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«Le bla-bla de pacotilles des politiques» après les drames met en colère Sarah Saldmann, avocate. Elle soutient que les auteurs de refus d’obtempérer «ne vont jamais en prison».

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Transcription
00:00parle du refus d'obtempérer en nous disant il faut alourdir les peines.
00:03Les peines ont été alourdies.
00:04En 2022, c'est passé à deux ans d'emprisonnement et 15 000 euros d'amende.
00:08Ça, c'est temps de prison.
00:09Si c'est aggravé, c'est hors circonstance aggravante.
00:12Mais la réalité, c'est qu'ils ne vont quasiment jamais en prison.
00:14Et quand ils passent devant la justice, quand on leur dit voilà,
00:17je regardais l'autre fois la jurisprudence,
00:18il y en a un qui a pris huit mois avec sursis.
00:20Qu'est ce qu'ils disent dans sa tête?
00:21Huit mois avec sursis, je rentre à la maison.
00:23J'ai rien et donc je peux recommencer.
00:25C'est ça, la réalité, Laurence, c'est qu'en fait, finalement,
00:27ces personnes-là n'ont pas peur de la sanction parce que la sanction
00:30dans leur tête, c'est un sursis, c'est rien.
00:31Et quand ils vont en prison, parfois, il faut le dire, ça ne leur fait plus peur.
00:35Donc maintenant, que fait-on?
00:37On a ce drame.
00:38Quelle est la suite? Une marche blanche, une table ronde, des hommages.
00:41Et que fait-on ensuite?
00:42Quelques tweets indignés et derrière, peut-être que ça va encore recommencer.
00:46Donc, il faudrait cette fois-ci une réponse collective, forte
00:49et pas que du blabla de pacotille de la part de nos politiques
00:52qui savent exactement ce qu'il faut faire.
00:54C'est une question, en réalité, idéologique.
00:56Si, dès le premier refus d'obtempérer, on met la personne derrière les barreaux,
01:00croyez-moi, elle ne recommencera pas ou en tous les cas, beaucoup moins.

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