• il y a 4 mois
Retrouvez le replay du débat de l'Équipe de choc du 28/08/2024.

Category

🥇
Sport
Transcription
00:00On est de retour sur le plateau de l'équipe de choc. C'est le jour J, la cérémonie d'ouverture des Jeux Paralympiques.
00:06C'est ce soir. Nos Bleus espèrent un record de médailles. On aura tout un thème là-dessus aux alentours de 17h45.
00:12Je vous présente à nouveau le casting autour de moi. J'ai Georges Quirino. Ça va ?
00:17Ça va. Ouais. Ça va ?
00:19Ça m'a fait une question. Est-ce que j'ai le choix ?
00:24Ça va, on est mal.
00:26Je suis en pleine forme.
00:28Voilà mon général et Juju Lalliane évidemment.
00:32Ça va toujours.
00:33Allez, zoom sur l'entretien de Vincent Labrune dans le journal L'Équipe.
00:37Les copains, entretien assez long mené par Etienne Moati. On va le décortiquer en détail, ne vous inquiétez pas.
00:42Mais d'abord, les principales idées, phrases à retenir avec Julien.
00:46Quelques bonbons à vous donner avant d'entrer dans les détails.
00:50Très très bel entretien de Vincent Labrune dans les colonnes du journal L'Équipe.
00:53Ce qu'il a pu nous dire. Personne n'aurait pu faire mieux.
00:56Notamment sur l'attribution des droits télé.
00:59Canal Plus n'a pas participé à l'appel d'offres. Il n'a rien fait non plus pour que cela se passe bien.
01:05Le milliard, c'était une stratégie de communication. Rien que ça.
01:09Et puis il termine son entretien puisqu'il est en campagne pour sa propre réélection
01:14en disant qu'il était plutôt fier de son bilan, Vincent Labrune.
01:18Tout le monde ici l'a lu, cette interview en plateau.
01:21La question c'est, est-ce qu'elle est lunaire cette interview ?
01:24On a choisi lunaire en conférence de rédaction, mais vous pouvez nous dire d'autres adjectifs
01:27qui vous sont venus en tête lorsque vous l'avez lu.
01:30Moi je ne l'ai pas trouvé lunaire parce que je m'attendais à ça.
01:34Je ne suis pas surpris, on connaît le personnage Vincent Labrune.
01:38On sait très bien qu'il est en campagne.
01:41C'est un candidat en campagne qui vient défendre son bilan, défendre son récit.
01:47Je ne sais pas s'il est d'accord ou pas, mais j'ai envie de dire qu'il est dans sa logique de la période actuelle.
01:53Il y a 2-3 choses sur lesquelles on ne peut pas être d'accord avec lui
01:57sur sa perception de ce qui s'est passé pendant toute sa mandature.
02:01Mais après lunaire, non, moi je ne trouverais pas.
02:04Il est dans une période où il doit être dans cette position.
02:08Alors on pouvait s'attendre peut-être à un petit peu d'autocritique.
02:12C'est vrai qu'il n'y en a pas beaucoup.
02:14Il n'y en a pas du tout.
02:16La problématique avec cet entretien, c'est qu'à chaque fois qu'il essaie de trouver un argument, il est réversible.
02:22Quand il explique que personne n'aurait pu faire mieux,
02:25il explique après que personne n'aurait pu faire pire non plus parce qu'il n'a rien maîtrisé dans le dossier.
02:29Il s'est juste adapté au marché.
02:31C'est comme ça et ce n'est pas autrement.
02:34J'ai un peu de mal et je l'ai trouvé en difficulté pour se défendre dans cet entretien.
02:40Je n'ai pas l'impression que ça lui rend service pour sa campagne.
02:45Il donne l'impression d'avoir une vision mais en même temps, on ne la connaît pas trop.
02:49Après en même temps, il a fait quelque chose.
02:52Il a fait des choses qui étaient intéressantes aussi parce qu'il est arrivé dans une période qui était ultra compliquée.
02:56On est tous d'accord pour le dire.
02:58Oui, bien sûr.
02:59Mais après, à un moment donné, c'était du labrumbashing à fond et il n'y avait pas de cohérence.
03:05Il faut aussi comprendre qu'il a vécu le Média Pro.
03:09Il a vécu une période de Covid et ça, il l'explique aussi.
03:11Et que ce n'était pas forcément simple.
03:13Est-ce que d'autres auraient fait mieux ? Je ne sais pas.
03:15Mais ce qui est sûr, c'est que c'est lui qui était là et c'est lui qui devait prendre les décisions.
03:18Et un bon dirigeant, on le voit dans les moments compliqués.
03:20Son système du milliard aussi pour négocier comme une maison et un appartement à acheter,
03:25c'est plutôt ça qu'il a mis au fond parce qu'il vend un truc qu'il n'obtient pas.
03:32Forcément, après, il y a de la négativité derrière.
03:34Difficile quand même de comprendre où est-ce qu'il voulait en venir.
03:39J'ai fait l'entretien et finalement, je n'ai pas de vision du tout.
03:42Il ne fait que des fonds sous-bilans et je ne sais pas où est-ce qu'il veut aller.
03:45Tu as évoqué les critiques qu'on a pu faire à Vincent Labrun, un petit peu pire dans ton argumentation.
03:50Dans l'entretien qu'il a accordé à Etienne Moati, il parle même de complotisme, carrément.
03:55Cela fait plus d'un an que le football français, la LFP et moi-même sommes l'objet d'attaques d'une rare violence
04:00orchestrée par un groupe d'individus avec le double objectif de saboter l'appel d'offres sur les droits audiovisuels
04:06et de faire exploser la gouvernance.
04:08Il est insupportable de lire et d'entendre de telles contre-vérités, d'avoir une telle réécriture de l'histoire
04:13qui relève de la malhonnêteté, du mensonge et du complotisme pur et simple.
04:18Etienne Moati, qui a interrogé le président de la LFP, nous livre lui son sentiment sur cette sortie de Vincent Labrun.
04:25L'idée en fait, c'est qu'il y a eu beaucoup de vent contraire et qu'il y avait beaucoup de gens qui ne voulaient pas que ça fonctionne.
04:31Il l'évoque d'ailleurs là pour le coup assez concrètement.
04:34Le groupe Canal Plus n'a pas répondu à l'appel d'offres. Le groupe Canal Plus n'a pas non plus de son point de vue aidé
04:39à ce qu'il y ait des solutions relativement viables et à des hauts montants pour les droits de télé.
04:44Et puis voilà, il pense qu'il a des ennemis dans le football. Mais bon, c'est quelqu'un aussi qui parle fort,
04:50qui a le verbe assez haut et puis qui en interview, et c'est pour ça aussi qu'il a un intérêt en interview,
04:56qui dit les choses et qui se cache pas derrière son petit doigt.
04:59Donc quand il parle de complotisme, je pense qu'il est allé beaucoup trop loin.
05:03En tout cas, moi, les complotistes, je ne les ai pas trouvés.
05:06Mais en tout cas, lui, il a peut-être aussi un sentiment de persécution parce qu'il se sent attaqué de toutes parts.
05:11Mais bon, s'il est attaqué, c'est aussi qu'il y a des raisons. C'est parce que le bilan des droits de télé, il est évidemment plutôt négatif.
05:17Fred, tu es d'accord avec Etienne ? Parler de complotisme, c'est un peu fort quand même.
05:21Ce qui est sûr en tout cas, c'est que c'est très fort et peut-être sûrement trop fort parce qu'on revient sur ce qu'on a dit au départ.
05:27C'est qu'il y a une multitude, il y a une mosaïque de besoins et d'envies.
05:29Et c'est ça qui est très compliqué. C'est que là, il est au cœur de spectateurs, supporters, de gens qui viennent au stade, de gens qui veulent regarder, de droits.
05:35Il y a des montants. Donc, il y a énormément d'argent, de dimensions économiques, stratégiques.
05:40Moi, je ne la trouve pas lunaire, l'interview. Je la trouve politique.
05:43C'est-à-dire qu'on sent qu'on est dans le contrôle, qu'on dénonce des choses comme il l'a dit.
05:46D'ailleurs, Etienne, il a dit ce qu'il avait à dire.
05:48Ce que je trouve lunaire en revanche, moi, aujourd'hui, c'est cette dimension de « on verra bien ».
05:52Tu vois, quand par exemple, on dit 1 milliard, c'est une stratégie de communication.
05:56C'est du mal. La communication, je sais ce que c'est.
05:58Quand on communique, on explique un truc. Mais il y a du développement, il y a du marketing, il y a d'autres métiers.
06:02Et à un moment donné, quand tu parles d'un prix, tu as un prix, tu as une dimension derrière d'avoir un produit, d'avoir en lien des besoins, des ressources humaines.
06:09C'est un métier aussi de mettre en place un projet.
06:11Et là, comme à tout prix, de dire « tiens, 1 milliard, pourquoi pas ? », puis on voit si ça tombe.
06:15Ou de dire « tiens, on va décaler au vendredi, puis on verra bien si ça marche ».
06:17Moi, c'est ça qui me gêne.
06:18Ça fait amateur.
06:19Ça fait amateur. C'est surtout que…
06:22À un moment donné, il y a des métiers pour tout, il y a une science.
06:24La communication, c'est une grande science.
06:25Faire savoir les choses, c'est une grande science.
06:28Mais il y a aussi un savoir-faire.
06:29Et là, on doit beaucoup de faire savoir.
06:31Et là, on est en difficulté sur le savoir-faire.
06:32En termes de communication, il en connaît un rayon.
06:34Il a quand même été président de l'Olympique de Marseille.
06:36Je veux dire, s'il est surpris d'être attaqué, de voir un peu des complots et des trucs se faire contre lui, bienvenue en politique.
06:46Là, tu n'es pas un chef d'État, mais pas loin quand même.
06:48À un moment donné, si tu découvres ça maintenant, c'est un peu dérangeant quand même.
06:53C'est un spécialiste en communication.
06:56Il gère très bien sa communication.
06:57Moi, j'entends tout ce qu'il dit, toutes les attaques dont il a été victime.
07:02Effectivement, c'est vrai qu'on a beaucoup parlé de lui.
07:04Mais on pourrait lui reprocher aussi de ne pas avoir beaucoup parlé pendant toute sa mandature.
07:09Vincent Labrune, on l'a rarement vu sur une émission.
07:12On dirait, je ne crois pas me tromper, mais en me disant « on ne l'a jamais vu »,
07:15sont confrontés à une situation où il doit répondre aux questions, aux critiques, dans un moment chaud.
07:21Plutôt que de choisir son moment à lui pour asséner ses vérités.
07:26Moi, je trouve que la communication est un peu hasardeuse sur ce coup-là et le manque d'autocritique.
07:33Son bilan, surtout, de dire par exemple qu'il y a moins de violence en championnat de France,
07:38on oublie totalement ce qui s'est passé l'année dernière.
07:41L'année dernière, il y a un entraîneur qui a failli perdre un œil.
07:44De défendre son bilan sans se rendre compte qu'il y a un niveau d'impopularité aujourd'hui,
07:49pour les clubs et contre les diffuseurs, et contre le football français même,
07:52et contre la Ligue dans les stades, qui est un niveau jamais vu.
07:56C'est quand même un peu mettre des œillères, je trouve, sur la situation actuelle.
07:59Et en fait, c'est un peu danser sur la maison qui brûle et dire « tout va bien ».
08:03Il y a d'autres expressions comme ça, parce qu'elles sont bien.
08:05Danser sur la maison qui brûle, t'en as d'autres comme ça ?
08:07Non, non, mais...
08:09Ça ne doit pas être facile, cela dit.
08:11Il y a un peu un déni de réalité, je trouve, quand même.
08:15Il y a une réalité, quand même, qui doit nous alarmer.
08:17Et ce n'est pas pour rien, par exemple, qu'il y a une réunion aujourd'hui,
08:20qui est en train de tenir à la Ligue.
08:22Cela montre bien que les choix qui ont été faits n'ont pas forcément été les bons,
08:25pas dans le bon timing, et qui ont provoqué des situations très compliquées,
08:29inflammables aujourd'hui.
08:30Et le premier responsable, c'est qui ? C'est le président de la Ligue.
08:33Réunion de crise, je rappelle, cet après-midi, en ce moment même, d'ailleurs,
08:36au siège de la Ligue professionnelle de football,
08:39entre les dirigeants de la Ligue, des clubs, et les supporters de Ligue 2.
08:44Tu évoquais la communication de Vincent Labrune.
08:46Sa prise de parole n'est pas anodine, puisqu'il est en campagne
08:49pour sa propre réélection en tant que président de la Ligue de football.
08:53Réélection prévue le 10 septembre prochain.
08:56Etienne Moetti nous détaille justement ce timing, j'ai envie de dire,
09:00dans cette campagne électorale.
09:02Pour Vincent Labrune, c'est une interview importante,
09:05parce que d'abord, il en donne très, très peu.
09:07Je crois que la dernière qu'il a donné, c'était il y a plus d'un an.
09:10Donc, imaginez, quand on est président de la Ligue, ça peut d'ailleurs
09:12paraître assez étonnant. Et puis, elle vient à un moment crustiel pour lui,
09:15parce qu'il est candidat à sa réélection.
09:18Et puis, elle intervient, cette interview, après une séquence, quand même,
09:21où il a été très, très largement malmené.
09:23Les droits télé, ça n'a pas été un succès loin de là.
09:26Il est attaqué de toutes parts. Donc, il avait besoin aussi
09:28de prendre la parole sur la longueur, en répondant à toutes les critiques,
09:32ce qui a été fait dans l'interview.
09:34C'est une interview dont, lui, il a besoin, parce qu'il faut
09:37qu'il se positionne pour cette élection.
09:39Et puis, nous, on était, évidemment, contents de l'entendre,
09:42parce qu'il s'exprime très peu.
09:43Oui, très clairement.
09:44Pierre, il ne faut pas nous prendre pour des jambons, entre guillemets.
09:47Ça reste de la communication.
09:48On le rappelle, ils sont sept à se présenter pour la présidence de la LFP.
09:53Il y a Cyril Linet, notamment. Il y a Christophe Boucher,
09:55ou encore Gervaire Martel.
09:56Tu penses que Vincent Labrune, il a un temps d'avance
09:59sur tous ses concurrents ?
10:01Il a un temps d'avance, parce qu'il avait déjà le pied dedans.
10:03J'ai l'impression, quand même, qu'il est difficile de faire sortir
10:06un président de la Ligue, vu le système de vote,
10:09avec Futuni et l'autre association, avec les parrainages,
10:13avec ce genre de choses, dont l'un des deux, d'ailleurs,
10:17il me semble que le président, c'est le président de M. Nicolin,
10:21de Montpellier.
10:22J'ai l'impression qu'il n'est pas très ennemi de Labrune.
10:26Je ne sais pas, mais bon, après, c'est de la manœuvre politique.
10:29Le système était déjà en place avant Vincent Labrune.
10:31Ce n'est pas lui qui a mis ce système pour que, en fait,
10:33le système d'élection soit comme ça.
10:36Donc, on ne va pas lui rajouter encore quelque chose en plus,
10:38en disant que c'est lui qui a mis ce système pour être élu,
10:40alors qu'en fait, ça existe depuis des luces.
10:42Mais je vois la campagne de Cyril Hennet,
10:45je vois celle de M. Boucher aussi.
10:47On voit que les mecs sont déterminés à faire quelque chose.
10:50Il y en a qui expriment des visions, d'autres.
10:52Moi, je lis un peu des trucs à droite, à gauche.
10:54Il y en a qui ne sont pas stupides et qui voient le projet différemment.
10:57Et il y en a d'autres où je ne vois pas non plus.
11:00– Ça fait rire, Georges ? Sourire, en tout cas.
11:03– Non, non, mais c'était sur le…
11:06Je vois pas qu'ils ne sont pas stupides, effectivement.
11:08– Non, mais parce que celui de Cyril Hennet, par exemple,
11:10est intéressant parce qu'il y a quelque chose au bout.
11:12Il voit le produit Ligue 1 et Ligue 2 différemment.
11:15Et l'angle sous lequel il le prend, c'est intéressant.
11:19Christophe Boucher, je ne vois pas du tout.
11:21Donc, voilà, c'est peut-être la différence de présentation.
11:23Mais voilà, c'est chacun à son œil.
11:26Après, ils feront leur vote.
11:28Christophe Boucher, d'ailleurs, qui a été l'invité de l'équipe du soir,
11:31la semaine dernière, c'était mercredi dernier,
11:32qui est candidat à la présidence de la LFP,
11:34il a évoqué sa candidature et finalement,
11:37il pense que l'élection est presque jouée d'avance.
11:39Écoutez-le.
11:40– Pour être éligible au collège des indépendants,
11:43il faut deux parrainages.
11:45Ces parrainages sont donnés par deux institutions.
11:47La première, c'est Footunis, c'est le syndicat
11:49regroupant les clubs de Ligue 1 et Ligue 2.
11:51Et la deuxième institution, c'est l'UAF,
11:56qui regroupe tout l'ensemble des familles,
11:57les joueurs, les éducateurs, les médecins, les arbitres, etc.
12:01Je doute que certains des autres candidats,
12:04Stéphane Martin, Cyril Linet ou moi-même,
12:06puissions avoir les parrainages,
12:08les deux parrainages nécessaires à l'élection.
12:10Et puis après, effectivement, il faut dire que Vincent Labrune a un talent,
12:14il faut lui accorder.
12:17Il a cette espèce de talent de gourou,
12:20maniant carotte et bâton,
12:24et on sent bien qu'il y a beaucoup de crainte à la LFP.
12:31Finalement, tu étais en train de me dire en off, Pierre,
12:34que le problème de Christophe Boucher,
12:36c'est qu'il attaque les autres,
12:38mais il ne présente pas forcément de programme.
12:40Il l'a présenté, je l'ai écouté aussi dans un autre média,
12:43où il essaye d'expliquer son truc,
12:45mais je vois moins de vision et je l'ai souvent entendu
12:48dénigrer ce qui était en train de se passer,
12:50la difficulté, les gens, comme il l'a fait ici,
12:54c'est déjà joué d'avance.
12:56Ce système de communication ne me plaît pas forcément,
13:00en tout cas ne m'attire pas moi,
13:02mais bon, ce n'est pas moi qui vote,
13:04mais je suis d'accord avec lui sur le fait qu'aller s'asseoir
13:06et se présenter au poste de président de la Ligue,
13:08c'est Koh-Lanta.
13:10Ce n'est pas facile l'histoire.
13:12Quand on l'écoute, oui, ça a l'air un peu joué d'avance, effectivement.
13:14Ce qui est compliqué, dans toutes les fédérations,
13:16dans tous les systèmes, dans tous les univers,
13:18c'est la différence entre le monde politique
13:20et le monde technique.
13:22C'est-à-dire qu'à un moment donné, il va y avoir des promesses,
13:24il va y avoir des engagements, il va y avoir des volontés
13:26qui sont parfois un peu bercées de rêves de pouvoir,
13:28qui sont aussi souvent, quand même, on l'espère,
13:30des vraies volontés de changer les choses.
13:32Et pour les changer, il y a une grande dimension technique.
13:34Quand Lavrini dit complotisme ou quoi,
13:36ça veut dire quoi ? C'est qu'en fait, en face,
13:38il y a des gens qui n'arrivent pas, peut-être,
13:40à mettre en place ce qu'ils veulent sur la technicité.
13:42Et c'est ça qui est compliqué dans ces univers.
13:44C'est que tu as la politique qui doit avoir une vision,
13:46et puis derrière, tu vois, le grand écart qu'il y a
13:48entre celui qui est sur le stade le vendredi soir
13:50pour aller voir le match.
13:52Donc, il y a énormément de facteurs.
13:54C'est monstrueux, en fait, ces univers-là.
13:56Ils sont extrêmement complexes.
13:58Et puis surtout, le politique, lui, doit avoir le coup d'avance,
14:00la communication, avoir aussi le bel enrobage
14:02pour qu'on vote pour lui.
14:04Donc, il y a des stratégies, il y a des dimensions.
14:06Et puis derrière, le technicien, lui, il doit faire vendre
14:08à son politique le truc pour que concrètement,
14:10le vestiaire, on remplace la douche.
14:12Donc, le grand écart, il est quand même extrêmement complexe.
14:14Très vite.
14:16Peut-être aussi, le fait que certains présidents
14:18soient derrière Vincent Labrune,
14:20c'est peut-être aussi parce qu'il a le dos un peu large
14:22et qu'il encaisse des choses pour les autres,
14:24et qu'il y a des choix qui ont été faits par les présidents
14:26et validés par eux-mêmes aussi,
14:28ou justement, c'est ce qui pose problème en ce moment.
14:30Peut-être qu'il a le dos large en ce moment,
14:32et puis qu'il encaisse pour tout le monde,
14:34et puis que finalement, c'est peut-être pour ça
14:36qu'il a ses parrainages aussi de ce côté.
14:38Donc, c'est de la politique un peu politicienne,
14:40mais en même temps, dévier le vrai du faux,
14:42c'est loin d'être simple, je pense.
14:44Allez, c'est la pause. Restez avec nous.
14:46Après la pub, on va parler des Jeux paralympiques.
14:48Paris est en fête.
14:50La cérémonie d'ouverture, c'est ce soir.
14:52On est ravis. On parlera aussi mercato-foot.
14:54Les dernières infos dans Planète Foot.
14:56Vous ne manquerez rien. A tout de suite.

Recommandations