• il y a 2 mois

Les consignes de vote de certains politiques sont parfois orientées pour faire barrage au Rassemblement national, à l'image de Gabriel Attal lors des législatives en juin dernier. Pour Marlène Schiappa, invitée dans l'émission "On marche sur la tête" de Cyril Hanouna, tous les jours de 16 heures à 18 heures sur Europe 1, elle explique qu'elle ne veut pas faire partie de cette diabolisation du parti.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete

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Transcription
00:00Moi, je vous savais que je ne suis pas partie de la stratégie de ceux qui pensent qu'il faut absolument diaboliser le Rassemblement national,
00:06parce que je pense qu'on ne résout pas les problèmes de cette manière.
00:09Je pense que ça fait 30 ans ou même plus, ça fait 40 ans qu'on dit qu'on va faire barrage, qu'il ne faut pas parler aux élus RN, etc.
00:15Ça n'amène qu'à les faire monter élection après élection.
00:19Je pense que c'est de la même manière extrêmement compliqué de considérer que quand quelqu'un est élu,
00:23mais qu'on n'est pas d'accord avec lui, c'est comme s'il n'était pas élu.
00:26Moi, je suis très mal à l'aise avec ceux qui disent qu'il faut mettre de côté les élus RN, par exemple, dans les cérémonies républicaines.
00:32Je ne suis pas du tout sur cette ligne, ni d'ailleurs les élus LFI au demeurant.
00:35Je pense que quand un élu de la République est élu, il est élu.
00:37Respecter la démocratie, c'est respecter qu'il soit là, même en cas de désaccord.
00:41Sinon, c'est une dictature.

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