Le dénouement du Tour Poitou-Charentes en Nouvelle Aquitaine avait lieu ce vendredi, avec en guise de conclusion de cette 38e édition une 4e étape arrivant comme chaque année à Poitiers, à l'issue de quatre tours d'un circuit final propice à un sprint massif en légère montée. Un profil idéal pour voir Arnaud Démare (Arkéa-B&B Hôtels) mettre fin à sa longue disette et enfin décrocher son premier succès de la saison dans les rues de la cité poitevine ! Une délivrance après presque un an sans gagner, depuis le mois d'octobre dernier. Pour son 96e bouquet en carrière, le sprinteur picard a battu Paul Penhoët (Groupama-FDJ) et le Belge Gianluca Pollefliet (Decathlon AG2R La Mondiale).
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00:00Je suis vraiment très content, j'étais mieux sur le poids de toucher à l'encre pour
00:21gagner.
00:22Il y a eu un très beau travail de l'équipe Arkabine Biotel au juillet, avec comme j'ai
00:26dit une équipe très jeune qui manque d'expérience et qui a beaucoup appris cette semaine.
00:31C'est la neuvième ici contre le poids de toucher à rentre et la troisième à Poitiers,
00:35vous connaissez cette arrivée par coeur ?
00:36Oui, je connais bien.
00:38C'est la première fois que je faisais l'arrivée dans ce sens-là, donc c'est une nouveauté
00:44et ça faisait aussi mal.
00:46Qu'est-ce que ça fait pour vous cette victoire ?
00:50C'est un soulagement, ça fait du bien de repartir sur de bonnes bases, je sais que
00:55j'ai un bon programme de fin de saison avec de nombreuses occasions, ce poids de toucher
01:00à rentre en faisait partie.
01:01La semaine prochaine je serai sur le Réunis 8 tours et après des courses que je connais,
01:05Hambourg, Isberg, Paris Tour notamment, un programme de course d'une journée que j'ai
01:11déjà gagné.
01:12Parlez-nous du final, comment ça s'est fait ?
01:14C'était un final où ça a vraiment fait mal justement dans la bosse avant, il y avait
01:18le vent de côté, donc là ça s'est bien étiré, il fallait rester sage et à l'abri,
01:23garder absolument son énergie et puis après à la fin j'ai vraiment été bien emmené
01:27par mes équipiers, on a su être patients et puis finalement on a décidé de ne pas
01:31forcément lancer le sprint mais de se mettre dans la route de Roubaix-Mébdige.
01:34Et puis après j'attends vraiment le moment pour produire mon effort à 150 mètres de
01:37la ligne, je savais qu'il allait y avoir une phase.
01:39J'avais encore de l'énergie et puis voilà, ça l'a fait.
01:42Ça fait plaisir.
01:43Ça fait plaisir.
01:44Merci.
01:45Merci beaucoup.