C'est l'événement ! Pour deux semaines, Cyril Hanouna fait son retour sur Europe 1 avec sa nouvelle émission "On marche sur la tête". Entouré de ses chroniqueurs, il revient sur l'actualité politique. Mais avec Cyril Hanouna, les auditeurs ont également la parole ! Pour réagir, n'hésitez pas : 01.80.20.39.21.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete
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00:00On a Shannon Sebon, qui est avec nous, candidate Renaissance Merti, Shannon d'être avec nous, alors vous présentez en plus en face de Mathilde Panot.
00:06Oui !
00:06Alors, avec ce qu'elle a fait aujourd'hui, Mathilde Panot, on a vu qu'elle était mauvaise en géographie il y a quelques temps, elle est mauvaise aussi en histoire, elle est mauvaise en calcul, je sais pas ce qu'elle a fait comme études, mais à mon avis, ça devait pas être facile, elle devait faire beaucoup de cours du soir.
00:17Mathilde Panot, donc vous êtes en face de Mathilde Panot, je vous ai vu distribuer des tracts sur les réseaux, etc., je vous ai vu des petites vidéos de vous, comment ça se passe déjà, la campagne ?
00:27Très bien !
00:28Très bien !
00:28Mieux que Raphaël Glucksmann, parce que j'ai vu Raphaël Glucksmann, il est pas bien accueilli à chaque fois qu'il va quelque part, c'est un enfer !
00:33Non, très bien, parce qu'effectivement, vous savez, cette candidature, c'est pas une candidature qui est liée au hasard, c'est une candidature que j'ai choisie, parce que je voulais aujourd'hui me présenter face à Mathilde Panot, qui est effectivement députée sortante de cette circonscription,
00:46mais qui est d'abord et avant tout présidente du groupe La France Insoumise à l'Assemblée Nationale, et qui incarne, si vous voulez, la bordélisation du pays, le non-respect de nos institutions, le communautarisme, le clientélisme électoral, et bien évidemment, l'antisémitisme, qui fait partie de mon combat.
01:02Donc c'est bien aujourd'hui de dénoncer l'antisémitisme, mais moi je préfère combattre les antisémites, d'où aujourd'hui ma candidature face à Mathilde Panot.
01:09Justement, de ce que j'ai dit il y a un instant sur Corinne Masiero, par exemple, qui appelle à voter contre le Rassemblement National, j'ai dit que voilà, dans ces cas-là, ces personnes qui appellent à voter contre le Rassemblement National, pourquoi il n'y en a aucune qui appelle à voter contre le Front Populaire, avec tout ce qui s'est passé et toutes les déclarations qu'ils ont faites ?
01:27Je crois que c'est... On ne peut pas ici en faire une généralité, regardez, Kylian Mbappé a tout de même eu une déclaration très forte en appelant à voter contre les extrêmes !
01:36C'est vous qui avez... C'est tous les politiques qui ont voulu se faire plaisir et qui ont dit voilà, il a voulu dire ça, mais il a dit qu'il était quand même d'accord avec Marcus Thuram, c'est la première phrase qu'il a dit, et après voilà...
01:44Kylian Mbappé est juste un peu plus malin que les autres, c'est tout.
01:47Ce que j'ai retenu in fine, c'est que le message, c'était tout de même de voter contre les extrêmes.
01:53Et moi je crois qu'aujourd'hui, et je vous le dis parce que je le vois dans la circonscription dans laquelle je me présente aujourd'hui, moi j'ai envie de pousser un coup de gueule à votre antenne M. Hanouna.
02:00Avec grand plaisir.
02:01Et je vous le dis, voilà, sans aucune ambiguïté, je voulais profiter de votre antenne pour le faire.
02:05Moi je viens du 93, je viens du 9-3, je suis une enfant des quartiers populaires.
02:08Vous êtes née où ?
02:09Je suis née à Bagnolet, en Seine-Saint-Denis.
02:11Mais j'étais au Lila !
02:12Eh ben on était voisins !
02:13Ça me fait plaisir, salut !
02:17Et donc effectivement, j'ai grandi à Rogny-sous-Bois, où je vis encore aujourd'hui, et moi j'ai envie de pousser un coup de gueule parce que je suis née d'un père algérien, d'une mère marocaine, et j'ai toujours grandi dans un environnement multiculturel.
02:28Et donc moi aujourd'hui, quand je vois certains partis politiques, qui à des fins de clientélisme électoral, manipulent aujourd'hui le suffrage de nos compatriotes de confession musulmane, de toutes ces compatriotes-là,
02:40en plaçant le conflit israélo-palestinien au cœur de leur campagne, d'abord des européennes, puis au cœur de leur campagne des élections législatives, ça m'agace.
02:48Moins des législatives !
02:49Ça m'agace !
02:50Ça m'agace, ça m'agace !
02:51Venez aujourd'hui dans la dixième circonscription du Val-de-Marne, et vous verrez à quel point Nouveau Front Populaire égale Free Palestine.
02:58Et aujourd'hui, cette amalgame-là, le fait qu'on puisse aujourd'hui jouer du communautarisme et du conflit entre les communautés, c'est délétère pour notre pays.
03:06Et moi je ne suis pas due par ailleurs du Rassemblement National, qui se disent aujourd'hui être le meilleur bouclier pour les Juifs de France, mais qui en vérité ont changé de bouc émissaire.
03:14Il y a quelques années, c'était nos compatriotes de confession musulmane.
03:18Aujourd'hui, on voit bien finalement que le projet du Rassemblement National, c'est de s'attaquer à nos compatriotes de confession musulmane, de faire un lien systématique entre immigration et délinquance,
03:28et de dire d'un coup d'un seul, nous sommes les boucliers pour les Juifs de France.
03:32Je veux juste rappeler qu'on a un candidat qui vient d'être démis de ses fonctions, en tout cas dont l'investiture aux législatives a été retirée en disant que le gaz a sauvé les Juifs.
03:39Oui, et ils l'ont fait assez rapidement, alors que le Front Populaire, je suis désolé, il y a des candidats quand même qui posent énormément de problèmes et ils ne bougent pas.
03:46Au moins eux ils bougent, enfin ce que je dis à chaque fois, je dis, mais quand j'entends, je suis désolé, aujourd'hui, vous voyez les sondages des Français,
03:53aujourd'hui le Front Populaire, on le voit, fait énormément peur aux Français, je le vois, c'est le sondage qui est sorti, Gauthier Lembret, on le voit.
04:01Après, Shannon Seaborg, est-ce que vous y croyez encore ? On a vu les derniers sondages encore sortir ce matin, vous remontez un petit peu la majorité présidentielle, le groupe Ensemble,
04:10mais vous êtes quand même très très loin du Rassemblement National et encore un peu loin du Front Populaire. Est-ce que vous y croyez encore ?
04:16Bien évidemment, sinon je ne serais pas engagée dans cette campagne des élections législatives et je ne serais pas aujourd'hui devant vous.
04:22Bien évidemment que j'y crois, parce que j'ai foi en les Françaises et les Français, parce que j'ai foi en notre pays, j'ai foi en la grandeur de notre nation
04:28et je vous donne ici un retour terrain qui date de ce matin, j'étais encore devant le RER d'Ivry-sur-Seine à distribuer des tracts.
04:34Bien évidemment que le Rassemblement National fait peur à nos concitoyens, tout comme le Front Populaire fait peur à nos concitoyens.
04:42Aujourd'hui, le combat qu'on doit mener, c'est le combat contre les extrêmes et surtout le combat pour faire triompher la République face à ceux qui veulent l'éteindre.
04:50Alors, justement, est-ce que ce n'est pas un peu trop tard ? J'ai l'impression que c'est un petit peu trop tard.
04:55Moi, je vais vous dire, j'ai énormément de gens, et je le dis aux auditeurs d'Europe 1, qui m'appellent, qui m'arrêtent dans la rue et qui me disent
05:00« Cyril, qu'est-ce qu'on fait ? Qu'est-ce qu'on fait pour le 30 juin ? Qu'est-ce qu'on fait pour le 7 juillet ? »
05:05Et la première phrase qu'ils me disent, on est d'accord qu'ensemble c'est mort, ça ne sert à rien de voter pour eux, puisque ça va être entre le Front Populaire et le Rassemblement National.
05:14Donc, ils me disent, il faut faire ou Front contre le Front Populaire ou Front contre le Rassemblement National, mais il faut qu'on choisisse notre camp.
05:20Ils me disent tous à peu près ça, je vous le dis, les gens se disent, et j'ai peur pour vous qu'il y ait un vote utile, même au premier tour d'ailleurs,
05:26les gens se disent, aujourd'hui, les gens, j'ai l'impression, et je le dis, Shannon, ça ne me fait pas plaisir de vous le dire, parce qu'en plus je vous aime bien, vous le savez,
05:33j'ai l'impression que vous êtes disqualifiés tout seuls. C'est ce qu'a dit un peu Édouard Philippe hier, j'ai l'impression que la majorité présidentielle s'est disqualifiée toute seule
05:42par le biais de cette dissolution et par cette décision du Président de la République. Je suis sûr que même vous, vous ne vous y attendiez pas du tout,
05:51et je pense que vous vous dites que c'est une énorme bêtise. Non, c'est pas possible de pas me dire ça.
05:55Non, je vous le dis, et pour rebondir sur votre première phrase, vous savez, moi, je suis une femme qui est extrêmement combative, une femme qui est engagée.
06:01Donc, quand on aime son pays, on se bat, et aujourd'hui, on ne peut pas dire que le match, vous savez, tant que l'arbitre, il a pas sifflé la fin du match, rien n'est joué.
06:09Rien n'est joué. Mais cette prise de risque, vous ne pensez pas qu'elle était insensée ?
06:12Non, cette prise de risque, elle était nécessaire parce qu'il fallait mettre les uns et les autres, les guignols, vociférés, à l'Assemblée Nationale face à leur propre responsabilité.
06:20Vous n'y avez pas le choix. Vous allez en avoir plus. Vous savez, on ne pouvait pas. Mais tant mieux. Mais c'est une preuve de respect envers nos concitoyens.
06:28Shannon, est-ce que vous vous rendez compte qu'à l'Assemblée Nationale, à partir du 7 juillet, vous vous rendez compte qu'il est très très probable que vous soyez vraiment minoritaire ?
06:36Ça veut dire que vous allez avoir entre 80 et 100 députés, quand le Rassemblement National va en avoir plus de 200, et la France Insoumise environ entre 100 et 150, enfin le Front Populaire.
06:44Donc vous vous rendez compte que pourquoi ce timing ? On ne comprend pas ce qu'a fait le président de la République.
06:50On dirait qu'il a voulu jouer un match, c'est un mec qui a fait deux semaines de tennis, qui veut jouer un match contre Alcaraz.
06:55Il s'est dit, tiens, je vais peut-être le gagner. Non mais je vous jure, franchement, il avait le temps, il avait encore trois ans.
07:00Il aurait pu prendre des mesures, dire, voilà, je vais changer le gouvernement, je vais remanier le gouvernement après cette claque aux européennes.
07:06Ça veut dire qu'on est dans le faux, on va prendre telle mesure. Parce qu'on a l'impression, non mais on a l'impression, Shannon Seban, je vous dis la vérité,
07:12on a l'impression qu'ils sont tous réveillés, et là, depuis une semaine, ils nous sortent des mesures tous les jours, le gouvernement.
07:18Ils étaient au gouvernement pendant sept ans, ils ne nous parlaient de rien, et là, depuis une semaine, c'est tous les jours une mesure.
07:24Et on va faire ci, et on va faire ça. Les Français, ils se disent quoi ? Je vous dis franchement, Shannon Seban, ils nous prennent pour des jambons.
07:31Ce n'est pas possible. Et là, ils savent qu'ils sont en danger, ils veulent qu'on vote pour eux, et le premier ministre Gabriel Attal, il sort une mesure tous les jours.
07:38On a un bilan pendant sept ans. Bruno Le Maire qui fait tous les plateaux en disant que c'est un génie.
07:43Excusez-moi, je n'ai rien contre Bruno Le Maire, il aime bien, mais Bruno Le Maire, c'est quand même, il est incroyable lui.
07:47C'est un mec, il revient de colo, il a dragué toutes les filles, il n'en a pas chopé une, mais il dit que c'est le beau gosse de la colo.
07:55La situation économique de la France est catastrophique, et Bruno Le Maire, il vient sur les plateaux télé, tout tranquille, le sourire aux lèvres, et il explique à tout le monde que c'est un génie.
08:06Monsieur Adouna, vous savez mieux que moi déjà, pour rebondir sur quelques points, que si le Président de la République n'avait pas tiré de décision, en tout cas de conséquence rapide du vote qui a été celui des élections européennes,
08:16on le lui aurait reproché de balayer d'un revers de main les résultats de ces élections européennes et de ne pas agir.
08:22Et maintenant que le Président de la République ose prendre ses responsabilités en prenant une décision qui est courageuse et en redonnant la parole les Français, on le lui reproche.
08:31Alors moi je ne sais plus où est-ce qu'on va. Et puis ensuite sur Bruno Le Maire, parce que moi j'ai aussi beaucoup de respect pour cet homme.
08:39Le déficit budgétaire, si vous me permettez Monsieur Adouna, la situation économique dans laquelle nous sommes actuellement, elle ne date pas il y a 5 ans ou 7 ans.
08:49On a accumulé un certain déficit, et vous le savez mieux que moi, qui date d'il y a plus de 7 ans, et pourquoi est-ce qu'on l'a creusé ?
08:55Parce que nous avons fait le choix très courageux de protéger nos concitoyens, que ce soit lors de la crise de la Covid-19, avec le quoi qu'il en coûte, avec le fonds de solidarité qui a permis de protéger nos entreprises,
09:04et notamment avec les mesures contre l'inflation pendant la crise de la Covid, de l'Ukraine notamment.
09:10Je parlais de l'extrême milieu, vous êtes pour moi en ce moment de plus en plus dans l'extrême milieu.
09:15Et tout ce que vous avez fait durant ces dernières années c'était de l'extrême milieu, même si vous avez essayé d'aider les Français,
09:20je vous le dis, à un moment vous saviez bien qu'à un moment ça allait vous retomber sur la gueule, je suis désolé.
09:24À un moment quand on applique la planche à billets et qu'on croit que c'est un puissant fond, à un moment on savait bien que ça allait vous retomber sur la gueule.
09:31Donc à un moment il fallait dire, bon on vous a aidé là-dessus, les Français comprennent très bien quand on leur explique,
09:38mais on va devoir faire des grosses coupes quelque part.
09:43Mais à un moment, vous, je vous dis la vérité, vous voulez tout, ça veut dire que vous voulez le quoi qu'il en coûte,
09:47vous voulez qu'on continue à aider tout le monde, vous voulez qu'on continue...
09:50C'est exactement ce que proposent le Front Populaire et le Rassemblement National.
09:52Je suis désolée, excusez-moi, mais le Front Populaire aujourd'hui, monsieur Hanouna, si vous avez regardé leur programme économie,
09:57c'est la gratuité sur l'eau, sur l'électricité, sur les transports, le SMIC à 1600 euros, la retraite à 500 ans, mais arrêtez de prendre les gens pour des imbéciles.
10:04Je suis d'accord avec vous.
10:06Et du côté du Rassemblement National, c'est la même chose, c'est 140 milliards d'euros de dépenses supplémentaires par an, mais réveillons-nous.
10:12Et puis, c'est le grand renouement national.
10:14Le lundi, on baisse aucune taxe, le lendemain, ils reviennent sur leur proposition d'arrêter de prendre les gens pour des imbéciles.
10:21Oui, mais juste, j'annoncement, je vais vous dire pourquoi votre discours, et moi je suis très content de vous avoir aujourd'hui,
10:26vous savez que vraiment, j'essaie de vous écouter, vous êtes face à Mathilde Panot en plus, il faut que vous fassiez le max pour essayer.
10:34Vous savez que moi, même pas politique, là, c'est vrai que Mathilde Panot, elle même pas beaucoup.
10:39Elle a pas de poster de moi dans sa chambre.
10:41Mais je vous dis, le problème que vous avez, j'annoncement, je vous jure, c'est que les Français ne vous croient plus.
10:47Les Français ne vous croient plus.
10:48Quand vous dites aux Français que les autres, que ce soit le Front Populaire ou le Rassemblement National, ils ont des programmes qui tiennent pas la route,
10:55ils se disent quoi les Français ? Ils se disent mais ils ont quoi ? Ils ont peut-être un programme qui tient la route ?
11:00Ça fait 7 ans qu'il est là, on a rien qui va.
11:02La police, ça va pas, ils ont pas de moyens.
11:06Les écoles, c'est catastrophique.
11:07Les hôpitaux, c'est catastrophique.
11:09La sécurité, c'est catastrophique.
11:10Les agriculteurs, c'est catastrophique.
11:13Les Français, ils ont rien à manger, ils ont rien dans leur poche à partir du 10 du mois.
11:18Et ils se disent, on a payé énormément d'impôts, et on a une dette qui n'a jamais été aussi importante puisque c'est maintenant le premier budget de l'État.
11:28Ça veut dire la dette, le remboursement de la dette aujourd'hui en France, on le redit sur Europe 1, c'est les intérêts de la dette.
11:34Ça veut dire que c'est la première dépense de l'État dont forcément, excusez-moi Shannon Seban, les Français ils se disent quoi ?
11:40Ils se disent peut-être que les autres disent des grosses bêtises, mais eux au moins, on va voir.
11:45Parce qu'eux, ils nous disent peut-être que les autres disent des grosses conneries, mais ça fait 7 ans qu'ils sont au pouvoir, on voit pas notre quotidien.
11:52On voit pas que notre quotidien est meilleur, je suis désolé.
11:54Donc vous préférez aujourd'hui faire le choix des extrêmes qui sont des incompétents notables et notoires,
11:58et qui vous promettent un programme économique du côté du Nouveau Front Populaire, qui est chiffré à 300 milliards d'euros de dépenses supplémentaires par an,
12:04et du côté du Rassemblement...
12:05130 milliards.
12:06140 milliards du côté du RN.
12:07Il y a un moment où il faut arrêter de prendre les gens pour des imbéciles, et je n'aurai de cesse de le dénoncer, c'est le festival des balibères et des utopies.
12:14Et donc moi effectivement, je préfère aujourd'hui que le 30 juin et les 7 juillet prochains, notre pays accorde une majorité effectivement à nos députés,
12:22le député de la continuité, parce que moi je le reconnais, et ne comptez pas ici sur moi pour faire preuve de langue de bois.
12:27Notre bilan, il n'est pas parfait.
12:28Et loin de moi l'idée aujourd'hui de vouloir vous dire tout a été parfait, on peut avancer, on fonce, on a cartonné pendant 7 ans.
12:35Non, il y a eu beaucoup d'erreurs qui ont été faites, mais ce n'est pas pour autant qu'on doit aujourd'hui laisser le pouvoir aux mains des extrêmes !
12:40Aux mains des extrêmes qui ne cherchent qu'à diviser notre pays !
12:43Mais juste, Shannon Seban, je vous le jure, le problème que vous avez, c'est que vous ne comprenez pas les français.
12:49Les français à un moment, on leur a dit ça depuis des années et des années.
12:53Les français, on leur a dit, il ne faut pas voter ci, il ne faut pas voter ça, il ne faut pas faire ci, il ne faut pas faire ça, il ne faut pas écouter ci, il ne faut pas écouter ça.
13:00Les français, ils se disent, nous, ça fait des années qu'on est dans une précarité immense.
13:08On a fait confiance à ce nouveau président, à Emmanuel Macron.
13:11On s'est dit, bah tiens, on va faire le pari d'Emmanuel Macron.
13:14On ne le connaissait pas bien, on s'est dit, bah tiens, on va faire ce pari là.
13:18Ils ont fait ce pari, ils l'ont fait une première fois, ils l'ont fait une deuxième fois et ils se disent, pour l'instant, ça fait 7 ans que rien n'a bougé pour moi.
13:25Les français, ils se disent quoi ?
13:27Les français se disent, je suis dans une telle précarité, je suis dans un tel désarroi que ça ne peut pas être pire.
13:33Donc, qu'est-ce qui va m'arriver de pire que ce que j'ai aujourd'hui ?
13:37C'est ça la vraie question et c'est ça ce que disent les français.
13:40Et l'enjeu, véritablement, c'est de prouver pendant les quelques jours de campagne des élections législatives qui nous restent,
13:45que ne vous laissez pas avoir par les discours utopistes,
13:50les discours qui cherchent à vous retourner le cerveau et en vous faisant croire que ce sont la solution.
13:55La solution, je le dis et je le redis, et que toutes celles et ceux qui nous écoutent, M. Hanouna, à votre antenne ce soir, en soient convaincus,
14:01non, la solution ne se situe pas du côté des extrêmes.
14:05Ils ne vous mentent, ils vous manipulent, c'est un jour blanc, un jour noir.
14:10Ils instrumentalisent nos communautés, ils ne cherchent qu'à diviser, alors que nous, aujourd'hui, ce que nous souhaitons, c'est instaurer la paix sociale dans notre pays
14:17et jouer la carte de la continuité.
14:18Qu'est-ce qui va changer avec vous ?
14:19Très concrètement...
14:20Parce que vous étiez là ?
14:21Mais pour le pouvoir d'achat, je ne vais pas ici vous réciter tout notre programme,
14:26et notamment les mesures que nous souhaitons porter immédiatement pour le jour d'après.
14:29Mais c'est par exemple, dès cet hiver, 200 euros de moins sur les factures d'électricité.
14:33C'est des mesures en faveur de l'investissement dans l'école de la République.
14:37Il faut mieux agir pour le pouvoir d'achat, indexer les retraites, sur l'inflation.
14:40Nous avons fait beaucoup de choses pendant ces temps.
14:42En revanche, je pense que ce qu'il est important de rappeler, parce que je m'amuse aussi à analyser les votes à l'Assemblée nationale de mes opposants.
14:48Mme Mathilde Panot a voté contre, à l'Assemblée nationale, le projet de loi visant à lutter contre l'inflation.
14:52Mme Marine Le Pen a voté contre, à l'Assemblée nationale, ce même projet de loi pour lutter contre l'inflation.
14:57Et je pourrais ici vous donner des dizaines d'exemples.
14:59Que ce soit pour condamner l'agression russe en Ukraine,
15:02que ce soit pour lutter contre le chômage de masse et améliorer, en tout cas, aller vers le plein emploi.
15:07Ils mentent. Ils mentent.
15:09Et moi ici, je vous donne des exemples qui sont concrets.
15:11Ce sont les résultats des votes à l'Assemblée nationale.
15:14On va rester avec vous, Shannon Sebon.
15:16Et puis il y aura Karl-Oliv qui sera avec nous par téléphone également.
15:19Emmanuel Macron pense que la majorité absolue est à portée de main.
15:22Je ne comprends pas.
15:23Oui, pour l'URN.
15:24Non mais c'est incroyable.
15:26Écoutez, on va en parler dans un instant.
15:27J'ai envie d'avoir l'avis de Shannon Sebon et de Karl-Oliv.
15:30Et puis vous nous appelez 0 à 80 20 39 21.
15:32On aura Laetitia, une auditrice qui veut poser une question à Shannon Sebon.
15:35Il est 16h25. C'est On marche sur la tête sur Orban.