Médaille d'argent pour les Bleus
L'équipe de France masculine de football, dirigée par Thierry Henry, a remporté la médaille d'argent aux JO de Paris 2024.
Parcours de l'équipe
L'équipe a réalisé un parcours sans faute jusqu'à la finale
.
Ils ont battu la Nouvelle-Zélande, les États-Unis et la Guinée en phase de groupes.
En phase à élimination directe, ils ont vaincu l'Argentine puis l'Égypte
.
La finale
La finale s'est jouée au Parc des Princes contre l'Espagne
.
Le match a été très disputé, se terminant sur le score de 5-3 après prolongation
.
Enzo Millot a marqué le premier but pour la France à la 11e minute.
Maghnes Akliouche a inscrit un but à la 79e minute.
Jean Philippe Mateta a marqué sur penalty pendant le temps additionnel, permettant d'aller en prolongation
.
Performance historique
C'est la première médaille olympique en football pour la France depuis les JO de Los Angeles en 1984 (où ils avaient remporté l'or)
.
À 27 ans, Thierry Henry est devenu le plus jeune entraîneur à mener une équipe française à une médaille olympique en football
.
Célébration
Malgré la défaite en finale, Thierry Henry a célébré cette médaille d'argent avec enthousiasme, dansant avec ses joueurs lors d'une réception à Clairefontaine.
L'équipe de France masculine de football, dirigée par Thierry Henry, a remporté la médaille d'argent aux JO de Paris 2024.
Parcours de l'équipe
L'équipe a réalisé un parcours sans faute jusqu'à la finale
.
Ils ont battu la Nouvelle-Zélande, les États-Unis et la Guinée en phase de groupes.
En phase à élimination directe, ils ont vaincu l'Argentine puis l'Égypte
.
La finale
La finale s'est jouée au Parc des Princes contre l'Espagne
.
Le match a été très disputé, se terminant sur le score de 5-3 après prolongation
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Enzo Millot a marqué le premier but pour la France à la 11e minute.
Maghnes Akliouche a inscrit un but à la 79e minute.
Jean Philippe Mateta a marqué sur penalty pendant le temps additionnel, permettant d'aller en prolongation
.
Performance historique
C'est la première médaille olympique en football pour la France depuis les JO de Los Angeles en 1984 (où ils avaient remporté l'or)
.
À 27 ans, Thierry Henry est devenu le plus jeune entraîneur à mener une équipe française à une médaille olympique en football
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Célébration
Malgré la défaite en finale, Thierry Henry a célébré cette médaille d'argent avec enthousiasme, dansant avec ses joueurs lors d'une réception à Clairefontaine.
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SportTranscription
00:00Générique
00:13C'est l'heure des Jeux de Paris, ravi de vous retrouver une nouvelle fois.
00:16Bonsoir Sylvain Henry, ici c'est notre consultant olympique pendant toute la durée de ces Jeux.
00:21Et bonsoir Thomas Samuth, vous êtes le préparateur mental de Léon Marchand entre autres
00:27puisque vous êtes également, vous travaillez aux côtés du stade Brestois
00:31qualifié pour la première fois de son histoire en Ligue des Champions.
00:34On va commencer par prendre la direction messieurs tout de suite du Club France.
00:38Clovis Casali est sur place accompagné et entouré de milliers de supporters.
00:42Tous rivés évidemment devant leur écran géant, Clovis, puisqu'il y a un match en cours.
00:48La France qui dispute en ce moment même la finale du tournoi masculin de football face à l'Espagne.
00:54Elle a été menée 3 à 1, elle est revenue au score juste avant la fin du temps réglementaire
00:59et on est actuellement en prolongation.
01:05Exactement, je peux vous dire que le Club France est plein pour voir cette finale.
01:09La France qui affronte l'Espagne, il y a 25 000 personnes ici, énormément de monde.
01:13Regardez derrière moi, énormément de monde, les yeux rivés sur l'écran.
01:17Et c'est l'ascenseur émotionnel Benoît, car en effet les Français sont bien revenus, les bleus.
01:23Et puis les Espagnols ont marqué en prolongation et donc il y a pour l'instant 4-3
01:28et les bleus cherchent avant tout absolument à revenir pour pourquoi pas aller à une séance de tir au but.
01:34Je peux vous dire que les gens ici sont un petit peu nerveux.
01:37Il y a eu énormément d'applaudissements, énormément de joie au moment de l'égalisation.
01:41Et puis pour l'instant les gens attendent donc un but des bleus bien évidemment.
01:45Je vais vous laisser parce qu'il y a un match qui attend.
01:49Ne bougez pas Clovis, on vous rejoint un petit peu plus tard dans l'émission.
01:53Thomas, est-ce que vous pouvez nous expliquer ce qui peut se passer dans la tête de ces joueurs-là ?
01:57La préparation mentale aujourd'hui, elle est complètement intégrée à la préparation physique d'un joueur, d'un sportif de haut niveau.
02:04Elle commence, on est au balbutiement de la préparation mentale.
02:10Et on en voit les bienfaits parce qu'aujourd'hui les sportifs témoignent en fait la progression.
02:17Le foot commence à s'ouvrir aussi à la préparation mentale.
02:21Moi j'ai la chance d'avoir travaillé avec l'OGC Nice.
02:24Et là depuis deux ans et demi avec le stade Brestois.
02:28Et c'est vraiment hyper sympa de pouvoir travailler conjointement aussi avec les entraîneurs pour mettre en place tout un process.
02:35Ce qui est extraordinaire avec cette équipe de France, c'est qu'elle a su se relever dans cette rencontre.
02:39Parce qu'elle est face à une équipe d'Espagne qui est supérieure à elle.
02:42Et on l'a vu lors de cette première mi-temps avec en dix minutes trois buts de Baena et Lopez qui étaient extraordinaires.
02:46Un coup franc exceptionnel.
02:47Mais en face il y avait l'esprit de groupe.
02:49L'esprit de groupe qu'a créé Thierry Henry.
02:51Est-ce que vous pouvez nous dire un mot justement sur cet esprit de groupe ?
02:53Est-ce que c'est celui-ci qui a permis justement de revenir à trois partout et d'aller en prolongation ?
02:58Certainement.
02:59Alors je ne suis pas dans le staff technique.
03:02Mais on sent qu'il se passe quelque chose dans cette équipe.
03:06Et qu'il y a une cohésion.
03:08Moi je travaille avec Bradley Loco qui est au Stade Brest-Ouest dans cette équipe.
03:12Qui me dit qu'il se régale tous les jours.
03:14Même si lui est plutôt sur le banc parce qu'il est plus jeune.
03:17Mais voilà je sais qu'il y a une très très bonne équipe.
03:20Et surtout on ne se rend pas compte de l'effervescence qu'il y a dans l'enceinte.
03:25Parce qu'il y a une grosse différence je trouve entre les matchs du samedi où ce sont plutôt des connaisseurs qui viennent au match.
03:36Et puis si l'équipe joue mal, s'il y a un faux geste, des techniques qui ne sont pas à la hauteur.
03:46Qui sont plus intransigeants.
03:47Oui, oui, oui.
03:48Là, ils ne s'en fichent.
03:50C'est ce qu'ils veulent voir.
03:51C'est ce qu'ils veulent voir.
03:52Complètement.
03:53C'est la joie.
03:54On les encourage quel que soit le score.
03:55Ils en parlent tous les athlètes justement de cet esprit un peu dans les différents sites.
04:00Et pendant toute la quinzaine c'est cet esprit un peu coupe d'hélices qu'on retrouve.
04:04Et ça fait un bien fou pour les athlètes.
04:06C'est qu'il n'y a pas d'attente.
04:08C'est qu'ils peuvent terminer cinquième comme on voit en athlétisme.
04:11Et il y a toujours cette effervescence autour d'eux.
04:14Cet engouement.
04:15Et ça ôte d'un poids.
04:17Franchement.
04:18Parce que si on a un public qui ne s'attend qu'à la médaille.
04:22Franchement, à vivre.
04:23C'est quand même compliqué pour le sportif.
04:25Là, ce n'est pas du tout le cas.
04:26Justement, le compteur de médailles a été débloqué très vite pour l'équipe de France.
04:31Ça les a sans doute aussi les membres de la délégation française libérés d'un poids.
04:36Tout simplement parce qu'il y avait cette pression d'organiser les Jeux à la maison.
04:40Forcément.
04:41Grosse pression.
04:42Et en fait, on n'avait pas de référentiel.
04:44On allait un peu à l'aveuglette.
04:45Et je pense qu'au tout début, les athlètes ne s'attendaient pas au public qu'ils allaient avoir.
04:52Je pense que ça leur mettait une pression.
04:54Et quand ils ont vu avec le début des compétitions de natation que c'était la joie,
05:02que le public incarnait cette joie, je pense que ça a libéré les sportifs.
05:08Je pense sincèrement que le meilleur coach ou le meilleur entraîneur mental aujourd'hui, c'est le public.
05:13Et c'est aussi une des raisons pour lesquelles on a autant de médailles.
05:15Vous avez dit qu'il n'y avait pas de référentiel.
05:17Prenons votre cas.
05:18Vous n'aviez pas de référentiel, c'est-à-dire que vous avez travaillé quasiment jour le jour, au quotidien ?
05:24Je n'ai pas de référentiel parce qu'en fait, on n'avait jamais vécu ça auparavant.
05:28Honnêtement, même moi, je ne me doutais pas qu'on allait avoir un tel engouement pour les sportifs.
05:37J'ai l'impression qu'on allait à Paris et que le public allait être un peu ronchon.
05:42Si on ne gagnait pas tout, ils vont dire qu'ils sont nuls.
05:46Et ce n'était pas du tout ça.
05:49Franchement, parce que je l'ai vécu de l'intérieur, avec Florent Manaudou, avec Léon Marchand,
05:54ça ôte une grosse pression, la mauvaise pression, j'ai envie de dire.
05:59Et c'est Nicolas Batum qui le disait hier après la victoire des basketteurs français,
06:03qui disait que finalement, les victoires dans les autres disciplines les ont amenées à se mobiliser,
06:09et aussi à se dire qu'on ne doit pas rester sur le côté du chemin.
06:12Nous, on a aussi notre histoire à écrire.
06:14Et ils ont été entraînés aussi par cette vague.
06:16C'est exactement ce qui se passe.
06:18Donc en fait, ce sont toutes les équipes de France qui sont entraînées dans le sillage grâce au public.
06:24À part la natation, quand vous regardez tout ce qui s'est passé pendant ces Jeux olympiques,
06:28et là maintenant, qu'est-ce que vous avez appris ?
06:30Qu'est-ce que vous retenez pour le futur et pour plus tard ?
06:37Moi, ce que je retiens avant tout, c'est des Jeux olympiques exceptionnels.
06:44Moi, je ne sais pas, ça doit faire mes quatrièmes Jeux olympiques.
06:48Je n'ai jamais vu un tel...
06:51Même à Londres ?
06:52À Londres, c'était fort quand même.
06:53À Londres, c'était fort.
06:55Mais je ne sais pas, comme c'est chez nous, ça apporte quelque chose en plus.
07:01Et je ne peux pas m'empêcher de penser qu'avec toutes ces équipes de France,
07:07si les Jeux en 2024 avaient été par exemple à Londres,
07:11il n'y aurait pas eu autant de médailles.
07:13J'en suis quasiment intimement convaincu.
07:16On le voit, c'est toutes les équipes, surtout collectives.
07:21Parce qu'on ne va pas se mentir, c'est un peu plus simple d'aborder une grosse épreuve
07:25comme les Jeux olympiques dans un sport collectif qu'un sport individuel.
07:28Il y a tellement d'enjeux.
07:29Et puis les sports individuels, c'est souvent l'épreuve reine.
07:33Les Jeux, c'est une consécration.
07:36Et là, on voit une forme d'invincibilité.
07:40Et moi, j'ai l'impression que pour les finales des sports olympiques,
07:43je vois un triomphe total.
07:46Il y a quelque chose d'un peu surréaliste, un peu comme le dernier week-end à Tokyo
07:50avec les Sporco.
07:51On est en train de vivre quasiment la même chose.
07:54Je vous donne l'évolution du score quand même.
07:56Ça n'a pas bougé au Parc des Princes, toujours 4-3 pour les Espagnols.
08:01Mais c'est vrai qu'on est en train de vivre un week-end peut-être aussi doré qu'à Tokyo.
08:06Franchement, le week-end qu'on va passer, il va être énorme en tout cas pour les sports.
08:11Les Jeux jusqu'au bout, jusqu'au dernier jour.
08:14Prenons l'équipe de France de football qui en ce moment est dans la prolongation contre l'Espagne.
08:17Le contrat est rempli.
08:18C'est-à-dire que même avec une main-to-head d'argent, tout va bien.
08:20Ça fonctionne.
08:21Complètement.
08:22Même pour Thierry Henry.
08:25Il avait quand même pas mal de pression par rapport à sa carrière d'entraîneur
08:29où ça avait été un peu moyen, on va dire.
08:33Là, en fait, il fait taire les détracteurs.
08:35Il a réussi à faire quelque chose quand même avec une équipe…
08:38Avec les outils mis à sa disposition.
08:39Exactement.
08:40Très peu d'outils.
08:43Je pense que le public n'en tiendra pas rigueur.
08:45Et ça va se poursuivre pour vous parce qu'il y a Brest.
08:47Coupe d'Europe, le championnat, ça va se poursuivre, non ?
08:51On va voir tout ça.
08:54J'ai besoin de garanties aussi sur l'équipe, sur le départ, les arrivées.
09:00Et avec Léon Marchand ?
09:01Léon, on va continuer.
09:03Et puis, avec Florent Manoudou, je pense qu'il a encore envie de continuer.
09:08Ah bon ?
09:09Oui, parce qu'il ne s'est jamais autant épanoui qu'en ce moment.
09:16Et je ne le vois pas arrêter comme ça, même sur une bonne note.
09:20Je pense qu'il a encore envie de continuer un an.
09:22Et puis après, on verra.
09:23Je pense qu'il va prendre étape par étape, mais je le vois bien continuer.
09:26Vous voulez dire que Benoît et moi, nous sommes d'accord, il faut qu'il continue ?
09:29Bien sûr.
09:30C'est notre devoir.
09:31Mais bien sûr, vous avez entièrement raison.
09:32Et trois, on est tous d'accord.
09:34Merci Thomas Samut d'avoir prolongé un petit peu votre présence ici à France 24.
09:41On vous laisse filer, on sait que vous avez un programme évidemment très chargé.
09:44Et d'autres interviews à suivre.
09:46Merci à vous, bonne continuation.
09:48On va parler athlétisme tout de suite, Sylvaire Henry, avant dernière soirée au Stade de France.
09:53Première info, allez-y, vous pouvez passer.
09:56Ne restez pas devant la caméra, vous pouvez y aller Thomas, il n'y a pas de souci.
09:59Merci et à bientôt.
10:00Première info, la finale du 400 femmes victoire de la dominicaine Marie-Lédie Paolino en 48.17.
10:06Le tour de piste record olympique devant la Qatari Edna Sder et la polonaise Kasmarek.
10:13Le podium en moins de 49 secondes.
10:14C'est allé très très très vite cette finale.
10:16Alors là, elle a fait démentir les athlètes qui jusqu'à présent disaient que c'était une piste qui était assez lente.
10:20Pourquoi ? Parce qu'elle a battu le record vieux de 28 ans de Marie-Josée Perrec sur la distance 48.17.
10:26Et je crois que la seconde est en dessous de 49 secondes aussi.
10:29C'était une série, une finale très dense et 48.17, c'est vraiment extraordinaire.
10:33Donc Marie-Josée Perrec qui devait être certainement dans le stade, qui a dû regarder avec une petite larme.
10:38Voilà son record tombé.
10:39Non, non, c'est une très belle finale, une très belle athlète avec la Dominique,
10:43parce que c'est une dominicaine qui remporte donc sa deuxième médaille d'or.
10:46Petite délégation, quatre athlètes, deux médailles d'or.
10:48Elle était porte drapeau de sa délégation.
10:50Donc pour la Dominique, c'est vraiment tout bénef.
10:52Allez, le relais 4 x 100 hommes. On avance, on n'a pas beaucoup de temps.
10:55Malheureusement, Sylvain Henry, le Canada, qui remporte le relais 4 x 100 chez les hommes devant l'Afrique du Sud et la Grande-Bretagne.
11:01Les Américains, disqualifiés.
11:04Disqualifiés parce qu'ils ont fait un relais.
11:06Un premier relais catastrophique, un premier passage de relais catastrophique.
11:09C'est le problème des Américains. Chaque fois aux Jeux Olympiques, ils ne travaillent pas malheureusement.
11:12Vous me disiez, on ne travaille pas le passage des relais aux Etats-Unis.
11:14Non, ils considèrent qu'ils se retrouvent juste avant la course.
11:16Ok, toi, toi, toi, toi, on est quatre, on passe, ils ne travaillent pas le passage de relais.
11:20Et là, encore une fois, c'est une catastrophe. Ils sont disqualifiés.
11:24Les Français sixièmes qui ont longtemps fait la course pour un podium.
11:27Oui, mais ils avaient le neuvième temps, vous savez, en série.
11:30Donc, c'est tout à fait normal, ils sont à leur place.
11:32Non, je trouve que le Canada, c'est plutôt chouette de voir les vieux grognards puisque c'est une équipe presque de trentenaires qui l'a emporté.
11:38Donc, le Canada est à sa place et c'est toujours une très belle course.
11:42Dommage pour le 4 x 100. En tout cas, ils sont en finale et c'est très bien pour le 4 x 100 français.
11:46Et les Américaines qui remportent leur relais 4 x 100, logique avec des finisseuses comme Thomas, comme Richardson.
11:53Non, rien à faire, ce sont les deux meilleurs, ce 100 mètres et 200 mètres sur l'ensemble de la saison.
11:58Surtout avec une Gabrielle Thomas qui était en troisième relais.
12:01Donc, très bien pour les Américaines, rien à redire là-dessus.
12:04Bravo, là aussi, une très belle course.
12:06Et la France, donc, à la plus mauvaise place, quatrième derrière les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l'Allemagne.
12:10Avec Gemina qui a fait une deuxième longueur qui était vraiment extraordinaire.
12:16Mais elle n'avait pas le niveau, en tout cas sur l'ensemble de l'équipe, pour pouvoir concurrencer les Américaines.
12:21Et toujours pas de podium pour la Jamaïque sur ce relais-là ?
12:25Alors, il y a deux choses. Je pense qu'il y a un trou de génération.
12:28Je crois qu'ils ont trop tardé avec des athlètes qui, en tirant comme Shelly Fraser,
12:32alors qu'ils auraient dû peut-être faire pousser les jeunes qui étaient derrière.
12:36Et deuxièmement, ils ont de gros problèmes dans la fédération, des problèmes de gestion administratif.
12:40Je crois que c'est une fédération qui est un peu en crise en ce moment.
12:43Il va falloir qu'ils se relèvent pour Los Angeles 2028.
12:45Et pourtant, Jean-Claude Perrin, coach Perrin, qui nous disait cette semaine qu'il y a un vivier toujours présent en Jamaïque.
12:50Oui, mais si vous n'avez pas la structure, si vous êtes engoncés avec des vieux qui sont là
12:54et qui ne veulent pas pousser avec des entraîneurs qui ne veulent pas donner leur chance à des petits jeunes.
12:58Vous savez, par exemple, si vous prenez le 4x400 ce matin aux Etats-Unis, américains ce matin, qu'est-ce qu'ils ont fait ?
13:02Ils ont donné leur chance à un petit jeune de 16 ans qui n'a pas été bon.
13:07Et c'est ses copains qui l'ont rattrapé. Mais c'est ça l'athlétisme.
13:09À un moment, il faut mettre ces petits jeunes sur le terrain, sur le tartan pour qu'ils sentent la compétition.
13:14Et ils n'ont pas fait ça les Jamaïcains. Ils ne l'ont pas fait.
13:18Voilà pour l'Alté, on passe au basket, puisque les Français doivent valider leur place en finale pour espérer s'offrir,
13:22comme à Tokyo, un dernier week-end doré.
13:25Les basketteuses françaises opposées, à partir de 21h, ce sera face à la Belgique.
13:29Des Belges qui les avaient battus, on s'en souvient, il y a un an, en finale de l'Euro.
13:32Des adversaires à ne surtout pas prendre à la légère.
13:35Oui, parce qu'ils ont certainement la meilleure joueuse au monde, Nesman, à l'intérieur.
13:39C'est le Golgoth, c'est la libre-ungence aux féminins.
13:41Ce sera très dur pour les Françaises.
13:43Mais les Françaises qui ont quelqu'un qui est à la tête de cette équipe,
13:48qui, à mon avis, on lui doit beaucoup.
13:50Il s'agit de Jean-Aimé Toupane, le sélectionneur.
13:52Souvenez-vous, il avait écarté l'année dernière.
13:54Impassible.
13:55Mais souvenez-vous, il prend des décisions qui sont surprenantes.
13:58Souvenez-vous, l'année dernière, il écarte Marine Joannès.
14:03Il l'écarte en disant, non, non, puisqu'elle va faire sa préparation aux Etats-Unis,
14:07elle va jouer avec la WNBA, je veux qu'elle soit là, elle ne peut pas être là, donc je l'écarte.
14:10Il a écarté Sandrine Gruda, la meilleure marqueuse de l'équipe de France,
14:14meilleure marqueuse de tous les temps en France.
14:16Il l'écarte alors que c'est aussi un Golgoth.
14:18Il a voulu créer un esprit de groupe.
14:20Quand il est arrivé à la tête de cette sélection aussi, c'était très surprenant.
14:23Parce qu'on ne s'attendait pas à lui.
14:24Il écartait Valérie Garnier qui avait remporté six médailles en neuf campagnes internationales.
14:29Tout le monde était surpris. Est-ce qu'il va réussir ?
14:31Eh bien, c'est tout simplement son parcours qui le prouve.
14:34Il est en finale.
14:35Certainement, contre les Américaines, je n'ai pas suivi la finale, la fin d'Australie-Etats-Unis,
14:39mais vu l'écart, c'est les Américaines qui seront en finale.
14:42Donc peut-être qu'il pourrait créer la surprise avec cette équipe de France
14:45qui est une très, très belle équipe de France là aussi.
14:48Très belle équipe, très solide effectivement.
14:50La médaille du jour, elle est en bronze.
14:52Décrochée par les frères Lebrun, notamment, et Simon Grosier en tennis de table.
14:57Victorieux face au Japon, 3-7 à 2 au bout du suspense.
15:01Ils ont 17, 20 et 29 ans et incarnent la relève du tennis de table tricolore
15:05qui aura dû attendre 24 ans pour trouver des successeurs à Jean-Philippe Gassien et Patrick Schilla.
15:09Eux aussi montés sur la troisième marche du podium.
15:11C'était à Sydney en 2000 en double messieurs.
15:14Cette performance remarquable qui vient clore en beauté une quinzaine à la hauteur des attentes.
15:19Sylvain Henry, qui a d'abord vu Félix Lebrun décrocher le bronze dimanche dernier en individuel.
15:26Moi, ils m'ont vraiment impressionné, ces deux petits jeunes, les deux frères Lebrun,
15:29parce qu'ils n'ont que 17 ans et avec un aplomb.
15:33Ils ont participé à cette série de ping, comme ils disent, avec beaucoup d'aplomb.
15:38Mais en face, il y avait les Chinois qui étaient inaccessibles.
15:40Une médaille de bronze. Encore, encore de très, très belles chances.
15:44Ils se procèdent déjà sur Los Angeles 2028 quand j'ai encore de très, très belles chances
15:47parce qu'ils sont déjà à 2028 et à 17 ans.
15:49Eh bien, nous avons des jeunes qui peuvent rester à l'air encore.
15:52On va dire trois, trois Jeux olympiques.
15:55Oui, c'est possible.
15:56Oui, Los Angeles, Brisbane.
15:58Et ensuite, pour le reste, on ne sait pas où ça se déroulera pour l'instant.
16:02Allez, on part au Club de France qui va donc vivre son dernier week-end olympique.
16:07Mais on le retrouvera, on l'espère.
16:09Et avec autant de supporters et avec la même ambiance pour les Jeux paralympiques à partir du 28 août.
16:15Clovis Caselli, vous êtes sur place.
16:17On vous retrouve.
16:18La France qui a donc vibré en fin d'après-midi pour cette finale entre la France et l'Espagne.
16:24Ça vient de se terminer.
16:26La médaille d'or est espagnole.
16:31Oui, cruelle désillusion pour les hommes de Thierry Henry.
16:34Et je peux vous dire qu'ici au Club de France, il y a 25 000 personnes.
16:37Le Club de France est plein et beaucoup de déceptions, mais des sourires quand même.
16:41Car les supporters savent qu'ils ont vécu un beau match.
16:44Et il y a d'autres échéances à venir forcément.
16:48Mais en effet, déception pour les supporters français qui ont vraiment cru jusqu'au bout.
16:53Les bleus qui sont revenus à 3-3.
16:55Finalement, les Espagnols qui marquent en prolongation.
16:58Et qui rajoutent un but pour mener 5-3 lorsque les bleus étaient tous partis à l'abordage.
17:04Vous êtes allés à la rencontre aussi cet après-midi de ses supporters, Clovis.
17:08Ce n'est pas encore l'heure du bilan, mais on s'en rapproche petit à petit.
17:11Quelles sont les images qu'ils retiennent de ces Jeux ?
17:15C'est la question notamment que vous leur avez posée à ces supporters, à ces familles
17:19qui se massent depuis maintenant plusieurs jours au Club de France.
17:26Oui, exactement.
17:27Et vraiment, il y a des gens du monde entier qui sont venus à Paris pour ces Jeux Olympiques.
17:31C'est aussi la beauté d'un tel événement.
17:33Alors au Club de France, on ne va pas se le cacher, ce sont surtout des Français.
17:36Il y a quelques étrangers par-ci par-là.
17:39Les Jeux Olympiques touchent à leur fin.
17:41Il y a encore de bons moments à vivre ce week-end, notamment avec cette finale de basket France-États-Unis.
17:46Mais on est allés avec Valentin Herbin dans ce Club de France, un peu partout.
17:51C'est énorme en fait.
17:52Il y a dans la Grande Halle de la Villette, mais aussi à l'extérieur ici sur les pelouses.
17:56On est allés voir les gens, on leur a dit qui vous a le plus marqué.
17:59Vous allez voir, souvent c'est un certain Léon Marchand qui revient.
18:02Je vous propose de les écouter.
18:04C'est le combo qui a fait que j'ai cette médaille aujourd'hui.
18:09Tout ce public qui était présent du début à la fin.
18:12Énorme, franchement énorme.
18:16On a perçu Bilal Benhamma que vous avez pu interroger cet après-midi.
18:22Lui qui a été médaillé d'argent hier soir en boxe chez les moins de 51 kg.
18:27Oui, Bilal Benhamma est un des médaillés français qui est venu ici au Club de France.
18:32Bilal Benhamma qui était visiblement marqué, physiquement en tout cas, par son combat.
18:37Il a emporté en boxe la médaille d'argent seulement.
18:40Mais il était très satisfait quand même.
18:42Je peux vous dire qu'il était un peu blessé à l'arcade.
18:44Et il m'a confié que la ferveur du public a véritablement aidé à cet événement,
18:51à cette médaille d'argent.
18:53Et puis, je vous laisse voir, Benoît, si on peut écouter ces réactions de supporters
18:57qui nous parlent de la fin des Jeux.
18:59Je vous laisse reprendre la main.
19:01C'est le combo qui a fait que j'ai cette médaille aujourd'hui.
19:05Tout ce public qui était présent du début à la fin.
19:08Énorme, franchement énorme.
19:11J'en garde des bonnes émotions.
19:13Et surtout sur cette finale qui s'est jouée à Roland-Garros, au Corfib-Châtrier.
19:18Un souvenir énorme pour moi.
19:20Voilà, Bilal Benhamma, médaillé d'argent en boxe.
19:23Il est moins de 51 kilos, si on peut écouter aussi également les supporters
19:27que vous avez interviewés cet après-midi, Clovis.
19:29Apparemment, on me dit en régie qu'on ne l'a pas.
19:32Merci, Clovis, pour votre intervention depuis le Club France.
19:36Merci pour toutes vos interventions pendant la quinzaine olympique.
19:40C'est la fin.
19:41Pour vous, on a été ravis de vous avoir chaque soir.
19:44L'une des épreuves reines de ces Jeux.
19:46Celle qui incarne peut-être le plus l'olympisme, c'est le marathon.
19:49Son histoire qui remonte à l'antiquité.
19:51Beaucoup de légendes autour de cette épreuve.
19:53Mais l'histoire, elle a peut-être été déformée au fil des siècles.
19:57Figurez-vous.
19:58Mathieu Boisseau.
20:0242 kilomètres 195.
20:05Le marathon est devenu une épreuve mythique, car il unit champions et inconnus dans la souffrance.
20:11Et parce que son origine elle-même est une légende.
20:16Il y a 2514 ans, l'histoire a commencé ici, en Grèce.
20:20Après une bataille contre les Perses, un soldat, Philippides,
20:24aurait couru de la ville de Marathon jusqu'à Athènes pour annoncer la victoire.
20:30Une quarantaine de kilomètres avant de mourir d'épuisement.
20:34Ce marathonien grec s'aventure réellement dans la ville de Marathon.
20:39Ce marathonien grec s'aventure régulièrement sur ses chemins, comme un pèlerinage.
20:45Ce parcours est le plus difficile que je connaisse.
20:48Car il y a beaucoup de montées et de descentes.
20:52C'est le trajet historique, celui qu'a emprunté le soldat messager.
20:56L'existence de la bataille de Marathon sur ce site est connue grâce à des témoignages historiques.
21:01Mais l'exploit du messager est beaucoup plus incertain.
21:04Selon le seul récit de l'époque qui le mentionne,
21:07Philippides n'aurait pas couru entre Marathon et Athènes, mais entre Athènes et Sparte.
21:11Pas pour annoncer la victoire, mais pour chercher de l'aide.
21:15250 kilomètres à pied, invérifiables, comme les autres thèses apparues au fil des siècles.
21:21Mais qu'importe, l'essentiel est ailleurs, pour les passionnés.
21:27La beauté du marathon que l'on court aujourd'hui est inspirée par ce que ce soldat a vécu.
21:32Se dépasser physiquement et mentalement.
21:38Même s'il célèbre un triomphe de la Grèce antique,
21:40le marathon n'est réellement couru pour la première fois qu'à la fin du 19e siècle.
21:44Une invention de deux français.
21:47Pierre de Coubertin, lorsqu'il relance les Jeux Olympiques,
21:50et son ami linguiste Michel Bréal, fascinés par Philippides.
21:55Voilà pourquoi la course intègre les premiers JO modernes en 1896.
21:59Départ de marathon, arriver à Athènes, dans ce stade.
22:04Où les touristes s'imaginent désormais dans la foulée des héros d'autrefois.
22:10L'arrivée ici, ça doit faire quelque chose.
22:12Je pense que ça doit être...
22:14Je suis incapable de le faire, mais je pense que ça doit être bien.
22:17Est-ce que ça donne envie d'être un coureur ou une coureuse ?
22:19Une spectatrice.
22:21Ça suffira pour moi.
22:23Si vous aussi, les 42 kilomètres 195 vous font peur,
22:26sachez que le marathon n'a pas toujours été aussi long.
22:29Dans ce musée consacré à la course, c'est la découverte la plus étonnante,
22:33au milieu d'innombrables objets appartenant aux champions.
22:37La première distance, c'était 40 kilomètres,
22:40lors du premier marathon olympique.
22:43Ce n'est qu'aux Jeux de Londres en 1908
22:45que le chiffre tant redouté et maintenant connu dans le monde entier apparaît.
22:50Parcours allongé, un caprice anglais.
22:53Il fallait offrir la meilleure vue à la famille royale,
22:56et donc le départ a été donné depuis leur château de Windsor.
23:00Vous voyez la distance, 42 kilomètres 195.
23:08Le marathon est aujourd'hui plus en forme que jamais
23:11et signe de cet engouement populaire.
23:13Plus de 20 000 amateurs pourront courir le marathon de Paris 2024
23:17pendant les JO, pas en même temps que les coureurs professionnels,
23:20mais sur le même parcours.
23:22Une première dans l'histoire olympique.
23:25Et oui, 8 heures départ du marathon Homme,
23:27demain et puis 21 heures, le marathon pour tous.
23:30Aujourd'hui, pour sa carte blanche, Ludovic de Foucault a été invité
23:34à goûter ce qu'on sert au stand du site de la Concorde,
23:38un site particulier, puisque pour la première fois dans l'histoire des Jeux,
23:41il propose une restauration 100% végétarienne.
23:44Regardez.
23:47Bonjour à tous.
23:48Aujourd'hui, on est sur la plus belle avenue du monde
23:51parce qu'on a rendez-vous pour déjeuner en place de la Concorde.
23:54Alors, ça ne vous a sans doute pas échappé,
23:56mais je n'ai pas les accréditations,
23:58je n'ai pas les papiers pour rentrer dans les sites olympiques,
24:01donc je ne peux pas me rendre là où on vend la nourriture,
24:04mais j'ai trouvé une astuce, vous allez voir.
24:06Et la voilà.
24:07Merci à Madea de m'apporter mon déjeuner.
24:09À table !
24:10Alors, Amma, qu'est-ce qu'il y a à manger aujourd'hui ?
24:13La star de ces Jeux.
24:15Oui, c'est le hot dog.
24:17Oui, parce que ça, c'est quand même...
24:19On a une ambition pour Paris 2024,
24:21c'est qu'au total, nous, on a 13 millions de repas à servir pour les Jeux.
24:24Les Jeux olympiques et paralympiques.
24:26Les Jeux olympiques et paralympiques sur tous les sites,
24:28donc les sites de compétition comme la Concorde,
24:30mais également le village des athlètes
24:32où ils mangent jusqu'à 40 000 repas par jour.
24:34Pour contribuer à nos ambitions de réduction de l'empreinte carbone des Jeux,
24:39c'est de diviser par deux l'empreinte carbone du repas.
24:42Et pour ça, le meilleur moyen, c'est le végétal.
24:45C'est de réduire la protéine animale
24:47et de mettre plus de fruits et légumes dans ses assiettes.
24:49Et donc, on a augmenté la carte végétarienne
24:52avec un site démonstrateur, la Concorde,
24:54qui est en 100% végétarien pour la première fois pour les spectateurs.
24:58On dirait un Knackli.
25:00Bah ouais !
25:02On voit pas la différence.
25:04On peut aussi prendre le même plaisir avec un hot dog,
25:06mais en mode végétarien.
25:08Moi aussi, j'aimerais.
25:10Merci beaucoup, Ama, pour ce déjeuner.
25:12Merci.
25:13Allez, je vais aller récupérer mon vélo.
25:15En parlant de vélo, c'est Jeux Olympiques
25:17qui incitent les gens à faire du vélo,
25:19à varier un petit peu leur alimentation.
25:21C'est pour montrer qu'on peut vivre un événement
25:23comme les Jeux Olympiques
25:25en changeant un peu nos habitudes.
25:27Je vous dis pas à demain, mais à dimanche.
25:29Dimanche, Ludo.
25:31Allez, en kiosque,
25:33vous allez retrouver la Croix ce week-end
25:35et nos confrères, qui sont également nos partenaires
25:37pendant toute la durée de ces Jeux,
25:39reviennent sur les belles performances
25:41des sports collectifs français.
25:43On ne parle plus sur le breaking
25:45qui fait son apparition au jeu,
25:47mais c'est éphémère puisque c'est seulement pour Paris
25:49et à Los Angeles.
25:51Il n'y en aura pas de breaking,
25:53c'est-à-dire dans les colonnes de la Croix,
25:55nos confrères.
25:57Merci, Sylvain Henry,
25:59on se retrouve dimanche pour l'édition spéciale
26:01de Clôture, 20h, 21h,
26:03ensemble, la dernière, ensemble.
26:05Il y en aura d'autres, après.
26:07Merci à vous.
26:09L'info se poursuit sur les antennes de France 5.