Sarah Saldmann : «Quand vous prononcez une peine et que celle-ci n'est pas entièrement appliquée, c'est comme si vous ne l'aviez pas prononcée»
L'avocate Sarah Saldmann était l’invitée de Punchline Été ce mercredi 24 juillet sur CNEWS. Elle s’est exprimée au sujet de l'éventualité de peines automatiques pour les agresseurs de policiers : «Quand vous prononcez une peine et que celle-ci n'est pas entièrement appliquée, c'est comme si vous ne l'aviez pas prononcée»
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00:00Pour conclure, je vous propose de revenir sur ce sondage CNews Europe 1, le JDD.
00:05Hier, nous vous parlions dans Punchline de ce policier en civil à Marseille.
00:09Il a été frappé au visage par un homme, un homme qui l'avait reconnu.
00:13Donc un nouveau cas qui pose la question des peines planchers.
00:16Voilà notre sondage.
00:18Sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD.
00:20Donc 75% des Français sont favorables à des peines de prison automatiques
00:25en cas d'agression d'un policier.
00:27Et nous avons une avocate autour de la table, Maître Sarah Salmon.
00:30C'est une idée qui revient souvent.
00:32Moi, je pense que les peines planchers, ce serait une solution
00:34parce que quand on ouvre un code pénal, vous avez les peines maximales.
00:37Sauf qu'en pratique, ces peines maximales, même quand vous avez une personne
00:40qui arrive en comparution immédiate avec 10, 15, 20, 30 mentions sur le casier,
00:44ces peines ne sont que très rarement prononcées.
00:46Donc oui, je pense que ce serait l'une des solutions.
00:49Encore faut-il que ces peines soient appliquées,
00:51parce que quand vous prononcez une peine et que la peine n'est pas entièrement appliquée,
00:56c'est comme si vous ne l'avez pas prononcée.