Hamas-Israël : «Cette guerre a été imposée à Israël le 7 octobre», affirme le porte-parole de Tsahal

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Le porte-parole de l'armée israélienne, Olivier Rafowicz, était l'invité d'"Europe 1 Soir" ce mardi. Au micro d'Europe 1, il salue la libération d'un otage israélien intervenue ce jour, et s'exprime sur la nécessité d'une guerre contre le Hamas "imposée à Israël le 7 octobre par le pire massacre commis dans l'histoire" du pays.
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Transcript
00:00Vous savez, cette guerre, elle a été imposée à Israël le 7 octobre par le pire des massacres commis dans l'histoire d'Israël
00:07et le pire des massacres de juifs depuis la seconde guerre mondiale.
00:11Je rappelle aux gens qui écoutent et qui parfois oublient, il y a eu ce jour-là, en moins de 24 heures, 1200 personnes qui ont été
00:18massacrées, très bien massacrées, à la Kalachnikov, à la mitrailleuse, au couteau, à la hache, et j'en passe.
00:26Des enfants, des femmes, des véritables pogroms.
00:29C'est un véritable massacre de masse, un pogrom, si vous voulez utiliser le terme, en tout cas, c'est
00:351200 personnes et ça c'est un massacre, ça c'est une volonté génocidaire qui a été mise en place par le Hamas.
00:41Depuis,
00:42Tzal, l'état d'Israël, je rappelle que ce jour-là également, le Hamas a déclaré la guerre à Israël. On oublie de le dire,
00:48le matin du 7 octobre,
00:51Ismail Haniye,
00:52Irki Essinouar et Mohamed Zef ont déclaré la guerre à l'état d'Israël. Ils ont déclaré la guerre, ils n'ont pas dit
00:58qu'on a fait un attentat, ils ont déclaré la guerre. Des trois, deux
01:02ne sont plus de ce monde, il reste Irki Essinouar, il reste encore une intention du Hamas de continuer à
01:09maintenir, dans la détention la plus horrible, encore
01:13108 otages, comme je vous l'ai dit.
01:16Nous savons aussi que certains ont été déjà, malheureusement,
01:21assassinés,
01:22d'autres malmenés, violés, encore une fois, je ne vais pas rentrer dans les détails parce que c'est un sujet extrêmement sensible, mais
01:30c'est vrai qu'il y a aussi, dans cette guerre, une guerre du narratif qui est liée, malheureusement, j'ai bien malheureusement, à des récupérations
01:37politiques de
01:39certains
01:42groupes, certaines mouvances dans le monde, ce n'est pas du tout dans tel ou tel pays,
01:48qui font qu'on veut faire oublier que le Hamas est tout sauf l'avenir des Palestiniens,
01:53on veut faire croire que le Hamas, ce sont les Palestiniens, or le Hamas
01:58c'est comme, si vous voulez, l'État islamique en Irak ou en Syrie, c'est une
02:04organisation terroriste
02:05de la pire espèce, qui a pris en otage à l'époque des millions d'Arabes syriens et irakiens au nom d'une idéologie de mort,
02:12et le Hamas a pris en otage la bande de Gaza, les Gazaouis, je ne pense pas qu'un Gazaoui veut être
02:19sous le joug du Hamas, ou que les femmes Gazaouis veulent être
02:23sous le joug du Hamas, maintenant
02:25c'est comme en Iran, c'est comme en Corée du Nord, c'est comme dans tous ces pays-là, lorsqu'il y a une dictature sanguinaire,
02:31il est très dur de s'y opposer, parce que ceux qui s'y opposent, eh bien ils meurent, ils meurent, ils sont assassinés,
02:37ils sont pendus, je rappelle qu'à une certaine époque, le Fatah, qui était l'opposant
02:45du Hamas, a subi
02:48pratiquement une extermination dans la bande de Gaza, ils ont jeté par les
02:53immeubles les membres du Fatah, je rappelle que... C'était le mouvement de Mahmoud Abbas ?
02:58Tout à fait, l'OMP, tout à fait, je rappelle que quand on est homosexuel déclaré à Gaza, on est un homme mort,
03:05lorsqu'on est une femme à Gaza qui est soupçonnée, seulement soupçonnée,
03:10d'être une femme adultère par d'autres hommes, eh bien
03:14elle signe son arène mort, c'est ça le Hamas, et ceux qui aujourd'hui voient le Hamas comme
03:20quelque chose de romantique, de romanesque,
03:24eh bien se trompent de films, se trompent de livres, se trompent de chapitres, et ce sont eux
03:30Je sais pas si on le voit comme romanesque, mais en tout cas, il y a des commentaires, et notamment dans la classe politique française,
03:35de gens qui ont dit que c'était un mouvement de résistance,
03:38et il est important de rappeler que ce n'est aucunement un mouvement de résistance, comme vous le dites très précisément.
03:43En aucun cas, je ne veux entrer dans la politique intérieure de tel ou tel pays, mais il est clair que le Hamas
03:51est également l'ennemi de l'autorité palestinienne de Mahmoud Abbas aujourd'hui, c'est également un groupe qui est vu comme
04:00extrêmement nocif par des pays arabes sunnites aujourd'hui dans la région, qui sont tous, sauf
04:05des pays qui voudraient avoir le Hamas chez eux. Je rappelle que de très nombreux pays arabes aujourd'hui, dans le monde arabe,
04:12dans le monde arabe musulman, se battent contre les terrorismes islamistes
04:17intégristes. Je rappelle que même l'Arabie Saoudite, qui est un pays
04:23musulman et qui détient dans son sein les lieux saints de l'islam, doit également faire face
04:30à des groupes, à des organisations islamistes extrêmement dangereuses. Tout cela réunit, c'est à quoi nous faisons face
04:37depuis le 7 octobre. Et dans cette guerre-là,
04:40je dis bien, l'ennemi ne sont pas les Palestiniens de Gaza, même si je sais que la propagande
04:46veut le dire. Il n'y a pas à Gaza de génocide contre les Palestiniens, il y a une guerre contre le Hamas, qui par contre, lui,
04:55utilise sa population civile
04:58comme munition, pas seulement comme bouclier humain, comme des munitions, et même marquer ses noirs.
05:05Je vais vous dire de quelle façon.
05:07Leur intérêt au Hamas, comme l'intérêt à l'époque de l'État islamique, est qu'il y ait des victimes civiles à l'époque, face à la coalition internationale,
05:14ici, face à l'armée d'Israël, pour ensuite accuser l'armée d'Israël, à l'époque la coalition,
05:21d'être contre la population. Ce n'est pas du tout le cas. Mais quand le Hamas tire des missiles
05:27d'écoles, qui ne sont plus des écoles, qui sont utilisées comme telles, mais il n'y a pas d'enfants, au moins d'où dans les écoles,
05:32tire des missiles de mosquées, d'entrepôts de l'UNRWA, et ensuite, si vous voulez,
05:39se cache, met des enfants,
05:42lorsqu'il y a des corridors humanitaires,
05:44utilise ces corridors humanitaires pour ensuite tirer des corridors humanitaires ou des zones humanitaires contre Israël,
05:52en espérant qu'il y aura une réaction, évidemment, parce que c'est ça, la stratégie, c'est qu'il y ait des morts civiles.
05:57Et les morts civiles, dans cette histoire-là,
06:00terrifiantes, sont la stratégie.
06:04Ecoutez ce que je dis, je le dis avec beaucoup de force, beaucoup de clarté.
06:10Il y a une tragédie
06:12à Gaza, mais la tragédie à Gaza, c'est la stratégie du Hamas. Vous savez, il y a une époque où
06:19le Hamas payait
06:21des milliers et des milliers de Gazaouis, femmes et enfants compris,
06:24leur donnaient des bus et des taxis pour aller quitter les villes de la côte, pour aller ensuite
06:29engager des manifestations violentes, vous vous souvenez, c'était en 2018-2017, contre Tsaïl. Quelle personne normale
06:37va prendre un autobus ou un taxi pour femmes et enfants, avec des bébés, pour aller à la frontière,
06:43pour provoquer Tsaïl ?
06:45Personne de normalement constitué, sauf si on est payé, si on soigne de l'argent, ou si on est un
06:52comment dire,
06:53avec le Hamas, dans cette histoire-là. Et les Gazaouis en ont marre, les Gazaouis nous le disent, les Gazaouis parlent.
06:59Mais le problème, c'est qu'aujourd'hui le monde, le monde occidental entre autres, qui connaît le terrorisme islamiste, qui connaît ses dangers,
07:07refuse
07:08d'écouter ce que les Gazaouis eux-mêmes disent.
07:12Les Gazaouis parlent, il faut arrêter de prendre les fortes paroles du Hamas,
07:17du ministère de la Santé, Sokold, qui est le Hamas, comme
07:21argent comptant. Il faut prendre les Gazaouis, les écouter. Oui, il y a une guerre imposée par le Hamas,
07:27oui, il y a des tragédies à Gaza, mais ce n'est pas Israël qui en est le responsable.

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