Le mot de la fin d'Yves Thréard dans '"Tous contre Thréard" ce vendredi.
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00:00— Le mot de la fin de cette première émission, hein, pas le mot de la fin. — Bah écoutez, non, c'est pas le mot de la fin, parce qu'on a un week-end qui s'annonce peut-être à le temps,
00:08alors peut-être avec Ségolène Royal. En tous les cas, ce qui est sûr, c'est qu'on se pose la question de savoir si on continuait, cher François, sans Premier ministre.
00:17— Ah, j'allais dire. Oui. Donc est-ce qu'on continuait à attendre ? — Bah si on continuait... — Non, mais dites pas ça. Dites pas ça. C'est qu'ils vous écoutent.
00:24— Non, mais c'est pas ça. C'est que finalement, c'est jamais le moment. On s'aperçoit qu'il y a eu les Jeux olympiques. Il y a les Jeux paralympiques.
00:30Maintenant, il y a la rentrée scolaire. Les Français, évidemment, ont tout à fait... — C'est le destin. En fait, on n'a pas besoin de Premier ministre.
00:35— Et on s'aperçoit que ça fonctionne très bien. Ça fait plus de 50 jours qu'on est comme ça et que ça fonctionne plutôt bien.
00:40Et d'ailleurs, est-ce que c'est pas le rêve des présidents de la République de se passer de Premier ministre ? Parce que si on regarde bien d'expérience,
00:48eh bien les présidents de la République n'aiment pas beaucoup leur Premier ministre. Vous vous souvenez de Nicolas Sarkozy avec son collaborateur qui était François Fillon.
00:56On peut pas dire que le président Macron ait bien traité Édouard Philippe. Pas vraiment. Il a pas vraiment bien traité non plus Gabriel Attal, son dernier Premier ministre,
01:05puisque à peine nommé, déjà, il voulait déjà lui couper le sifflet. Donc on pourrait peut-être voir ça.
01:13Simplement, au lieu de réfléchir à la suppression du Premier ministre, la première chose que devrait faire le président de la République pour essayer,
01:20évidemment, d'embrasser les partis politiques et de les attirer à lui, faire en sorte qu'il y ait une majorité qui se dégage, eh bien c'est peut-être de décréter
01:29le passage au scrutin à la proportionnelle qui permettrait à tous les partis d'avoir une représentation égale à leur force.
01:38— Merci beaucoup. Merci, Yves.