Invitée de CNEWS vendredi 23 août, Naïma M'Faddel, essayiste et chargée de mission politique de la ville, a réagi sur la suppression des allocations familiales aux trafiquants : «La gauche ne veut pas sauver des gamins».
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00:00Vous avez toujours des cris d'orfraie de la gauche.
00:03Et moi, parfois, je me dis que la gauche, elle ne veut pas sauver des gamins.
00:06Elle ne veut pas sauver ses quartiers.
00:08Ce n'est pas les aider à les laisser dans la délinquance dans laquelle ils sont.
00:10Exactement. Elle préfère laisser ses quartiers gangrénés
00:13par le trafic de drogue et par l'insécurité.
00:16Et pour rejoindre ce qu'a dit Joseph,
00:18moi, je pense que l'État, effectivement, c'est lui qui a en charge la politique familiale
00:24et c'est lui qui donne les directives, notamment au CNAF.
00:28Donc, c'est à lui de dire ce qu'il faut faire.
00:30Parce que même si vous avez des syndicats,
00:32si l'État décide, ce n'est pas aux syndicats qui vont dire non.
00:37Le Conseil d'administration, quand l'État décide, il est obligé de faire.
00:40Vous avez parfaitement raison.
00:41Voilà, exactement. Et c'est ça qu'il faut faire aujourd'hui.
00:44Vous avez cité l'URSA et à juste titre.
00:47L'URSA, il est géré par les conseils départementaux,
00:51mais c'est la CAF qui donne les allocations familiales.
00:53Mais vous voulez que je vous dise quelque chose sur l'URSA ?
00:55C'est-à-dire que les CAF qui sont départementales ne dialoguent pas ensemble.
01:02C'est-à-dire que vous allez trouver certaines personnes
01:04qui vont continuer à toucher l'URSA alors qu'elles n'ont pas le droit.
01:08Et vous allez avoir aussi des personnes qui sont à l'URSA
01:11qui n'ont pas bénéficié d'un suivi.