Le secrétaire national du Parti communiste français était en direct sur BFMTV ce mardi, alors qu'Emmanuel Macron a écarté le fait de nommer un Premier ministre du NFP.
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00:00En tout cas, je vais le dire dans quelques minutes dans mon discours, donc je vous le fais en première ici.
00:06Dans quel pays d'Europe, de l'Union Européenne, une démocratie fait ce que fait M. Macron ?
00:13C'est-à-dire que malgré deux élections qui rejettent sa politique, il va continuer de la poursuivre.
00:19Dans quel autre pays de l'Union Européenne ça se produit ? Dans quelle autre démocratie occidentale
00:25les urnes sont à ce point bafouées, hormis les États-Unis, où M. Trump a contesté le résultat des élections
00:33et a envoyé ses partisans envahir le Capitole.
00:36Aujourd'hui, on a un président de la République un peu comme M. Trump aux États-Unis,
00:40qui conteste le résultat des urnes et qui va continuer à mener la politique en faveur des plus riches,
00:46en faveur du CAC 40, des financiers, des banquiers, des assurances.
00:50Eux, ils vont être servis. Mais les Français, les pauvres gens, les travailleurs, les retraités, les étudiants,
00:56ceux-là, ceux qui ont exprimé leur colère et leur envie de changement,
00:59ceux-là, ils ne verront rien, voire venir dans les jours, dans les semaines, les mois qui viennent.
01:03Nous, nous allons les appeler à se battre. Nous allons les appeler à se mobiliser.
01:07Ce que l'on n'a pas obtenu par les urnes, nous allons l'obtenir peut-être par le rapport de force, la mobilisation sociale.
01:15C'est ce que je souhaite. Et d'ailleurs, je donne rendez-vous à tout le monde à la fête de l'humanité, les 13 et 14 septembre prochains,
01:20parce que ça va être le grand rendez-vous de la démocratie, de la liberté, de la défense de l'égalité dans notre pays.
01:27La fête de l'humanité, je peux vous l'annoncer, va être un grand rendez-vous de cette rentrée politique et sociale dans notre pays.