• il y a 7 mois
Naïma M'Faddel, essayiste, sur la violence juvénile : «L'Etat peut reprendre les choses en main en décidant avec courage d'une politique familiale».

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Transcription
00:00 Par rapport à l'État qui doit reprendre les choses en main,
00:03 moi je pense que l'État peut reprendre les choses en main
00:05 en décidant avec courage et volonté une politique familiale digne de son nom.
00:10 C'est-à-dire qu'une politique familiale, aujourd'hui dans notre pays,
00:13 on a des droits mais on a aussi des devoirs.
00:15 Une politique familiale, ça suppose qu'on accompagne les familles
00:18 qui sont dépassées dans le cadre notamment de l'accompagnement social,
00:23 qui est une délégation, enfin qui est une compétence du département.
00:28 Et la deuxième chose, eh bien qu'on tombe sur les parents qui sont démissionnaires.
00:31 Aujourd'hui, on doit absolument conditionner toutes les aides familiales.
00:35 Aujourd'hui, dans notre pays, on est un pays où l'État-providence
00:38 est extrêmement généreux avec la famille.
00:40 À un moment, il faut aussi qu'il y ait une sanction au niveau des parents
00:43 si les parents ne remplissent pas leur rôle.
00:45 Et encore une fois, je parle aussi d'accompagnement pour ceux qui sont dépassés.
00:50 Et puis après, comme on l'a tous dit d'ailleurs, et Laudier a conclu avec ça,
00:54 c'est la sanction dont parle Maurice Berger, le docteur pédopsychiatre
00:58 qui a travaillé en centre d'éducation renforcée, en centre d'éducation fermée.
01:02 Et il le dit, il faut que la sanction tombe dès le 1er délit.
01:06 Parce qu'on sauve des gamins dès le 1er délit.
01:09 Une sanction pour sauver ces gamins aussi de la récidive.
01:12 [Musique]
01:15 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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