici fin août un avis actualisé sur la vaccination.

Recommandations