L'ancien directeur central de la Police aux Frontières, Fernand Gontier, met en avant des chiffres sur l’immigration qui «vont dans le bon sens» et «salue l’effort de ce premier semestre des préfectures et forces de l’ordre».
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00:00Je dirais que ces chiffres vont plutôt dans le bon sens, nous partons de très
00:04loin, puisqu'il y a quelques temps nous étions autour de 10% de notre exécution des OQTF.
00:11Il faut savoir qu'au niveau européen, d'ailleurs la moyenne, c'est quand même
00:14important de se repérer par rapport à la moyenne européenne, elle est de 43% des
00:19mesures de retour qui sont exécutées. Donc on a de la marge en France.
00:24C'est bien, il reste encore de la marge.
00:28Pour autant, effectivement, cette loi a été très positive par ailleurs.
00:33Ce qui a changé avec cette loi immigration, Fernand Gontier, c'est que des étrangers
00:38qui causaient des problèmes et qui étaient inexpulsables le sont devenus.
00:43Absolument. On a un certain nombre de protections qui étaient un peu un mur
00:49devant lequel on se cassait, qui ont disparu. Donc l'entrée avant l'âge de 13
00:54ans, par exemple, ou la résidence depuis plus de 10 ans, le fait d'être marié à
01:00une Française depuis plus de trois ans, ou un Français évidemment, étaient des
01:05motifs d'impossibilité d'exécution d'une OQTF. Donc ces protections ont sauté et
01:11donc ça c'est plutôt une excellente chose. Cela va permettre et cela permet
01:15déjà d'augmenter le nombre des OQTF. Mais vous savez, exécuter une OQTF, c'est
01:21autre chose que ces difficultés liées aux protections. C'est aussi l'obtention
01:26des laissés-passer consulaires. On recense environ une trentaine de causes
01:30d'échec pour l'exécution des OQTF. Donc il y reste beaucoup à faire, mais en tout
01:35cas il faut saluer l'effort de ce premier semestre des préfectures et des
01:40services et des forces de l'ordre.