L' EMISSION : La LFP plus que jamais en crise

  • le mois dernier
Autour de Philippe Sanfourche : Gilles Verdez / Bertrand Latour / Florian Gazan / Xavier Domergue

Au sommaire :
- la fin de Brest / ASSE et le début de Montpellier / Nantes
- ⁠crise à la LFP : Labrune peut il perdre l'élection ? Le danger du piratage est il sous estimé ?

Les débats flashs :
- Deschamps ne change rien, faut-il le regretter ou s'en réjouir ?
- Mbappé traqué par les médias espagnols, peut-il être déstabilisé ?
- ⁠Le PFC en tête de la L2 : a-t-il le potentiel pour déloger un jour le PSG dans le cœur des Parisiens ?
- ⁠Danso ménagé en coupe d'Europe pour passer une visite médicale. Bilan : élimination et transfert avorté. Lens a-t-il commis une faute professionnelle ?
Regardez On refait le match avec Philippe Sanfourche du 31 août 2024.

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Transcript
00:00:00Bonsoir à tous, c'est un immense plaisir de vous retrouver comme chaque samedi 19h,
00:00:21on est ensemble jusqu'à 23h, 4h de grand direct foot avec la Ligue 1 évidemment à
00:00:26vivre toute la saison, vendredi, samedi, dimanche soir, chaque semaine sur RTL pour
00:00:310 euros, 0 centimes, pas besoin d'abonnement, cette saison encore nous serons les yeux de
00:00:37vos oreilles, à Brest dans un instant pour débriefer la belle victoire bretonne face à
00:00:42Saint-Etienne, bonsoir Philippe Audouin, à Montpellier aussi pour le début de Montpellier-Nantes,
00:00:48Eric Martin bonsoir, bonsoir Philippe, bonsoir à tous, et à Toulouse évidemment ce soir 21h,
00:00:53ce sera à suivre dans RTL Foot avec le grand retour d'Eric Silvestro pour la réception de
00:00:59Marseille, on refait le match jusqu'à 20h30, 24e saison de votre rendez-vous, débat, décryptage
00:01:06de l'actu foot côté court et côté jardin, le terrain mais pas que, business, politique, média,
00:01:10tout ce qu'on adore détester dans l'univers du ballon rond, autour de la table ce soir à la
00:01:15place du procureur, l'éternel Gilles Verdez, bonsoir Gilles, bonsoir, 24e saison, je crois
00:01:22que j'étais là au début, ça ne vous rajeunit pas mais bon pour ce métier 24 saisons, vous pouvez
00:01:28être fiers, merci, Florian Gazan bonsoir, bonsoir Philippe, bonsoir à toutes et à tous, la question
00:01:34pas si bête, oui, c'est tous les matins, oui à 9h dans la matinale avec Amandine Bégault et Thomas
00:01:39Soto, et voilà une des nouveautés de la rentrée sur RTL et toujours Florian Gazan fidèle au poste
00:01:45dans on refait le match et puis Bertrand Latour, bonsoir Bertrand, bonsoir Philippe mais j'étais
00:01:49là aussi il y a 24 ans mais j'étais loin d'être majeur, j'écoutais un petit poste, c'était lundi à ce
00:01:55moment-là dans mon souvenir, Gilles, formidable, avec Regret et Sakomano, fantastique, une grande
00:02:00famille, vous en faites partie, oui j'en suis ravi, vous avez plusieurs familles Bertrand Latour
00:02:04puisque vous êtes en instance de transfert, je peux le dire, de l'achat en Arabie Saoudite, voilà et
00:02:09bientôt Canal+, la visite médicale s'est bien passée, exactement donc si ça ne capote pas,
00:02:15bon c'est parfait, au sommaire ce soir, Monaco, Barça, Arsenal, PSG, Lille-Réal, on connaît depuis ce midi
00:02:21précisément le calendrier de toutes les grandes affiches de Ligue des Champions, cette nouvelle
00:02:26formule à rallonge pleine de chocs est-elle déjà une réussite ? Dans 15 minutes aussi on ouvrira le
00:02:31pataquès de la Ligue de la LFP avec ses élections à venir, les copinages, les parrainages, les
00:02:37rattrapages, à l'arrivée Vincent Labrune peut-il être battu le 10 septembre prochain à 19h40 ?
00:02:44On refera le Mercato, PSG ou MOL, le pire et le meilleur, et puis après 20h les débafflages, vous avez
00:02:50désormais l'habitude avec la participation de Xavier Demers qui vient ce soir qu'on salue, 4 thèmes,
00:02:5445 secondes maxi pour convaincre l'assistance, les 4 thèmes la rentrée des bleus, Deschamps ne
00:03:00change rien, faut-il s'en réjouir ou le regretter ? Bappé, traqué par les médias espagnols, peut-il
00:03:04craquer sous la pression ? Le Paris FC tient en tête de la Ligue 2, a-t-il le potentiel pour déloger
00:03:09un jour le PSG dans le cœur des parisiens ? Et puis l'affaire Danso à Lens qui rate un barrage
00:03:15européen pour un transfert finalement avorté, peut-on parler de faute professionnelle des sangs
00:03:20et or ? On est ensemble jusqu'à 20h30, la soirée foot jusqu'à 23h avec Lucas et son équipe à la
00:03:26réalisation, on refait le match, c'est parti !
00:03:34Direction Brest dans un instant, mais il y a un match qui vient tout juste de débuter à Montpellier à 19h, à la
00:03:39Mosson, il est sur place pour RTL, on l'a déjà salué, on le re-salue, Eric Martin, bonsoir !
00:03:44Bonsoir Philippe, bonsoir à tous ! Juste une question, on a quitté Montpellier tel un passion dans le coma
00:03:50comme aurait dit Vincent Labrune la semaine passée avec un 6-0 encaissé au Parc des Princes, comment
00:03:56s'est passé la semaine ? Est-ce que le traumatisme est un tout petit peu dissipé ?
00:04:01Ça faisait un petit peu mal aux têtes mais il y a eu quand même la bonne nouvelle d'hier soir, on a toujours
00:04:04Joris Schottard dans les rangs montpellierains, les hommes de Michel Derzac-Ariant, tout le club était
00:04:11un petit peu dans l'attente de voir si le médaille d'argent aux Jeux Olympiques allait rester du côté
00:04:17de Montpellier, ça aurait fait un petit peu la double peine entre le 6-0 face au PSG et le départ
00:04:21de Joris Schottard sachant qu'il n'y a pas eu beaucoup de mouvements cet été à Montpellier,
00:04:27faute d'argent, mais il y a quand même eu cette bonne nouvelle, donc à l'entraînement il y avait
00:04:30des sourires, il y avait l'envie de faire oublier cette prestation vraiment très très compliquée de
00:04:37la part du MHSC du côté du Paris Saint-Germain et ça a débuté, ça débute assez timidement
00:04:43pour le moment avec une occasion pour les nanter il y a quelques instants mais ça va
00:04:48beaucoup mieux déjà dans la production du jeu ici à Montpellier. Merci beaucoup Eric Martin,
00:04:53on reviendra vers vous dès qu'il se passera quelque chose s'il y a un but et puis on espère que
00:04:57Laurent Nicolin pourra peut-être aller au restaurant après la rencontre si ça s'est bien passé.
00:05:03Un petit resto de plats, je l'ai vu l'heure, c'est jouable. Ça n'a pas coûté trop cher, lui qui, on le rappelle, avait fait un petit
00:05:08rapprochement entre le prix d'un restaurant et le prix de l'abonnement. C'est parce qu'il a fait le mieux depuis qu'il est
00:05:12à la tête de ce club globalement. Globalement on le préfère en président de Montpellier qu'en
00:05:17représentant des présidents de clubs de foot uniques. On a surtout découvert qu'ils ne connaissaient pas
00:05:24trop les tarifs des restaurants parce que si vous trouvez un endroit où vous mangez à 30 balles à
00:05:26deux... Surtout les mauvaises langues disent, quand il va au restaurant avec Vincent Labrune, 30 euros c'est plutôt l'apéritif.
00:05:33C'est l'apéro, c'est l'apéro. On ne va pas s'éterniser, on l'a dit 0-0 Montpellier-Nantes, on reviendra vers vous dès
00:05:42qu'il se passe quelque chose. On va débriefer surtout ce qui s'est passé. Ce qui s'est passé où ?
00:05:46À Brest.
00:05:57Un petit jingle bignou, ça fait toujours plaisir pour aller retrouver Philippe Audouin.
00:06:02Re-bonsoir Philippe. C'est lui qui en joue je précise.
00:06:06Je suis un joueur des bignous Philippe, très grand.
00:06:09On avait des craintes, on ne va pas se mentir, pour Brest, avec ce début de saison extrêmement inquiétant.
00:06:16Notamment l'entame qui a fait très mal avec cette lourde défaite à domicile contre Marseille.
00:06:22Et puis ensuite, derrière, prestations très laborieuses et défaite également à Lens.
00:06:26Saint-Etienne, il fallait absolument relever la tête. On est un peu rassuré Philippe.
00:06:32Quand même oui, parce que Brest a retrouvé des sensations quand même sur le plan offensif.
00:06:38Même si les 4 buts, 4-0 score final, les 4 buts sont marqués sur coup de pied arrêtés, il y a quand même eu des choses intéressantes dans le jeu.
00:06:47Il faut quand même relativiser également et mettre en perspective le fait qu'en face, Saint-Etienne est apparu extrêmement faible.
00:06:55Brest en a profité pleinement et ça c'est quand même bon pour la confiance des Bretons.
00:07:00Mais c'est surtout ce qui saute aux yeux aujourd'hui, c'est la faiblesse de la S Saint-Etienne qui peut s'attendre à souffrir toute la saison
00:07:07s'il n'y a pas de progression sensible pour l'équipe d'Olivier Daloglio.
00:07:12Alors Philippe, on va te laisser aller dans un instant en zone mixte parce qu'évidemment il y a les réactions à recueillir qu'on écoutera ensuite dans RTL Foot avec Eric Silvestro.
00:07:21Juste une petite question de Gilles Verdez à Philippe Audouin avant d'aller au vestiaire.
00:07:28Oui Philippe, vous avez parlé de Saint-Etienne. Moi ce qui m'a frappé, on peut être mauvais, on peut ne pas avoir de talent.
00:07:34Mais en première mi-temps notamment, j'ai eu l'impression que Saint-Etienne n'avait pas envie de jouer.
00:07:38Pas de motivation, pas d'engagement, pas de hargne, une passivité immense.
00:07:42Est-ce que c'est ce que vous avez ressenti du bord du terrain ?
00:07:45Oui, totalement. J'ai trouvé les Stéphanois mangés en milieu de terrain, vulnérables défensivement.
00:07:52Effectivement, en termes d'engagement, c'était très insuffisant.
00:07:57Et puis au-delà de ça, je trouve que c'est très limité techniquement également.
00:08:02Ça fait quand même beaucoup, beaucoup de carences pour jouer en Ligue 1.
00:08:06Moi je trouve que c'est plutôt ça le problème, oui.
00:08:08Bertrand Latour ?
00:08:09Je trouve que Saint-Etienne c'est plutôt une équipe qui est pour le moment à le niveau Ligue 2 et pas Ligue 1.
00:08:13Combien de jours en jouant en Ligue 1 dans l'effectif ?
00:08:15Un peu et davantage qu'une équipe qui manque d'envie.
00:08:19J'ai vu deux matchs sur trois de Saint-Etienne depuis le début de saison.
00:08:22Saint-Etienne le havre la semaine dernière, c'était très très compliqué.
00:08:26Moi j'avais vu celui contre Monaco où il y avait eu 15-0 à la fin.
00:08:28Mais honnêtement, Monaco avait eu une palanquée d'occasions.
00:08:31C'est-à-dire qu'à la fin, ils sont pas loin de revenir à 1, mais ils auraient pu en prendre 4.
00:08:34Et là on voit qu'ils sont dépassés par une équipe qui leur est largement supérieure.
00:08:39Et pourtant Brest, vous l'avez dit en introduction, réalise un début de saison extrêmement poussif.
00:08:43Donc le mercato a été très calme à Saint-Etienne.
00:08:46Je pense qu'ils se sont trompés et que ça manque de joueurs confirmés.
00:08:50Ils ont pris Abdelhamid derrière, mais il ne pourra pas tout gérer tout seul.
00:08:53Et je pense que ça manque de talent tout simplement.
00:08:55Donc moi je suis déjà très inquiet pour l'Ever.
00:08:57Et on n'aimerait pas qu'il soit sponsorisé par Otis qui fasse l'ascenseur à la Stéphanois.
00:09:03Pour l'instant effectivement, ils font partie des équipes qu'on pourrait identifier
00:09:07comme celles qui candidatent à la descente en Ligue 2.
00:09:10On remercie Philippe Odoin.
00:09:11Et puis on va continuer en revanche de parler de Brest.
00:09:14Parce que j'allais dire sans transition.
00:09:16Ben oui, non, sans transition.
00:09:17C'est-à-dire que maintenant, il va falloir s'habituer à ça.
00:09:19Brest, Ligue des champions ne font qu'un.
00:09:24Philippe s'enfourche.
00:09:25On refait le match sur RTL.
00:09:38La petite musique de la Ligue des champions.
00:09:41Vous n'avez pas la version avec du bignou ?
00:09:42Non.
00:09:44Elle existera peut-être au Roudourou.
00:09:46Parce qu'on rappelle que c'est pour Roudourou qu'il y a un camp.
00:09:48Brest jouera.
00:09:49Ça, ça brise un peu le charme quand même.
00:09:52Oui, c'est le Roudourou.
00:09:53En même temps, ce n'est pas non plus Santiago Bernabeu.
00:09:55C'est-à-dire que ça va quand même à la musique de la Ligue des champions au Roudourou.
00:09:58Oui, mais c'est Francis Leblé, Brest.
00:10:02Même si ce n'est pas conforme.
00:10:03J'entends bien.
00:10:04Mais je sais bien ce que vous défendez, Florian Legrand-Capital.
00:10:08Je défends le règlement, ce n'est pas moi qui l'ai.
00:10:10Je défends les petites entreprises.
00:10:12C'est un peu votre futur employeur aussi.
00:10:13Il décide des stades qu'ils peuvent accueillir ou non.
00:10:17Ah d'accord.
00:10:18C'est Canel Plus qui décide ?
00:10:19Ce sont les diffuseurs.
00:10:20En gros, pourquoi Félix Leblé ne peut pas accueillir ?
00:10:22Au-delà, il y a des problèmes de tribunes.
00:10:24Il y a des problèmes de tribunes avec des tribunes amovibles.
00:10:28Eh oui.
00:10:29On ne plaisante pas avec ça quand même, Bertrand.
00:10:30On ne plaisante pas avec ça.
00:10:31On est bien d'accord.
00:10:32La sécurité des spectateurs, c'est primordial.
00:10:34J'ai l'impression que pour Ligue 1, je ne dis pas le contraire.
00:10:36Je connais votre histoire, Gilles.
00:10:38A priori, à Brest, il n'y a jamais eu de problème en Ligue 1.
00:10:41Les supporters de Brest en Ligue 1 seraient en danger.
00:10:45On ne voudrait pas mettre ceux qui vont voir des matchs avec des champions.
00:10:47Ce n'est pas ça.
00:10:48Les règlements sont différents et on prend plus de précautions avec l'Europe.
00:10:52Mais on ne va pas non plus se voiler la face et se cacher la vérité.
00:10:55C'est aussi pour accueillir correctement les VIP, les médias.
00:11:00C'est pour ça que je faisais allusion avec cette petite boutade sur le diffuseur.
00:11:04C'est aussi les conditions d'accueil globalement de tout le barnum Ligue des champions
00:11:09qui font que des stades comme Félix Leblé ne répondent pas aux normes aujourd'hui.
00:11:13Hélas.
00:11:14Hélas.
00:11:15On va quand même avoir des sacrées affiches.
00:11:17On peut donner parce que c'est tout frais.
00:11:20Ça date de ce midi.
00:11:21Première journée, ce sera 17, 18 et 19 septembre.
00:11:24Ça va se faire même sur trois jours.
00:11:25C'est étonnant.
00:11:26Mais bon, c'est pour la première journée.
00:11:27Après, on va reprendre mardi, mercredi comme à l'ancienne.
00:11:30On va débuter.
00:11:31Peut-être pas avec la plus ronflante des affiches le 17 septembre.
00:11:34Ce sera le Sporting Portugal qui accueillera Lille.
00:11:36Mais dès le lendemain, 18 septembre, Monaco-Barça, PSG-Géronne, Brest-Toumgras le lendemain.
00:11:42Et la deuxième journée, je ne vous en parle pas, il y aura Arsenal-PSG et Lille-Real Madrid.
00:11:47On va donc se régaler, j'ai envie de dire, avec des affiches XXL tous les 15 jours.
00:11:52Ça fait des mois qu'on la présente avec beaucoup de scepticisme, cette nouvelle formule de Ligue des champions.
00:11:56Puis j'ai l'impression que depuis deux jours, tout le monde a retourné sa veste.
00:11:59C'est formidable.
00:12:00C'est un appel d'air exceptionnel.
00:12:02C'est le renouveau de la Ligue des champions.
00:12:04Comment vous le ressentez ?
00:12:06Moi, pas du tout.
00:12:07Parce que je trouve que cette formule...
00:12:09Alors, il y a beaucoup de matchs, beaucoup de super affiches.
00:12:11Mais trop de caviar sous le caviar.
00:12:12C'est-à-dire qu'à un moment, il y a tellement de matchs.
00:12:14C'est-à-dire que moi, je veux bien une grosse affiche.
00:12:16Un Arsenal-Barcelone ou un Monaco-Barcelone, c'est super.
00:12:19Mais s'il y a ces raretés, là, ça va être des matchs de poules.
00:12:22Parce qu'on a une sorte de mini-championnat.
00:12:24Donc oui, peut-être dans les dernières journées, il y aura de l'intérêt.
00:12:26Parce qu'il faudra que les équipes marquent plus ou moins de points.
00:12:29Il y a un multiplex la dernière journée qui va être fantastique.
00:12:31Mais là, jusqu'au 29...
00:12:32On banalise des Manchester ?
00:12:34Mais non, mais s'il y en a trop, c'est à moins de valeur, Philippe.
00:12:37Là, vous allez voir votre journal L'Equipe.
00:12:40Vous allez voir le planning.
00:12:42Vous ne savez pas quoi regarder tellement il y aura de matchs.
00:12:44Moi, je trouve que ça dévalorise un peu le produit.
00:12:46Le Feret, l'Orient, le Havre, c'est un choix.
00:12:47Non, je préfère qu'il y ait ces matchs-là, mais qu'il y en ait moins.
00:12:49Je trouve justement qu'il y a plus de densité.
00:12:51Le fait qu'il n'y ait plus d'allées et de retours fait que le match, tu ne le vois qu'une fois.
00:12:54C'est-à-dire qu'il n'y a pas PGCity, on va au parc, après on va à l'Etihad.
00:12:58C'est une fois.
00:13:00Je trouve que ce format-là est hyper intéressant.
00:13:02La formule du championnat aussi, avec ceux qui sont directement huitièmes.
00:13:06Ensuite, les barragistes.
00:13:07Ceux qui sont reversés dans plus aucune compétition, mais vous restez...
00:13:10Vous avez bien révisé.
00:13:11Depuis, j'ai progressé.
00:13:12Par rapport au milieu de semaine, j'avais effectivement encore quelques tâtonnements.
00:13:16Faut être prêt pour le match.
00:13:18Il ne faut pas faire le match avant le match.
00:13:20Honnêtement, je suis vraiment conquis par cette formule.
00:13:22Je pense que, d'un point de vue général, les gens ont un peu ouvert les yeux, en même temps que moi, sur cette formule.
00:13:28On s'était dit, de toute manière, quand il y a des changements, ça ne va jamais dans le bon sens.
00:13:32Et là, ça nous a mis sous le nez.
00:13:33On s'est dit, en fait, ce n'est pas si mal.
00:13:35Gilles Verdez, elle est venue un peu concurrencer le projet Super League, cette nouvelle mouture.
00:13:41Est-ce que pour vous, c'est une réussite ?
00:13:43Non, pour moi, c'est de l'habileté, effectivement.
00:13:45Ça tue potentiellement dans l'œuf la Super League.
00:13:47Mais je n'aime pas la bâtardise et le côté hybride, c'est-à-dire une partie championnat, puis une partie coupe.
00:13:54Je pense que ça ne fonctionnera pas à terme.
00:13:56Ça rassure pour le moment.
00:13:57Le point extrêmement positif, c'est qu'il y aura des enjeux jusqu'à la fin.
00:14:01Alors que parfois, les dernières journées de poule de Ligue des Champions, dans la formule qui précède, étaient sans enjeux.
00:14:07C'est central, Gilles.
00:14:08C'est central.
00:14:09Je reconnais, c'est l'extrême point positif.
00:14:11On ne s'ennuiera pas.
00:14:12Mais je trouve que c'est un système hybride.
00:14:14Et il est tellement compliqué à expliquer.
00:14:16Il faut se plonger dans le règlement.
00:14:18Que du coup, la spontanéité, pour moi, perd.
00:14:21Moi, je vais vous dire, rien ne vaut la Coupe d'Europe d'avant, où il y avait des éliminations tout de suite.
00:14:27À dès le premier match.
00:14:28Ben oui.
00:14:29Voilà.
00:14:30Allez, retour.
00:14:31Comme la Coupe de France.
00:14:32Il va revenir au journal But, le parisien Gilles Verdez.
00:14:36Faites le deuil de votre jeunesse.
00:14:38Il ne faut pas toujours effacer le passé.
00:14:40Le passé a parfois des bons côtés.
00:14:42Donc, à partir du moment où on a enlevé cet esprit coupe.
00:14:46Là, j'ai peur qu'on perde une identité.
00:14:49Je ne sais pas très bien ce que je vais regarder.
00:14:51Un championnat d'Europe ou une Coupe d'Europe.
00:14:53On va tous découvrir à peu près quelque chose de très nouveau, Florent Gazon.
00:14:56Mais ce que dit Gilles, pour prolonger.
00:14:59Ça prouve que cette version, elle est née pour des mauvaises raisons.
00:15:02Elle est née pour concurrencer la Super Ligue.
00:15:04Elle est née pour acquérir encore plus de matchs.
00:15:06Plus de revenus.
00:15:07Donc, elle n'est pas née par un intérêt sportif primeur.
00:15:10Mais pour d'autres raisons.
00:15:11Et pour moi, c'est ça déjà le problème de base.
00:15:13Mais elle ne s'essoufflait pas un petit peu l'ancienne formule.
00:15:15Elle a vécu longtemps.
00:15:16Elle était de qualité.
00:15:17Tout le monde était d'accord pour le reconnaître.
00:15:20Mais ça faisait des années et des années quand même.
00:15:22C'est-à-dire que jusqu'au mois de mars, ça n'avait aucun intérêt.
00:15:25La réalité.
00:15:26Parce que vu qu'il n'y avait que deux bonnes équipes par poule.
00:15:28Plus ou moins, on va dire.
00:15:29Tu savais déjà avant que ça débute qui allait se qualifier.
00:15:33Quand il y avait deux grosses équipes.
00:15:37La première équipe gagnait son match à domicile.
00:15:39L'autre la gagne à l'extérieur.
00:15:40Après, on avait parfois la différence de but et fin du bal.
00:15:42Mais là, on va voir.
00:15:44Parce que c'est la première année.
00:15:45Gilles Verdez, est-ce que le fait d'avoir ajouté deux matchs.
00:15:48Statistiquement, on ne fait pas en sorte que les grosses cylindrées.
00:15:52Sur huit matchs plutôt que sur six.
00:15:54Il y a encore moins de chances d'accident.
00:15:55De risques d'accident.
00:15:56Il n'y en aura pas.
00:15:57On écarte le risque industriel.
00:15:58Pas forcément.
00:15:59Parce que les grosses équipes vont jouer plus de gros matchs Gilles.
00:16:01Non, mais on écarte le risque industriel.
00:16:03On va les laisser pour le printemps.
00:16:06Et c'est bien là ce que l'UEFA voulait.
00:16:09Face à une fronte potentielle.
00:16:11Rassurer tout le monde.
00:16:12Ça, c'est gagner du point de vue de l'UEFA.
00:16:14Et du point de vue des grosses cylindrées.
00:16:15Mais du point de vue du spectateur.
00:16:17Moi, ce qui me gêne, c'est qu'effectivement.
00:16:19On sait très bien que dans les 1 à 9 ou 1 à 8.
00:16:21Là, on aura les plus gros.
00:16:22Puis après, les autres se battront pour des barrages.
00:16:24Et on aura des huitièmes déséquilibrées.
00:16:26On est sur une ligue fermée en fait.
00:16:28Oui, c'est ça.
00:16:29C'est sûr que Manchester City, le PSG et le Bayern.
00:16:33Ne connaîtront pas de tragédie avant le mois de mars.
00:16:35Les douze derniers.
00:16:36Sur les 36.
00:16:37On rappelle, c'est un classement avec les 36 équipes.
00:16:39Qui sont tous dans le même classement.
00:16:41Ils ne jouent pas les mêmes équipes.
00:16:42Mais ils sont dans le même classement.
00:16:43C'est le truc auquel il va falloir s'habituer.
00:16:46Est-ce que selon vous.
00:16:48Les douze derniers qui seront éliminés de toute compétition.
00:16:51Quand on termine entre la 25e et la 36e place.
00:16:54Terminé, retour à la maison.
00:16:55Est-ce que si on prend aujourd'hui.
00:16:57On s'amuse à prendre le budget de chaque club.
00:17:00Les douze plus petits budgets seront les douze à la maison.
00:17:02Moi, je ne suis pas sûr.
00:17:03Vous aurez presque tout bon.
00:17:05Vous aurez peut-être une ou deux surprises.
00:17:07Mais effectivement.
00:17:08On aura les plus gros rendez-vous.
00:17:10Après, ça s'appelle le football.
00:17:12Dans un système capitaliste.
00:17:14Où de toute façon, c'est toujours les plus riches qui gagnent.
00:17:16C'est-à-dire qu'en rugby.
00:17:17Mais on aime bien que dans le sport.
00:17:18Parfois, il y ait quand même un petit...
00:17:20D'accord.
00:17:21C'est pour ça que je pense que ce n'est pas infaisable.
00:17:23Je ne vois pas pourquoi il y aurait moins de surprises éventuelles.
00:17:27Que les années précédentes.
00:17:29Et je pense même que pour les gros.
00:17:30Il peut y en avoir pour qui ça va être très difficile.
00:17:32Et que certains se retrouvent barragistes.
00:17:34Vous ne l'imaginez pas du tout.
00:17:35Parce qu'avant.
00:17:36Quand vous étiez un cadreur européen.
00:17:37Vous ne jouiez qu'une grande équipe.
00:17:38On est d'accord.
00:17:39Au mieux.
00:17:40En face de poule.
00:17:41Une et demie.
00:17:42Une et demie.
00:17:43Quand il y avait la poule de la mort.
00:17:44Là, vous allez en jouer deux.
00:17:45On est d'accord ou pas ?
00:17:46Oui, tout à fait.
00:17:47C'est mieux.
00:17:48Il y a plus de suspectes de ce point de vue-là.
00:17:50C'est mieux.
00:17:51Également pour les supporters.
00:17:52C'est une façon aussi d'amener la fête.
00:17:55On a vu le président de l'île.
00:17:56Olivier Letten.
00:17:57Ou Denis Lecens.
00:17:58Le président de Brest.
00:17:59Se réjouir évidemment.
00:18:05Le Barça, ce sera à Barcelone pour Brest.
00:18:08Mais en tout cas, il va y avoir des affiches absolument exceptionnelles.
00:18:12J'aimerais avoir aussi votre sentiment sur l'équilibre entre la place de la Ligue des
00:18:17Champions et les championnats.
00:18:19C'est-à-dire que forcément, quand on rajoute encore deux matchs.
00:18:22Plus d'éventuels barrages.
00:18:24C'est-à-dire, possiblement encore deux matchs.
00:18:26On alourdit un peu plus la place de la Coupe d'Europe dans le calendrier global des équipes.
00:18:30Est-ce que ce n'est pas aussi une façon de grignoter un petit peu sur le pouvoir des
00:18:35championnats et que la Ligue des Champions va s'imposer comme c'était déjà l'objectif
00:18:39numéro un.
00:18:40Mais ça devient l'objectif seul et unique presque.
00:18:42Gilles Berdez.
00:18:43Mais là, on retrouve la volonté de tuer dans l'œuf une éventuelle Super Ligue.
00:18:46C'est-à-dire qu'évidemment, si ce format marche de 36, on va passer à 48.
00:18:52Et puis, ce sera un super championnat d'Europe.
00:18:54Et les plus gros cylindrés ne disputeront plus leur championnat national.
00:18:58Moi, ça va se terminer comme ça.
00:18:59J'en suis persuadé.
00:19:00Mais c'est le but.
00:19:01Donc, le but recherché, c'est, Florian disait, une Ligue fermée avec les plus gros.
00:19:05Et ce sera ça très bientôt.
00:19:06Alors, est-ce que c'est évitable ? Je ne sais pas d'un point de vue économique.
00:19:10C'est ça le problème de la société actuelle.
00:19:11Jean-François Asselineau.
00:19:12Jean-François Asselineau.
00:19:13Moi, je souhaite que non.
00:19:14Parce que je trouve que le sport en Europe est régi par ses championnats nationaux,
00:19:18etc.
00:19:19Avec des montées, des descentes, des feuilletons locaux et qui ont toute leur place.
00:19:24Et j'espère que ça perdurera le plus longtemps possible.
00:19:26Je ne veux pas être aussi craintif que Gilles, même si c'est forcément quelque chose qu'il
00:19:30faut prendre en compte.
00:19:31Mais plus de Coupes d'Europe, c'est aussi quand même le meilleur du football.
00:19:36Il se retrouve là.
00:19:37C'est-à-dire que dans la mesure où, je disais référence tout à l'heure, il y a de plus
00:19:40en plus de foot à deux vitesses dans les championnats avec les équipes super dominantes
00:19:44qui ont énormément d'oseilles.
00:19:45Et puis ceux qui sont là pour au mieux être content d'être en Ligue des champions.
00:19:48C'est-à-dire que les vrais feuilletons, l'intérêt, il est quand il y a le Paris-Saint-Germain
00:19:52contre City, le Real Madrid contre Liverpool.
00:19:55Ça se joue plus là que quand vous regardez Real Madrid-Rihonne, PSG-Montpellier, etc.
00:20:00Mais il faut des PSG-Montpellier pour apprécier les PSG-Real.
00:20:03D'accord, mais vous aimez le pâté, moi le caviar.
00:20:08Après, vous faites comme vous voulez.
00:20:09Ça ne m'étonne pas, mais au moins vous l'avouez maintenant.
00:20:11Juste pour terminer sur ce dossier, en quelques mots chacun, est-ce que les clubs français,
00:20:17il y en a désormais quatre, un de plus qu'avant, dans cette formule, ont moins, autant, plus
00:20:24de chances de briller ?
00:20:25Ça va dépendre évidemment du tirage.
00:20:28On a vu les tirages des clubs.
00:20:30Ça va dépendre aussi beaucoup du calendrier.
00:20:32Parce que, par exemple, le Paris-Saint-Germain, qui sur le papier a une poule très compliquée,
00:20:35quand on voit le calendrier qui lui est proposé, où finalement il jouera City assez tard,
00:20:38il va commencer par Girond, il va commencer par Eindhoven.
00:20:41Donc aussi l'ordre des matchs, l'accumulation des points, va avoir une grosse importance
00:20:46sur la façon dont ça va se dérouler, de mon point de vue.
00:20:49Givardès ?
00:20:50Moi, je pense que le PSG va s'en tirer malgré le calendrier difficile.
00:20:53Et je pense que les autres vont ramer comme d'habitude.
00:20:55Voilà, je pense que ça ne va pas changer fondamentalement la donne.
00:20:58Alors, il peut y avoir une super surprise, entre guillemets, un petit club français,
00:21:02enfin moins gros que le PSG, qui surnage, qui va loin, je l'espère.
00:21:05Mais j'ai très peur qu'à part le PSG, on ne soit pas tout à fait au rendez-vous.
00:21:09Optimiste ou négatif, Bertrand Latour ?
00:21:11Comme Gilles.
00:21:12C'est-à-dire que les formules changent.
00:21:13Mais à la fin, ce sera quand même deux fois 45 minutes avec un match de foot, 11 contre 11.
00:21:17Et donc, quand tu es plus faible, à priori, toutes les formules que vous voulez, à la fin,
00:21:21je ne vois pas comment Brest sera en quart de finale.
00:21:23Donc, je ne suis pas certain.
00:21:25Après, on peut espérer que les clubs aient bien recruté,
00:21:28que, par exemple, au début de saison de Monaco,
00:21:30il leur permettra de faire bonne figure, etc.
00:21:32Mais bon, là, on en revient.
00:21:33Enfin, je pense que ça ne va, de ce point de vue-là, pas changer grand-chose.
00:21:36Et puis, ce n'est pas la manne financière des droits télé à venir
00:21:40qui leur permettra de prospérer dans cette Coupe d'Europe les années à venir, je pense.
00:21:46Le bisbille du foot français, on va en parler dans quelques instants.
00:21:50Avant cela, petit détour rapide, très rapide par Montpellier.
00:21:55Magnifique.
00:21:56Avec Eric Martin et une ouverture du score, mais pour les Nantes, Eric.
00:22:00Oui, une ouverture du score pour les Canaris.
00:22:02C'est Ablin qui ouvre son compteur cette saison sur un très long ballon de Chirivella,
00:22:08remise de Kadeweré, de la tête en pivot,
00:22:11et sur Ablin qui prend en première intention d'un très bel extérieur du pied.
00:22:151-0 pour les Nantes, le but à la 24e.
00:22:17Ils ne sont pas complètement remis, nos amis Montpellier.
00:22:19On peut dire un mot ou c'est trop ?
00:22:21C'est un mot, alors.
00:22:22C'est les buts qu'on ne voit plus.
00:22:24Jeu long, déviation de la tête d'un attaquant qui est en fixation, frappe.
00:22:27C'est des buts qu'on ne voit plus parce que maintenant, tout le monde veut jouer comme Goradela.
00:22:30Je le trouve particulièrement beau.
00:22:31Il en faut comme ça.
00:22:32Je ne suis pas totalement d'accord.
00:22:33Des buts de Ligue 1, des matchs de Ligue 1.
00:22:35Et puis après, on a le caviar de la Ligue des Champions.
00:22:37Tout est complémentaire.
00:22:3819h27 sur l'antenne d'RTL, toute petite pause.
00:22:41Et on revient pour ouvrir le grand dossier,
00:22:43l'interminable dossier de la Ligue de football professionnelle
00:22:46avec des élections jouées ou pas jouées d'avance pour Vincent Labrune.
00:22:49On va essayer de décortiquer la chose.
00:22:51A tout de suite.
00:23:10On refait le match jusqu'à 20h30.
00:23:12Et le foot, globalement, jusqu'à 23h avec notamment l'affiche Toulouse-Marseille
00:23:18à suivre dans l'émission d'Éric Sylvestreau.
00:23:22À l'instant même, à l'instant même, l'égalisation Montpellier-Rennes face à Nantes.
00:23:27Éric Martin.
00:23:28Et oui, l'égalisation du MHSC.
00:23:30Trois minutes après l'ouverture du score du FC Nantes, c'est à Corradams,
00:23:34celui qui avait été très décrié la saison dernière ici à La Payade,
00:23:38qui récupère une grosse frappe.
00:23:41Je crois que c'était Jordan Ferry, de l'extérieur de la surface de réparation,
00:23:44qui a décoché une belle frappe qui a été repoussée par Alban Laffont
00:23:49sur à Corradams, ce qu'il n'avait qu'à marquer dans le but vide.
00:23:52Un partout entre Montpellier et le FC Nantes.
00:23:54Oui, mal repoussé par Laffont, on est d'accord.
00:23:56La pleine axe, tout ce qu'il ne faut pas faire.
00:23:58Donc forcément, la frappe était puissante et flottante.
00:24:00Mais bon, elle est sur lui, il la renvoie pleine axe.
00:24:02Il a essayé de la prendre dans la main directement, je crois, et faute de main.
00:24:05Alban Laffont, il essaye beaucoup, mais il ne réussit pas toujours quand même.
00:24:09C'est un coup sur deux, c'est une saison sur deux, c'est un match sur deux.
00:24:12Il est sur courant alternatif.
00:24:14Il revient des bleus à 16 ans, quand il a débuté.
00:24:16Et là, il est à Nantes et il y reste.
00:24:20C'est la vie.
00:24:21Une montée en puissance, on va dire, avec des étapes plus ou moins longues.
00:24:25Merci beaucoup Eric Martin.
00:24:26Un partout entre Montpellier et Nantes.
00:24:2830 minutes de jeu.
00:24:30On revient.
00:24:32Je le vois bien hors jeu.
00:24:34Je pense qu'il n'y est pas.
00:24:36Je pense qu'il est couvert.
00:24:38Mais ça bataille.
00:24:40Suspense levé ou pas ?
00:24:42Pour l'instant, toujours...
00:24:44Si on attend là-bas, on envoie toujours la main sur l'oreille.
00:24:46On a déjà envoyé la pub.
00:24:48Donc ce qu'on va faire, c'est qu'on va envoyer notre deuxième dossier.
00:24:51Et je vous donnerai l'information succinctement.
00:24:54Puisqu'on va ouvrir le feuilleton sans fin de notre Dallas du foot français.
00:24:59Quand ce n'est pas les droits de l'aider, c'est l'élection du président.
00:25:03La Ligue de football professionnelle nous a encore offert une belle semaine.
00:25:06Avec l'épisode des parrainages.
00:25:08Indispensables pour espérer se présenter contre Vincent Labrune.
00:25:12Karl-Olive, Cyril Linette et Gervais Martel avaient obtenu l'aval des clubs.
00:25:17C'est le premier parrainage très important qu'il faut obtenir.
00:25:20Mais il fallait obtenir également hier l'autre parrainage.
00:25:23Celui des familles du foot.
00:25:25C'est-à-dire les joueurs, entraîneurs, médecins et administratifs.
00:25:29Qui sont tous réunis pour offrir ce parrainage.
00:25:31Et là, ils ont stoppé, net, Cyril Linette et Gervais Martel.
00:25:36Karl-Olive, lui, le représentant de la fédération, a eu ce parrainage.
00:25:40Mais il n'a pas vocation à défier le président de la Ligue de football professionnelle.
00:25:44Donc ça veut donc dire que c'est un statu quo complet.
00:25:46Que Vincent Labrune se trouvait de fait quasi réélu hier soir.
00:25:49D'où l'amertume de l'ancien président du RC Lens, Gervais Martel.
00:25:54C'est un truc de fou. C'est un déni complet de démocratie.
00:25:58On marche correctement sur la dette.
00:26:00Pour quelles raisons ils font ça ?
00:26:02Certainement pour protéger les uns des autres.
00:26:04Moi, je ne vois pas d'autres explications.
00:26:05Ou alors c'est que je suis devenu complètement bourricot à 69 ans et que je n'y comprends rien.
00:26:10Alors l'affaire a fait un peu de bruit hier soir.
00:26:12Cyril Linette également a réagi sur les réseaux sociaux.
00:26:15Et s'est remonté jusqu'au ministère.
00:26:18Qui a pris contact, le ministère des Sports, Amélie Houdet-Castera.
00:26:22Qui a pris contact notamment avec Philippe Piat, le président du syndicat des joueurs.
00:26:26Qui est à l'origine de ce blocage.
00:26:28Pour le convaincre de donner un autre parrainage à Cyril Linette.
00:26:32Et pas à Gervais Martel. Vous allez savoir pourquoi.
00:26:34Avant le 3 septembre.
00:26:36C'est en négociation. A priori, c'est ce qui va se passer.
00:26:38Mais ce n'est pas encore gravé dans le marbre.
00:26:40C'est un nouveau psychodrame.
00:26:42Comment on sort par le haut de cet énième couac au sein de la Ligue de Football Professionnel ?
00:26:47Gilles Verdez.
00:26:48Je ne suis pas sûr que Cyril Linette, qui dirigeait le PMU.
00:26:51J'aime bien les chevaux, mais ce n'est pas la même chose.
00:26:53Et M. Gervais Martel soient les présidents de la Ligue idéaux.
00:26:57Voilà. Parfait. Avenir.
00:26:59Mais néanmoins, la manière dont on veut les évincer, c'est impossible.
00:27:03C'est une dictature.
00:27:04Aujourd'hui, les gens ont soif de transparence.
00:27:06Il y a les réseaux sociaux.
00:27:08On ne peut plus cacher des choses.
00:27:09C'est du vol.
00:27:10C'est-à-dire que Cyril Linette a obtenu des voix plus que Gervais Martel.
00:27:13C'est peut-être pour ça que la ministre s'est émue davantage de son cas.
00:27:16Mais ils ont le droit de concurrencer M. Labrune.
00:27:19Il faut qu'il y ait un vote transparent.
00:27:21Et on verra qui est le meilleur.
00:27:22Mais on ne peut pas réélire M. Labrune sans même l'élire.
00:27:26C'est-à-dire que là, c'est carrément un vote par acclamation d'une République bananière.
00:27:29C'est impossible. Impossible.
00:27:31Donc il faut que la Ligue franchisse le pas de la démocratie.
00:27:34Et si ce n'est pas avec les gens qui y sont, il faut les dégager et en mettre d'autres.
00:27:38Est-ce qu'on parle de dictature ?
00:27:41Gilles Verdez évoque des mots forts.
00:27:44Après, c'est un respect des statuts.
00:27:46Mais ce sont ces statuts qui permettent ce genre de choses.
00:27:49Et surtout le copinage.
00:27:50C'est là où c'est malin.
00:27:51C'est là où c'est malin.
00:27:52C'est là où c'est malin.
00:27:53Quand vous réussissez à organiser les statuts sans que personne ne dise rien,
00:27:56de telle sorte que vous prépariez le fait que vous soyez réélu,
00:27:59je ne vais pas faire de paroles avec la Russie.
00:28:01Mais on pourrait.
00:28:02Poutine était Premier ministre, puis il était président, puis il est redevenu Premier ministre.
00:28:04Après, quand on met en place un système et que tout le monde, finalement, est complice de ça,
00:28:10à partir de là, il n'y a pas de raison.
00:28:12Après, le football n'est pas la seule fédération sportive française
00:28:14où on s'arrange entre soi et on reste longtemps au pouvoir.
00:28:18Mais le problème, c'est que là, c'est trop visible.
00:28:20Mais moi, ce qui me dérange le plus dans cette histoire, c'est que pourquoi ça a bougé ?
00:28:24Ça a bougé parce que finalement, tout le monde s'est ému sur les réseaux sociaux, notamment.
00:28:28Beaucoup les journalistes, tous les journalistes aussi qui se disent que ce n'est pas normal.
00:28:31Mais finalement, le monde du football, pas tant que ça.
00:28:33Les joueurs, un peu les entraîneurs qui ont essayé de mal, mais les médecins,
00:28:37personne en fait.
00:28:38Tout le monde a laissé faire.
00:28:39Moi, c'est ça qui…
00:28:40C'est la force de l'habitude.
00:28:41J'ai l'impression que les gens du foot s'en foutent du foot.
00:28:44Si on rentre un peu dans le détail, en gros,
00:28:47Philippe Piat, le président du syndicat des joueurs, a donné son parrainage à M. Guérini,
00:28:54qui est un ami de longue date.
00:28:56C'est le patron de les vignettes Panini, qui finance le syndicat des joueurs,
00:29:02l'UNFP, à hauteur de 2,5 millions d'euros par an.
00:29:05Gênant.
00:29:06On n'évoquera même pas les autres liens entre Guérini et Piat,
00:29:10puisqu'ils ont fait beaucoup d'affaires par le passé.
00:29:13Des business, oui.
00:29:14Et M. Piat, d'ailleurs, en toute transparence, dit
00:29:17« Moi, en gros, je ne lâche pas mes amis. »
00:29:21Alors évidemment, on comprend pourquoi.
00:29:23Mais Florent Gazan disait « On ne s'émeut pas de ça. »
00:29:26C'est-à-dire que dans le football, aujourd'hui, il faut s'habituer à cela.
00:29:29En fait, je pense que notamment les joueurs,
00:29:31ceux qui sont les acteurs principaux de ce sport,
00:29:33n'ont pas une conscience syndicale et politique très importante.
00:29:38Donc, ils s'en foutent pour la plupart d'entre eux.
00:29:40De toute façon, il reste un an, deux ans, six mois.
00:29:42Ils sont partis avant même d'être arrivés.
00:29:43Donc, ça n'incite pas non plus à s'ancrer dans des clubs
00:29:46et s'occuper un peu de sa fédération ou, en l'occurrence, de sa ligue.
00:29:50Donc, je pense que c'est un premier critère.
00:29:52Et puis après, effectivement, comme dans pas mal de fédérations,
00:29:54je pense qu'il y a raison de le dire,
00:29:56chacun est un peu fataliste sur le fait que
00:29:59on sait que ce sont toujours des petits arrangements entre amis,
00:30:01que ça ne changera jamais.
00:30:03Sauf que l'époque a changé, l'époque évolue.
00:30:05Et ce qui passait avant passe moins ou passe plus.
00:30:09Et donc, là, vous avez d'un côté les réseaux sociaux,
00:30:12de l'autre, les journalistes, les médias,
00:30:14heureusement qu'encore à un certain poids,
00:30:15aussi les politiques qui s'en emparent.
00:30:16Et là, ce n'est plus pareil du tout,
00:30:17parce que ça intervient dans un contexte où
00:30:19la ligue n'était pas vraiment à applaudir sur ce qui a été fait ces dernières mois ou années.
00:30:22Donc là, ça en était trop.
00:30:24D'ailleurs, je me plamais quand même juste,
00:30:26je trouve que, on n'en parle pas énormément là,
00:30:28mais je trouve que l'intervention de Mme la Ministre,
00:30:30qui a été beaucoup critiquée quand même pendant son mandat,
00:30:32elle est démissionnaire, mais on peut avoir critiqué des choses qu'elle n'a pas...
00:30:35C'est d'ailleurs assez cocasse.
00:30:36C'est un gouvernement démissionnaire qui met un temps fou à passer le relais,
00:30:44à expliquer qu'il y a un problème de vie démocratique au sein de la ligue.
00:30:49Oui, mais ce que je veux dire par là,
00:30:50c'est que vous voyez comment vous présentez la chose.
00:30:52Moi, je présente aussi la chose que, qu'on soit d'accord ou non,
00:30:55elle laissera une empreinte et une marque assez forte
00:30:57sur ce qu'elle a réalisé en ayant ce portefeuille de ministre des Sports.
00:31:01C'est-à-dire que, dans l'histoire,
00:31:02elle n'était pas totalement pour rien.
00:31:04Là non plus.
00:31:05Alors après, on peut être d'accord ou non.
00:31:06C'est un doux euphémisme qu'elle n'était pas totalement pour rien.
00:31:08C'est-à-dire qu'il y a déclenché, organisé...
00:31:10Peut-être que cette ministre-là...
00:31:12Il suivit la mine à mort.
00:31:13Peut-être que cette intervention-là de la ministre,
00:31:15grâce à son intervention-là,
00:31:16peut-être que la Brune ne sera pas réélue.
00:31:18Mais ce ne sera pas notre.
00:31:19Et là, tout le monde peut dire...
00:31:20Tiens, ça tombe bien, parce que c'est là que vous vous posez,
00:31:22pour votre raison, je veux dire.
00:31:23Franchement, il est de bon ton de toujours la critiquer,
00:31:25parce qu'elle est parfois agaçante,
00:31:27mais bon, elle n'est pas croisée tout le temps.
00:31:29En tout cas, elle s'intéresse aux questions
00:31:31qui fâchent au sein du foot français.
00:31:33Est-ce que Vincent Labrune,
00:31:35si Cyril Linette est repêché,
00:31:37comme c'est la tendance,
00:31:38est-ce que Vincent Labrune peut être battu le 10 septembre ?
00:31:41Bien sûr, bien sûr, bien sûr.
00:31:43Si jamais Linette est repêché,
00:31:45s'il est éligible,
00:31:46si ça va jusqu'au bout dans le processus,
00:31:48il va être sur une dynamique extrêmement positive.
00:31:50Ça va être quoi qu'on en pense.
00:31:52L'homme du renouveau face à Vincent Labrune,
00:31:55qui du coup va être assailli de questions
00:31:57sur son passé et son passif.
00:31:59C'est-à-dire les droites et les ridicules,
00:32:01l'opacité, etc.
00:32:03Et donc Linette va incarner une sorte de sursaut démocratique.
00:32:06Par les temps qui courent,
00:32:07je suis sûr que la tendance va s'infliger.
00:32:09D'autant qu'il a déjà obtenu beaucoup de voix,
00:32:11à ma grande surprise.
00:32:12Moi aussi.
00:32:13La grande surprise, c'est-à-dire ?
00:32:14A ma grande surprise.
00:32:15Il y avait cinq voix d'écart.
00:32:16Oui, c'est quand même énorme pour lui.
00:32:18Oui, c'est peu.
00:32:19Mais là aussi, il y a une vraie dichotomie
00:32:22entre l'impression que nous avons
00:32:24que tout le monde derrière va sur Labrune,
00:32:26parce que les seuls qui parlent sont ses copains,
00:32:28et tous ceux qui ne parlent pas
00:32:30parce qu'ils ne sont plus d'accord,
00:32:31mais ils ont peur de le dire.
00:32:32Et au final, au moment du bulletin de vote,
00:32:34ce n'est plus la même chose.
00:32:36Et je pense que le fait qu'il y ait un vrai regard médiatique
00:32:39sur ce qui va se passer lors de cette élection,
00:32:41les présidents vont être comptables de ce qui se passe.
00:32:44Et là, ils ne pourront plus dire qu'on ne savait pas.
00:32:46Là, ils ont une chance d'encrocher une nouvelle dynamique.
00:32:49Ils ne devraient pas doucher.
00:32:50Ils devraient être comptables de réélire Labrune.
00:32:53C'est là où je dis que je ne dis pas qu'il va perdre.
00:32:55C'est juste qu'avant, on était sûr.
00:32:57Et là, plus sûr du tout quand même.
00:32:58J'ai une question importante.
00:33:00C'est un bulletin fermé ou un bulletin ouvert, le vote ?
00:33:02Attendez.
00:33:03Surtout, c'est le conseil d'administration de la Ligue
00:33:06qui va élire à une finée le président.
00:33:08Ce sont 17 membres qui vont élire le président.
00:33:11Sur ces 17 membres, il y a 9 représentants des clubs.
00:33:147 de Ligue 1, 2 de Ligue 2.
00:33:16Déjà, il n'y a plus le national.
00:33:17Il y en a très peu de Ligue 2.
00:33:18On pouvait imaginer peut-être que des gens étaient plus du côté de l'INET.
00:33:22Et puis après, vous avez les autres indépendants.
00:33:25Par exemple, M. Guérini.
00:33:28Non, M. Guérini n'a pas le parrainage des clubs.
00:33:30Donc, il ne pourra pas y être.
00:33:31Mais vous avez deux représentants de l'UNFP.
00:33:34Donc, les représentants de l'UNFP,
00:33:35ils vont être évidemment avec Vincent Labrune.
00:33:37Vous avez Philippe Diallo qui est avec Vincent Labrune.
00:33:39Vous avez le DG de la LFP.
00:33:41Arnaud Rouget qui est juste l'homme qui travaille avec Vincent.
00:33:44Donc, en fait, si vous additionnez ces voix-là,
00:33:46Vincent Labrune est dans un fauteuil.
00:33:48La Ligue 1, ça fait de l'évidence.
00:33:51Vous dites que le président de la Fédération, M. Diallo, va voter pour Vincent Labrune.
00:33:56Ce n'est pas rien quand même la pression que la ministre a mise sur M. Labrune.
00:34:03M. Diallo, ce n'est pas non plus le chevalier Bayard.
00:34:09M. Diallo...
00:34:10Mais aussi, il n'est encore pas très élu d'ailleurs.
00:34:12Il a une délégation de service public.
00:34:13Exactement.
00:34:14Par contre, il peut faire aussi ce qu'on lui dit de faire.
00:34:16Si au plus haut niveau de l'État, on lui dit qu'on arrête tout ça,
00:34:19est-ce que lui va dire, moi non, je soutiens M. Labrune,
00:34:23au risque après de se retrouver prisonnier d'un système
00:34:26où on pourrait découvrir des choses ?
00:34:28Je ne suis pas sûr que ça se fasse aussi souplement et simplement que ça.
00:34:32Je pense que là, la fronde, elle risque d'être massive.
00:34:35Il peut y avoir un effet courageux.
00:34:37En tout cas, l'histoire nous a appris et nous rappelle régulièrement
00:34:41que dans le foot français et dans les instances,
00:34:44ça peut changer au dernier moment.
00:34:45Souvenez-vous, la dernière fois, Michel Deniso était donné largement.
00:34:49Exactement.
00:34:50Il avait été coiffé sur le poteau justement par Vincent Labrune.
00:34:54Donc, gros coup dur pour Vincent Labrune.
00:34:56Le feuilleton n'est vraiment pas terminé.
00:34:58Je pense, vraiment.
00:35:05Toujours un but partout entre Montpellier et le FC Nantes.
00:35:08On se rapproche gentiment de la mi-temps.
00:35:10On refait le match jusqu'à 20h30.
00:35:12On est toujours avec Gilles Verdez, avec Bertrand Latour et avec Florian Gazan.
00:35:16On va rester dans cet univers des instances de la Ligue
00:35:20et de ce début de saison qui est marqué par tous ces dossiers,
00:35:24dont celui épineux du diffuseur, des droits télé,
00:35:28qui ont finalement été donnés à Dazone,
00:35:32le nouveau diffuseur principal de la Ligue 1,
00:35:34avec un match en plus pour BeinSport.
00:35:36Et donc, de ces prix, de ces abonnements,
00:35:38on vous en a beaucoup parlé sur RTL,
00:35:40c'est minimum 40-50 euros par mois si on veut suivre toute la Ligue 1.
00:35:46On s'est penché cette semaine avec nos amis d'Odoxa
00:35:50sur le sentiment des Français par rapport à cette évolution.
00:35:53On va donc accueillir Emile Leclerc, directeur d'études à Odoxa.
00:35:56Bonsoir, Emile.
00:35:57Bonsoir, Philippe. Bonsoir à tous.
00:35:59Je le disais, 30-40 euros minimum.
00:36:02Ce sont des tarifs qui, vous l'avez constaté,
00:36:05passent mal auprès des Français.
00:36:07Oui, exactement.
00:36:09On les a d'abord interrogés sur leurs pratiques actuelles.
00:36:13Et effectivement, on a certes 18% des Français,
00:36:16ce qui est quand même un nombre important,
00:36:19qui sont abonnés à au moins une chaîne
00:36:21qui leur permette de regarder du football de manière générale,
00:36:24pas uniquement la Ligue 1.
00:36:25Mais on a aussi 5% des Français qui nous disent aujourd'hui
00:36:28« Moi, le football, je le regarde essentiellement illégalement.
00:36:31Vous savez, via l'IPTV, via des liens de streaming en ligne.
00:36:355%, ça représente quand même 2,5 millions de Français.
00:36:39Et ça représente à peu près un quart
00:36:41de l'ensemble des téléspectateurs du football en France,
00:36:44du football payant.
00:36:45Donc, ce n'est pas totalement neutre.
00:36:47Et effectivement, quand on les interroge
00:36:49sur ce nouvel abonnement avec Dazone,
00:36:53on a environ 3,5 millions de Français qui nous disent
00:36:56« Je vais m'abonner ou j'y serai prêt. »
00:36:59Donc, c'est possible encore pour eux d'atteindre les 1,5 million.
00:37:02Mais ce n'est pas gagné du tout.
00:37:04Et surtout, ils comprennent largement le boycott
00:37:07des amateurs de football qui ont décidé
00:37:11de protester contre ces tarifs.
00:37:14Ils comprennent aussi le fait qu'il y ait des supporters
00:37:17qui s'opposent à tout ça.
00:37:19Et surtout, ça a largement dégradé l'image de la Ligue
00:37:22puisque vous avez une majorité de ceux qui regardent le football
00:37:26qui considèrent que la Ligue a très mal géré cet appel d'offres.
00:37:2869%, ce n'est pas rien.
00:37:31Voire même pour certains, ça diminue leur intérêt pour la Ligue 1.
00:37:34Donc, tout ça n'a pas été une affaire neutre,
00:37:36même si, in fine, peut-être que Dazone parviendra
00:37:39à avoir son nombre d'abonnés qu'il souhaitait avoir au départ.
00:37:44Alors ça, c'est très intéressant, messieurs.
00:37:46On avait ce sentiment, depuis quelques semaines,
00:37:49que la question du piratage des liens de streaming illégaux
00:37:55de l'IPTV était florissant.
00:37:59Et on entend, il y a une petite musique, en fait,
00:38:01qui légitime presque cette utilisation.
00:38:05Est-ce que c'est un danger majeur, aujourd'hui,
00:38:08pour le foot français, et le foot en général ?
00:38:12Oui, parce qu'on part d'un tarif totalement délirant.
00:38:15C'est impossible.
00:38:16En ce moment, il y a une crise économique.
00:38:19Les gens veulent se nourrir.
00:38:21On dit que l'inflation baisse.
00:38:23Le panier, le caddie, quand vous allez au supermarché,
00:38:26ça coûte hyper cher.
00:38:27Le chariot, donc, payé en plus pour du foot
00:38:30dont vous ne connaissez pas la qualité, sur une chaîne.
00:38:32Moi, je ne la connais même pas.
00:38:33Je ne sais même pas comment ça fonctionne.
00:38:35J'ai vu qu'il y avait un pitre, un humoriste, c'est ça,
00:38:39qui était dans le truc, et tout ça, commentait les matchs.
00:38:42Non, mais ce n'est pas sérieux.
00:38:43On va bien nous fâcher avec nos amis de la zone.
00:38:45Non, mais payer pour ça, moi, je ne le ferai jamais.
00:38:47Donc, il faut préciser, je ne veux surtout pas être pour l'illégalité.
00:38:52C'est au minimum 300 000 euros d'amende.
00:38:54Il ne faut pas le faire.
00:38:56On rappelle aussi, c'est important,
00:38:58j'ai lu une tribune notamment de Christophe Lepetit,
00:39:02un économiste du sport réputé en France,
00:39:04qui rappelle très régulièrement que tout ce streaming,
00:39:09ces IPTV financent aussi beaucoup de mafias
00:39:13et des organisations criminelles.
00:39:15Donc, il faut le savoir, au-delà de la peur de l'amende,
00:39:18c'est aussi un choix délibéré d'aller financer des organisations criminelles.
00:39:23Mais le choix est pour moi catastrophique.
00:39:26Évidemment qu'il y a une grande inquiétude à avoir
00:39:28puisque l'économie du foot et plus largement du sport professionnel
00:39:33repose sur des chaînes de télévision,
00:39:37de plus en plus, quasiment tout le temps privées,
00:39:41mais de plus en plus cryptées ou à péage,
00:39:43qui ensuite profitent des abonnements des clients
00:39:48pour avoir un modèle économique.
00:39:50Donc, dans la mesure où les droits continueront toujours à être payants
00:39:52et ensuite les chaînes ne s'y retrouvent plus,
00:39:54c'est le crash.
00:39:56Donc, évidemment, c'est super inquiétant.
00:39:58Alors après, sans doute que le tarif n'est pas le bon,
00:40:02l'offre, on peut en discuter également,
00:40:05et ça nous amène à la perte.
00:40:07Mais c'est le problème de base.
00:40:09C'est le problème de base.
00:40:11On a eu exactement le même problème avec la musique
00:40:13qu'il y a 20 ans, 30 ans.
00:40:15Quand le téléchargement illégal est arrivé,
00:40:17les gens se sont rendus compte que payer un CD,
00:40:20c'était trop cher,
00:40:22et que finalement, cette musique, elle était gratuite
00:40:24et qu'ils allaient illégalement s'en servir.
00:40:26Et puis après, on a mis au point les Deezer,
00:40:28les Spotify, les plateformes,
00:40:30où tu payes 10, 15, 20 euros par mois
00:40:32et tu as toute la musique de la Terre.
00:40:34Et le piratage, il a quasiment disparu,
00:40:36mais largement, il a pris un coup dans les parties.
00:40:38On va devoir faire ça,
00:40:40parce que de toute manière, aujourd'hui,
00:40:42on arrive à un système où ça ne pourra pas fonctionner.
00:40:44Vous ne pouvez pas penser d'abord
00:40:46à ce que vous devez gagner comme argent
00:40:48avant de penser à combien ça doit coûter aux consommateurs.
00:40:50Parce que là, en fait, l'idée, ils se sont dit,
00:40:52nous, de toute façon, il faut qu'on prenne 500 millions ou 1 milliard.
00:40:54Bon, après, combien ça va coûter aux consommateurs,
00:40:56on n'en a rien à faire.
00:40:58Mais non, mais le cheminement, il a été fait à l'envers.
00:41:00Il a été fait à l'envers.
00:41:02Émile Leclerc, on parle de prix, là,
00:41:04depuis tout à l'heure.
00:41:06Vous avez aussi demandé quel était
00:41:08le prix acceptable à tous les Français
00:41:10pour voir du sport, jusqu'à combien
00:41:12est-ce qu'ils sont prêts à aller, quel est le prix
00:41:14qu'on devrait payer aujourd'hui
00:41:16pour que ça puisse fonctionner.
00:41:18C'est un bon indicateur et c'est uniquement,
00:41:20le chiffre que je vais vous donner, c'est uniquement
00:41:22auprès des Français qui sont prêts à payer pour regarder
00:41:24du football. Vous avez beaucoup de Français
00:41:26aussi, soit qui ne regardent pas de football,
00:41:28soit qui en regardent sans vouloir
00:41:30le payer tout court.
00:41:32Donc, auprès de ceux qui sont prêts à payer,
00:41:34qui sont pour déjà une partie
00:41:36d'entre eux abonnés à des chaînes payantes,
00:41:38la moyenne, elle est de 23 euros par mois.
00:41:40Donc, si vous comptabilisez les différents
00:41:42abonnements qui peuvent exister, si vous voulez
00:41:44par exemple, suivre votre
00:41:46club préféré en Ligue des Champions,
00:41:48en Ligue 1 et éventuellement
00:41:50dans d'autres compétitions, eh bien, c'est pas tenable
00:41:52du tout. Donc, ce 23 euros
00:41:54par mois, c'est vraiment un chiffre maximum
00:41:56pour la majorité des
00:41:58abonnés. Et chez ceux qui sont
00:42:00aujourd'hui abonnés à une chaîne payante,
00:42:02ça peut monter jusqu'à 30 euros. Donc, vous voyez
00:42:04à peu près l'étiage, ça c'est en cumulant
00:42:06toutes les différentes chaînes payantes auxquelles
00:42:08on peut s'abonner. Donc, vous voyez à peu près
00:42:10l'étiage dans lequel on peut se situer dans
00:42:12l'état d'esprit des Français.
00:42:14Médiapro, c'était 25, hein ? C'est ça de mémoire ?
00:42:16Oui, oui, de mémoire,
00:42:18c'était ça. Le mot de la fin, Gilles Verdez.
00:42:20Vous parliez d'inquiétude, c'est
00:42:22exactement ça, à tel point qu'on dit que
00:42:24vous savez que le patron de la messagerie Telegram
00:42:26a été arrêté, M. Pavel Duroff.
00:42:28On dit beaucoup que son arrestation
00:42:30spectaculaire, c'est une manière
00:42:32de mettre un frein au piratage
00:42:34sur cette messagerie, notamment, qui était
00:42:36en pleine expansion. C'est une manière de lui dire
00:42:38c'est fini maintenant, parce que l'État
00:42:40comprend très bien que tout ça est en train de lui échapper.
00:42:42Mais c'est un vœu pieux, ça n'arrivera jamais, Gilles.
00:42:44Les pirates sont plus forts, parce que c'est dérégulé
00:42:46complètement, mais ça a toujours... On a dépensé
00:42:48des milliards pour lutter contre le piratage,
00:42:50personne n'a jamais réussi. Même, y compris
00:42:52des grandes boîtes, on parle de la maison de Bertrand
00:42:54Canal, mais les Universal, etc., ils ont dépensé
00:42:56des centaines de millions, et ils n'y sont pas arrivés.
00:42:58C'est pas la solution. La solution,
00:43:00c'est d'avoir une approche économique intelligente.
00:43:02Il faut taper les gens contre le piratage, quand même.
00:43:03Bien sûr qu'il faut taper.
00:43:04C'est peut-être, effectivement, de mixer les deux
00:43:06pour être efficace, in fine.
00:43:08On remercie Émile Leclerc.
00:43:10Très intéressant, ce baromètre
00:43:12qui nous apprend aussi que les Français, globalement,
00:43:14soutiennent les supporters
00:43:16de Ligue 2, qui veulent voir
00:43:18la programmation de leurs matchs
00:43:20revenir sur le week-end, et notamment le samedi.
00:43:22Vous savez qu'ils boycottent, les supporters
00:43:24de Ligue 2, les matchs
00:43:26le vendredi et le lundi.
00:43:28La manière, il faudrait la modifier, parce que c'est pas les temps
00:43:30d'aller chercher les cadres. En revanche, il s'agit pas non plus de légitimer
00:43:32le fait de casser
00:43:34les cadres régis.
00:43:36On a tellement de mal à trouver un diffuseur, si on les fait fuir, en plus.
00:43:38Allez, 19h50,
00:43:40on se dépêche, on fait une petite pause. Toujours un partout.
00:43:42Penalty.
00:43:44Avant la mi-temps, entre Montpellier et le FC Nantes.
00:43:46Suspense, on verra si le penalty est marqué ou pas
00:43:48après la pause. Et on parlera du Mercato,
00:43:50parce que c'était la fin du Grand Marché, hier soir.
00:43:52Et on va distribuer les bons et les mauvais points
00:43:54au PSG, à Marseille
00:43:56et à Lyon. A tout de suite.
00:44:04On refait le match.
00:44:06On refait le match.
00:44:08On refait le match.
00:44:10Gilles Verdez, Bertrand Latour et Florian Gazon
00:44:12autour de la table.
00:44:14On va aller tout de suite à Montpellier, voir Eric Martin,
00:44:16parce qu'il y avait un penalty pour les Nantais.
00:44:18Oui, penalty pour les Nantais, qui a été transformée
00:44:20par Moses Simon,
00:44:22qui a pris à contre-pied, formidablement,
00:44:24le gardien pailladin Benjamin Lecomte.
00:44:26Un penalty suite à une main
00:44:28de Tanguy Koulibaly,
00:44:30qui était venu défendre une main
00:44:32un petit peu décollée. L'arbitre
00:44:34qui est allé voir la vidéo,
00:44:36il a donc désigné le point de penalty.
00:44:38Ça fait donc 2 buts à 1 pour le FC Nantes.
00:44:40Et c'est la pause depuis quelques instants.
00:44:42Merci beaucoup Eric, 2 buts à 1 pour les Nantais.
00:44:44On était tous un peu dubitatifs
00:44:46sur le bien fondé
00:44:48de ce penalty
00:44:50accordé par la VAR,
00:44:52avec cette main qui est loin d'être
00:44:54intentionnelle. Ça aussi, ça va encore
00:44:56nous animer toute la saison.
00:44:58Le Mercato, messieurs. On va faire très vite,
00:45:00parce que vous avez été bavard. C'était
00:45:02normal et important de le faire sur les histoires
00:45:04de la Ligue et des instances.
00:45:06On la tient.
00:45:08Elle a tenu
00:45:10jusqu'à 23h hier, avec le Mercato
00:45:12qui s'est terminé pour tous nos bons clubs
00:45:14français, dans un contexte, on l'a dit,
00:45:16de réduction des coûts. Mais pas pour tout le monde,
00:45:18on va le voir quand même.
00:45:20Le PSG, sans grande surprise,
00:45:22a dépensé 175
00:45:24millions d'euros. On n'aurait
00:45:26pu imaginer que ce soit plus, parce que finalement
00:45:28c'est ventilé sur des joueurs
00:45:30j'allais dire de deux second rang,
00:45:32c'est un peu dégradant, mais pas des stars
00:45:34comme on est habitué à en voir dans la capitale.
00:45:36Avec l'arrivée de Neves
00:45:38pour 60 millions,
00:45:40de Doué, 50 millions plus 10,
00:45:42l'attaquant de Rennes,
00:45:44de Pacho, le défenseur qu'on connaissait à peine
00:45:46il y a encore quelques semaines.
00:45:4845 millions d'euros quand même.
00:45:50Safonov, le gardien, 20 millions. Tout ça, ça fait 175
00:45:52millions. Et le sentiment
00:45:54général quand même, c'est que
00:45:56on n'y est pas totalement
00:45:58pour compenser.
00:46:00C'est un peu caricatural,
00:46:02mais Kyan Bappé est parti, quand on voit tous ces joueurs
00:46:04arriver, on n'a pas le sentiment que le PSG
00:46:06se soit renforcé. On s'est trompé ?
00:46:08Ou vous êtes d'accord avec ça ?
00:46:10Moi je trouve qu'il manque la grande star.
00:46:12Pour moi il manque le grand buteur. Il manque Ossimène,
00:46:14ou Harry Kane,
00:46:16il manque la grande star internationale
00:46:18qui va
00:46:20faire oublier Bappé, je sais pas.
00:46:22Mais en tout cas, il manque ce grand
00:46:24buteur un peu claquant.
00:46:26Pour faire venir des gens au stade ou pour gagner les matchs ?
00:46:28Parce que c'est ça la grande question.
00:46:30C'est fini Gilles !
00:46:32C'est le monde d'avant, ça a changé.
00:46:34Franchement,
00:46:36oui, il y aura forcément toujours
00:46:38des manques, parce que dans toutes les équipes, même celles qui ont
00:46:40des effectifs pléthoriques, il y a toujours des manques. Il y a toujours des postes
00:46:42où il peut y avoir un blessé.
00:46:44À City, j'en vois moins des manques quand même.
00:46:46Oui, mais bon, City, avant Allende,
00:46:48ils ont joué des années 109, donc c'est possible
00:46:50aussi. Mais le Paris Saint-Germain,
00:46:52ils sont partis sur cette nouvelle logique
00:46:54de dire, voilà, on signe des très jeunes joueurs. La star, c'est
00:46:56Louis-Henri Quay, on l'a compris. Donc c'est lui qui tient
00:46:58les rênes. C'est lui qui, il l'a dit encore
00:47:00aujourd'hui en conférence de presse, qu'il était très content du Mercato.
00:47:02Ils avaient annoncé qu'ils voulaient prendre un joueur par ligne.
00:47:04Ils ont pris un joueur par ligne. Ils sont restés en éclos
00:47:06du budget. Il a quand même dit qu'il avait des envies
00:47:08et que ça n'avait pas pu se faire parce que les prix étaient
00:47:10exorbitants. Oui, mais ça aussi, je trouve que
00:47:12quelque part, c'est bien aussi de pas
00:47:14sombrer dans la surenchère pour des joueurs dont
00:47:16on n'a peut-être forcément pas envie. Aux Imen, c'est très
00:47:18bien aux Imen, mais aux Imen, depuis le début, on sait que
00:47:20Louis-Henri Quay, il n'en a pas forcément envie.
00:47:22Donc c'est bien. Je trouve que dans ce club, un
00:47:24entraîneur qui ne veuille pas d'un joueur, on réussit
00:47:26à ne pas lui imposer. Ça change quand même.
00:47:28Bon, en tout cas, ce PSG, on verra
00:47:30sur la longueur, mais c'est vrai qu'ils ne nous ont pas
00:47:32excités plus que ça.
00:47:34On était mal habitués. Mais l'excitation, à la limite,
00:47:36ce n'est pas le problème. L'important, c'est d'avoir une belle équipe
00:47:38équilibrée. Ce n'est pas le cas. Vous n'avez pas de doublure à
00:47:40Kimi. La première doublure, c'est Zaire-Henri,
00:47:42qui n'est pas un arrière-droite. Vous n'avez pas de doublure à
00:47:44Mendes, si ce n'est un jeune joueur.
00:47:46Et demain, Mendes
00:47:48absent. Voilà. Donc, ça va être
00:47:50un jeune ou Beraldo.
00:47:52Et comme attaquant,
00:47:54vous faites le compte, celui qui est
00:47:56censé le plus marquer des buts, pour le moment, il est blessé, c'est Ramos.
00:47:58Colomoni, depuis qu'il est là, il n'en met pas un.
00:48:00Dembele, je l'adore, mais il marque une fois de tous les jamais.
00:48:02Et il y a Barcola. Bon, on verra bien. Mais moi, je pense
00:48:04que l'effectif est un peu court.
00:48:06L'OM,
00:48:08Bill Entraîneur, un gardien, Rully,
00:48:10Brassier, Cornelius en défense,
00:48:12Heuilberg au milieu, Greenwood,
00:48:14Mopaye...
00:48:16C'est toute une nouvelle équipe.
00:48:18Et vous citez ceux qui n'ont pas pu faire, en plus.
00:48:20Mais moi, je trouve que les
00:48:22dirigeants marseillais ont très bien travaillé. Alors, effectivement, il y a
00:48:24encore eu beaucoup de rubis ménages,
00:48:26mais sauf qu'ils s'étaient tellement trompés avant que
00:48:28l'effectif de la saison dernière ne donnait pas de satisfaction.
00:48:30Donc, pour à nouveau prétendre avoir une belle équipe,
00:48:32il fallait nécessairement vendre et en acheter d'autres.
00:48:34Maintenant, ce qu'il va falloir, c'est qu'il y ait un peu de
00:48:36dignité sur l'effectif qui a été bâti là.
00:48:38Et avec cet entraîneur-là qui fait référence
00:48:40en Europe
00:48:42pour sa manière de jouer, nous verrons bien comment ça finira
00:48:44avec Marseille. Mais moi, j'ai plein d'espoir pour cette
00:48:46saison, pour eux. Et à mon avis,
00:48:48ils pouvaient
00:48:50difficilement faire mieux avec les comptes
00:48:52qu'ils ont au niveau des joueurs qu'ils ont recrutés.
00:48:54Évidemment, je ne parle que de sportifs.
00:48:56Alors, les comptes, c'est encore dans le rouge, cette histoire.
00:48:58Puisque 50 millions de ventes,
00:49:0075 d'achats, mais il faut compter les
00:49:02options après. C'est-à-dire qu'on a des joueurs qui sont là
00:49:04et que l'on paiera plus tard.
00:49:06C'est un peu la fuite en avant.
00:49:08Oui, sauf que si on fait cette addition au total,
00:49:10c'est 70 millions d'euros que
00:49:12Frank McCourt va encore devoir
00:49:14sortir pour
00:49:16renflouer les caisses de l'OM.
00:49:17Oui, on ne sait pas très bien où ça va. Il y a encore eu énormément
00:49:19de mouvements comme d'habitude. Et alors,
00:49:21Bertrand a terminé son
00:49:23discours, sa prise de parole,
00:49:25en disant que je ne parle que de sportifs. Moi, je ne peux pas.
00:49:27Je suis désolé. L'entraîneur, parfait,
00:49:29mais recruter un joueur comme
00:49:31Mason Greenwood,
00:49:33qui est accusé de violences conjugales, pour moi, c'est impossible.
00:49:35Il n'a pas sa place en France. J'espère qu'il sera hué
00:49:37sur tous les stades et qu'il repartira très vite.
00:49:39L'Angleterre n'en veut plus. Qu'il arrête de jouer
00:49:41au football, c'est la moindre déterminité.
00:49:43Non, je prends ma responsabilité.
00:49:45Les charges ont été
00:49:47abandonnées. Il a trouvé un accord.
00:49:49Mais moi, je suis désolé. Ce n'est pas possible.
00:49:51Mais c'est-à-dire que, par exemple, Greenwood,
00:49:53qui a commis ces actes-là,
00:49:55en étant moins d'une vingtaine d'années,
00:49:57c'est-à-dire que du coup, son métier, c'est footballer professionnel.
00:49:59Il n'a bien sûr jamais joué au foot de sa vie.
00:50:01Qu'est-ce qu'il faut préconiser, du coup ?
00:50:03Pour moi, quand vous tapez votre compagne, vous ne pouvez pas jouer au football en France.
00:50:05Ce n'est pas digne.
00:50:07Ça n'engage que moi.
00:50:09Mais je suis surprenant,
00:50:11parce que c'est pour de bonnes raisons qu'on a ces débats-là.
00:50:13Mais vous savez qu'il y a des joueurs de l'équipe de France
00:50:15qui ont été...
00:50:17pour ces questions-là ?
00:50:19Oui.
00:50:21Il faut citer des noms.
00:50:23Je ne crois pas que ce soit le seul.
00:50:25Le Olympique de Marseille, c'était un club privé.
00:50:27L'équipe de France, c'est la nation.
00:50:29Pourquoi, quand Lucas Allendez
00:50:31est en équipe de France, ça ne me dérange personne ?
00:50:33Ça ne me paraît pas moins grave
00:50:35que de jouer à l'Olympique de Marseille.
00:50:37Lucas Allendez, à priori, je n'ai pas l'impression
00:50:39qu'il ait une cote de popularité catastrophique.
00:50:41Moi, j'aime la cohérence.
00:50:43Et là, je ne la vois pas.
00:50:45Lucas, ça divise beaucoup.
00:50:47Hugo Hamelin a pu
00:50:49faire des reportages à Marseille
00:50:51la semaine passée, où on entendait
00:50:53les supporters, et supportrices surtout,
00:50:55ça divise.
00:50:57Plus ça avance, plus il marque de buts,
00:50:59moins il y a de polémiques.
00:51:01Heureusement, il y a aussi des gens qui se disent,
00:51:03et je pense que c'est la majorité d'entre eux,
00:51:05c'est un très bon joueur de foot,
00:51:07mais pour autant, on n'a pas envie de
00:51:09floquer le maillot de l'OM.
00:51:11C'est l'avis majoritaire.
00:51:13Il faut l'espérer.
00:51:15Pour revenir aux sportifs, ils n'ont pas de Coupe d'Europe cette année.
00:51:17C'est vrai qu'avec l'effectif qu'ils ont réussi,
00:51:19ils ont réussi à récupérer des joueurs incroyables.
00:51:21Il y a quand même un vrai potentiel d'attraction
00:51:23de l'OM. Il y a quand même des joueurs
00:51:25qui veulent aller goûter à cette ambiance incroyable
00:51:27du Vélodrome. Des Holberg, des Greenwood,
00:51:29c'est quand même des joueurs qu'on n'imaginait pas
00:51:31arriver à Marseille.
00:51:33C'est quand même très fort.
00:51:35Il y a une excitation. On n'a pas le temps
00:51:37de parler de l'OM, mais on le fera dans une prochaine
00:51:39émission, parce que c'est assez exceptionnel.
00:51:41Il faut une émission entière.
00:51:43Avec des joueurs, juste un exemple, comme
00:51:45Aurel Mangala, qui avait été acheté 23 millions
00:51:47d'euros, option levée, il y a un mois
00:51:49et demi, pour partir finalement en prêt à Everton.
00:51:51Everton, un club qui peut être
00:51:53racheté par Monsieur Textor dans quelques temps.
00:51:55Voilà, on parlait des petits arrangements
00:51:57entre amis dans le foot. Il n'y a pas qu'au sein de la Ligue de Football Professionnel.
00:51:59Il y en a aussi beaucoup
00:52:01sur le marché des
00:52:03transferts.
00:52:07Il est 20h.
00:52:09On refait le match.
00:52:11Les débats flash.
00:52:13Les débats flash pour la dernière
00:52:15demi-heure dont on refait
00:52:17le match. C'est l'heure et le moment
00:52:19d'accueillir avec un plaisir non
00:52:21dissimulé
00:52:23l'éminent, l'efficient, le formidable
00:52:25Xavier Demergue, qui fait son entourage
00:52:27très bronzé. Nous, on n'est pas accueillis comme ça.
00:52:29C'est vrai. On n'est pas accueillis comme ça.
00:52:31Ni éminent, ni efficient.
00:52:33J'ai même pris une claque à 20h03.
00:52:35Bonsoir Philippe.
00:52:37Bonsoir à tous. On est très heureux
00:52:39chaque semaine d'accueillir Karim Ghali.
00:52:41Nous, on n'est pas comme à la Ligue.
00:52:43On fait jouer la démocratie participative.
00:52:45Et donc, l'ensemble des forces
00:52:47de vivre de cette rédaction
00:52:49sont amenés, un moment ou un autre, à se confronter
00:52:51à l'exercice
00:52:53des débats flash.
00:52:55A vous aussi, vous prenez 2,5 millions par an
00:52:57Monsieur Guérini.
00:52:59Allez, c'est la rentrée
00:53:01des bleus. France-Italie,
00:53:03France-Belgique, 6 et 9 septembre. Ce sera
00:53:05évidemment à vivre en direct
00:53:07et en intégralité sur l'antenne d'RTL
00:53:09avec deux nouveautés
00:53:11dans la liste, concoctées par
00:53:13Didier Deschamps. Olizé Connet
00:53:15qui était au JO de joueurs
00:53:17qu'on pouvait
00:53:19s'attendre à avoir pour garnir
00:53:21les rangs de l'équipe de France.
00:53:23Mais au-delà de ça, aucune
00:53:25révolution à attendre du côté
00:53:27de l'organisation, du staff.
00:53:29Écoutez d'ailleurs à la question, allez-vous élargir
00:53:31votre staff, tester de nouvelles méthodes
00:53:33ou de nouveaux protocoles ? La réponse
00:53:35du sélectionneur Didier Deschamps
00:53:37est assez claire.
00:53:38On ne s'est pas changé pour
00:53:40changer non plus. Parce que bon, certes,
00:53:42on n'a pas été champion d'Europe,
00:53:44on n'a pas été finaliste. Mais bon, malgré tout,
00:53:46il ne faut pas oublier que c'est la cinquième demi-finale.
00:53:48Donc, c'est peut-être
00:53:50pas assez pour vous, pour certains.
00:53:52Il y a des choses qu'on continuera de faire
00:53:54parce qu'on pense que c'est des choses importantes.
00:53:56Ce qui n'empêche pas,
00:53:58je ne veux pas vous donner de détails particuliers
00:54:00de pouvoir
00:54:02modifier d'autres choses.
00:54:04On comprend bien que pour le changement, on repassera.
00:54:06C'est la continuité, on l'a compris.
00:54:08Est-ce qu'il faut s'en réjouir ?
00:54:10Ou est-ce qu'il faut le regretter ?
00:54:12Martin Latour, vous avez 45 secondes.
00:54:14Je pense qu'il faut s'en réjouir.
00:54:16Depuis qu'il est là, il y a des choses
00:54:18à montrer qu'il était capable de se remettre en question
00:54:20après des déceptions. Il n'en a pas eu
00:54:22beaucoup, mais on l'a connu, notamment après l'Euro 2021.
00:54:24Il avait su
00:54:26se remettre en question pour que, justement,
00:54:28les Français aillent jusqu'en finale de la dernière Coupe du Monde.
00:54:30Il n'avait jamais dit qu'il
00:54:32changerait d'avis sur la préparation
00:54:34d'une séance de tir au but.
00:54:36Vous savez qu'il ne dirait encore Flores de Brest. Pour autant,
00:54:38j'ai constaté, en suivant la compétition avec vous,
00:54:40qu'il avait fait travailler
00:54:42la séance de tir au but de ses joueurs. Je pense qu'il n'a pas envie
00:54:44de faire des faits d'annonce, de se
00:54:46dédire devant nous, devant les gens
00:54:48qui nous regardent ou qui nous lisent.
00:54:50Pour autant, il y a des choses qui se font
00:54:52et qui parcourent son esprit
00:54:54et qu'il réagit juste en fonction de ce qu'il a pu voir.
00:54:56Je trouve ça très bien
00:54:58de ne pas céder à la panique.
00:55:02Voilà, 45 secondes pile-poil pour
00:55:04Bertrand Latour. On se réjouit
00:55:06du fait qu'on ne change pas
00:55:08finalement une équipe
00:55:10qui gagne souvent, pas tout le temps,
00:55:12mais qui a encore été en demi-finale
00:55:14de l'Euro.
00:55:16Qu'a fait mieux que 20 équipes.
00:55:18Vous n'êtes pas mal
00:55:20pour être le chargé de com'
00:55:22de Didier Deschamps.
00:55:24Pas d'insultes. Même si je n'ai rien contre
00:55:26celui qui officie à cette place-là.
00:55:28Je ne l'ennuie pas.
00:55:30Lui aussi est un homme de qualité.
00:55:32Tour de table.
00:55:34Est-ce que Bertrand vous a convaincu
00:55:36ou non ? Est-ce qu'il faut se réjouir ?
00:55:38Ou est-ce qu'il faut au contraire
00:55:40regretter, craindre, cette forme de statu quo
00:55:42à la tête de l'équipe de France ?
00:55:44Tour de table. Juste oui ou non
00:55:46et ensuite on argumentera.
00:55:48Florent Gazan. Non, pas d'accord avec Bertrand.
00:55:50Pas d'accord avec Bertrand.
00:55:52Xavier Lemaireguin. J'adore Bertrand
00:55:54mais je ne suis pas d'accord non plus.
00:55:56Donc ça veut dire que c'est d'ores et déjà
00:55:58une défaite.
00:56:00Forcément, en n'allant pas dans le sens du vent,
00:56:02je ne m'attendais pas à voir des points de ces gens-là.
00:56:04Est-ce que c'est une haine ou est-ce que c'est une défaite
00:56:06quelque peu, on va dire,
00:56:08relativisée par Gilles Verdel ?
00:56:10Gilles est totalement d'accord avec Bertrand.
00:56:12C'était 100% Didier Deschamps.
00:56:14Je lui donne mon point avec amour.
00:56:16Bon alors, un point quand même.
00:56:18Même si c'est une défaite pour
00:56:20Bertrand Latour. Donc je voudrais donner
00:56:22la parole au contradicteur. Florent Gazan.
00:56:24Moi, la raison, ce n'est pas parce que
00:56:26je dis Deschamps, il y en a marre, ça suffit,
00:56:28mettez nous Zidane. Ce n'est pas ça le problème.
00:56:30Pour moi, c'est que je pense qu'il faut
00:56:32régénérer un groupe, on dit dans le football,
00:56:34mais il faut aussi régénérer un staff. Et moi, je pense
00:56:36que pour continuer à s'améliorer, que
00:56:38Didier Deschamps continue à performer, peut-être à nouveau
00:56:40à gagner, parce que malgré tout,
00:56:42depuis 2018, il n'a pas
00:56:44gagné. Ça fait quand même 6 ans.
00:56:46À un moment donné, il faut quand même un peu bouger.
00:56:48Oui, d'accord, ok, si tu veux.
00:56:50Il faut un peu bouger.
00:56:52Il faut un peu bouger. Si c'est ton seul argument,
00:56:54il est faible. Il faut un peu bouger les lignes.
00:56:56Les grands champions, les Djokovic
00:56:58au tennis, ils ont toujours réajusté
00:57:00un petit peu leur staff, ils ont gardé une bonne base,
00:57:02mais à chaque fois, réinjecter des nouvelles idées, des nouvelles personnes.
00:57:04Il manque quoi un adjoint ?
00:57:06Il faudrait un adjoint, un physique, un géo ?
00:57:08Quelqu'un qui puisse amener un regard
00:57:10nouveau et remettre tout le monde un petit peu
00:57:12en question. Parce que là, l'immobilisme,
00:57:14souvent, on se statutie.
00:57:16Alors en même temps, on a décidé de
00:57:18conserver Didier Deschamps.
00:57:20On va au bout de la logique, c'est-à-dire
00:57:22qu'on ne lui demande pas de faire
00:57:24autre chose que Didier Deschamps.
00:57:26Il peut essayer de le faire encore un peu mieux, le Didier Deschamps.
00:57:28Et donc, ça passe par
00:57:30une révolution culturelle.
00:57:32Moi, je trouve que ça a été très rapide.
00:57:34Le choix de laisser Didier Deschamps en place
00:57:36a été très rapide. De la part de Philippe Diallo,
00:57:38on en a déjà beaucoup parlé. Il est son contrat
00:57:40jusqu'en 2026. L'objectif qui lui était
00:57:42assigné, c'était les 2000 films. Je suis d'accord, mais
00:57:44dès le lendemain, de dire que c'est l'homme de la situation,
00:57:46par rapport à ce qu'on a vécu, moi, j'en suis pas certain.
00:57:48J'aime beaucoup Bertrand Latour.
00:57:50J'aime beaucoup Bertrand Latour,
00:57:52j'aime beaucoup Didier Deschamps aussi.
00:57:54Je suis reconnaissant de tout ce qu'il a fait
00:57:56pendant ces années.
00:57:58Avec des amis comme vous, il n'a pas besoin d'ennemis.
00:58:00Il y a les questions de cycle. Je pense qu'il est arrivé au bout.
00:58:02On l'a vu en termes de jeu.
00:58:04Je trouve que cette équipe de France ne progresse pas. Je trouve que quand on regarde
00:58:06les qualités individuelles de ce groupe, de cet effectif,
00:58:08il y a de quoi beaucoup mieux faire dans le jeu.
00:58:10On l'a vu avec l'Espagne, heureusement,
00:58:12pendant cet Euro 2024.
00:58:14Moi, je pense qu'on est en droit d'attendre davantage
00:58:16de l'équipe de France. Maintenant, une demi-finale,
00:58:18ça ne me suffit pas par rapport au potentiel
00:58:20de cette équipe.
00:58:22À l'Euro, tout le monde a été nul, sauf l'Espagne.
00:58:24Ça veut dire que vous allez prendre 23 équipes,
00:58:26dégager 23 staffs, changer 23 fois
00:58:28tous les joueurs de ces équipes, dégager
00:58:3023 sélectionneurs.
00:58:32L'Euro était mauvais. Nous, on est en
00:58:34demi-finale. On réussit à ne pas être
00:58:36bon et à aller en demi-finale.
00:58:38Le jour où on sera un peu meilleur, on ira, comme d'habitude,
00:58:40en finale de Coupe du Monde. Qu'est-ce que vous voulez
00:58:42de plus ? Et vous pleurez tous
00:58:44quand Deschamps ne sera plus là.
00:58:46Vous pleurerez. Je devrais vous consoler.
00:58:48Moi, je vous laisserai vos larmes.
00:58:50Quand on aime le foot et qu'on est passionné, le prisme du résultat,
00:58:52c'est limite. Moi, j'aime beaucoup. Je suis très heureux
00:58:54qu'on soit champion du monde en 2018. Je n'ai pas vibré en
00:58:562018, à part sur un match.
00:58:58Vous préférez perdre en vibrant que gagner sans vibrer.
00:59:00La finale de la Coupe du Monde 2022 était fantastique. Maintenant,
00:59:02le parcours pour arriver jusqu'à cette finale-là ne m'a pas
00:59:04fait rêver non plus dans le jeu. Pourtant, en marquant les buts,
00:59:06Xavier, je me permets de te couper.
00:59:08Moi, je veux bien.
00:59:10Je peux tout à fait entendre ça, même si je trouve que sur
00:59:12l'équipe de France, c'est un peu différent que sur un club
00:59:14où tu es sur un talon et tout. Mais dans ces cas-là,
00:59:16il ne faut pas mettre ni Thierry Henry, ni Zidane.
00:59:18Parce que les titres, on a gagné Zidane avec le Real Madrid.
00:59:20On a vu les matchs, toi et moi.
00:59:22Ce n'était pas
00:59:24Gradiola. Je n'ai aucune garantie
00:59:26sur le fait qu'avec Zizou, ça jouera mieux.
00:59:28Sans parler du futur.
00:59:30Là, on parle du présent.
00:59:32On va conclure parce que c'est les débats flash.
00:59:36Pour recentrer la question.
00:59:38En gros,
00:59:40à partir du moment où on a compris,
00:59:42on a arrêté Didier Deschamps. Et là, il reste là encore
00:59:44deux ans. Vous auriez
00:59:46souhaité qu'il révolutionne sa façon
00:59:48de faire. C'est-à-dire qu'il prenne effectivement des
00:59:50analyses vidéos.
00:59:52Faire ce que font d'autres staffs.
00:59:54D'ailleurs, parfois, avec le succès.
00:59:56Il y avait Renard, le courrier de succès, qui avait 14 adjaunts.
00:59:58Il fallait faire ça.
01:00:00Non, ce n'est pas ce que je souhaitais.
01:00:02Je souhaitais tourner la page. Je pense que Deschamps a gagné beaucoup de choses.
01:00:04Il nous a apporté beaucoup d'émotions,
01:00:06beaucoup de frissons. Maintenant, il fallait savoir
01:00:08tourner la page. Il faut savoir fermer un livre.
01:00:10Et ça, je ne sais pas.
01:00:12Zidane, tout le monde en parle. Pourquoi pas Zidane ?
01:00:14Je pense qu'après 12 ans,
01:00:16j'ai l'impression qu'il y a une certaine usure.
01:00:18J'ai l'impression que ce groupe-là est
01:00:20arrivé un petit peu au bout. C'est le sentiment que j'ai.
01:00:22Voilà, c'est tout.
01:00:28Le deuxième débat
01:00:30flash de la soirée. On va aller
01:00:32en direction de l'Espagne.
01:00:34Alors, Kylian,
01:00:36Kiki, tu vas voir. La presse
01:00:38espagnole, c'est autre chose. On l'avait prévenu.
01:00:40Ça ne va pas tarder. Début
01:00:42mitigé. Et le capitaine
01:00:44des Bleus, tout de suite
01:00:46traqué, scruté,
01:00:48espionné jusque dans le quart
01:00:50du Réal avec
01:00:52des images volées et
01:00:54commentées à la télévision par
01:00:56le média El Chiringuito.
01:00:58Mbappé monte dans le bus.
01:01:00Il s'assoit. Il prend une tablette
01:01:02pour voir ce qu'on dit sur lui.
01:01:06Puis il demande un sandwich.
01:01:08Il prend une bouchée.
01:01:10Puis il note.
01:01:12Voilà, je ne vous ai pas tout mis, mais
01:01:14ça dure une minute trente comme ça.
01:01:16Et en gros, on compte le nombre de bouchées.
01:01:18Il reprend un sandwich. On sous-entend
01:01:20qu'en gros, c'est synthétique. Ça ne va pas
01:01:22qu'il mange trop.
01:01:24On va voir jusque sur sa tablette
01:01:26et sur son portable ce qu'il est en train de lire
01:01:28et de regarder. En gros,
01:01:30c'est extrêmement intrusif. On l'avait
01:01:32dit, en Espagne, c'est pas
01:01:34la France. Mais là, il est en train de toucher du doigt
01:01:36ce qui est en train de lui arriver.
01:01:38On est à la limite du harcèlement
01:01:40au quotidien.
01:01:42La question est simple, Florian Gazan.
01:01:44Est-ce que notre Kiki
01:01:46national, il peut être
01:01:48désarçonné ? Est-ce qu'il peut être déstabilisé ?
01:01:50Ou est-ce qu'il est suffisamment fort ?
01:01:52Je pense qu'il peut être déstabilisé, mais pas par ça.
01:01:54Si on dit que le grand projet de sa vie,
01:01:56c'était d'aller jouer au Real Madrid. Quand on voit qu'il parle
01:01:58espagnol en arrivant, on sait qu'il se prépare depuis
01:02:00des siècles. Les journalistes espagnols,
01:02:02il les a déjà pratiqués au Paris Saint-Germain
01:02:04puisque ça fait trois, quatre ans qu'il doit partir au Resté.
01:02:06De toute façon, ils étaient là à chaque conférence de presse, même avec les Bleus.
01:02:08Il le sait, il sait très bien comment ça se passe
01:02:10en Espagne. Il regarde un peu ce qui se passe
01:02:12à l'étranger. Il a des copains qui jouent là-bas.
01:02:14Il sait très bien que ça va être son quotidien. Il va être paparazzié,
01:02:16harcelé, poursuivi. Donc je ne pense pas
01:02:18que ça va le déstabiliser. Ce qui peut le déstabiliser,
01:02:20c'est tout le reste. C'est la façon dont ça se passe
01:02:22pour le moment où c'est compliqué, de voir que peut-être
01:02:24il y a des coéquipiers qui ne sont pas forcément si heureux
01:02:26de le voir arriver, qu'il n'a pas retrouvé
01:02:28ses capacités physiques. Ce qui peut
01:02:30le désarçonner, c'est qu'il n'arrive pas à redevenir
01:02:32le Kyan Mbappé qu'il aimerait être. Mais la presse,
01:02:34j'y crois pas deux secondes.
01:02:36C'est donc très clair pour Florent Gazan
01:02:38qui n'aura pas eu besoin de ces 45
01:02:40réponses. C'était concis
01:02:42et c'était précis
01:02:44qu'Kyan Mbappé peut éventuellement
01:02:46être déstabilisé, mais certainement pas par la presse
01:02:48et par ce
01:02:50petit harcèlement du quotidien
01:02:52qui est en train de se mettre en place autour
01:02:54de sa personne. Est-ce que
01:02:56vous êtes aussi sûr que ça,
01:02:58des arguments de Florent et de la force
01:03:00mentale de Kyan Mbappé ? Tour de table.
01:03:02Xavier Demergue ?
01:03:04Oui, complètement d'accord avec Flo.
01:03:06Gilles Varnaise ?
01:03:08Oui, moi aussi. Il a un esprit américain.
01:03:10Il ne sera pas déstabilisé par
01:03:12quelques articles dans les journaux.
01:03:14C'est donc déjà la victoire.
01:03:16Est-ce qu'elle est pleine et entière ?
01:03:18Bertrand Latour ?
01:03:19Dès la mesure où Florent a dit l'eau s'amouille,
01:03:21oui, je suis d'accord avec lui.
01:03:23Ne me demandez pas de dire que c'est l'eau où ça brûlait.
01:03:25Donc, vous êtes tous sûrs et
01:03:27certains que Kyan Mbappé,
01:03:29c'est une force tranquille
01:03:31qui peut absolument tout digérer,
01:03:33tout analyser.
01:03:34Ce n'est pas ce que j'ai dit, Philippe.
01:03:36Je parle du fait...
01:03:38Sur ce volet-là.
01:03:40On a quand même
01:03:42certains, peut-être plus que d'autres,
01:03:44autour de cette table, des
01:03:46exemples du passé de Kyan Mbappé
01:03:48en France
01:03:50avec des rapports,
01:03:52pas forcément lui, mais via son entourage,
01:03:54qui peuvent être tendus,
01:03:56voire conflictuels,
01:03:58voire très conflictuels,
01:04:00avec des suiveurs, avec la presse,
01:04:02avec des organes de presse, avec des directeurs
01:04:04de rédaction, des directeurs
01:04:06d'antenne, contactés
01:04:08directement pour dire
01:04:10ça ne se passe pas bien avec untel et untel.
01:04:12Avec Bertrand Latour ?
01:04:13Par exemple.
01:04:15Là, ça va quand même beaucoup plus loin.
01:04:17Ça va dix fois plus loin. Il va accepter.
01:04:19Mais là, il n'est pas chez lui, donc c'est différent quand même.
01:04:21Là, il n'est pas chez lui et il sait que de toute manière,
01:04:23malgré
01:04:25l'entourage qui est le sien,
01:04:27ils pourront difficilement
01:04:29faire autrement. Donc, je pense qu'il va
01:04:31devoir s'en accommoder, peut-être essayer
01:04:33de faire que ça se passe le mieux possible. Le mieux, ce serait de marquer des buts.
01:04:35Mais on ne peut pas avoir dit
01:04:37à quel point ce joueur a du mental,
01:04:39à quel point il est différent, un génie,
01:04:41Pelé, Maradona.
01:04:43Est-ce que j'ai l'air perturbé ?
01:04:45Et imaginer qu'il puisse
01:04:47se faire...
01:04:49qu'il puisse se liquéfier,
01:04:51j'allais utiliser une autre expression, mais nous sommes fiertés.
01:04:53Qu'il puisse se liquéfier,
01:04:55parce que
01:04:57Chiringuito, c'est des jojos. Ça, on le savait avant.
01:04:59Quiconque a été trois jours en Espagne,
01:05:01vous allumez la télé à 22h et vous rigolez.
01:05:03Après, on aime ou on n'aime pas.
01:05:05Quand c'est vous le sujet, je pense que c'est beaucoup moins rigolo, bien évidemment.
01:05:07Mais les règles du jeu,
01:05:09il les connaissait avant. Le savoir est une chose, le vivre en est une autre.
01:05:11Mais ça ne servira pas d'excuse
01:05:13si ça doit mal se passer, ce que je n'espère pas.
01:05:15Je pense qu'il y a d'autres écueils
01:05:17très importants comme où doit-il jouer
01:05:19sur le terrain et avec qui et de quelle manière.
01:05:21C'est un vrai problème central,
01:05:23très important, plus, à mon avis, que Chiringuito.
01:05:25Très bien.
01:05:27C'est à la fois une victoire pour Florent Gazan
01:05:29et c'est l'assurance pour Kylian Mbappé
01:05:31que la presse française
01:05:33croit toujours en son immense
01:05:35force mentale et sa capacité
01:05:37à tenir face à la pression.
01:05:39Je trouve qu'il y a débat.
01:05:41Je trouve qu'il va être confronté à quelque chose de nouveau
01:05:43et qu'il est peut-être
01:05:45plus irritable que vous ne le pensez
01:05:47au premier degré
01:05:49et que l'accumulation au quotidien
01:05:51de ces...
01:05:53Puisqu'il est intelligent, il s'adaptera.
01:05:55Il a racheté Cannes, mais il ne pourra pas racheter Chiringuito
01:05:57ou Le Média.
01:05:59Il sera obligé de s'adapter.
01:06:01Ou alors, sinon, il reviendra au Paris Saint-Germain.
01:06:03Mais là, on part de loin.
01:06:05Le plus important, comme tu l'as dit, c'est son adaptation dans le jeu.
01:06:07On voit que depuis le début,
01:06:09c'est un peu compliqué.
01:06:11Dans son rôle d'avançant, dans son jeu en déviation,
01:06:13c'est difficile. Je pense que c'est ça qu'il faut résoudre en premier lieu.
01:06:15Les copains n'ont pas l'air hyper ravis
01:06:17de jouer avec lui.
01:06:19Mais ça, vous semblez le découvrir.
01:06:21Ça, ça me fait marrer.
01:06:23Bellingham, Vinicius, Rodrigo...
01:06:25On est contents que t'arrives.
01:06:27Bellingham est très pote avec lui, déjà.
01:06:29Ils ne jouent pas complètement.
01:06:31Ils ont fait du bateau.
01:06:33Vous avez des gars qui veulent tous le ballon d'or.
01:06:35Moi, je ne rêve pas du tout.
01:06:37Je vois simplement qu'il y a eu d'autres
01:06:39associations de stars qui se sont bien passées.
01:06:41Là, il aurait pu y avoir des problèmes
01:06:43tactiques, parce qu'effectivement
01:06:45Vinicius et Mbappé jouent à la même place.
01:06:47Mais l'intégration, il y a une bonne volonté
01:06:49des deux côtés. On sent bien que Vinicius
01:06:51n'a pas très envie. Je ne suis pas étonné.
01:06:53Là, ça arrive. Ça aurait pu aussi fonctionner immédiatement.
01:06:55Là, ce n'est pas le cas.
01:06:57Après, ce qui sauve Mbappé,
01:06:59c'est que Vinicius est loin de son meilleur niveau.
01:07:01Et les autres à ses côtés également.
01:07:03Ils ne sont pas bien meilleurs, les autres.
01:07:05Ce n'est que le début, mais ce n'est pas brillant.
01:07:07Ce sont des débats flash, je vous le rappelle.
01:07:09On va y mettre un terme.
01:07:11On va réfléchir un petit peu. On va s'oxygéner
01:07:13du côté de Montpellier.
01:07:15Juste pour faire un petit point avec Eric Martin.
01:07:1756 minutes de jeu.
01:07:19Et toujours Nantes, pour l'instant, qui est en train
01:07:21de s'imposer
01:07:23sur la pelouse de Montpellier.
01:07:25Qui est en train d'aligner une deuxième victoire
01:07:27consécutive pour cette saison.
01:07:29On rappelle que les Nantais avaient ouvert la marque
01:07:31à la 24e par Abiline. Formidable reprise
01:07:33du pied droit. Égalisation
01:07:35d'Acoradams à la 30e.
01:07:37C'est Moses Simon sur pénalty
01:07:39juste avant la pause qui a remis les Nantais
01:07:41devant. Une première période
01:07:43assez dynamique.
01:07:45Mais ça s'est un petit peu calmé.
01:07:47Les Montpellierains qui essayent de revenir avec
01:07:49notamment Nzingula, la nouvelle recrue
01:07:51qui vient d'arriver de Strasbourg.
01:07:53Mais pour le moment, pas de réelles occasions franches.
01:07:55On est quasiment
01:07:57à l'heure de jouer. Et toujours donc 2-1 pour les Canaris.
01:07:59Eric Martin à Montpellier pour RTL. Merci beaucoup.
01:08:07Et toujours avec Gilles Verdez,
01:08:09avec Bertrand Latour, avec Florian Gazan
01:08:11et avec Xavier Domergue qui nous a
01:08:13rejoint pour les débats flash.
01:08:15Florian Gazan qui mène
01:08:17pour l'instant 3-1
01:08:19face à Bertrand Latour.
01:08:21On va ouvrir
01:08:23le jeu avec le 3e débat
01:08:25flash de la soirée.
01:08:27Et on va parler du Paris FC.
01:08:29Le Paris FC, vainqueur à Clermont
01:08:31hier soir en Ligue 2 et qui est
01:08:33ça fait que 3 journées, mais qui est leader
01:08:35de cette Ligue 2.
01:08:37Et on se demande, parce que chaque année
01:08:39ça progresse un peu, si ce n'est pas l'année de la montée
01:08:41possible pour ce
01:08:43Paris FC. Ça fait des
01:08:45années, voire des décennies, j'ai envie de dire qu'on cherche
01:08:47le club qui pourra
01:08:49épauler le Paris-Saint-Germain
01:08:51en Ligue 1. Il y avait eu le Racing à une époque.
01:08:53On a longtemps cru que ça pouvait être aussi
01:08:55le Red Star, qui n'a pas dit son dernier mot.
01:08:57Mais la question est très simple.
01:08:59Ce Paris FC a-t-il le potentiel
01:09:01sportif, structurel,
01:09:03émotionnel, historique, pour déloger
01:09:05un jour le PSG dans le cœur
01:09:07des Parisiens ? Gilles Verdez, vous avez
01:09:0945 secondes. J'ai vraiment cru moi au
01:09:11PFC, c'était en 1979-1980
01:09:13en demi-finale de Coupe de France contre Orléans.
01:09:15J'étais au match et là j'ai cru au PFC.
01:09:17Depuis, je n'y crois plus du tout. Paris, c'est
01:09:19pas une ville du foot. Ils n'ont pas
01:09:21de stade, ils n'ont pas d'identité.
01:09:23Certes, ils ont bossé
01:09:25hors lit, mais ils n'ont pas d'infrastructure.
01:09:27C'est un club formateur, sympathique,
01:09:29mais ça ne peut pas être autre chose. Alors peut-être
01:09:31qu'ils monteront un jour, mais ils redescendront.
01:09:33C'est une belle âme,
01:09:35un président qui bosse, etc.
01:09:37Mais concurrencer le PSG, jamais.
01:09:39Il n'y a pas la place.
01:09:41Il y a eu le Racing, l'entente Saint-Noël-Saint-Gracien.
01:09:43Tout le monde a essayé, personne n'a réussi.
01:09:45Le PFC réussira jamais.
01:09:47Voilà qui est clair
01:09:49pour Gilles Verdez.
01:09:51Avant de tour de table, je vous le dis tout de suite,
01:09:53vous n'aurez certainement pas le point de Thomas Soto,
01:09:55l'homme de la matinale
01:09:57RTL, qui a rejoint
01:09:59Amandine Bégaud cette saison,
01:10:01parce que c'est un fan absolu du Paris FC.
01:10:03On le salue.
01:10:05Il a réussi à placer le Paris FC
01:10:07dans sa matinale.
01:10:09Tour de table
01:10:11pour Gilles Verdez, c'est très clair.
01:10:13Il y a le PSG et peut-être pas
01:10:15le reste du monde, mais il n'y a pas le Paris FC.
01:10:17Pour Bertrand Latour,
01:10:19qu'en est-il ?
01:10:21Je suis malheureusement d'accord avec Gilles.
01:10:23Mais ça n'a rien à voir avec Gilles.
01:10:25Plutôt par rapport au Paris FC.
01:10:27Mais c'est un très intéressant sujet.
01:10:29Pour l'instant, un point pour Gilles Verdez.
01:10:31Florian Gazan ?
01:10:33J'aimerais bien qu'il y ait deux clubs à Paris,
01:10:35mais je pense que ça n'arrivera jamais.
01:10:37Donc je donne mon point à Gilles.
01:10:39Gilles a donc déjà gagné son débat flash.
01:10:41On va voir s'il fait le grand chlem,
01:10:43comme Florian Gazan, avec l'apport de Xavier.
01:10:45Gilles fait le grand chlem, bien sûr.
01:10:47Je suis totalement d'accord avec Gilles.
01:10:49L'eau, ça mouille.
01:10:51En hiver, il fait froid.
01:10:53Plus froid au mois de décembre.
01:10:55C'est assez paradoxal.
01:10:57Vous allez m'expliquer.
01:10:59Allez-y, Bertrand.
01:11:01Je suis entièrement d'accord avec ce que dit Gilles.
01:11:03D'ailleurs, je ne crois pas que l'objectif
01:11:05de monsieur Ferracci, en l'occurrence qui est président
01:11:07de Paris FC, soit d'être le concurrent du Paris FC
01:11:09parce qu'ils partent de trop loin.
01:11:11Il faut déjà commencer par avoir un stade.
01:11:13Ce qui est très difficile.
01:11:15J'y ai été à Charletti.
01:11:17C'est une punition.
01:11:19Les infrastructures, je trouve un peu dur.
01:11:21Orly, c'est pas mal.
01:11:23C'est très bien.
01:11:25Il faut regarder dans les yeux certains clubs
01:11:27de Ligue 1.
01:11:29Notre société,
01:11:31comme elle est en France,
01:11:33et particulièrement à Paris où il y a beaucoup d'activités,
01:11:35il y a beaucoup de gens qui ne sont pas parisiens,
01:11:37que vous puissiez remplir un stade quand vous êtes en Ligue 1.
01:11:39Je pense qu'ils vont monter.
01:11:41Ils ont vraiment monté une belle équipe
01:11:43et ça peut le faire.
01:11:45Mais il y aura un plafond de verre de toute manière.
01:11:47Si ça avait dû arriver avant, ce serait arrivé avant.
01:11:49Le Paris Saint-Germain est tellement loin.
01:11:51Déjà, qu'il y ait deux clubs
01:11:53franciliens en Ligue 1,
01:11:55déjà, ce serait merveilleux.
01:11:57Rien que ça, ce serait beau.
01:11:59Je ne dis pas que du jour au lendemain,
01:12:01le Paris FC qui monte en Ligue 1
01:12:03va faire des affluences
01:12:05et avoir un nombre de fans
01:12:07sur les réseaux sociaux supérieurs au Paris Saint-Germain.
01:12:09Mais on le sait, il y a une partie
01:12:11de la population parisienne
01:12:13et francilienne dans son ensemble
01:12:15qui ne se reconnaît pas dans le Paris Saint-Germain.
01:12:17Il y a donc une place à prendre.
01:12:19Et vous estimez que
01:12:21le Paris FC n'est pas capable de la prendre ?
01:12:23C'est le Red Star qui comble ça.
01:12:25Le Red Star, il a un gros avantage sur le PFC,
01:12:27c'est l'historique. Parce que le PFC, c'est un club jeune,
01:12:29c'est 72. Donc, il n'y a pas d'affect,
01:12:31il n'y a pas d'histoire avec ce club, à part cette demi-finale
01:12:33dont parle Gilles. On ne peut pas raconter
01:12:35des grandes pages de l'histoire du PFC.
01:12:37Le Red Star, c'est différent. Il y a une vraie citoyenne rouge,
01:12:39tout ce que ça véhicule,
01:12:41le Parti Ouvrier.
01:12:43Le PFC, il souffre de beaucoup trop de handicaps.
01:12:45Il n'y a pas que le stade, il y a l'histoire.
01:12:47Malgré Flo, il y a une politique intéressante.
01:12:49Oui, il n'y a pas le contraire.
01:12:51On parlait du président Ferracci,
01:12:53avec Raï en vitrine aussi, qui est un magnifique
01:12:55ambassadeur, je pense.
01:12:57En Suisse du PSG.
01:12:59La politique, la gratuité au niveau des billets.
01:13:01On parle en tout cas du Paris FC.
01:13:03Le Paris FC fait parler.
01:13:05Aujourd'hui, c'est intéressant de voir le Paris FC progresser.
01:13:07On espère les voir jouer dans
01:13:09les ligues du football français.
01:13:11Après, concurrencer le PSG, c'est trop.
01:13:13Franchement, particulièrement cette année,
01:13:15j'ai envie d'aller les voir.
01:13:17C'est depuis que Maxime l'a désassigné.
01:13:19Notamment, je trouve ça pas mal.
01:13:21Il y va parce qu'en gros, il va
01:13:23prendre 100 000 par mois, ce qui est en Ligue 2.
01:13:25Ancien Marseillais, ancien Parisien.
01:13:27Il n'y a aucun sujet là-dessus.
01:13:29Mais moi, voir deux frères,
01:13:31ça me fait plaisir.
01:13:33Lui, il aurait pu aller ailleurs.
01:13:35Il a gagné beaucoup d'argent.
01:13:37Ils ont le crasso qu'a marqué, une palanquette buée.
01:13:39Ils ont des bons jeunes derrière qu'ils ont formés.
01:13:41À mon avis, ils ont tout pour monter.
01:13:43Pour monter, on dit ça souvent.
01:13:45Mais s'ils ne montent pas là, ils ne monteront jamais.
01:13:47Ça fait donc égalité pour l'instant
01:13:49entre Florent Gazan et Gilles Verdez
01:13:51avec 3 points partout.
01:13:57Le dernier débaflage.
01:13:59On refait le match
01:14:01avec la double peine, Kevin Danso.
01:14:03L'international autrichien du RC Lens
01:14:05qui n'a pas été retenu
01:14:07par son entraîneur pour le barrage
01:14:09de Coupe d'Europe face au Panathinaikos
01:14:11cette semaine.
01:14:13Pourquoi ? Parce qu'il devait passer sa visite médicale
01:14:15en vue d'un transfert
01:14:17à l'AS Roma. Résultat,
01:14:19Lens a été éliminé sans l'un de ses meilleurs joueurs.
01:14:21Et le transfert a été avorté
01:14:23puisqu'il n'a pas
01:14:25réussi à passer cette visite médicale.
01:14:27Danso rentre à la maison.
01:14:29Est-ce qu'on peut parler d'une faute professionnelle
01:14:31dans la gestion de ce dossier ?
01:14:33Xavier Demers, vous avez 45 secondes.
01:14:35Je comprends l'idée
01:14:37de ce débat, Philippe.
01:14:39A mon sens, les mots sont un petit peu durs.
01:14:41Kevin Danso est un joueur
01:14:43qui compte. Il est un joueur qui a compté ces dernières saisons.
01:14:45Maintenant, il y a eu un accord entre lui et le club
01:14:47qui visait à le voir partir
01:14:49cet été. On le savait.
01:14:51On avait potentiellement laissé une porte ouverte.
01:14:53Ce qui peut
01:14:55porter à confusion, c'est le fait que Medina
01:14:57était suspendue aussi pour ce match retour qui est l'un des matchs
01:14:59les plus importants de la saison du Racing Club de Lens.
01:15:01Maintenant, ils ont travaillé
01:15:03pour essayer de pallier à ça. Malang Sarr est arrivé.
01:15:05Ils ont essayé d'anticiper le départ de Kevin Danso.
01:15:07Danso pouvait
01:15:09rapporter 25 millions au club. Pour moi,
01:15:11quand on parle de ça, ça ne peut pas être
01:15:13une faute professionnelle. On peut rapporter 25 millions
01:15:15à son club, ça ne l'est pas.
01:15:17D'autant quand on s'est mis d'accord
01:15:19avec son club et sa présidence.
01:15:21Pour moi, ça ne l'est pas.
01:15:23Très bien. Pas de faute professionnelle.
01:15:25C'est vrai que les mots sont un petit peu forts. Je voulais faire le débat.
01:15:27Mais surtout, derrière ce
01:15:29cas Danso, je voulais
01:15:31mettre sur la table cette question
01:15:33finalement du business,
01:15:35comme si ça ne pouvait pas
01:15:37se faire une semaine, 15 jours, 3 semaines,
01:15:39un mois avant. Il faut toujours que ce soit
01:15:41dans les derniers instants, au moment où
01:15:43les clubs jouent des matchs
01:15:45hyper importants. Et là, en l'occurrence, Lens
01:15:47a en partie entamé sa saison.
01:15:49On ne saura jamais si ça serait passé
01:15:51avec Kevin Danso. Mais en tout cas, il s'offrait plus de chances
01:15:53de passer avec un joueur de cette dimension.
01:15:55Est-ce que Xavier Demers vous a
01:15:57convaincu ou non ? Tour de table.
01:15:59Gilles Verdez. A moitié,
01:16:01mais je suis d'accord avec lui sur le fait que ce ne soit
01:16:03pas une faute professionnelle.
01:16:05C'est un scandale, mais pas une faute professionnelle.
01:16:07Non, mais là, vous allez dans mon sens.
01:16:09C'est un scandale,
01:16:11mais pas faute professionnelle de la part, par exemple,
01:16:13des lancers. Il a le point.
01:16:15C'est un scandale du football.
01:16:17Bertrand Latour.
01:16:19Non, ce n'est pas une faute professionnelle. Ils sont
01:16:21prisonniers d'un fonctionnement.
01:16:25Florent Gazan. Non, ce n'est pas une faute professionnelle.
01:16:27Ils ont tenu leurs engagements vis-à-vis du joueur. Ils ont été
01:16:29classe, même Flo avec lui.
01:16:31C'est une victoire nette et sans appel
01:16:33pour Xavier Demers.
01:16:35Philippe, il y a une solution à ce que vous
01:16:37regrettez. C'est que la période de
01:16:39transfert s'achève la
01:16:41veille, au soir, quand on débute
01:16:43la saison.
01:16:45Avec des barrages début août,
01:16:47il n'y aura plus de mercado bientôt.
01:16:49Dans tous les cas, tout se fait la dernière
01:16:51semaine. Donc, peu importe.
01:16:53Là, il n'y aura plus de
01:16:55calculage envers eux.
01:16:57Ce n'est pas loin d'être ce que vous avez dit le plus intelligent dans cette émission.
01:16:59J'étais vraiment sur le talent.
01:17:01C'était vraiment une reprise en douceur. Ce sera le mot de la fin.
01:17:03On accueille Eric Sylvestreau qui va prendre la main jusqu'à
01:17:0523h. C'est facile de dire ça quand on a signé son transfert
01:17:07avant la date limite. C'est forcément, c'est facile.
01:17:09Et je respecte mes engagements.
01:17:11Il y a des preuves. Je ne vais pas te blesser quand même.
01:17:13On ne va pas se liquéfier ce soir pour Toulouse-Marseille.
01:17:15C'est le mot. J'ai compris que c'était le mot de la soirée.
01:17:17J'en avais un autre en tête. C'est le mot juste.
01:17:19La gigite. On n'en prendra pas.
01:17:21Eric, on laisse le poste.
01:17:23La fin de Montpellier-Nantes.
01:17:25Et la fin de Montpellier-Nantes.
01:17:27Toujours 2 buts à 1 pour le FC Nantes.
01:17:29Nous, on se dit à la semaine prochaine,
01:17:31même endroit, même heure, 19h.
01:17:33Et on retrouve surtout les bonnes habitudes avec
01:17:35la quotidienne d'On refait le match
01:17:37du lundi au vendredi en podcast sur le site,
01:17:39sur l'appli et sur
01:17:41les plateformes partenaires.
01:17:43Ils connaissent ça par cœur.
01:17:45On laisse la place à Eric
01:17:47et on est ensemble pour le foot jusqu'à 23h.
01:17:49Bonne soirée.
01:17:53Avec Philippe Sanfour.

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